[Sondage]: comment vivez-vous votre homosexualité? - Page n°3

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Ancien membre
21/11/2016 à 13:56

Citation de Enneathusias : Oui, car tu es davantage en accord avec toi-même. Tu as récupéré de l’énergie aussi, car ça en consomme beaucoup de prétendre vouloir être quelqu’un que l’on n’est pas. Tu étais en lutte avec toi-même quand tu es « rentré en résistance » contre ton homosexualité, mais l’abus de projection comme mécanisme de défense, t’as conduit à l’hôpital. Ton corps a dit stop à la dictature et il t’a signifié, en frappant fort, que ton égo créait un violent conflit psychique. Ta conscience a compris le message et a corrigé le déséquilibre.
Avant le changement de prisme, je ne supportais les mauvaises remarques sur mon comportement. J'ai fait des actions tout à fait condamnables, j'ai eu au moins 2 mains courantes contre moi et 2 dépôts de plainte, dont le dernier s'est soldé par une condamnation. Par conséquent, je devais expliquer toute l'histoire préliminaire pour justifier mon comportement. Cette explication a même été une source de conflits car je ne bénéficiais pas d'une bienveillance de tous et surtout que je devais m'exprimer de plus en plus sur un temps court dès lors que je cherchais de l'aide [ principalement en 2015 ]. Le changement de prisme me conforte dans le sens qu'il devient plus simple de me pardonner d'avoir été loin. Mon corps n'a pas tout à fait dit stop. Ce qui a arrêté c'était la sensibilité de ma soeur. Si je ne devais compter que sur ma mère, peut-être que je ne serais plus en vie aujourd'hui tant elle refuse de montrer ses sentiments, d'autant plus qu'elle m'a élevé je suis à son image. Il y a eu une phase dans l'hospitalisation quand j'ai continué à vouloir me venger, et que jouer sur ma santé me procurait une sorte de fierté. Si je venais à ôter la vie sur mes valeurs, ça aurait été un honneur: j'aurais combattu l'infidélité jusqu'à mon dernier souffle de vie pour que me valeurs prospèrent, et que ma mort serait la signification d'une conduite de vie exemplaire. La question de revanche est tout autre, mais j'aurais tenu responsables ceux qui m'ont conduit du bonheur en barres en 2009 à ma mort en 2015. Un mécanisme inconscient, peut-être le coming-out déjà en place à cette époque a inversé la tendance, peut-être un réflexe de survie de conscience.
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Ancien membre
21/11/2016 à 19:34

Et bien depuis que je me suis rendu compte que j'aimais les hommes (vers 16 ans), je l'ai bien accepté, en fait sans me poser trop de questions. Ma famille l'a plutôt bien accepté (même si ça a mis du temps avant que ma mère arrête de vouloir me caser tout de même avec toutes les filles qui croisaient ma route). J'ai vécut une adolescence plutôt sans entraves, avec pas mal de relations, même si j'ai grandit dans un petit village (personne ne devait le savoir). Mais je m'étais mis dans la tête qu'un jour je rencontrerai une fille qui me fera oublié les hommes du jour au lendemain. Plus le temps passe, plus je m'aperçois que ce n'est que foutaise. Cela ne fait que quelques mois (j'ai 23 ans) que je peux dire en le pensant sincèrement "je suis gay". Avant, je savais et ne me cachais pas forcément au près de mes amis (surtout lorsque je suis arrivé à Montpellier) que j'aime les hommes, mais l'étiquette d'homosexuel me collait mal à la peau, je ne me reconnaissais pas en ce terme (étrange non??). Avec un peu plus de maturité, l'ouverture d'esprit de ma famille et de mes amis, cela m'a permis de m'accepter entièrement, et depuis je me sens vraiment bien dans ma peau, sans avoir honte, même si je reste persuader que l'homosexualité peut être un frein à la carrière professionnelle (je veux être professeur), où l'homosexualité est encore trop mal interprété.
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Ancien membre
21/11/2016 à 20:13

@MonsieurS : En effet, tu reviens de loin ! Je vais t’envoyer en MP un test de personnalité et des références à lire, si tu es intéressé. @Chapelier34 : à chaque fois, je suis épaté de la façon dont l’inconscient nous protège de certaines révélations avant que le moment soit venu. Tu as attendu d’avoir 23 ans avant d’assumer pleinement ton homosexualité (pour toi-même en tout cas). Et puis, il y a encore tellement de connotations péjoratives associées aux mots « homo » et « gay » qu’on a parfois du mal à embrasser cette identité ou cet aspect de soi. Ton entourage a été essentiel dans ce processus. A Montpellier, c’est très jeune, très étudiant, tu dois t’amuser ;-)
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Ancien membre
22/11/2016 à 08:41

