Citation de Alithia #414445
tu as raison sur les noms comme les couleurs etc...
mais la classification de genre concerne l'être humain qui à conscience de ce qu'il est et je trouve que nous mettre dans cases est terriblement réducteur et destructeur pour l'être humain
Citation de Monsieur Pop #414598
J ai aussi tendance à penser que les cases sont la pour nous enfermer , mais certain(e)s en ont besoin pour se définir , voir être rassuré
Citation de Rosso #414610
Je suis d'accord avec toi Rosso, perso j'ai besoin de me retrouver dans une définition et je suis content qu'elles existent, ces cases enfin plutôt qu'on puisse poser des mots dessus. Ca a aussi un intérêt pour les professionnels de santé pour aider des personnes en souffrance à les diagnostiquer
Citation de Monsieur Pop #414598
Un mot est un symbole pour un concept, et ce concept est, forcément, une généralisation, donc une réduction. Les mots sont-ils moins utiles pour autant ? La pensée consciente se fait par les mots, devrions nous y renoncer ?
Je ne vois pas en quoi utiliser des indicateurs génériques de taille (grande / moyenne / petite etc), de couleur de cheveux, de corpulence/constitution etc pour se décrire serait se "mettre dans une case" - ça nous définit pas, ce n'est pas le propos, c'est juste plus simple et plus rapide que d'essayer de nous décrire intégralement dans notre singularité (est-ce seulement possible ?) tout en restant "suffisamment exact" pour que notre interlocuteur se fasse une idée de ce dont nous parlons.
Citation de Betty Bee #414617
tu parles d'exemple physique '' taille poid etc''
moi je parle de classification de genre ou de communauté si tu préfères.
homo hétéro bi trans etc.... c'est pour moi comme tenir des propos de Race.
La '' race '' n'a rien a voir avec les orientations sexuelles, ni les genres.
Ou alors il me manque des informations importantes ?
JE SUIS TOUJOURS PAS UNE NANA, ARRETEZ D'ETRE DES GROS CONS
Citation de Fierdre #414716
c'est pour moi le même principe.
nous ne sommes pas obligé de dire de quelle couleur de peau tu as pour te définir en tant qu'être humain
pour le genre,de mon point de vu, ce n'est pas ce qui te défini en tant qu'être humain
Citation de Monsieur Pop #414720 pour le genre,de mon point de vu, ce n'est pas ce qui te défini en tant qu'être humain
Pour vous, peut-être, pour d'autres, c'est, comme l'a exprimé Lyys, une manière de se définir, de mettre un mot, un terme dessus. Et on peut se définir parfaitement à la fois non-binaire et être humain (Nous sommes tous ici des êtres humains)
Enfin, je ne fais que répéter ce que les autres membres ont dit avant moi.
"Oh, my stars ! If it isn't Steven Universe ! We finally meet !"
Citation de Monsieur Pop #414720
Du coup, qu'est ce qui me défini comme être humain ?
JE SUIS TOUJOURS PAS UNE NANA, ARRETEZ D'ETRE DES GROS CONS
Citation de Fierdre #414728
C'est aussi ce que je me demandais 🤔
Car on est quand même pas tous tes clones, et parler de ce qui nous différencie des autres n'est ni se sentir supérieur (quelle idée au passage) ni discriminant pour ceux qui ne sont pas nous
Citation de Fierdre #414728
question très large et hors de propos.
tout va dépendre si tu es du genre philosophe ou terre à terre. en philosophie nous somme doués de raison donc nous sommes humain.dans le monde scientifique nôtre mode de déplacement bipède, notre langage articulé, nos mains préhensiles et nôtre intelligence développée
Citation de Lyys #414730
ce n'est pas qu'une idée de passage mais un constat par bon nombre d'humanistes.
L'être humain de part sa nature, ses croyances, ses philosophies se croit supérieur aux autres espèces.
mais ça ne veut pas dire que je trouve ça normal hein !
Citation de Monsieur Pop #414720
pour le genre,de mon point de vu, ce n'est pas ce qui te défini en tant qu'être humain
C'est toi qui l'a amené, ne dis pas que c'est hors de propos...
JE SUIS TOUJOURS PAS UNE NANA, ARRETEZ D'ETRE DES GROS CONS
Citation de Mozartracks #414727
je ne dit pas le contraire je trouve juste triste et dommageable de devoir catégorisé qui nous sommes.
d'ou ma position d'être contre de catégoriser qui nous sommes par notre genre ou orientation et c'est qui fait que je suis contre le fait d'être considéré comme hetero ou homo ou trans ou binaire etc...
