Et vous quelle est votre poème du moment - Page n°5

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Nujabes
18/07/2024 à 17:21

Poème du jour :

Comment, ce qui de l’un rend la mort légitime,

Pour l’autre, aux yeux des lois, cesse-t-il d’être un crime ?

(…)

Quelle main a tracé cet article barbare,

Qui des lois, par les lois, tout à coup nous sépare,

Consacre l’arbitraire, et, pour le même tort,

Accable le plus faible, excuse le plus fort ?

(…)

Souffriras-tu qu’au nom de l’honneur, du devoir

Un code, effroi du crime, en devienne

complice;

Que l’époux meurtrier échappe à la justice (…)

Constance Pipelet

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Inframince
18/07/2024 à 17:41

J'imagine qu'une des raisons pour lesquelles les gens s'accrochent à leurs haines avec tellement d'obstination, est qu'ils sentent qu'une fois la haine partie, ils devront affronter leurs souffrances.

James Baldwin

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Visitoramus
20/07/2024 à 00:35

"C'était la soif, la faim, et toi tu fus le fruit.

C'était le deuil, les ruines et tu fus le miracle.

Femme, femme, comment as-tu pu m'enfermer dans la croix de tes bras, la terre de ton âme.

Mon désir de toi fut le plus terrible et le plus court, le plus désordonné, ivre, tendu, avide.

Cimetière de baisers, dans tes tombes survit le feu, et becquetée d'oiseaux la grappe brûle encore.

Ô la bouche mordue, ô les membres baisés,

ô les dents affamées, ô les corps enlacés."

Pablo Neruda

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Farf
20/07/2024 à 10:21

On dit qu'avant d'entrer dans la mer,

Une rivière tremble de peur.

Elle regarde en arrière le chemin qu'elle a parcouru,

Depuis les sommets, les montagnes,

La longue route sinueuse qui traverse forêts et villages,

Et voit devant elle un océan si vaste

Qu'y pénétrer ne paraît rien d'autre

Que devoir disparaître à jamais.

Mais il n'y a pas d'autre moyen.

La rivière ne peut revenir en arrière.

Revenir en arrière est impossible dans l'existence.

La rivière a besoin de prendre le risque et d'entrer dans l'océan.

Ce n'est qu'en entrant dans l'océan que la peur disparaîtra,

Parce-que c'est alors seulement

Que la rivière saura qu'il ne s'agit pas de disparaître dans l'océan,

Mais de devenir océan.

Khalil Gibran

avatar contributeur de Lowe
Lowe
21/07/2024 à 18:37

Citation de Farf #516241

C'est si beau, merci pour ce partage que je vais garder près de moi.

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Farf
21/07/2024 à 20:48

Citation de Lowe #516369

😌🙏

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Nujabes
22/07/2024 à 21:07

Citation de InframinceJames Baldwin#516050

🤲

Petit poème du soir :

On cherche

toutes les nuits

avec peine

au milieu de terres lourdes et suffocantes

ce petit oiseau de lumière

qui flamboie et nous fuit

dans une plainte.

Idea Vilariño

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Narikya
22/07/2024 à 22:16

Très chouette !

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Coret
25/07/2024 à 21:41

C'était un soir d'une exquise transparence;

Le vin léger en abrégeait la présence.

Entre-temps, n'est-ce pas que le soleil las

S'était couché joue contre terre, là-bas?

Les collines, dans le zéphyr, ondoyaient.

Epée Au clair, la face de l'air brillait.

Bénissez ce lieu propice aux libations.

Ce séjour qui admet pour seuls compagnons

La voix d'une colombe, un Rameau qui ploie

Et le vin pourpre du soir que la nuit boit.

Al- Rusâfî - Les Almohades (1147-1223)

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Llaho
25/07/2024 à 23:39 - 25/07/2024 à 23:41

Il dit non avec la tête

mais il dit oui avec le coeur

il dit oui à ce qu’il aime

il dit non au professeur

il est debout

on le questionne

et tous les problèmes sont posés

soudain le fou rire le prend

et il efface tout

les chiffres et les mots

les dates et les noms

les phrases et les pièges

et malgré les menaces du maître

sous les huées des enfants prodiges

avec les craies de toutes les couleurs

sur le tableau noir du malheur

il dessine le visage du bonheur.

Le cancre Jacques Prévert.

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Caro33
26/07/2024 à 00:12

Hello !