Kattarsis évoque le côté plus "pratique" d'être hétéro dans notre société et je suis d'accord avec ça. Au-delà de ça il y a aussi les compatibilités entre gays (on ne peut pas en parler ici) et moi je tombe toujours amoureux de ceux qui sont comme moi :(donc je peux dire que je vis mal mon orientation sexuelle  
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Ancien membre
22/11/2016 à 23:19

Citation de Sebounet : Kattarsis évoque le côté plus "pratique" d'être hétéro dans notre société et je suis d'accord avec ça. Au-delà de ça il y a aussi les compatibilités entre gays (on ne peut pas en parler ici) et moi je tombe toujours amoureux de ceux qui sont comme moi donc je peux dire que je vis mal mon orientation sexuelle  
De même, alors que je demande auprès de la population homosexuelle locale de l'aide pour ma période de transition, je suis dans un conflit permanent avec eux. A vrai dire, la théorie comme quoi il existe 2 grands types d'homosexualités, la structurelle et la réactionnelle, semble exister réellement car mon schéma de pensée est encore sur une logique hétérosexuelle en grande partie.
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Ancien membre
23/11/2016 à 05:03

Moi personnellement je la vis bien ça fait mainteant plus d'un ans que j'ai fait mon Coming-Out c'était pas top au début mais maintenant je m'en fou de ce que x ou x personne pense du moment que je me sens moi c'est tout ce qui compte ^^
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Ancien membre
23/11/2016 à 11:07

@Sebounet : pour me rappeler ton thread . Il y a un retour de flamme des conservatismes, inspirés des interprétations mortifères religieuses. Et ce principalement, en France, des catholiques et musulmans intégristes.
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Ancien membre
23/11/2016 à 12:14

Citation de Enneathusias : @MonsieurS : il faut se méfier des définitions que l’on trouve sur Internet de ces deux termes : homosexualité structurelle et réactionnelle. Souvent, ce sont des sites cathos intégristes qui les utilisent dans le contexte de leur interprétation idéologique de la religion. Leur intention (souvent dissimulée) est de démontrer que quelles que soient les formes que revêt l’homosexualité, elle est soit accidentelle et momentanée, soit la manifestation d’un désordre psychologique conscient ou inconscient. Ça tombe bien, comme par hasard, ça colle parfaitement au lévitique. Les choses sont bien faites quand même… (sic)
Entre 2010 et 2015 j'ai effectivement eu des accidents. Je reste persuadé que si tout le monde avait été dans mon sens, tel que ça pouvait se faire il y a 7 ans encore, je ne me poserais pas la question de l'homosexualité.
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Ancien membre
23/11/2016 à 12:25

Citation de MonsieurS Entre 2010 et 2015 j'ai effectivement eu des accidents. Je reste persuadé que si tout le monde avait été dans mon sens, tel que ça pouvait se faire il y a 7 ans encore, je ne me poserais pas la question de l'homosexualité.
Que veux-tu dire précisément ? Dans quel sens ?
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Ancien membre
23/11/2016 à 12:33

Citation de Enneathusias : Que veux-tu dire précisément ? Dans quel sens ?
Privé.
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Ancien membre
23/11/2016 à 12:35

Citation de MonsieurS Privé.
Ok ;-)
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Fatalitas
23/11/2016 à 19:12

je n ai aucun bleme avec cela je ne le chante pas sur les toit non plus je vois pas l interet j emmerde personne et personne m emmerde
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Ancien membre
23/11/2016 à 20:14

Citation de Fatalitas : je n ai aucun bleme avec cela je ne le chante pas sur les toit non plus je vois pas l interet j emmerde personne et personne m emmerde
oui, tu as trouvé ton équilibre comme ça.
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Ancien membre
24/11/2016 à 08:11

