Facteurs prédisposé à devenir gay ?

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Anonyme
15/02/2020 à 08:22

Je suis homosexuel et je ne peut m’empêcher de penser que certains signes était précurseur au fait que je deviennes gay. Etant enfant, je trainais essentiellement avec des filles et je ne m’en rendais pas compte à ce moment la mais mon regard ce tournait plus sur les garçons que les filles il y en a même certains qui me plaisaient. Sa a commencé lorsque j’avais 6 ans. Pensez vous que l’on pouvait déjà dire que c’était précurseur au fait que je deviennes homo ou sa n’avait rien à voir ? A vrai dire je regroupe beaucoup de « clichés » d’un homme prédisposé à devenir gays mes parents étant divorcé je ne voyais que très peu mon père et il étais assez distant avec moi. Il était assez pudique dans ses sentiments. Tandis que ma mère était très présente et surprotectrice avec moi. Ayant une soeur je n’avais donc pas réellement de figure masculine à qui me référer. Je ne sais pas si vous m’avez suivi dans ce raisonnement je me trompe peut-être mais sa fait quand même beaucoup de coïncidences. Au jour d’aujourd’hui j’accepte plus ou moins d’être homo j’ai eu des relations qui on en grande partie mal fini et sa m’a un peu dégoutté du monde homo. J’ai l’impression qu’une relation homosexuelle est en grande partie basé sur le sexe et c’est bien dommage puisqu’il n’y a pas que sa dans une relation. J’aime un gars dans ma promotion mais je n’ose pas lui avouer c’est tellement compliqué quand on est homo et qu’on ressent des sentiments l’homophobie étant tellement présente Il y a très peu de chance que ce soit réciproque et la peur de ce faire insulter est forte présente. Sa n’a effectivement rien à voir avec une relation entre un homme et une femme puisque si une femme venait à me plaire j’irais lui parler et tenter de me rapprocher d’elle ce ne serait pas forcement réciproque mais étant donnée que nous sommes dans une société hétéronormé sa n’aurait rien de choquant. A part sur internet je ne vois pas vraiment comment faire des rencontres quand on est homo je ne suis pas du genre à aller dans des bars gays ou des boites de nuit gay j’ai du mal à croire que les personnes qui viennent là cherchent du sérieux et pas un coup d’un soir.

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Ancien membre
15/02/2020 à 10:51

Bonjour,

Il y a des tas de questions différentes dans ton message… mais pour en revenir à celle que tu poses dans le titre, on peut voir les choses différemment. Tu dis "devenir" homo, mais tu l'étais déjà certainement, tu en as simplement eu la révélation plus tard.

Quant au cliché sur la mère trop présente et le père trop absent, si c'était une cause de l'homosexualité, il n'y aurait plus beaucoup d'hétéros !

Il faut du temps pour s'accepter, et pour ce qui est du garçon qui te trouble, tâte un peu le terrain avant de lui dire quoi que ce soit, s'il est hétéro ça ne servirait à rien de lui dire tes sentiments pour lui.

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Ancien membre
15/02/2020 à 10:56

Perso, j'ai beaucoup plus tendance à considèrer l'influence du milieu dans l'orientation homo que la génétique…

Je pense que notre principal organe sexuel, notre cerveau, est ce qu'il y a de plus plastique comme dispositif.

Bien sûr, avec le temps, il se produit un élagage et les possibilités multiples tendent à devenir des rails sur lesquels on roule, avec des aiguillages de moins en moins nombreux.

Le caractère inné de l'homosexualité est pour moi une fausse bonne idée.

C'est un concept cool car il exclut toute "responsabilité" vis à vis de son orientation.

On est né comme cela; point barre.

À mon sens, il faut déjà distinguer la pratique homo de l'homosexualité vraie.

J'entends par homosexualité vraie, l'attirance amoureuse vers quelqu'un de son sexe.

C'est loin d'être toujours le cas et je ne le suis pas, personnellement.

Autant je prends du plaisir dans mes ébats homo, autant, je ne suis pas capable de tomber amoureux d'un homme.

Conclusion: J'aime la bite et le cul mais mon cerveau n'est pas configuré PAR MON HISTOIRE PERSONNELLE dans un mode relationnel amoureux avec un homme.

Je ne peux affirmer que cela soit figé mais c'est, en toute franchise, mon constat perso à haujourd'hui.

Le mieux dans ma relation avec un homme, c'est qu'on soit amis, ce qui n'est cependant pas rien.

Je suis donc dans la pire des situations puisque, pour les vrais hétéros, je suis dans la déviance vicieuse vers le sexe homo.

