Être transsexuelle !!! - Page n°2

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Ancien membre
03/04/2016 à 18:06

Merci Regenesis ! Tu as sans doute mieux exprimer ce que j'ai essayé de faire comprendre :p
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Ancien membre
03/04/2016 à 18:41

Les psychiatres ne sont pas des devins. Ce n'est pas magique. Il n'y a rien de simple et d'infaillible dans l'évaluation des motivations profondes d'une personne à changer de sexe. Je trouve qu'à force de faire partout la promotion de la théorie du genre, certaines personnes, notamment homosexuelles, dans un état de faiblesse, peuvent être perturbées par ce genre d'idées et croire à tort qu'elles ne sont "pas du bon sexe", et se lancer dans un processus irréversible dans l'espoir que cela va soigner leur mal-être, ce qui est bien souvent complètement faux. Donc non, je pense qu'une évaluation psychiatrique ne suffit pas. Je pense qu'il faut aussi arrêter de banaliser la dysphorie de genre.
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Ancien membre
03/04/2016 à 18:45

@Jawax: Les psychiatres et psychologues ne sont pas infaillibles, loin de là. Donc oui, ils peuvent sans doute aider à affirmer ou au contraire à infirmer un besoin de changement de sexe, mais au delà de cela il faut se poser la question de savoir si la communication autour de cette "tendance" n'est pas plus néfaste que bénéfique. Un peu comme le font certaines personnes pour l'IVG, la GPA/PMA, la consommation de drogue, le végétarisme, que sais-je encore.
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Ancien membre
03/04/2016 à 18:52

Personne n'est infaillible. Pas même vous, ou moi. Partant de là, on interdit tout parce que personne n'est infaillible? Ou alors on part du principe que tout système ne peut pas empêcher indéfiniment les gens de faire des erreurs? 
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Ancien membre
03/04/2016 à 18:55

@Jawax: C'est justement ce que je disais dans un autre sujet, bien sûr que non. Mais si il faut évidemment aider les personnes ressentant légitimement un besoin de changement de sexe, il ne faut pas pour autant donner cette solution dès qu'une personne se sent mal dans son corps. Changer de sexe, comme le dit @Superpositoire, ce n'est pas anodin et l'impact psychologique est énorme.
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Ancien membre
03/04/2016 à 19:02

Et donc parce qu'il y a des personnes qui ne comprennent pas les conséquences de leurs actes, il faut douter du discernement de tous? Parce qu'il y a des médecins et des psys qui ne savent pas faire leur boulot, il faut douter de tous les médecins? Perso je trouve que votre avis est très négatif, je pense que je vais vous suivre et me mettre à penser que les gays sont vraiment tous négatifs... ;) Vous voyez ce manque de logique?
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Ancien membre
03/04/2016 à 19:08

Ce qu'on dit c'est que la transsexualité est de plus en plus banalisée. Des actes extrêmes (changements de sexe, avortement), commencent à devenir des actes banaux de la vie de tous les jours. Une sorte de caprices de certaines personnes qui poussent leurs libertés individuelles (comme dit plus haut). On a un très bon exemple ici : à 18 ans, penser déjà à changer de sexe relève plus d'une fantaisie que d'un émoi profond.
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Ancien membre
03/04/2016 à 19:09

@Jawax: Tu confond tout et déforme les propos. Je viens de te répondre, je pense avoir été clair sans paraître négatif ou positif, juste réaliste et mesuré. L'idée n'est pas -dans mon cas-, de douter de tout et tout le monde mais bien de rester prudent qu'en aux réponses apportées aux problèmes d'identification et de possession de notre corps. Le changement de sexe doit rester ultra-minoritaire. De tout temps des gens se sont sentis mal dans leur peau, ce n'est pas pour autant que tout le monde changait de sexe. Le problème aujourd'hui est que cette opération est d'une possible et de deux "aisément" accessible. C'est une facilité dangereuse, comme tout ce qui concerne l'aspect médical dans nos société. Le rapprochement peut d'ailleurs être fait avec les médicaments qui sont facilement accessibles à tout un chacun et où l'on voit les problèmes que cela pose: intoxications, résistance bactérienne, abus, sur-maladies. Et donc dans le cas du changement de sexe, y recourir systématiquement et automatiquement est risqué, tout simplement.
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Ancien membre
03/04/2016 à 19:23