Personnellement je la vis très bien vue que ma famille proche et presque tous me amis n'étaient pas homophobes ou repoussés par cette idée ^^ ils ont été certes vraiment surpris et il a fallu du temps pour qu'ils le comprennent réellement mais maintenant tout se passe bien :) Enfin "tout"?... Il me reste une autre partie de ma famille à qui je dois le dire mais bon... Dans la globalité, mon homosexualité n'est pas mon soucis numéro 1 ^^ donc voilà
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Ancien membre
24/11/2016 à 08:12

Hello :) C'est une sacrée question !  J'ai l'impression qu'à chaque âge il y a une autre vision de l'homosexualité.  Je ne m'en cache pas mais je ne vais pas le crier sur tous les toits. N'empêche que j'ai pu remarquer que dans l'adolescence certaines personnes jouaient avec ça, notamment pour blesser.  Et pourtant ce n'est pas vraiment une fierté ou quoique ce soit. On est juste comme on est et puis c'est tout.  Ma famille le sait, mes amis aussi. Je n'ai pas eu de réaction spéciale. Bien entendue sur l'instant ça peut paraître déroutant. Mais on fait avec. Ça ne change rien en la personne qu'on ai.  Je n'ai jamais eu de soucis question homophobie, mais on a toujours les dents qui grincent quand on entends certaines choses.  J'ai d'ailleurs changer une chaîne il y a 2 jours. Aux infos ils disaient que les nouvelles affiches pour la prévention du sida pouvait choquer les enfants parce qu'il y avait 2 hommes qui s'enlacaient. Je suis désolé mais ce n'est pas les enfants que ça va choqué mais ces gens trop étroit d'esprit. Enfin voilà, de toute façon quoiqu'on fasse on est toujours jugé. Alors autant profiter de la vie comme on veut. 
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Ancien membre
24/11/2016 à 12:41

@WillScr : j’en suis très heureux pour toi ! :-) Tu pars avec des bases saines dans ta vie affective, car se sentir soutenu par sa famille est un facteur facilitant pour les rencontres amoureuses. Et en s’acceptant soi-même, on se donne le droit d’attirer le meilleur partenaire.   @Yaeris, je te cite : « […] de toute façon quoiqu'on fasse on est toujours jugé. Alors autant profiter de la vie comme on veut » C’est une très bonne philosophie pour vivre positivement, dans la joie, sa propre vie. Ça me rend joyeux de savoir que des jeunes comme toi aient déjà compris l’essentiel.
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Ancien membre
24/11/2016 à 12:56

@Enneathusias: j'ai mis longtemps à le comprendre, mais quand on voit ce qu'il se passe au lycée ou dans la rue, on ne cherche plus vraiment à comprendre. x)
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Ancien membre
24/11/2016 à 21:00

@Yaeris : Bravo, je te souhaite beaucoup de bonheur ! :-) La participation au sondage s'élève à 51. On a passé la barre des 50, c'est génial ! Pourvu que ça continue.
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Ancien membre
25/11/2016 à 09:06

Yaeris tu as tout compris je crois :p belle façon de vivre ! Pour ma part j'ai voté pour "j'accepte mais suis discret" et j'ai été étonné que la majorité ait voté pour ça aussi ! Après j'espère que c'est pour les même raisons que moi : j'attends juste qu'on me pose la question, et la je répondrai franchement, mais mon "Coming-Out" je l'ai fait qu'auprès de mes amis, puis de mes sœurs et enfin de ma mère. J'aurais pu le crier sur tous les toits mais je l'ai pas fait :p Maintenant on me demande et je réponds. Enfin c'est jamais arrivé cependant x)
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Ancien membre
25/11/2016 à 09:15

@Alex85: Merci :)  j'avais aussi vu ce "choix" mais je ne me suis pas vraiment posé la question finalement. Pour moi pratiquement tout mon entourage le sais sans pour autant que je l'ai dit. J'imagine que pour certain c'était comme si ça devait arriver, ou bien le bouche à oreille. Mais comme dit je ne le crierais sans doute pas sur les toits. J'aime bien être discrète :)
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Ancien membre
25/11/2016 à 14:33