Pour les vrais homo, je suis un mec qui vient mettre la zone dans leur recherche sentimentale amoureuse d'une moitié que je ne serait pas.

Il n'y a donc guère que dans les ébats que je vais pouvoir tirer mon épingle du jeu dans le cadre d'une satisfaction éphémère mais bonne à prendre.

Au final, je suis dans une pratique homo parce que je n'ai pas de barrière mentale vis à vis de cette pratique.

Il faut dire qu'ayant eu un oncle pédophile qui a croisé mon enfance…

J'ai une sensibilité hétéro mais ma relation affective avec ma femme, je n'ai pas envie de la mettre en concurrence avec une autre femme.

Il ne reste donc pour ma sexualité que de coucher avec des mecs.

Tu vois, ça ne laisse pas beaucoup de place aux singes précurseurs gays… 🙂

Alors oui, je pense à l'influence considèrable que peuvent avoir la sexualité de l'entourage sur son itinéraire perso.

On rencontre régulièrement des mères castratrices chez les gays, par exemple.

Mais énoncer cela, même si c'est vrai, cela peut être tout à fait insupportable à lire parce que cela ajoute de la culpabilité à des mères qui sont déjà dans le trouble de l'orientation de leur fils chéri.

Si l'on creuse cet exemple, on peut réaliser aussi que c'est un excellent moyen pour elle de ne pas avoir de "rivales" vis à vis de leur cher enfant…

La nature humaine étant un tel bordel que s'y pencher sans le détachement requis pour éliminer la culpabilité ne peux que cacher la réalité du truc.

C'est donc mon conseil: Sois un explorateur curieux de toi-même.

Découvre au lieu de juger car c'est le seul moyen d'avoir un accès à la réalité des choses.

D'ailleurs, si tu t'abstiens de juger, que ce soit visiblement ou implicitement, ta vie sera bien plus simple.

Au lieu d'hésiter à parler à un homme (jugement implicite de l'homosexualité en tant que défaut) tu lui posera la question élémentaire au sujet de sa sexualité.

Sa réponse ne sera plus un problème, fût-il homophobe.

Ta réalité personnelle non plus puisque non qualifiée implicitement négativement.

Sans culpabilité, l'homosexualité n'est plus un problème, juste une découverte.

L'amour entre hommes ou femmes, plus un problème, juste une association pour une heure ou pour la vie, comme pour les hétéros…

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Ancien membre
15/02/2020 à 13:13

Salutations,

Il y a de toute évidence des enfants qui penchent du coté où ils vont tomber. On soupsonne même la biologie prénatale d'en être parfois responsable. Et en cherchant bien on peut même trouver des cas d'hérédité.

Ce qui est surtout remarquable, c'est que la reproduction humaine a de tout temps et en toute circonstance comporté une frange très minoritaire d'homosexualité. Comme si c'était la conséquence d'un équilibre global optimal. Notamment en réduisant la proportion de mâles reproducteurs très agressifs, dont on pourrait penser qu'ils favorisent pourtant la reproduction.

Cette frange a été influencé par le mode de vie, les cultures, parfois en augmentant beaucoup l'homosexualité non exclusive (la bisexualité), parfois en la diminuant un peu, mais sans jamais la supprimer. Le plus drôle, si j'ose dire, étant que les cultures les plus homophobes sont bien souvent celles qui l'ont le plus favorisé par leur organisation (notamment par séparation stricte des sexes), floutant ainsi cause et conséquence.

Les cultures les plus pacifiques ont admis qu'une frange de leur population puisse être homosexuelle ou transgenre. Elles ne se cassaient pas la tête, ces personnes étaient étiqueté troisième genre ou genre féminin. Et cela ne date pas d'aujourd'hui, on en a retrouvé la tarce dans de cultures ayant survécu depuis l'âge de pierre.

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Ancien membre
15/02/2020 à 13:32

Salutations, > Citation de Lindos #324316

"Il y a de toute évidence des enfants qui penchent du coté où ils vont tomber. On soupsonne même la biologie prénatale d'en être parfois responsable. Et en cherchant bien on peut même trouver des cas d'hérédité."

C'est évident pour moi aussi que des enfants penchent du coté où il vont tomber. 🙂

C'est du coté des raisons qui font que que cela me parait tout de suite bien moins évident…

Ce qui ne veut pas dire que des raisons génétiques, hormonales, physiques n'y soient pas pour quelque chose.

Mais cela me semble loin d'être suffisant pour déclarer le caractère non acquis de l'homosexualité, en général.

De plus, le fait que l'homosexualité ait toujours existé ne me semble pas à mettre forcément au crédit d'une homosexualité innée.