Bien sûr que je lis ce que tu écris. Les idéologues pensent qu'il ne faut pas baser sa méfiance sur ces quelques exceptions qui pourraient nous faire douter de la présence d'un cerveau dans certains esprits. Je pense que nous sommes d'accord sur le principe. Mais je pense que les cons ne se soignent pas et qu'il faut les laisser être cons, vous pensez que puisqu'il y a des cons il faut douter des autres personnes probablement saines d'esprit.  A force de niveler par le bas, on va bientôt pondre une loi qui interdira aux jeunes filles de poster des selfies de leur chemin jusqu'à la clinique pour leur avortement sur facebook
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Ancien membre
03/04/2016 à 19:25

Écoute, visiblement tu ne comprends pas ce que l'on écrit. J'arrête là.
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Ancien membre
03/04/2016 à 19:26

Ahah visiblement tu peines à te faire comprendre :p On va dans le bon sens, là: s'arrêter d'expliquer quand l'autre ne comprend pas.
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Ancien membre
03/04/2016 à 20:12

Citation de Superpositoire :  On a un très bon exemple ici : à 18 ans, penser déjà à changer de sexe relève plus d'une fantaisie que d'un émoi profond.
C'est là qu'on voit que tu n'as absolument AUCUNE idée du parcours d'une personne qui veut changer de sexe, renseignes toi ne serait-ce qu'un peu sur le net, lis des témoignages, les personnes qui aspirent à changer de sexe très souvent ont ce sentiment depuis l'enfance et beaucoup ne sont jamais senties appartenir au sexe qu'elles ont avant l'opération.
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Ancien membre
03/04/2016 à 20:15

Citation de Regenesis : Les psychiatres ne sont pas des devins. Ce n'est pas magique. Il n'y a rien de simple et d'infaillible dans l'évaluation des motivations profondes d'une personne à changer de sexe. Je trouve qu'à force de faire partout la promotion de la théorie du genre, certaines personnes, notamment homosexuelles, dans un état de faiblesse, peuvent être perturbées par ce genre d'idées et croire à tort qu'elles ne sont "pas du bon sexe", et se lancer dans un processus irréversible dans l'espoir que cela va soigner leur mal-être, ce qui est bien souvent complètement faux. Donc non, je pense qu'une évaluation psychiatrique ne suffit pas. Je pense qu'il faut aussi arrêter de banaliser la dysphorie de genre.
God, j'ai l'impression d'être en Russie et de lire la propagande gay de poutine. franchement je voulais pas commenter mais ça craint un max.
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Ancien membre
03/04/2016 à 20:25

Les transexuels, pour la majorité d'entre nous, ne souhaitent pas voir de psy. Les trans sont considérés en France et comme encore pas mal d'autres pays, comme des personnes atteintes - sévèrement atteintes au choix - et de ce fait, ne peuvent entamer leur transition sans se voir affliger toutes ses paperasses, ses étapes douloureuses et difficile à franchir.  A savoir: psy, endoc, doc acceptant ou pas de les suivre. Pour au final devoir passer devant un juge pour "prouver" ce qu'ils sont. Une transition n'est pas un acte bénin, loin de là. Mais pourquoi des personnes cis, peuvent Avoir recours aux implants, avoir une ablation en bref à une chirurgie esthétique, sans avoir besoin de devoir passer par tout ces psy qui "jugent" à notre place, si nous avons réellement besoin de ça ? Le seul facteur qui entre en jeu et qui doit dépendre d'un doc serait selon moi, la prise d'hormones. Car je rappelle que, bien que cela semble devenir "une mode", beaucoup de trans, et surtout jeune trans, finissent à en venir au suicide. Pourquoi ? Parce que des personnes médecins diplômées ou des parents, ont refusé de voir un mal être profond chez ces personnes et dont leur seul issue de secours etait cette transition. Une transition n'est pas une décision prise à la légère. Tout comme il n'y a pas d'âge non plus pour comprendre qui on est.  Il me semble donc normal que les choses évoluent enfin, afin de faciliter la vie de celles et ceux dont la vie dépend encore de personnes qui souvent connaissent très mal le sujet.
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Ancien membre
03/04/2016 à 20:37

Très bien, dans ce cas on vire la sécu. Tu fais ce que tu veux, mais tu paies l'endocrinologue à son vrai prix, les hormones à leur vrai prix, le chirurgien à son vrai prix, et les couts d'une éventuelle profonde dépression post-chirurgicale au vrai prix. Et on vit dans un monde de merde où seuls ceux qui ont du pognon peuvent se soigner. Ou alors tu acceptes que la société aide également ceux qui n'ont pas les moyens pour changer de sexe, mais dans ce cas tu laisses la société avoir un droit de regard sur qui "mérite" cette chirurgie et qui ne la mérite pas.
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Ancien membre
03/04/2016 à 20:52