Perso, je dirais qu'au début c'était plutôt compliqué, je l'ai longtemps renié. Puis avec le temps je me suis dit que c'était mieux de ne pas en parler, mais j'ai fini par m'accepter. Alors j'ai fais "semblant", que se soit au travail ou avec mes amis (pour ceux qui ne le savent pas). Puis presque tu te prête au jeu. Puis j'ai rencontré mon ex (un psychopathe). Non seulement il m'a fait vivre l'enfer sur Terre, mais en plus, il m'a démolit. Il s'est pointé un jour au service, se présentant à mes collègues comme mon ex, expliquant le moindre détail de notre vie privée (voir sexuelle). Ce jour là, mes collègues travaillaient. J'en étais malade car il affabulait en disant que je l'avait agressé sexuellement, ou que je le menaçais. Fort heureusement, c'est faux, et il n'est jamais revenu pour déposer sa plainte. Moi en revanche je l'ai fait. Depuis cette histoire (qui a mis mes collègues de brigade au courant), j'ai remarqué que certains me regardaient différemment.  Ces mêmes personnes ventaient tes mérites quelques jours plus tôt, te regardent maintenant comme si tu souffrais d'une grave maladie, tu peux voir dans leurs regards de l'empathie. Du coup je m'assume pas beaucoup plus maintenant, mais celui qui me pose la question je lui dirais, je continues de bien faire mon travail et tout se passe pour le mieux.
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Ancien membre
25/11/2016 à 14:50

@Tristanus: Aï! Etre trahis c'est ce qui peut traumatiser et prendre plusieurs années avant de se remettre de ce genre de chose.
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Ancien membre
25/11/2016 à 15:14

J'ai prévu le coup, la prochaine fois je tire à vue ! lol
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Ancien membre
25/11/2016 à 15:19

@Tristanus: tu as connu ton ex avant ou après que tu t'es accepté?
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Ancien membre
25/11/2016 à 15:22

Comme je l'ai dit, c'est après...quand j'ai vu que certains te tournent le dos alors que la veille t'étais un super pote lol
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Ancien membre
25/11/2016 à 15:28

Citation de Tristanus : Comme je l'ai dit, c'est après...quand j'ai vu que certains te tournent le dos alors que la veille t'étais un super pote lol
C'est une des raisons qui explique la grande différence entre des coming-outs d'adolescents et d'adultes. Dans les derniers cas, leur place sociale joue un rôle relativement important et l'homosexualité, déjà mal famé dans la société générale, peut parfois être encore plus mal perçue dans des lieux de pouvoirs, dans ton cas représentant force de l'ordre [ gardien de la paix ], donc fonctionnaire ou assimilé [ je déduis car tu parles de brigade ]. Il existe certes plusieurs arguments pour faire accepter l'homosexualité même dans ces milieux, cependant une culture ne s'imprègne pas en une pincée de mois, mais prend plusieurs années voire plusieurs dizaines. Au fait, pourquoi ton ex aurait porté plainte?
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Ancien membre
25/11/2016 à 15:32

J'aurais usurpé son identité pour ne pas avoir à payer des contravention de la compagnie de transport en commun, je l'aurais menacé et sexuellement agressé. Bien évidement, c'est faux, mais c'est toujours chiant, surtout après ça quoi.
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Ancien membre
25/11/2016 à 18:20

@Tristanus : Je me mets à ta place, ça ne doit pas être facile à vivre. Cependant, j’ai surtout compris qu’on te lançait des « regards d’empathie » comme si « tu souffrais d’une grave maladie ». Tu n’as donc pas eu à subir d’insultes ou d’un ostracisme (d’une mise à l’écart) ? As-tu eu l’occasion d’échanger avec eux sur ce sujet ? Par expérience, je sais que certaines personnalités (ou simplement lorsque l’on est remué émotionnellement), peuvent projeter beaucoup de choses sur un regard. On peut faire preuve d’empathie, sans que cela soit de la pitié, par exemple. Sais-tu réellement ce qu’en pensent tes collègues ? Leur attitude peut avoir changé, au début en tout cas, parce que ta propre attitude a changé. De toute façon, ils ont intégré une  nouvelle information sur toi, c’est normal que momentanément ils t’aient regardé différemment, mais pas forcément sur le long terme. Après, tu trouveras toujours quelques homophobes purs et durs, mais ceux-là ne sont pas si nombreux que ça, car beaucoup évoluent au contact de la réalité d'une rencontre. Quant au fait que les mentalités sont longues à changer en profondeur. C’est justement parce qu’il y a des hommes comme toi qui sont « Out » sur leur lieu de travail, notamment, que les mentalités évoluent. Parce qu’ils voient que tu es une personne bien et ils te prennent dans ton ensemble et pas seulement pour une caractéristique (l’homosexualité) parmi d’autres. Après quand ils parlent des homos, ils peuvent dire qu’ils en connaissent et que ce sont des personnes de qualité, loin des clichés véhiculés par l’ignorance et l’homophobie.
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Ancien membre
25/11/2016 à 18:48