S'il existe des conditions qui font l'homosexualité, il suffit qu'elle soient possibles dans le temps pour que tu retrouves le même phénomène sur de très longues durées, voire depuis que l'humanité existe.

D'ailleurs, cette permanence tendrait à prouver que la génétique n'a pas grand chose à voir là dedans car, si on y réfléchit, l'homosexualité en tant que mode stérile non reproductif aurait dû disparaitre.

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Ancien membre
15/02/2020 à 17:57

Le cerveau est le siège de toutes les émotions , pas un organe sexuel : sauf à penser avec sa bite .

Affligeant .

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Ancien membre
15/02/2020 à 18:18

On devient pas homo, on l'est. C'est tout.

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Ancien membre
15/02/2020 à 20:53

" Le cerveau est le siège de toutes les émotions , pas un organe sexuel : sauf à penser avec sa bite " .

Affligeant ? OUI, AFFLIGEANT ! ta réaction, SuzanneTD, est affligeante. Désolé.

"On devient pas homo, on l'est. C'est tout." Je m'en tiens aux termes de Meligood, ouf, je respire..

Autre chose qui a un rapport, il est des civilisations où l'homosexualité est la règle, pour l'instinct de plaisir, et l'hétérosexualité ne se pratique que dans le sens de la reproduction. C'est vrai aussi chez certains animaux.

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Ancien membre
15/02/2020 à 22:15

Citation de SuzanneTD #324337

"Le cerveau est le siège de toutes les émotions , pas un organe sexuel : sauf à penser avec sa bite ."

Notre cerveau est le siège de nos activités, y compris sexuelles.

Nos organes génitaux ne sont que des opérateurs et récepteurs dans l'affaire.

Il est donc tout à fait logique de placer le centre de la sexualité dans le cerveau.

Les trois régions principales de l'activité cérébrale ayant été identifié du coté du claustrum, putamen et cortex cingulaire antérieur, trois zones du cerveau profond.

Tu peux trouver cela affligeant mais c'est bien là que ça se passe.

Tout comme on ne peut marcher si le cerveau ne commande pas nos jambes, l'activité sexuelle est aussi un produit de notre cerveau sans qui, pas grand chose ne se passe qui mérite qu'on en parle…

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Ancien membre
16/02/2020 à 00:24

@Jstophe

Tu es libre de ta réaction , comme je suis libre de la mienne . Pourtant - et quel paradoxe^^ - nous sommes d'accord sur l'essentiel :)

"On devient pas homo, on l'est. C'est tout."

Après tout , chacun se rassure comme il veut - ou comme il peut .

L'homosexualité n'est ni un effet de mode , ni une dégénérescence mentale due à un quelconque environnement familial ou autre . Même si certains facteurs prédisposent , il est prudent de ne pas en faire une généralité . Les pulsions comme les émotions trouvent leur source au même endroit : le cerveau .

Résumer l'Homosexualité à de simples pulsions , je maintiens : c'est affligeant .

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Ancien membre
16/02/2020 à 01:33

Enfin... On ne "devient" pas homosexuel, on l'est ou on ne l'est pas. Du reste, traîner avec des filles ne prédispose pas mais alors du tout à "être gay". En allant par là, traîner avec des garçons dans des millieux ou l'on survirilise tout et idéalise tout aspect considéré comme "masculin" pourait amener à être gay... Ca n'a pas de sens.

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Ancien membre
16/02/2020 à 03:50

Personnellement j'ai toujours été attiré par les occupations typées plutot masculines petit, que ce soit les voiture, action man, les jeux vidéos un peu violent, le foot, les sensations fortes

J'ai fait de la boxe assez jeune et j'ai toujours eu des amis hétéro plutot hommes (je traine avec très peu de femmes), bref j'ai jamais vu de différences majeures par rapport à un hétérosexuel... j'ai juste été très vite attiré par les mecs à partir de 13/14 ans, j'ai joué l'hétéro très longtemps en sortant avec des femmes jusqu'à mes 22 ans et je me suis assumé sur le tard

Bref je ne pense pas qu'on puisse donner une origine ou un parcours commun à tous les gays, il y a tellement de différences entre nous que se serait trop réducteur

Après il se peut qu'il y ai des origines biologiques pour que certains gays soit naturellement plus efféminés que les autres...

Dans mon cas, j'ai une chose en commun avec toi c'est que j'ai eu un père hyper rigide/totalement absent dans mon éducation et une mère qui a compensé le tout en étant surprotectrice . Après de là dire que ça vient de là...J'ai arrété de chercher l'origine, on se prend trop la tête et au final ça ne changera pas grand chose, on est gay et on le restera^^

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Ancien membre
16/02/2020 à 12:12

Citation de SuzanneTD #324347

"Résumer l'Homosexualité à de simples pulsions , je maintiens : c'est affligeant ."

