La transition est elle un choix? - Page n°5

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Artyom
20/02/2023 à 21:21

Citation de Harmonique #441248

C'est une renaissance et c'est surtout là qu'on va vraiment commencer à vivre comme si on avait 18 ans.

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Lamoureux
23/03/2023 à 07:19 - 23/03/2023 à 07:33

C’est compliqué car je connais une personne qui a regretté son « choix » sans pour autant trouver de solution satisfaisante à ce sentiment d’inadéquation à son genre de départ. Heureusement, elle n’avait rien fait d’irréversible.

On est plutôt face à une aporie par conséquent.

Elle s’est résolue à accepter d’être genrée conformément à son sexe de naissance sans pour autant trouver l’apaisement.

Elle accepte tant bien que mal d’être perçue au féminin dans sa vie quotidienne mais le voit plutôt comme une fatalité et aurait préféré naître homme cisgenre (ou femme cisgenre en accord avec sa féminité d’ailleurs car c’est bien le fait de ne pas se sentir femme qui la fait souffrir et non d’être femme dans l’absolu).

La plupart des personnes trans voient la transition comme une nécessité.

Ajoutez à cela le déterminisme biologique au-delà du sexe : une petite taille (moins de 1m50), un petit visage aux traits fins et considérés typiquement féminins ainsi qu’une morphologie féminine très marquée peut rendre très difficile une vie sereine dans le genre masculin souhaité donc il faut aussi avoir la possibilité de faire ce choix. Mon amie n’était pas crédible en tant qu’homme et se heurtait à l’incompréhension.

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Artyom
23/03/2023 à 14:17

Citation de Lamoureux #446738

La musculation peut aider beaucoup dans ce genre de cas encore plus quand on prend des hormones. On est méconnaissable.

Après un petit visage, avec les hormones ca change. Les traits restent fins, mais je trouve ça beau chez un homme. Après quand tu es petit de base, ça peut créer des complexes, ça je le sais. J'aurai aimé faire 15 cm de plus et pourtant 171 cm c'est pas si petit pour une femme de naissance. 🙄

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Lamoureux
23/03/2023 à 14:52

Mon amie doit faire 1m47…tu imagines les obstacles (aussi bien intérieurs qu’extérieurs).

Ta taille est plus que correcte !

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Steph 3818
23/03/2023 à 15:16 - 23/03/2023 à 15:43

je découvre cette discussion, je ne pense pas avoir répondu (ou alors j'ai oublié . . )

Je ne sais pas si on peut parler de choix ou de décision

On parle de passer de un état A à un état B, il faut s'interroger sur les forces en présence, en physique seule une force peut générer un mouvement

On peut se sentir mal à l'aise dans l'ensemble A, en ce cas on se sentira plutôt repoussés vers l'ensemble B, voire un autre ensemble s'il en existe, pourquoi pas. Cette hypothese correspond assez bien pour moi à ciels qui se sentent "nés dans le mauvais corps". Mais d'autres explications sont possibles aussi, quand j'étais encore Dédé je me rappelle des conversations de mes congénéres (des mecs bien beaufs pour la plupart) à la machine à café, moi j'avais surtout honte d'appartenir à leur communauté. Contrairement au syndrome de dysphorie de genre où on tend à se "rejetter soi même" j'étais plutôt dans le rejet de mes semblables, une différence qui a certainement son importance car d'un niveau de virulence (ou de violence) nettement inférieur

On peut aussi se sentir attiré par l'ensemble B alors qu'on appartient à l'ensemble A, dans mon cas j'explique souvent qu'un jour j'ai été interpellée en me découvrant des sentiments plus maternels que spécialement parternels pour mes enfants, un truc qui m'a fait beaucoup réféchir . . et qui m'a donné envie d'en savoir plus sur la féminité cachée pouvant exister au fond de moi . . une envie dans laquelle il n'y avait initialement pas spécialement de violence . .

Finalement le fait de transitionner d'un ensemble A vers un ensemble B s'expliquent à mon avis par des raisons multiples, toutes associées à des notions de violence (ou intensité-puissance des forces qui nous attirent ou nous repoussent) pouvant etre tres différentes les unes des autres. Comme rappelé ci-dessus, il peut y avoir des questions de taille, de physique androgyne . . .