Bon je vais commenter que maintenant le tapis. Et du coup j'ai attaqué la 1ère page. Mais j'aime beaucoup le poème de Khallil Gibran issu du recueil "le prophète". Le poème sur l'archer. Faut dire que j'ai longtemps fait du tir à l'arc du coup l'image me parlait. D'ailleurs à vérifier mais je ne serais pas étonnée que l'auteur ait pratiqué le tir à l'arc vu les images. Et en vrai je trouve l'analogie assez juste et ça rappelle que les parents ne possèdent pas leurs enfants, ne peuvent pas les contrôler mais ils ont malgré tout leur rôle à jouer. En tout cas la lecture du poème fut agréable pour moi 😀👍merci pour le partage.

Bon je n'ai pas vérifié si le membre qui a posté est toujours inscrit. Mais en tout c'est une bonne découverte.

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Nujabes
31/07/2024 à 09:31

"Pour moi, la poésie était un don. Elle était comme de l'eau qui jaillissait d'une source intérieure et que j'endiguais vers la page sans effort. Elle me semblait naturelle, de l'énergie émise par un organe de mon corps, sorte d'antenne olfactive, amoureuse, sensorielle, qui de temps à autre se chargeait d'électricité et laissait surgir un éclair d'illumination. Si j'avais en main du papier, une plume et autour de moi le silence quand le premier vers parvenait à ma conscience, cet éclair générait un poème".

Gioconda Belli

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Farf
31/07/2024 à 10:04

"Si nous sommes incapables d'aimer, c'est peut-être parce que nous désirons être aimés, c'est à dire que nous voulons quelque chose de l'autre : l'amour. Au lieu de venir à lui sans revendication et ne vouloir que sa simple présence"

M. Kundera

😌

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Libra8
31/07/2024 à 16:35

"L'amour, je sais, est la seule réponse

et l'amant funambule

le seul danseur.

Lorsque l'amant tombe du fil

aujourd'hui,

le filet qui le reçoit

c'est notre prière,

non pas à l'inconnaissable de Dieu,

mais de l'un à l'autre - :

ce mortel qui tombe est notre frère!"

(Jimmy's Blues de James Baldwin)

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Nujabes
05/08/2024 à 18:11 - 05/08/2024 à 18:12

J'attends

toi qui me connais

c'est pour toi

tu as allumé toutes les étoiles

toutes les lampes

et je sais

quand tout sera calmé

éteint dans le désespoir de la fatigue

tu arriveras

t'approcheras de moi par derrière

avant le premier cri d'oiseau qui réveille

tu t'approcheras

défaisant ta longue écharpe vert-pâle

tu es l'aube.

Gu Cheng

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Llaho
08/08/2024 à 19:23

Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes

Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants

L'affiche qui semblait une tache de sang

Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles

Y cherchait un effet de peur sur les passants.

Aragon. L'affiche rouge (extrait)

avatar contributeur de Farf
Farf
12/08/2024 à 16:04 - 12/08/2024 à 16:04

Bleutée

Fragile

L'Illusion

Racole

Sur nos chemins de terre

Porteuse de risques et d'étoiles

Elle naît d'entre les dunes

Comble nos vides

Rachète nos chagrins

Si l'œil lucide

La traverse

Elle s'écroule

Essaimant voiles et chimères

Blessant le souvenir

Chute provisoire

En attente

Du prochain envol.

A. Chedid- L'Illusion

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Coret
14/08/2024 à 19:23 - 14/08/2024 à 19:31

Il faudra encore une colline avec un chemin

En pente douce vers la mer

Un là-bas bleu qui brille entre les arbres

Il faudra encore des toits rouges

Des flamboyants, des camélias

Des roses avec toutes leurs épines

Le soleil qui croule dans la mer

Comme sur les chromos démodés

Des pays qui n'existent plus

Il faudra sous les platanes

Une terrasse d'ombre avec du vin

Je refuse de mourir de soif

Avant de disparaître

A qui pourrai-je donner

L'enfance qu'il me reste?


+++++++++++++++++++++

C'est dimanche

Et ces deux-là

Se promènent

Main dans la main

Dans la rue déserte

Et petite

Aux boutiques fermées

Il n'y a strictement

Ríen à voir

Que l'ordinaire

Du vide

Le temps qui passe

Et qui s'efface

De leur vie

Ils ne sont plus très jeunes

Mais c'est là leur dimanche

Ces quelques Pas

Dans la lumière

Et l'envie toujours

De se tenir

Par la main

Jean-Michel Maulpoix

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Adnah8
14/08/2024 à 19:56

Poème : Pour J.B-P

J'attends comme un fruit bientôt trop mûre

Que tu vienne pour la première fois me cueillir.