D'une part, tu poses un jugement de valeur qui va dans le sens du mépris: "c'est affligeant".

D'autre part, je ne résume pas l'homosexualité à de simples pulsions…

Tu sembles faire un monde entre pulsions et sentiments qui sont tous les deux issus du cerveau.

Peux tu l'expliquer ?

Je suppose que le romantisme, l'amour avec un grand A serait du coté des sentiments et la sexualité du coté des pulsions ?

Dans cette hypothèse, l'hétérosexualité ou l'homosexualité seraient du coté des pulsions, non ?

Je faisais, dans mon premier commentaire, la distinction entre la pratique sexuelle homo (pulsions) par inibition de barrière mentale vis à vis de cette pratique (pour moi, mon oncle pédophile) tout en conservant une sensibilité hétéro qui pourrait me faire tomber amoureux d'une femme (sentiments) et pas d'un homme.

Mon témoignage ne résume donc pas l'homosexualité à de simples pulsions mais, au contraire, fait la distinction entre l'homosexualité que je qualifierais de "vraie" (amour) à une pratique homo qui ne serait que de l'ordre de la satisfaction des sens (faire l'amour).

Je pense personnellement que, si on met ces deux facettes différentes dans le même panier, il est impossible de faire la part des choses.

Pareil si on connote les sentiments de pureté et la sexualité de vice.

Même chose si on fait place à la culpabilité des uns et des autres dans le résultat de qui on est.

Tu emploies le terme de dégénéressence mentale comme postulat que je poserais pour expliquer l'homosexualité.

Tu le ressens peut-être comme cela mais tu es complètement à coté de la plaque au sujet de mes intentions.

Il ne s'agit pas de dégénéressence mais d'itinéraire de vie, d'aiguillages, de rencontres, de philosophie autant que de culture, de mentalité, …

Il ne s'agit donc pas d'évaluer ce qui est mieux ou moins bien, ce qui a autant de sens que de me dire que Rome et Mieux que Paris si je n'ai que la latitude d'habiter Paris…

Bref, on connait bien mieux le fonctionnement du cerveau avec des techniques d'imageries médicales fonctionnelles qui n'existaient pas quand la théorie du caractère inné de l'homosexualité faisait flores…

On sait aujourd'hui qu'il existe une immaturité cérébrale qui finit aux environ de 20 ans chez les filles et 24 ans chez les mecs.

C'est une période pendant laquelle le "cerveau émotionnel" (claustrum, putamen et cortex cingulaire antérieur, amygdales) est sollicité principalement parce que le cortex préfrontal, siège de nos inibitions, est peu fonctionnel.

C'est dans cette période que le champ du possible est maximum en terme d'orientation sexuelle.

D'ailleurs, on retrouve tout un tas de stimulis sociétaux qui vont "nous attaquer" tout particulièrement à cette période; les alcooliers, par exemple, savent que c'est une période charnière pour "accrocher" les futurs clients.

Comme cette fenêtre coincide avec l'entrée en sexualité, il est facile de faire le lien entre cette non inibition et le caractère permanent d'une orientation que l'on aurait depuis le début.

Quand à le démontrer, c'est une autre histoire.

Il reste alors l'intime conviction qui est tout à fait respectable mais qui sort du cadre des explications et du témoignage personnel que j'ai donné et qui se voulait avant tout analytique.

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Ancien membre
16/02/2020 à 13:46

Bonjour,

Citation de Sociable30 #324317

« Mais cela me semble loin d'être suffisant pour déclarer le caractère non acquis de l'homosexualité, en général. »

Lorsque j’écris "On soupçonne même la biologie prénatale d'en être parfois responsable. Et en cherchant bien on peut même trouver des cas d'hérédité", en employant les mots "même" "parfois" "des cas", je n’exprime pas une généralité, mais quasiment le contraire ;-)

« l'homosexualité en tant que mode stérile non reproductif aurait dû disparaitre. »

Pas dans les groupes sociaux, où la socialisation peut compenser des instincts innés. C’est le résultat, l’équilibre final qui compte. Chez les gorilles où les mâles peuvent être très violents, il est décrit une homosexualité chez les femelles. Chez les bonobos elle apaise les tensions de tous chez le plus jeune âge. Elle existe chez d’autres primates. La socialisation fait partie de l’adaptation au milieu, au même titre que les possibilités physiques.