N'oublions pas non plus que certains (j'en connais) sont nés dans des familles tres libérées, tout en étant par exemple garcons ils sont nés dans un environnement de filles et se sont mis tout naturellement à se comporter et se vetir comme elles . . et à entrer dans le concours du meilleur look que pratiquent souvent les filles entre elles . . eux n'ont pas connu la moindre force, pas la moindre "violence" . .

Personnellement et sans vouloir remettre en cause les idées sur la dysphorie de genre, je pense que pour beaucoup d'entre nous les forces qui nous poussaient vers l'autre genre (ou nous attiraient vers lui) ne sont pas forcément énormes prises unitairement, mais que goutte apres goutte elles se sont certainement cristallisées au fil du temps dans ce qui a fini par devenir une envie de plus en plus impérieuse et de plus en plus insupportable

Ca explique ausi certainement la différence entre les difficultés totalement différentes entre toutes nos transitions, certain-es ont eu la chance de pouvoir facilement concrétiser (ou expérimenter) leurs envies au fur et à mesure de leurs apparitions, alors que d'autres moins favorisées ont essayé de lutter en les refoulant, jusqu'à ce que la pression accumulée ne finisse par faire tout exploser de façon brutale . .

Tout ça pour dire que "choisir" ou "décider" n'est pas forcément évident, c'est souvent notre environnement qui nous impose de subir, jusqu'à éclater dans les pires des cas . . ou plutôt ce que nous croyons que notre environnement nous impose, il y a parfois un écart . . .

Je ne prétends aucunement décrire là une "vérité universelle", mais reconnaissez que mes hypotheses permettent d'ouvrir une voie peut etre assez nouvelle pour expliquer que certaines transitions se passent mieux que d'autres . . le principe de l'action et de la réaction, si nous avons la chance d'expérimenter "sans violence" notre envie de changement, notre environnement réagira sur un registre similaire. Par contre si notre environnement recoit notre transition comme une grenade qui lui pete soudainement à la figure, il sera moins enclin à la tolérance ou la patience . . .

Et lorsque je parlais plus haut d'autres ensembles que A ou B, il y a évidemment l'ensemble C comme "C . . " qui, lui, constitue certainement la violence la plus ultime lorsqu'on peut finir par se sentir totalement coincé-es

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Narikya
21/05/2023 à 12:09

D'après ce que je lis ici ou dans des ouvrages, la transition est loin d'être un chemin de pétales de rose sous nos pieds délicats. Il existe de nombreux obstacles, on peut en payer un prix social important, etc.

Si des gens hésitent longtemps à transitionner, renoncent ou finissent par choisir de le faire, c'est bien qu'un choix se fait quelque part.

Une évaluation comparative des avantages et inconvénients ressentis, compris ou supposés des deux situations ou de toutes les situations intermédiaires et que l'on décide (par anticipation) que telle situation sera meilleure que telle autre.

Alors ce n'est pas un choix qui se fait sans pression extérieure ou intérieure, sans souffrances, sans vécu... Oui, c'est vrai.

Mais très honnêtement, les choix qui échappent à tout déterminisme ou pression me paraissent assez rares.

Et ce n'est pas parce que c'est un choix que le ressenti (se sentir femme, homme, avoir un trouble d'identité, voire une dysphorie...) n'existe pas. C'est même lui qui pèse pour prendre le risque d'essayer de s'affranchir de la norme sociale et en payer le prix.

Être un garçon est une souffrance depuis plus de trente ans, pourtant je ne fais pas le choix pour le moment de la transition. C'est bien parce que ce que j'imagine qu'elle m'offrirait me paraît plus coûteux qu'une autre solution.

Quant au suicide, c'est un vieil ami.

Et sur ce point je distinguerai deux situations :

a) quand la souffrance est devenue insupportable, que l'on est pris d'une impulsion profonde, totale d'en finir non pas pour mourir vraiment mais pour stopper cette souffrance, alors oui, je dois dire que la notion de choix disparaît. C'est un élan brutal, une lame de fond. C'est très déstabilisant à vivre. Et on y échappe souvent grâce à un petit détail.

b) mais il est aussi des suicides qui sont des décisions raisonnées, rationnelles. Je me souviens de m'être donné deux ans pour aller mieux ou me flinguer et en finir. C'était une décision rationnelle. Une évaluation de ce que je vivais. C'était un choix. Qui fut suivi d'un second choix lors du bilan deux années plus tard.