Citation de Regenesis : Ou alors tu acceptes que la société aide également ceux qui n'ont pas les moyens pour changer de sexe, mais dans ce cas tu laisses la société avoir un droit de regard sur qui "mérite" cette chirurgie et qui ne la mérite pas.
A vous lire il ne doit pas y avoir grand monde qui la mérite, puisque c'est un caprice de gens désorientés. Ce que je pense des transsexuels (et transgenres en règle plus générale) ? Qu'ils ont encore beaucoup de chemin devant eux avant la reconnaissance de leurs droits, et l'acceptation par la société. Je ne sais pas ce qu'il en est à Tahiti, mais en France métropolitaine, la transphobie est encore très présente et les personnes trans sont donc souvent mal considérées, et perçues comme souffrant de pathologies mentales. Si tu es troublé-e par ton identité de genre, je pense qu'il est préférable d'en parler avec des gens spécialisés sur la question, qui sauront te conseiller et t'orienter mieux que des individus lambda sur un forum. Il me semble qu'il existe des répertoires de professionnels de santé "trans-friendly", je ne sais pas s'il en est de même en Polynésie, mais ça peut être un bon début.
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Ancien membre
03/04/2016 à 21:07

Citation de Oyodoo : A vous lire il ne doit pas y avoir grand monde qui la mérite, puisque c'est un caprice de gens désorientés.
Ben justement relis-nous.
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Ancien membre
03/04/2016 à 21:18

Je te propose d'en faire de même, et de porter une attention particulière aux messages de Superpositoire, par exemple :
Citation de Superpositoire : On a un très bon exemple ici : à 18 ans, penser déjà à changer de sexe relève plus d'une fantaisie que d'un émoi profond.
Pourquoi ne serait-il pas possible de penser à changer de sexe à 18 ans, sans que cela ne soit une fantaisie ?
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Ancien membre
03/04/2016 à 21:23

Parce qu'à 18 ans, en général, on est encore un gosse (même si la société veut nous faire croire le contraire). Et qu'il faut avoir une situation stable ainsi qu'une mentalité suffisamment forte pour faire face au changement de sexe et tout ce que ça comporte.
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Ancien membre
03/04/2016 à 21:31

Parce que c'est à 24 ans que tu sais que tu es un homme toi ? A 5 ans non ? A 8 ans non plus ? Ni meme a 20 ans ?
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Ancien membre
03/04/2016 à 21:36

Parce qu'à 18 ans tu vas me dire que c'est le meilleur moment pour prendre une décision aussi importante que ça ? Un âge où t'es encore à l'école en général ?
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Ancien membre
03/04/2016 à 21:36

Faites attention, ne vous emportez-pas ou le débat va en pâtir. @Superpositoire dit simplement qu'il est nécessaire de se montrer prudent lorsqu'il s'agit d'un changement de sexe. Et malgrès le fait que, très tôt, certains et certaines sachent déjà ce qu'ils sont réellement, il n'en reste pas moins que procéder à un changement de sexe aussi tôt est risqué sur le plan psychique. Même si j'ai lu je ne sais plus où qu'il valait mieux ne pas trop tarder pour démarrer un changement de sexe (prise d'hormones notamment). Mais je ne suis pas le mieux placé pour en parler, si quelqu'un en sait plus là-dessus.
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Ancien membre
03/04/2016 à 21:40

Encore une fois, il n'y pas d'âge. Et donc encore moins de meilleurs moments. Tout est relatif.
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Ancien membre
03/04/2016 à 21:51

Et je comprends votre raisonnement hein  @Klasu on ne s'emporte pas nous avons juste un débat mouvementé ^^ Il n'y aucun conflit. Je veux juste essayer de faire comprendre qu'on pense souvent que le choix repose sur le fait de "dois je changer de sexe ou pas" alors qu'il s'agit plutôt de "est-ce que je reste tel quel et je continue de survivre dans cette vie. Ou est-ce que j'entreprends les démarches pour enfin vivre cette vie."
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Ancien membre
03/04/2016 à 22:34

Je like, Kamsii. Franchement, c'est ce que j'essaye de formuler depuis le début :p merci
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Ancien membre
03/04/2016 à 23:49