Citation de Fierdre #414754
c'est ta question qui est hors de propos.
tu me pose cette question qui n'a aucun sens.
si tu ne sais pas comment te definir comme humain autrement que part une catégorisation de ton genre ou de ton orientation sexuel comment veux tu que moi je reponde pour toi hors mis lancer une reponse général !
Citation de Monsieur Pop #414755
Tu as exprimé plusieurs fois que tu es contre cette "catégorisation". On a compris que pour TOI c'est dommageable. Mais pour D'AUTRES, ça ne l'est pas. Pour d'autres personnes que toi, c'est important de s'identifier non-binaire, gender-fluide ou autre
"Oh, my stars ! If it isn't Steven Universe ! We finally meet !"
Citation de Mozartracks #414757
ça ne sert à rien de crier le ''toi'' et le ''d'autre''
mais je vais te répondre que je ne fait que repondre à ce que vous dites en me citant afin de bien faire comprendre ma position et non pas de vous faire changer d'avis...
Citation de Monsieur Pop #414758
Oui, pour la deuxième fois, on a compris ta position.
"Oh, my stars ! If it isn't Steven Universe ! We finally meet !"
Citation de Mozartracks #414759
premièrement ne parle pas aux nom des autres.
''tu'' as compris ma position mais peut être pas tout le monde donc n'utilise pas le ''on''
et que ça te plaise ou non, pour la seconde fois je ne fait que de vous repondre quand vous me citez !...
c'est le propre d'un débat !
Citation de Monsieur Pop #414760
Oui, pour la troisième fois, j'ai compris ta position.
Cela étant dit, il y a eu des explications plus haut sur le besoin qu'ont certaines personnes à se définir par ces termes. Par rapport à cela, répéter que tu n'aimes pas cette catégorisation, en quoi cela fait avancer ce "débat" ?
"Oh, my stars ! If it isn't Steven Universe ! We finally meet !"
Citation de Mozartracks #414762
pour te repondre pour la troisième fois ( oui j'utilise ta condescendance)
je ne fais que repondre à ce que vous dites en me citan...comme je suis entrain de le faire avec toi et qui nous amène progressivement à un hors sujets peut être....
aussi je ne vais pas te dire pourquoi ça fait ou ne fait pas avancé le débat.
apparement tu n'as pas remarquer j'ai continué afin de répondre à ceux qui me citais et me demandais d'être plus claire sur ma position même si je peux comprendre que je n'ai pas reussi ou été maladroit
Bon c'est bon maintenant, on peux laisser la place au personne non binaire.
C'est assez ouf d'entendre plus fort des personne binaire qui sont même pas concerné que les personnes concerné eux même.
Si c'est un avis tranché et sans nuance, OK, c'est bon, maintenant on peux laisser la place à ceux qui ont aussi des choses à dire ?
Au passage, je suis, en plus de tout un tas d'autre chose, non binaire agenre, trans.
C'est ce qui me caractérise en tant qu'individue, cette particularité façonne mon être mes actions, et mes pensées.
Que cela plaise ou non.
La non binarité a toujours appartenu aux différentes sociétés à travers la monde.
Dans de nombreuses populations "dites" primaires, les personnes non-binaires font parti intégrante de la société.
Je dirais même plus. La communauté non binaire est souvent sacrée et très respectée. Notamment, les "two spirits" des différentes populations amérindiennes ,qui sont les plus connues.
Vous pouvez la retrouver en Polynésie: les Fa'afafine des Samoa, les Whakawahines Maori, les M?h? hawaien ou encore les Fakafafines de Wallis (oui, oui en France outre-marine).
Il y en a en Asie comme les Hijra en Inde, les Bugis en Indonésie, les Kathoeys en Thailande.
Je parle que des communautés plus ou moins contemporaines. Les archéologues et les historiens ont des témoignages de la présence de ces populations en Mésopotamie, en Égypte, en Inde, en Grèce Antique, etc
La nature comprend également des animaux ou des plantes qu'on peut associer à la communauté non-binaire. Les langues comme l'anglais sont des langues non binaire.
On retrouve dans notre langue, des mots non binaire, comme amour, délice ou orgue qui sont masculins et qui deviennent féminins, au pluriel. Le mot "après-midi" qui est masculin ou féminin au choix de la personne.
Et encore mieux, le mot "gens"qui peut être masculin et féminin dans la même phrase: "Ces bonnes gens sont des crétins".