Hello à tous !! Pour ma part j'ai eu beaucoup de mal à m'accepter gay. Ça a été un très long processus très difficile. Et puis de fil en aiguille, le sentiment de colère à laisser la place à la honte (oui j'en été là) et au fur et à mesure j'ai réussi à me défaire de ce sentiments de culpabilité et j'ai pris conscience que je n'avais à me sentir coupable de rien du tout !!!!! une phrase m'a beaucoup aidé "Je n'avoue pas que je suis gay parce que je n'en ai pas honte, Je ne proclame pas que je suis gay parce que je n'en suis pas fier, je dis que je suis gay parce que c'est ce qui est" Mais aujourd'hui ma fierté est d'être parvenu à m'assumer et à accepter de vivre et de fait je vis mon homosexualité très bien aujourd'hui et ne m'en cache pas. Je ne le crie pas non plus, je ne vais pas voir quelqu'un pour lui dire "Salut! je suis gay!", je reste convaincu que le monde entier n'as pas besoin de le savoir, c'est ma vie privé, mon intimité et celle de mon copain. Mais je le dis à ceux qui s'interrogent, à mes amis, ma famille et si la situation si prête (au cours d'une discussion). Je n'ai plus rien à cacher. Et surtout pas d'être bien dans ma peau et dans ma vie.
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Ancien membre
25/11/2016 à 18:55

Personnellement je le vis très mal. Je n'ai encore jamais fait mon coming-out car je suis quand même d'une famille assez catholique et l'un de mes oncles l'est et ça a toujours été mal vécu. Cela fait deux ans environ que j'ai pris conscience de mon homosexualité et ça n'a pas été dur car je le niais complètement. J'ai été anorexique en 3ème: déjà ça c'est super dur à vivre car c'est une maladie très mal vu par tout le monde et par la famille. Cette maladie a fait de moi quelqu'un capable de manipuler toutes mes émotions en apparence sans forcément m'en rendre compte donc le mensonge fait parti intégrante de ma vie. J'ai donc pu aller bien pendant 1 an sans être pleinement conscient de mon homosexualité. La "découverte" a été douloureuse, je me suis rendu compte que je l'avais toujours été petit très tôt (dans les dessins où je me représentais en fille,  dans mes rêves de gosse...)  j'ai donc eu peur que ma famille soit au courant de mon orientation bien avant moi. Heureusement pour moi non, mais je me sens toujours mal à l'aise avec ma famille, comme étranger. Au lycée, c'est pas plus simple... Quand j'entends tous ces gens ayant des propos homophobes où critiquant un autre gay au lycée en disant qu'il est très féminisé en l'imitant et en s'écartant de lui, ça ne me donne pas envie de faire mon coming-out. De plus je suis attiré par d'autres gars évidemment hétéro ce qui me fait aussi souffrir et rend les liens amicaux assez complexes. En plus, il y a la mode de l'insulte "ah le pd" ou "oh chuis pd" qui sort tout le temps, et les imitations de "pd": se faire des faux sourire entre 100% hétéro, faire semblant de charmer les autres gars, imiter les rapports bref... ça me met très mal à l'aise intérieurement.  Comme pas mal de gens je pense les vestiaires et les douches sont des lieux complexes :/. Il faut toujours se contrôler ne laisser aucune émotion suspecte, aucun regard = faire "normal" quand les gars se changent, où quand je vois qu'ils retirent leurs pulls et que j'ai tout de suite envie de voir leurs abdos... Mon meilleur ami a toujours été comme moi pas très sportif. Je suis sûr que ça m'a aidé. Mais depuis un moi depuis une soirée, on a parlé et il m'a dit avec des tournures qu'il était gay (chose que je ne pensais pas trop mais l'alcool l'a fait parlé) et il a commencé à passer des bras autour de moi, ça m'a énormément choquer car je ne sens strictement rien pour lui, et maintenant il veut passer encore plus de temps avec moi... J'ai parfois un peu de mal à rester comme avant avec lui...  De plus, des amis commencent à dire qu'on devrait être en couple ce qu'on fait que de réfuter mais ça me déprime tellement... ( je suis réellement sous anti-dépresseur) Bref voilà la complexité de ma situation xD
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