Bonjour tout le monde. En premier temps je voudrais vous remercier pour vos commentaires, vos avis, vos soutien et pour votre façon de voir les choses a travers ce sujet. Bon que dire.... Il y a tellement de commentaires et d'avis différents que je ne sais pas par quoi commencer. Donc oui mon père et ma mère savent que je suis éfféminer ils connaissent mes intentions mes projets et me soutiennent à cent pour cent. Certes les "Transsexuelle" sont beaucoup connu en Polynésie mais les "éfféminer" et "raerae" ,comme vous le dites, sont parfois rejetté par la société. Certains d'entre eux n'ont même pas la chance d'obtenir un travaille à cause de leurs différences. Oui ! c'est mon choix de suivre ce chemin, parce-que je n'ai pas le choix. C'est plus fort que moi. Je me sent femme, j'ai des manières très féminin, je m'habille comme une femme; bon je l'avoue j'ai encore du travail au niveau de la voix. Je souhaite devenir Transsexuelle car je le veux et j'en serai fier. D'ailleurs je prends des hormones. (Pour ceux qui auraient voulu le savoir) J'ai adoré votre raisonnement. Vous avez tous une opinion différente sur le sujet. Je m'excuse si j'ai créé des "conflits" entre vous ce n'était mon but. J'ai sûrement mal formuler ma question. Par contre je ne me souviens pas avoir citer (l'avortement) dans ma question, mais ce n'est pas grave, c'est un très bon sujet à débattre. Je vous remercie encore pour votre participation. Désolé si je n'ai pas répondu à toutes vos questions. Si vous en avez, n'hésitez pas, je répondrai avec grand plaisir. . :) .
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Ancien membre
04/04/2016 à 00:05

Bien sûr la démarche de changer de sexe n'est pas anodine. Mais il y a des personnes pour qui c'est une évidence dès le plus jeune âge. Dans ce cas il y a deux options: bloquer le développement hormonal jusqu'à l'âge adulte pour lui laisser le choix une fois émancipé, ou accepter et accompagner le changement de sexe en tant que parent. En revanche ça ne me paraît pas judicieux de laisser le développement hormonal d'un enfant convaincu d'être d'un genre différent de son sexe biologique. J'avoue que j'ai eu de profondes inquiétudes quand une personne proche s'est lancée à 15 ans pour devenir garçon. Il n'avait à l'époque aucun doute. Ses parents l'ont accepté. Aujourd'hui, je n'ai aucun doute sur son choix. Et j'en suis ravi pour lui. Il a eu raison d'entamer la démarche à 15 ans. Aujourd'hui c'est quelqu'un qui est épanoui et qui réussit brillamment ses études. Donc arrêtons de dire qu'à 18 ans, on ne sait pas ce qu'on veut. Sur des questions d'identité aussi fondamentales que le genre, la prise de conscience peut arriver plus ou moins jeune, parfois dès la petite enfance. Personne, pas même un ado, ne se lance dans un changement de sexe à la légère. Et de toutes façons le protocole en France est très strict et encadré. Il existe aussi des personnes qui se sentent d'un genre différent de leur sexe biologique mais ne souhaitent pas pour autant changer de sexe, se satisfaisant de prendre des hormones. Sincèrement je ne vois pas où est le problème. Si une personne se sent plus en phase avec elle même en suivant un traitement hormonal, qu'elle le fasse. Si une personne se sent plus en phase avec elle même en faisant un changement de sexe, qu'elle le fasse.
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Ancien membre
04/04/2016 à 00:10

Citation de Magicalwaves : Bien sûr la démarche de changer de sexe n'est pas anodine. Mais il y a des personnes pour qui c'est une évidence dès le plus jeune âge. Dans ce cas il y a deux options: bloquer le développement hormonal jusqu'à l'âge adulte pour lui laisser le choix une fois émancipé, ou accepter et accompagner le changement de sexe en tant que parent. En revanche ça ne me paraît pas judicieux de laisser le développement hormonal d'un enfant convaincu d'être d'un genre différent de son sexe biologique. J'avoue que j'ai eu de profondes inquiétudes quand une personne proche s'est lancée à 15 ans pour devenir garçon. Il n'avait à l'époque aucun doute. Ses parents l'ont accepté. Aujourd'hui, je n'ai aucun doute sur son choix. Et j'en suis ravi pour lui. Il a eu raison d'entamer la démarche à 15 ans. Aujourd'hui c'est quelqu'un qui est épanoui et qui réussit brillamment ses études. Donc arrêtons de dire qu'à 18 ans, on ne sait pas ce qu'on veut. Sur des questions d'identité aussi fondamentales que le genre, la prise de conscience peut arriver plus ou moins jeune, parfois dès la petite enfance. Personne, pas même un ado, ne se lance dans un changement de sexe à la légère. Et de toutes façons le protocole en France est très strict et encadré. Il existe aussi des personnes qui se sentent d'un genre différent de leur sexe biologique mais ne souhaitent pas pour autant changer de sexe, se satisfaisant de prendre des hormones. Sincèrement je ne vois pas où est le problème. Si une personne se sent plus en phase avec elle même en suivant un traitement hormonal, qu'elle le fasse. Si une personne se sent plus en phase avec elle même en faisant un changement de sexe, qu'elle le fasse.
Je suis tout à fait d'accord. 
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