Je voulais simplement souligner que la nature aussi, autrement dit l’inné, l’ADN, les conditions de développement du fœtus, l’épigénétique, etc, se sont aussi parfois fait remarqués dans les causes possibles. Notamment, une masculinité seulement gouvernée par l’agressivité provoquée par la testostérone serait socialement inadaptée sur la durée, comme le serait tout autant son absence. Cela apparaît être un équilibre global, où l’homosexualité peut varier mais n’est jamais absente, et ne descend jamais au-dessous d’un seuil faible mais non nul.

L’anthropologie contredit l’argument consistant à dire qu’elle n’est pas naturelle à l’humanité. Par contre par souci d’équité on est pas obligé de faire perdurer les modèles de l’antiquité moyen orientale, où comme le rappelait Jstophe, la femme n’est qu’une reproductrice tentatrice source de fantasmes, et l’homme l’épicentre des décisions et du plaisir, plaisirs interdits ou pas pour éviter les excès.

Vu de l’extérieur d'un groupe reproducteur la situation est relative, tout est plus ou moins possible, et en pratique a été exploré, mais vu de la personne concernée son genre et orientation sont largement subis.

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Ancien membre
16/02/2020 à 14:09

Citation de Lindos #324377

"Vu de l’extérieur d'un groupe reproducteur la situation est relative, tout est plus ou moins possible, et en pratique a été exploré, mais vu de la personne concernée son genre et orientation sont largement subis."

C'est quelque chose que j'illustrais en écrivant: "Il ne s'agit donc pas d'évaluer ce qui est mieux ou moins bien, ce qui a autant de sens que de me dire que Rome et Mieux que Paris si je n'ai que la latitude d'habiter Paris…"

Savoir que l'homosexualité serait une caractéristique que l'on adopte n'implique pas automatiquement qu'un choix a été fait.

Cela peut être une trajectoire qui nous amène à une déstination; on prend un chemin sans savoir où ça nous mène.

On "subit" des facteurs qui vont induire notre homosexualité qui ne sera pas "négociable" ensuite.

Dans l'explication du fonctionnement cérébral, il y a, par exemple, une zone du cerveau mature qui fonctionne pour valider des images comme excitantes ou non, en fonction du genre.

Une fois ce mécanisme rodé, il semble que ce soit figé et on sera attiré préférenciellement par un sexe, par l'autre, par les deux, voire par aucun.

Cela m'amène à considérer un frein au concept d'homosexualité non innée: Elle fait les beaux jours des stratégies de conversions…

La logique mise en avant, c'est que ce qui se serait "déréglé" dans un sens (vu par un esprit religieux qui voit l'homosexualité en tant qu'anomalie) pourrait se "réparer" par un traitement approprié.

C'est la seule logique possible pour eux, à concurence de dire que le Créateur est aussi le Père des homosexuels, ce qui serait blasphématoire.

Une raison de plus de regarder de travers cette hypothèse selon laquelle l'homosexualité ne serait pas innée car elle donne du champ aux stratégies de conversion.

Encore un parasitage supplémentaire qui lutte contre la recherche de la réalité du truc…

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Ancien membre
16/02/2020 à 14:58

Citation de Sociable30 #324380

Le problème fondamental des religions abrahamiques, c’est que le dieu de leur tribu s’est quasiment trompé en inventant leur reproduction sexuelle, que leur adeptes sont obligés de passer leur temps à faire la chasse à aux bouts de seins ou de pénis qui dépassent, et qu’ils doivent limiter le coït au stricte nécessaire entre parents, pas uniquement monogames car la polygamie convient aussi à Dieu, mais uniquement entre parents consacrés. Griveaux vient d’en faire la triste expérience, qu’il aurait du apprendre dès l‘adolescence, il a été obligé par ses pères à démissionner pour avoir montré sa t**** à une femme qui n’était pas celle consacrée. Et on ose même pas imaginer qu’il ait pu la montrer à un homme. L’erreur de Dieu apparaît irréversible, une erreur de dieu débutant à l’époque...

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Ancien membre
16/02/2020 à 15:09

Bonjour,

Je cite Sociable30 : " La logique mise en avant, c'est que ce qui se serait "déréglé" dans un sens (vu par un esprit religieux qui voit l'homosexualité en tant qu'anomalie) pourrait se "réparer" par un traitement approprié.

C'est la seule logique possible pour eux, à concurence de dire que le Créateur est aussi le Père des homosexuels, ce qui serait blasphématoire. "

L'église catholique condamne l'homosexualité ( comme attirance et pratique ) et --- très en marge, la pédophilie, mais ne condamnent pas les homosexuels, et encore plus en marge, les pédophiles, car êtres humains, donc oeuvres de Dieu.