Bref, ça ne pose de problème à personne. Même, tout le monde trouve ça; très beau. Pour moi, la non binarité, enfin, les non-binarités sont des couleurs qui rendent le tableau de la société encore plus joli.
[HS]
Citation de Monsieur Pop #414715
tu parles d'exemple physique '' taille poid etc''
(...)
homo hétéro bi trans etc.... c'est pour moi comme tenir des propos de Race.
La psyché n'existe que comme expression de l'activité neuronale (elle-même sous influence hormonale), c'est donc bien lié à quelque chose de tout à fait physique. Et on sait que l'identité de genre, comme les orientations amoureuses, sont fixées très tôt et immuables. Il y a donc bien quelque chose en rapport avec des caractéristiques physiques. Er si par "race" (un terme qui n'appartient pas au vocabulaire scientifique mais passons) tu entends des attributs concernant la morphologie et la couleur de peau, il s'agit bien là aussi de caractéristiques physiques.
Désolé mais pour moi ton raisonnement n'est pas intellectuellement valide, il s'agit juste d'une réaction affective. Et encore une fois il ne s'agit pas de réduire une personne à ces seules caractéristiques, juste d'utiliser des concepts (cf post précédent) pour se décrire (ce qui n'est pas la même chose que "se définir", cf post précédent). Le fait que certain.e.s tendent à utiliser des concepts pour essentialiser des individus ne rend pas le concept moins pertinent - ou devrions nous abolir le concept de "couleur de cheveux" au prétexte des blagues sur les blondes ?
Citation de Alithia #414766
C'est assez ouf d'entendre plus fort des personne binaire qui sont même pas concerné que les personnes concerné eux même.
Cisplainaing, quand tu nous tiens... Plusieurs mâles cis qui viennent nous expliquer, grosso modo, que nous n'existons pas, que pour des raisons X ou Y notre vécu (dont ils n'ont aucune compréhension) n'est pas valide parce qu'il ne rentre pas dans leur "conception" du monde, alors que la question initiale ne s'adressait pas à eux (je cite: "merci de bien vouloir partager votre opinion ou expérience en tant que non binaires").
Enfin bref, passons...
[/HS]
Parmi les raisons pour lesquelles il m'a fallu tant de temps pour pour accepter que j'étais trans, il y a le fait qu'une partie de moi est belle et bien masculine (ce qui n'a rien de contradictoire avec le fait de savoir, au plus profond de soi, qu'on est femme). Si on combine ça avec les fluctuations naturelles de l'expression de la dysphorie (les témoignages de ce fait sont assez nombreux), ça nous amène très loin du récit stéréotypique de "l'enfant qui savait dès le plus jeune âge qu'iel n'étais pas dans le bon corps" si cher aux gatekeepers.
La découverte du concept de non-binarité - qui décrit une expérience subjective de soi et non une "philosophie" n'en déplaise à certain - m'a permis d'une part de réaliser que je n'étais pas la seule, loin s'en faut, à être confrontée à cet espèce de yoyo cognitif, et m'a donné l'outil pour comprendre ce que je vivais. C'est de cela que je parlais en disant que les concepts (et donc les mots qui signifient ces concepts) étaient des outils de pensée et de partage d'expérience / d'information. Il ne s'agit en aucun cas de me "réduire" à ce seul concept.
Egalement, cela n'implique en aucun que mon expérience personnelle (et donc, dans l'absolu, irréductiblement unique) soit le seul vécu "valide" de la non binarité, d'autres témoignent d'expériences différentes - mais qui se rejoignent dans le fait de ne pas pouvoir se reconnaître (ou pas intégralement) dans la binarité homme-femme, soit parce qu'il y a des deux en tout ou partie, toujours ou en alternance, soit parce qu'il n'y a qu'une partie de l'un ou de l'autre, soit même qu'il n'y ait ni l'un ni l'autre.