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Harmonique
21/05/2023 à 13:27 - 21/05/2023 à 13:29

Citation de Narikya #455910

J'ai bien compris tes douleurs j'ai également bien compris tes bonheurs qui te rattachent à ce monde.

Je comprends également ta soif de te connaître pour ensuite déterminer ton chemin ou l'inverse trouver ton chemin pour mieux te connaître.

Au bout de plus d'un an de recherche, de haut et de bas, je fais ce constat. Quand tu vas mal tu t'accroches à l'opinion de ceux dont tu as le plus confiance. Quand tu vas bien ton libre arbitre te guide et tu imposes ta vision des choses aux autres.

C'est important ce constat car il m'indique de ne jamais me précipiter. Quand j'étais au fond du trou je me posais la question de changer de médecin traitant pour pouvoir entrer dans un parcours de transition biologique. Je me posais la question d'entrer dans ce parcours qui n'est pas un chemin de santé couvert de pétales de roses.

Aujourd'hui où je vais mieux je pense qu'une transition biologique encore plus périlleuse à mon âge n'est pas indispensable que je dois trouver mon équilibre sans tout casser autour de moi car la reconstruction prend du temps et il ne m'en reste plus beaucoup.

J'ai réussi à faire accepter de me laisser pousser les ongles, de me percer les oreilles par ma femme. Cela a été très dure et j'ai dû lâcher du terrain sur d'autres plans pour notre futur vie. L'entourage découvre petit à petit mes changements physiques. J'ai perdu 10 kilos depuis 2 ans et je reste stable. Hier j'étais dans ma voiture en mode dédé (déguisé en homme) chemise élégante veste élégante tout le contraire du papy et je me disais en voyant mes mains sur le volant que mes bracelets dorés auraient leur place à mon poignet. Est-ce pour moi le début d'acceptation d'un mélange masculin/féminin ?

Je réfléchis à me raser la tête (je suis quasiment chauve), je réfléchis à des tatouages temporaires unisexe ou plutôt féminin pour rééquilibrer un peu mon apparence. En gros je cherche si je peux trouver mon bonheur plus rapidement que si j'entamais une transition biologique.

Monique 💋👠🎼❤️

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Ancien membre
21/05/2023 à 14:16 - 21/05/2023 à 14:23

Oui c'est un choix car beaucoup décident de ne pas se faire opérer. Donc c'est une réflexion sérieuse que les personnes transgenres doivent avoir, ce n'est pas une routine... Tu ne te lève pas un matin en disant "tiens je vais me faire opérer " ils faut rechercher le lieu, faire des recherches pour savoir si le chirurgien est fiable, se renseigner, prendre rendez-vous, passer par la case psy pour certains ou médecin avant. Il y a de la peur, de la crainte,du courage à avoir car toute opération peut y avoir des risques.

L'opération ce fait si vraiment on ne supporte pas notre corps et que ça en devient obsessionnel voir invivable (dysphorie de genre) ou pour la curiosité du plaisir vaginal oui car il y en a c'est ça. Et pour se sentir (plus femme ou plus homme dans le sens inverse). Ensuite il y a du suivi une fois l'opération faite. Bref c'est un choix car il y en a qui vivent bien sans opération. Psychologiquement c'est une nouvelle vie qui commence et une sensation de renouveau et de bien-être.

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Harmonique
21/05/2023 à 15:24 - 24/06/2023 à 12:22

Citation de Lyys #455953 Très bonne idée d'essayer de te raser la tête ma chère Monique, cela pourrait féminiser et adoucir ton visage 🙂.

Encore un truc à faire passer auprès de ma femme il faudrait une première tentative en son absence.

Monique 💋👠🎼❤️

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Ancien membre
21/05/2023 à 15:29

Citation de Harmonique #455962

C'est ta tête, ton corps, il t'appartient 😉

Puis tu n'en as pas beaucoup sur le caillou, si ça ne te plaît pas, ou à ton épouse ça repoussera très vite!

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Occamj
21/05/2023 à 16:41

Bonjour,

La question du "choix".

Je n'ai jamais choisi d'être une fille. C'est ainsi. La nature m'a dotée d'une anatomie inhabituelle.

Bon.Soit.