Politique, vie intime des personnalités publiques. Et Dieu dans tout cela. Je crains fort un fatras trop confus pour être source de réflexion sereine.

Attention à vos éventuelles dérives !

Amicalement.

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Ancien membre
16/02/2020 à 15:40

Jstophe, quand je parle de religions, je ne fais pas référence aux sables mouvants des doctrines qui, en fonction des églises qui se vident, s'édulcorent…

Je me réfère aux textes de référence et là, il n'y a pas d'ambiguité: L'homosexualité est condamnée et les homosexuels doivent être châtiés.

C'est pas glamour mais c'est la réalité factuelle du truc, que tu consultes la bible, le coran, …

Par exemple, on ne peut franchement parler de choses confuses quand on lit

Romains 1:24-32 qui condamne explicitement l'homosexualité et ses pratiquants:

24 C'est pourquoi Dieu les a livrés à l'impureté, selon les convoitises de leurs coeurs; en sorte qu'ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps;

25 eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen!

26 C'est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes: car leurs femmes ont changé l'usage naturel en celui qui est contre nature;

27 et de même les hommes, abandonnant l'usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement.

28 Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé, pour commettre des choses indignes,

29 étant remplis de toute espèce d'injustice, de méchanceté, de cupidité, de malice; pleins d'envie, de meurtre, de querelle, de ruse, de malignité;

30 rapporteurs, médisants, impies, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents, dépourvus d'intelligence,

31 de loyauté, d'affection naturelle, de miséricorde.

32 Et, bien qu'ils connaissent le jugement de Dieu, déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais ils approuvent ceux qui les font. (Bible Louis Segond)

Conclusion: La dérive consisterait plutôt dans le fait de dénaturer le sens des textes de références dans le but d'attirer les pécheurs dans les églises, du coté des boites à offrandes.

Business is Business…

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Ancien membre
16/02/2020 à 15:47

Salutations, > Citation de Sociable30 #324395

Les religions condamnent la pratique sexuelle homosexuelle, pas les homosexuels. ( j'entend par là ceux qui n'ont pas de relations sexuelles ). Etre attiré par les hommes, sortir avec un homme, être en couple avec un homme n'est en soi pas un "péché".

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Ancien membre
16/02/2020 à 15:58

C'est la tendance actuelle chez les cathos, MAdve.

Une tendance qui pousse à l'hipochrisie parce que l'on peut se déclarer homo; J'oserai le terme d'homosexualité croyante non pratiquante. 😊

D'un point de vue pratique, il suffit que tu fasses ta vie sans jamais que cela se sache et tu pourra prendre ton hostie à la messe.

Mais tu sera identifié homo et constituera une sous classe de chrétien.

Mais cette tambouille gayfrendly ne change pas une ligne du livre sensément rédigé sous inspiration divine qui dit que tu peux aller te brosser pour le paradis si tu es gay…

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Ancien membre
16/02/2020 à 16:32

Citation de Sociable30 #324398

Pareil, je maintiens. Les religions disent que tu iras au Paradis si tu agis bien. Et Dieu accueille tout le monde. Même si la pratique sexuelle homosexuelle est considérée comme un "péché", chacun pêche. Donc non, tu peux aller au Paradis si tu est gay. Même selon les religions. L'Homme rajoute sa part, dans l'homophobie. Les religions n'encouragent pas à être homophobe.

C'est l'excuse facile de dire " Les religions n'aiment pas les LGBTI+, ils n'iront pas au Paradis mais en Enfer". Le comportement est évalué, et tu n' est pas rejetté du Paradis parce que tu est gay.

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Ancien membre
16/02/2020 à 16:33

Si on mêle la religion au propos du départ, sa va partir n'importe comment.

Déjà la bible est la compilation de textes ayant comme sujet la mythologie juive, puis viennent d'autres textes issus des apôtres. Cependant le choix des textes qui sont présent a été prises par les prêtres de l'époque, donc il y a d'autres textes, non révélé, qui n'ont pas été pris.

Déjà ca part mal pour dire que c'est une vérité absolu, à cela ce rajoute le fait que la religion c'est Personnel, donc ca ne concerne que toi. mais comme cela vient validé la vision de ton monde, le fait de se regroupé vient renforcé cette validité. Plus la différence entre ton monde et celui bien réel est grande et plus tu vas chercher un moyen de rectifiée le tir (Bonjour la manif pour tous)

La bible en l'occurrence n'est pas à lire au sens propre, et on aura tendance à piocher dedans tout ce qui vient confirmer la vision de notre monde et ne pas garder tout le reste.