Quant à ce qui est de la "déconstruction" des "normes sociétales" etc, je ne sais trop qu'en penser... J'ai l'impression qu'on retombe dans le débat largement dépassé de l'opposition nature / culture, qui n'a aucun sens puisque la culture est partie intégrante de notre nature (très littéralement: nous sommes biologiquement "programmés" pour être des être sociaux-culturels). Il est clair que l'expérience vécue, intime et profonde, de la dysphorie et/ou de la non-binarité remets en question beaucoup de ce que notre culture nous a posé comme "vérité première" concernant les questions (forcément liées qu'on le veuille ou non, même si l'un ne détermine pas l'autre) du genre et de la sexualité. Biologiquement nous avons hérités de circuits dédiés à l'identification de partenaires reproductifs potentiels. Oui je sais la sexualité humaine dépasse très largement ce cadre, mais les "couches profondes" (les parties plus archaïques de notre cerveau et de notre psyché) sont toujours bien présentes et on ne peut donc faire l'impasse dessus. Pour cette partie de notre appareil cognitif, il n'y a donc bien que deux "genres" - le nôtre et celui avec lequel on peut se reproduire -, et des circuits chargés d'"identifier" très rapidement le genre de notre interlocuteur afin de savoir s'il s'agit d'un partenaire potentiel ou d'un rival potentiel. Je pense d'ailleurs que les dissonances cognitives ressenties face à une personne émettant des signaux "contradictoires" (=> perçus comme tels par notre appareil cognitif) quand à son genre compte parmi les causes profondes de la transphobie car notre cerveau tend à considérer l'incertitude comme une source potentielle de danger. Quand on y réfléchit, ce n'est d'ailleurs pas sans rapport avec le vécu dysphorique, puisque dans les deux cas le malaise naît d'une dissonance cognitive concernant le genre - le sien propre ou celui de l'autre.
Bref, plutôt que de "nier" l'existence des genres ou de les réduire à de pures constructions sociales (ami.e.s cis, je peux vous assurer que le vécu dysphorique n'a fondamentalement rien d'une construction sociale - mon cerveau a une "image" interne de ce que devrait être mon corps et cette image ne correspond pas à ce que mon cerveau perçoit de mon corps, au delà [ou en deçà] de toute autre considération sociale ou culturelle), il serait peut-être plus constructif d'analyser plus en profondeur les divers aspects (biologiques, cognitifs, sociaux-culturels) de la question et la façon dont ceux-ci interagissent. A défaut, nous sommes réduits à rabâcher sans cesse les mêmes "débats d'opinions" qui relèvent essentiellement de la philosophie de comptoir.
Citation de Betty Bee #414797
Et PAF!!!
+2000
Excellente synthèse Betty Bee !
Rien à ajouter ! Bien dit !
Bonjour à tous !
Je débarque un peu dans la conversation comme un Pokémon sauvage mais ayant eu pas mal de questionnement là-dessus. Je dois dire que sa reste assez flou chez moi encore aujourd'hui.
J'ai tout d'abord réaliser que je ne m'étais jamais senti "femme" dans ma vie. Puis ensuite j'ai réaliser que je n'étais pas obligée d'être une femme dans le sens ou je n'étais pas obliger de suivre le chemin basique de la personne très féminine, intéressée QUE par les "trucs" de fille et j'ai donc ensuite commencée à me considérer comme genderfluid, a accepter mon coté un peu "garçon" que j'essayais d'ignorer ou d'effacer avant. J'ai tester de varier les pronoms, sa m'allait pas mal mais il n'y avait qu'une personne dans mon entourage qui le respectait vraiment et donc j'ai préférer retourner aux pronoms féminins puisqu'en soit ils ne me dérangent pas tant qu'on ne se dit pas "ah elle utilise "elle" donc c'est une femme". J'ai garder mon prénom parce que je ne le voit pas comme un "prénom de fille" mais juste comme mon nom, mon identité, comment on m'appelle.
Je l'ai donc été quelques mois puis je me suis rendu compte que finalement le genre que je ressentais le plus, celui auquel je revenais toujours était ni femme ni homme, mais non-binaire.
Mais bizarrement je ne sais pas si le mot "non-binaire" me convient, comme l'impression que ce n'est peut-être pas comme sa que mon identité de genre se définirais. Je sais juste que je me considère comme une personne, mon genre ce n'est donc pas femme, homme ou que sais-je mais juste un humain, parmis tant d'autres.
Du coup pour le moment je préfère juste dire que mon genre est queer pour ne pas me casser la tête ou me mettre dans des catégories qui ne me correspondent pas. Si quelqu'un par rapport à mon vécu et comment je ressent mon genre arrive à déterminer qu'à l'air d'être mon genre d'un point de vu extérieur de quelqu'un qui connait cet "univers" je suis ouverte aux suggestions.
Bonjour Claudia je ressens un peu la même chose que toi, je ne me suis jamais senti homme mais je n'ai pas de problème avec mon prénom et j'utilise le pronom masculin sans me poser de questions.
Mais depuis quelque temps j'ai beaucoup de répulsion quand on m'appelle monsieur même si je ne le fais pas remarquer.