Moi, fragile et blessée, je t'aime peut-être trop

Mais toi, fière et distante, tu ne m'aimes pas assez,

Vierge de toi et dépourvue de toutes impuretés,

J'attends ce jour où tu décideras enfin de me cueillir.

L'automne puis l'hiver vont arriver à pas de géant.

Vais-je tenir ou périr terrée dans un coin délaissé ?

Je languis tes baisers, tes caresses, tes étreintes et même tes reproches,

Comme une enfant qui attend le passage de la petite souris.

Qu'ai-je fait pour récolter tant de froideur ?

Belle comme un pavot d'Himalaya qui illumine une zone montagneuse,

J'attends, frustrée, le coeur rempli d'espoir et sanglotant lourdement.

Quelle fée bienveillante exhaussera cette triste prière ?

avatar contributeur de Farf
Farf
14/08/2024 à 23:15 - 14/08/2024 à 23:16

Ce n'est pas en une fois

Que je saurai ton visage

Ce n'est pas en sept fois

Ni en cent ni en mille

Ce ne sont pas tes erreurs

Ce ne sont pas tes triomphes

Ce ne sont pas tes années

Tes entailles ou ta joie

Ni en ce corps à corps

Que je saurai ton corps

Ce ne sont pas nos rencontres

Même pas nos désaveux

Qui élucident ton être

Plus vaste que ses miroirs

C'est tout cela ensemble

C'est tout cela mêlé

C'est tout ce qui m'échappe

C'est tout ce qui te fuit

Tout ce qui te délivre

Du poids des origines

Des mailles de toute naissance

Et des cloisons du temps

C'est encore cette lueur :

Ta liberté enfouie

Brûlant ses limites

Pour s'évaser devant

A. Chedid- Au fond du visage

avatar contributeur de Nujabes
Nujabes
18/08/2024 à 21:24 - 18/08/2024 à 21:25

Ici sur les pentes des collines, face au couchant

Et à la béance du temps,

Près des vergers à l’ombre coupée,

Tels les prisonniers,

Tels les chômeurs,

Nous cultivons l’espoir

(...)

Si tu n’es pluie, mon amour

Sois arbre

Rassasié de fertilité, sois arbre

Si tu n’es arbre, mon amour

Sois pierre

Saturée d’humidité, sois pierre

Si tu n’es pierre, mon amour

Sois lune

Dans le songe de l’aimée, sois lune

(Ainsi parla une femme à son fils lors de son enterrement)

Ô veilleurs ! N’êtes-vous pas lassés

De guetter la lumière dans notre sel

Et de l’incandescence de la rose dans notre blessure

N’êtes-vous pas lassés, Ô veilleurs

(…)

Nos tasses de café

Les oiseaux les arbres verts

A l’ombre bleue, le soleil gambade d’un mur

à l’autre telle une gazelle

L’eau dans les nuages à la forme illimitée dans ce qu’il nous reste du ciel.

Et d’autres choses aux souvenirs suspendus

Révèlent que ce matin est puissant splendide,

Et que nous sommes les invités de l’éternité.

Mahmoud Darwich

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Libra8
22/08/2024 à 12:05

tu arrivais encore tu arrivais déjà

ta silhouette découpe le noir

dans le noir de la rue et aussi

des almanachs

(Maud Joiret, Marées Vaches)

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Farf
23/08/2024 à 10:39 - 23/08/2024 à 10:42

Agé de cent mille ans, j’aurais encore la force

De t’attendre, ô demain pressenti par l’espoir.

Le temps, vieillard souffrant de multiples entorses,

Peut gémir: Le matin est neuf, neuf est le soir.

Mais depuis trop de mois nous vivons à la veille,

Nous veillons, nous gardons la lumière et le feu,

Nous parlons à voix basse et nous tendons l’oreille

À maint bruit vite éteint et perdu comme au jeu.

Or, du fond de la nuit, nous témoignons encore

De la splendeur du jour et de tous ses présents.

Si nous ne dormons pas c’est pour guetter l’aurore

Qui prouvera qu’enfin nous vivons au présent.

Desnos -Demain

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Nujabes
05/09/2024 à 20:48

Mini-pensée du soir :

"Comme si les chemins familiers tracés dans les ciels d'été pouvaient mener aussi bien aux prisons qu'aux sommeils innocents"

Albert Camus, L'Étranger.