Dans la bible il y a aussi des textes qui, avec une autre vision, montrent des personnes lgbt. C'est le cas du roi David qui favorise bien plus son beau-frere que ses femmes ou enfants, poir les villes de sodome et gomore, Dieu punit le fait que les hommes ont tenté de pervetir les anges qu'il avait envoyé et non pas directement leurs pratiques sexuelles (surtout qu'il y avait aussi de la violence, des viols, des mensonges, des vols,....)

Alors croyait en qui vous voulez, et point barre. S'il existe vous verrez bien en temps voulu.

pour en revenir au sujet de départ, j'ai toujours su que j'etais gay, et j'avais demandé une dinette enfant, j'adore faire semblant de cuisiner de bons plats, c'est plutôt un jouet pour filles pour autant est-ce cela montrait une predisposition je ne pense pas.

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Ancien membre
16/02/2020 à 16:52

Rererebonjour,

Citation de Sociable30 #324395

On est en effet dans le vif du sujet, pourquoi gay...

Parce que le plus important est ce qui précède : Paul dit clairement aux romains que Dieu les a livré à des passions déshonorantes parce qu’ils pratiquent le culte d’idoles de forme humaine, de volatile, quadrupèdes et reptiles.

Je ne vois pas bien quand les romains adoraient les serpents, il doit confondre avec les grecs qui eux-même ne s’y intéressaient pas beaucoup, mais bon, en tout cas selon Paul c’est pour cela que Dieu en a fait des gays.

17 Dans cet Évangile se révèle la justice donnée par Dieu, celle qui vient de la foi et conduit à la foi, comme il est écrit : Celui qui est juste par la foi, vivra.

18 Or la colère de Dieu se révèle du haut du ciel contre toute impiété et contre toute injustice des hommes qui, par leur injustice, font obstacle à la vérité.

19 En effet, ce que l’on peut connaître de Dieu est clair pour eux, car Dieu le leur a montré clairement.

20 Depuis la création du monde, on peut voir avec l’intelligence, à travers les œuvres de Dieu, ce qui de lui est invisible : sa puissance éternelle et sa divinité. Ils n’ont donc pas d’excuse,

21 puisque, malgré leur connaissance de Dieu, ils ne lui ont pas rendu la gloire et l’action de grâce que l’on doit à Dieu. Ils se sont laissé aller à des raisonnements sans valeur, et les ténèbres ont rempli leurs cœurs privés d’intelligence.

22 Ces soi-disant sages sont devenus fous ;

23 ils ont échangé la gloire du Dieu impérissable contre des idoles représentant l’être humain périssable ou bien des volatiles, des quadrupèdes et des reptiles.

24 Voilà pourquoi, à cause des convoitises de leurs cœurs, Dieu les a livrés à l’impureté, de sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leur corps.

25 Ils ont échangé la vérité de Dieu contre le mensonge ; ils ont vénéré la création et lui ont rendu un culte plutôt qu’à son Créateur, lui qui est béni éternellement. Amen.

26 C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions déshonorantes. Chez eux, les femmes ont échangé les rapports naturels pour des rapports contre nature.

...

32 Ils savent bien que, d’après le juste décret de Dieu, ceux qui font de telles choses méritent la mort ; et eux, non seulement ils les font, mais encore ils approuvent ceux qui les font.

.

Il convient tout de même de rappeler que ces tirades sont les interprétations de Paul des pensées de Jesus, que ce dernier n'a jamais prononcé apparemment, et que Jesus n'est plus en mesure de contester parce qu’il est mort.

C’est la raison pour laquelle aujourd’hui encore il y a des tas de gens qui n’hésitent pas à faire s’exprimer Dieu. Souvent pour se débarrasser de concurrents encombrants, car les humains gardent toujours un sens pratique, même lorsqu'ils expriment la parole des dieux.

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Ancien membre
16/02/2020 à 16:56

Côté religion, le dynamique est simple et le contexte des écrits est flou :

Homosexuel -> N'engendre pas de naissance (hormis les cas de mères porteuses) -> Moins de croyants -> On préfère éviter et favoriser d'autres croyants. (donc ça veut pas forcément dire qu'il y as une haine sur le fond, on ne peut pas amalgamé les plus sages et les plus extrémistes dans un groupe)

Pas mal de trucs comme ça ont changé au cours du temps de toute manière, par exemple, les prêtres à l'époque pouvaient se mariés. Cependant, un prêtre marié, qui as des enfants, ne lègue pas son patrimoine à l'église, mais à sa famille. (vous avez compris, ça bénéficiait l'église, un homme qui travaille pour vous, convertis des gens, puis tout salaire qu'il lui restais, vous le récuperez, et hop, un autre curé.)