Il m'arrive de me trouver un peu trop classique par rapport aux non binaires qui sont représentés dans les médias ce qui me fait parfois douter.
C'est quand même ce qui me représente faute de mieux.
Je suis allé chercher la définition de queer que je ne connaissais pas vraiment et ça colle aussi pour moi.
Citation de Lyys #417689
Et est ce que tu pense que si on se mettrait à rajouter Madame en plus du monsieur dans ton quotidien sa te dérangerais ou pas ?
Parce que justement moi quand j'étais dans mon moment genderfluid, je m'étais vraiment pas mal adapté assez facilement au fait d'utiliser "il" et "elle", quand des gens disaient monsieur dehors sa m'arrivais même de penser qu'on m'appelle et de me retourner vite fait au cas où (claudia qui oublie qu'elle a un corps féminin et que donc il y a 0 probabilités que sa lui soit adresser 😂) mais ensuite quand j'ai décider de retourner juste aux pronoms féminins je me suis aussi facilement détacher de sa.
Après les pronoms j'avais surtout décider de les changer pour rendre "visible" le fait que je ne soit pas binaire.
C'est à dire que moi sa me repulsais pas de me dire que on allait aussi utiliser les pronoms masculins pour parler de moi et d'un autre côté je me disais aussi "au moins sa leur rappellera que je ne suis pas binaire" parce que comme tu le dit effectivement par rapport a d'autres personnes non binaire qui font de gros changement que sa soit au niveau de l'apparence, le prénom, les hormones, moi je suis restée assez basique mais je me sent tout de même légitime et le fait de tomber sur des post qui disent qu'on est pas obligé d'être androgyne ou autre pour pouvoir se considérer non-binaire mais qu'il suffit juste de le ressentir tout simplement, personnellement sa ma pas mal aider.
Mais si toi tu pense que changer les pronoms sa t'aiderais toi intérieurement bah en soit pourquoi pas ? Tu peut très bien tester tout comme moi et puis si tu voit que au final tu n'en as pas/plus besoin revenir à seulement les pronoms masculins ^^
Je n'aimerais pas non plus qu'on m'appelle madame et je ne me vois pas du tout employer le pronom féminin, je préfère la neutralité mais par confort et par habitude je conserve le pronom masculin. Je ne suis pas fan des pronoms neutres.
Je n'ai pas du tout le côté revendicatif ce qui me fait me sentir un peu à part, c'est très intériorisé chez moi.
Je crois qu’ aujourd’hui on veut donner un nom à tous pour y construire des cases et carcans et sont planqués dedans.
Plus je réfléchis, plus j’ai l’impression que la morale bien pensante mtn c’est de tout jeter du passé, de tout effacer, pour au final instruire qqchose qui nous est encore une fois imposé.
Quand comprendrons nous qu’il faut arrêter ça ?
C’est plus une carte d’identité qu’on présentera mais un parchemin avec 200 qualificatifs qui nous ( sois disant) nous représenterai.
Je suis inquiète qd des gens sont stressés de ne pas être parmi les lettres LGBTQI+, ça les perturbe !
On évolue, on est plus ce qu’on était hier mais tout n’y était pas mauvais et sera encore mieux demain.
Ça me rappelle le sujet de la déconstruction de l’homme , on jette tout de la masculinité d’avant pour créer une nouvelle version du mâle 2.0 ( sans pour autant leur demander leur avis).
On ne laisse aucun choix, on impose une idéologie nouvelle en enterrant l’ancienne… on. Veut changer en utilisant les vieille méthode…
Bref! On a pas besoin de nouveau terme pour se définir ( doit-on se définir d’ailleurs) ni de toutes les lettre de l’alphabet pour se fixer sur ce que l’on ressent car on e loue, on change on avance tou en revenant parfois en arrière.
Citation de Inu Inu #417708
Ce qui entraine les case c'est souvent le non respect des minorités, ça les fait exister et reconnaître aux yeux du monde quand on arrive à poser des mots sur ce qu'ils sont. Je poserais l'exemple de l'homosexualité.
Perso me définir comme un homme et un être humain ça me suffit amplement. A savoir si je suis sapiosexuel par exemple, ben ça n'apporte rien aux autres ni à moi-même. Surtout que l'intelligence c'est subjectif, on s'entend puis le savoir c'est pas toujours excitant quand il n'y a pas la passion qui va avec.
Après je te rejoins carrément sur le reste. Rien n'est figé dans la vie et c'est dommage de se créer des barrières. Après libre à chacun de se définir comme il veut, tant qu'on ne me définit pas à ma place :).