En 2018, le malaise en moi, la vague nostalgie de ne point être "madame", s'est mué, en 3 mois, en cataclysme. Ce passage brutal de l'acceptation résignée en une désintégration psychique totale, je l'illustre ainsi: la petite fille en moi a frappé toute sa vie contre la porte de sa prison mentale. Une fois la porte détruite, elle m'a regardée en face et m'a dit: c'est mon tour.

Et cette petite fille menaçait de tout casser si je résistait encore.

Et elle, c'etait moi. Celle qui vous parle.

Alors un choix, dans mon cas... laissez moi rire.

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Harmonique
21/05/2023 à 17:14

Citation de Occamj #455972

En effet on ne peut plus parler de choix quand cette vague qui nous envahit nous menace de tout perdre même ce que l'on a de plus cher au monde. Le choix est de vivre ou survivre.

Monique 💋👠🎼❤️

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Némésis Inu
21/05/2023 à 17:16

Citation de Harmonique #455985

Le choix peu exister dans le fait de passer par une opération ou non je pense?

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Harmonique
21/05/2023 à 17:29

Citation de Némésis Inu #455987

Chacune compose une partition qui est la sienne. Je milite pour le libre arbitre de chacune. L'objectif est de trouver son point d'équilibre cela passe par des opérations pour certains/certaines pas pour d'autres.

Monique 💋👠🎼❤️

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Narikya
21/05/2023 à 17:31 - 21/05/2023 à 18:26

Citation de Occamj #455972

En fait, nous sommes d'accord.

C'est comme l'impulsion qui mène à la tentative de suicide. C'est brut, c'est une vague, ça dévaste tout.

Là en effet, quand la souffrance psychique est paroxystique, c'est clair que la notion de choix s'efface. Cela devient viscéral.

Après, nous ne sommes pas tou.te.s dans ce cas de figure.

Et quand la souffrance est encore gérable, eh bien, on doute, on se pose des questions, on jauge les options, on soupèse, on réfléchit et donc on choisit.

Un choix contraint par toutes sortes de choses, mais un choix malgré tout.

Et sur le fait que tu n'as pas choisi être une fille au fond de toi.

Oui, parfaitement d'accord.

On ne choisit pas ce que l'on est, mais en partie ce que l'on fait.

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Némésis Inu
21/05/2023 à 17:53

Citation de Harmonique #455993

Tout à fait mais quand tu vois les reportages par exemple on te dit pas vraiment que tu as le choix, ça donne l’impression qu’il faut obligatoirement passer par cette case qu’est l’opération

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Ancien membre
21/05/2023 à 18:16

Le choix c'est l'opération et la je parlais de l'opération mais ce n'est pas un choix de se sentir homme ou femme c'est en soi.

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Ancien membre
21/05/2023 à 18:32 - 21/05/2023 à 18:32

Citation de Fierdre #440945

C'est quoi toutes ces questions que tu tricotes ? 😶

Se gratte la tête

Le choix de transitionner ? Dans le fait de passer à l'action peut-être ? Autrement sachant le lot d'emmerdes que ça peut apporter lorsqu'on transitionne, je ne vois pas qui voudrait choisir ça 🤔

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Harmonique
21/05/2023 à 18:34

Citation de Némésis Inu #455999

Fort heureusement depuis 2016 il est possible de se faire reconnaître comme une femme sans passer par une opération des organes génitaux.

Cette reconnaissance est un progrès majeur tout particulièrement pour les transitions tardives.

Il est vrai que certaines émissions laissent encore supposer que c'est le cas.

Il n'y pas de passage obligatoire dans une transition enfin c'est ma façon de voir les choses

Monique 💋👠🎼❤️

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Modération Fierdre
21/05/2023 à 19:59

Citation de Delinphe #456014

En fait, ça vient de je ne sais plus qui, qui parlait de choix. Il y a déjà un moment hein X)

Je crois qu'il y a confusion entre la TRANSITION et la TRANSIDENTITÉ.

Je crois qu'on est à peu près tou.te.s d'accord pour dire que la transidentité n'est pas choisie.

La transition en elle même, à lire les réactions de tout le monde, c'est parfois un choix, parfois un impératif. Ça dépend la personne.

Ce qui est dommage, c'est l'amalgame.