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Libra8
06/09/2024 à 08:03

"sais tu que les hommes ont peur que les femmes rient

d'eux

quand les femmes connaissent plutôt l'effroi de leur

propre et potentiel assassinat"

Maud Joiret, Marées vaches

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Nujabes
09/09/2024 à 22:27

Si quelqu'un t'embrasse cette nuit sur les yeux, voyageur,

Si les branches exhalent un doux soupir,

Si une petite main serre tes doigts,

t'étreint, te laisse, te resserre et s'en va.

-

Si tu ne vois pas cette main, ni la bouche qui embrasse

Si c'est l'air qui tisse l'illusion d'embrasser,

Oh voyageur, qui a les yeux comme le ciel

Dans le vent, confondue, me reconnaîtras-tu ?

Alfonsina Storni

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DamienLge
10/09/2024 à 13:21 - 10/09/2024 à 13:21

Je crois que je…

Petit matin

Réveil câlin

Sourire divin

Soudain tes mains

Je crois que je…

Viens dans mes bras

Colle-toi à moi

Prends tout de moi

Ne te gêne pas

Je crois que je…

Plus de douleur

Finies les peurs

Que du bonheur

Dans la torpeur

Je crois que je…

Fenêtre ouverte

Le vent s’entête

Sur nos visages

Faut être sage

Je crois que je…

Défaire les nœuds

Ouvrir les yeux

Là sous la couette

Cacher ta tête

Je crois que je…

Un pied par terre

Mon dieu l’enfer

Nouvelle journée

Faut se lever

Je crois que je…

Regard charmé

Voire amusé

Toi au réveil

C’est mon soleil

Je crois que je…

Café ? Moi thé

Le déjeuner

Caleçon XL

Me donne des ailes

Je crois que je…

Ébouriffé

Senteur bébé

Vas-tu sourir ?

Vas-tu dormir ?

Je crois que je…

Effet café

Premier baiser

Bonjour amour

Demain, toujours

Je sais que je…

                      t'aime.

l'apologie de la différence est requise.

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Inframince
10/09/2024 à 18:34

Que sont mes amis devenus ;

Que j'avais de si près tenus…

Et tant aimés.

Ils ont été trop clairsemés,

Je crois le vent les a ôtés.

L'amour est morte.

Ce sont amis que vent me porte

Et il ventait devant ma porte ;

Les emporta.

Avec le temps qu'arbre défeuille

Quand il ne reste en branche feuille

Qui n'aille à terre…

Avec pauvreté qui m'atterre

Qui de partout me fait la guerre

Au temps d'hiver.

Ne convient pas que vous raconte

Comment je me suis mis à honte,

En quelle manière.

Que sont mes amis devenus ;

Que j'avais de si près tenus…

Et tant aimés.

Ils ont été trop clairsemés,

Je crois le vent les a ôtés.

L'amour est morte.

Le mal ne sait pas seul venir.

Tout ce qui m'était à venir…

M'est advenu.

Pauvre sens et pauvre mémoire ;

M'a Dieu donné, le roi de gloire.

Et pauvre rente…

Et droit au cul quand bise vente.

Le vent me vient, le vent m'évente.

L'amour est morte.

Ce sont amis que vent emporte

Et il ventait devant ma porte ;

Les emporta.

(Rutebeuf)

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Nujabes
13/09/2024 à 21:33

Pas un mot ne perce l'obscurcissement -

Pas un dieu ne lève la main -

Où que par ailleurs je regarde

La terre qui s'amoncèle.

-

Nulle forme qui se détache,

Nulle ombre en suspens.

Et sans cesse j'entends :

Trop tard, trop tard.

Hannah Arendt.

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DamienLge
14/09/2024 à 12:46 - 14/09/2024 à 12:47

Citation de Nujabes #519032

Là où il y a la haine, que je mette l'amour,

là où il y a l'offense, que je mette le pardon,

Là où il y a la discorde, que je mettre l'union,

Là où il y a l'erreur, que je mette la vérité,

là où il y a le doute, que je mette la foi,

Là où il y a le désespoir,que je mette l'espérance

Là où il y a les ténêbres, que je mettre la Lumière

Là où il y a la tristesse, que je mette la Joie.

Que je ne cherches pas tant à être consolé qu'à consoler....

A être compris qu'à comprendre...

A être aimé qu'a aimer....

Relevons nos manches... Car c'est chaque petit geste que nous posons au jour le jour, dans notre pauvreté, qui relevra le monde.


l'apologie de la différence est requise.



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