Sinon pas mal de personnages bibliques pourrait être vus comme homosexuels, notamment Jésus dont on questionne souvent ce qu'était "l'amour" qu'il donnait et surtout la nature.

Pour revenir au sujet, on naît avec une sexualité, que l'on découvre, ou non, à un instant de sa vie. (C'est à un moment précis de l'embryon que ce parametre est définit)

Je suis Bi/pan (peu importe.. ça ne fait aucune différence), j'ai été longtemps plutôt sensible, j'aimais un peu de tout niveau jouets (bien que les légos c'était la vie), mais je pense que les goûts ont peu ou pas de rapports avec l'orientation sexuelle. (après, on peut par la suite avoir des goûts/comportement spécifiques pour mieux rentrer dans le "moule" de son orientation afin d'y être reconnus plus facilement, mais c'est pas vraiment quelque chose qui prédéfinit)

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Ancien membre
16/02/2020 à 17:05

Citation de GreenDestiny #324405

Religion ou pas, la dynamique est la même partout.

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Ancien membre
16/02/2020 à 17:30

Salutations,

De mon entourage, y en a qui sont élevés par leur mère très autoritaire, très sévères, pourtant aucun dans la fratrie est LGBT. Je constate aussi chez certains il y a une présence féminine plus dominante, et un des enfants est gay. Après, y en a beaucoup qui sont issues de famille 2+2, mais enfant ne manquait rien comme influence masculine, mais ils sont homo. Donc au final, je ne pense pas quil y a une cause universelle pour illustrer ces faits.

Après, beaucoup parmi nous cherchent une cause, c'est normal. Mais faut pas inverser la cause et le résultat. Ce que j'ai lu plus haut, certains me font rire. Être gay est plutôt la cause de certains mal, mais c'est pas le résultat.

En plus, mathématiquement, Les valeurs quantitatives sont de l'ordre de se correler ou pas , mais pas qualitatif. Être gay ou pas, c'est qualitative, non mesurable. Il faut une analyse multifactoriel pour enfin valider un facteur , après, comme il y a plusieurs centaines de facteurs qui sont dedans, lequel a un impact plus important que l'autre c'est ça le but du débat , un coef doit impliquer ou pas, et c'est combien ? Le fond génétique, epigenetique peut être quanti mais sûrement aussi quali, comment définir ce critère ? Faut prendre en compte égalementsi les sujets étudiés vont ils dire la vérité etc, aller on fait ces stats sur 10 000 individus , juste homo et hétéro. au final on revient sûrement à la conclusion que être gay est due à beaucoup de facteurs, ce soit par groupe de facteurs sociaux, biologiques, environnementaux, éducation etc... Il y a pas un qui est plus important que l'autre, pourtant c'est paradoxal, car le départ est de trouver la cause...

Après, je vois une réponse assez simple, chacun a son parcours. S'il pense trouver le facteur causal, il peut bien le déployer jusqu'à ce qu'il convertisse. Cependant personne ne peut changer le passé.

Donc pour répondre à la question : y a t il des facteurs prédisposés, oui sûrement, lequel, ça dépend de chacun.

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Ancien membre
16/02/2020 à 17:38

Citation de Caramany #324407

C'est un point de vue parmi d'autres.

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Ancien membre
16/02/2020 à 17:57

Citation de MAdve #324402

"Pareil, je maintiens. Les religions disent que tu iras au Paradis si tu agis bien."

Je suis d'accord avec toi et tu as aussi la question de savoir si c'est toi qui définis le bien et le mal ou ton Créateur…

Le principe de base des religions locales, c'est quand même le postulat d'un dieu créateur qui communique sa volonté à ses fidèles par l'intermédiaire de portes paroles.

Il indique le bien et le mal selon lui, avec félécité et opprobe, selon que tu t'y soumets ou pas.

Cela donne les grands livres du monothéisme.

Ces même livres sont d'accord pour exprimer le rejet de l'homosexualité et la condamnation des homos.

Je ne fais que rapporter ce que j'ai lu et les différents textes sont tout à fait explicites: Tu agis mal si tu es homo.

Sous la loi mosaique, c'est simple: Lapidation

Lévitique 20:13

Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable; ils seront punis de mort: leur sang retombera sur eux

On ne peut contester que dieu n'est pas d'accord avec le truc si il te récompense en te faisant tuer, non ?

Le texte de St Paul que j'ai cité attestant juste que la réprobation n'a pas changé avec la venu du Christ.

Ensuite, on peut toujours se cuisiner une religion sur mesure mais on sort alors du cadre des grandes religion monothéiste.

On se fait sa religion qui n'a alors plus la possibilité de s'appuyer sur un texte faisant concensus pour une communauté de fidèles.

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