Quand on parle transidentité et qu'on nous répond que c'est un choix parce que ces gens confondent avec la transition (même si oui, c'est propre à chacun, la notion de choix dans ce cas).

Et inversement, parfois un.e cis dira que la transition c'est une question de choix (vu que pour certain.e.s ça l'est) et des gens vont le prendre comme une remise en question de leur transidentité.


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21/05/2023 à 20:15 - 21/05/2023 à 20:24

Citation de Fierdre #456033Et inversement, parfois un.e cis dira que la transition c'est une question de choix (vu que pour certain.e.s ça l'est)

Dans quels cas selon toi transitionner est un choix pour certain(e)s?

Edit: qui est ce certain.e.s dans ta phrase? Les cis qui donnent leur avis sur la transition ou les trans eux/elles même? Je trouve que ce n'est pas clair

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Modération Fierdre
21/05/2023 à 20:22

Citation de Lyys #456036

Bah écoute, je vais me prendre en exemple, ça sera hyper concret.

Je connais des hommes trans pour qui leur entrejambe est une cause de mal-être permanent.

Et c'est un besoin parfaitement légitime.

Pour eux, la chirurgie, c'est un besoin, pas un choix.

Moi par contre, je n'ai pas vraiment de disphorie à ce niveau là.

Je ne ressens absolument pas le BESOIN d'aller vers de la chir.

Dans mon cas, c'est un choix. Parce que ça n'est pas un besoin.

Et mon choix est légitime.

Mon ami est non binaire, iel n'est pas hormoné.e.

Iel vit sa transidentité comme ça et ça lui convient parfaitement.

Parce que pour iel, ce n'est pas un besoin. C'est un choix.

Un choix parfaitement légitime.

Mon choix, celui de mon ami, ça ne remet absolument pas en cause la légitimité du BESOIN de certaines personnes transgenres.

De même que si nous vivons nos transidentités différemment, notre transidentité reste toujours légitime. Elle n'est pas remise en cause si pour certain le parcours médial est un besoin ou non.


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Ancien membre
21/05/2023 à 20:34

Citation de Fierdre #456037

J'ai édité avant d'avoir lu ta réponse, qui apporte de la nuance.

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Modération Fierdre
21/05/2023 à 20:37

Citation de Lyys #456040

Pour faire court, je pense que si c'est un BESOIN, ça n'est plus un choix, tout simplement.

Parce que sinon, on peut aussi se dire qu'on choisi de s'alimenter, de respirer, que sais je, mais ça devient vite assez absurde...


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Ancien membre
21/05/2023 à 20:49

Citation de Fierdre #456041Pour faire court, je pense que si c'est un BESOIN, ça n'est plus un choix, tout simplement.

C'est aussi ce que je pense, c'est sur cette idée que j'ai répondu à la question.

Par contre dans tes exemples tu parles de choix par rapport à des opérations, je pensais que la question de base était si la transition, transitionner de façon générale était un choix, et pas les opérations ou prises d'hormones qui peuvent s'en suivre ou pas 🤔

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Modération Fierdre
21/05/2023 à 20:56

Citation de Lyys #456044

C'est valable pour beaucoup de choses.

Le côté administratif par exemple.

Certaines personnes trans vivent mal leur deadname et leur genre assigné sur carte, et ont besoin de le changer, d'autres non.

C'est un besoin pour certains, pour d'autres non.

L'expression de genre, pareil.

Les'pronoms, pareils.

C'est souvent du cas par cas, non?

Ce qui est valable pour l'une ne l'est pas forcément pour une autre.

Pour certaines personnes trans, c'est un besoin.

Pour d'autres, non.

Après, je parle ici de transidentité au sens large.


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Narikya
21/05/2023 à 21:13

En tout cas, je trouve que ta distinction transidentité et transition est assez éclairante.

C'est clair que l'on ne choisit pas sa transidentité.

Mais on choisit en partie, selon le degré de malaise, d'inadéquation, la manière de transitionner, de manière différente selon les individus, les besoins, les possibilités, les sacrifices. Avec des points qui sont si essentiels que l'on ne peut plus parler de choix et d'autres où justement la moindre intensité permet le choix.

Merci à toi !

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Ancien membre
21/05/2023 à 21:16

Citation de Fierdre #456046

Je dirais que chaque transition est unique, comme chaque personne est unique

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