Bonsoir,
Je vais prêcher pour ma paroisse: si le genre etait uniquement construit, pourquoi je désire depuis la plus tendre enfance, ne pas être un garçon? 50 ans de socialisation plutôt réussie (pas de gros trauma, une famille aimante, boulot sympa) n'ont servi à rien: je suis une femme au niveau cérébral, et ma transition m'est apparue comme une absolue nécessité, une évidence! Ma transition hormonale fait coincider mon corps avec mon âme. Elle m'a réalignée, corps et esprit.
La construction sociale des genres existe evidemment, mais elle se superpose à une réalité interne: je suis de genre féminin.
Beaucoup de trans suivent le même raisonnement. Pas toutes, je le sais!
Citation de Artyom #435175
si tu parles des personnes intersexes avec des origines chromosomiques, ce sont des cas particuliers donc pour moi ils sont un peu des deux et ils ont d'ailleurs plus de 2 chromosomes sexuels.
La plupart des personnes qui parlent de genre ne sont pas concernés par ce cas précis.
Qu'est ce qu'un homme et qu'est ce qu'une femme : des nombrils peut être ! ou RIEN ! des nombrils à l'échelle de l'infiniment petit, RIEN à l'échelle de l'univers.
Citation de Occamj #435182
Merci !
Ps : le jour oû j'ai entendu parler de cerveau d'hommes ou de femme, j'ai bondit en criant au sexisme. Aujourd'hui, avec ma transition, j'ai pris conscience que le sexe physique ne s'arrête pas à la seul partie génital mais qu'il s'étend de façon subtile dans toute les partie de notre être. Tant et si bien qu'aujourd'hui, je pense que l'appellation transgenre est une erreur. Je pense que nous sommes des intersexes et pour illustré mon propo, j'ai envie de reprendre le tableau (de klein, il me semble) qui place à chaque 3xtremité l'homosexualité, l'hétérosexualité et au milieu les bisexuelle. Ce tableau tend a démontrer que les hétéro et les homo pur et dur ne sont pas si courrant car pour la plus part navigue entre ces deux poles, sans forcement de passage à l'acte mais la bisexualité planne comme une possibilité la plus part du temps fantasmée
Pour le coup, je mettrai à chaque extremité homme et femme et au centre les intersexes. En sachant que nous navigont entre les deux et que ces trois repère que sont les femmes, les hommes et les intersexe ne s'expriment que rarement de façon parfaite
Je ne sais pas si je suis très clair
Aller de fleur en fleur et ne prendre de chacune que le meilleur
Selon moi, etre un homme ou une femme, se définis par la nature de ''l'âme''.
Un homme n'a pas la même perceptions des sens qu'une femme, en ce sens la femme a un net avantage, la sensibilitée.. pour l'abolition des genres il faudrais reconsiderer l'humain, comme esprit avant de le considerer comme ''matière''🙏
Citation de Kitsune #435210
Je comprends ce que tu veux dire. Mais je pense que le mot intersexes n'est pas le bon car c'est un terme médical désignant des enfants naissant avec une anomalie génétique.
En fait c'est ce que j'avais lu aussi chez un spécialiste de l'enfance il existe une répartition des personnalités entre masculin et féminin indépendamment du sexe génétique.
Il faudrait imaginer 2 courbes en forme de cloche (courbe de gauss) une pour chaque sexe biologique représentant la répartition des personnalités entre masculin et féminin.
Au sommet de chaque cloche se trouve la majorité des gens avec les extrémités qui recouvrent une grande partie de l'autre courbe.
La majorité des personnes auront une veritable personnalité masculine s'ils sont nés garçons ou une véritable personnalité féminine si elles sont nées filles.
Une minorités de garçons auront une personnalité féminine et parfois même plys féminine que les filles et une minorité de filles qui auront une personnalité masculine et parfois même plus masculine que les garçons.
Une autre minorité se situera entre une personnalité féminine et masculine.
Apparemment notre culture n'étant pas capable d'intégrer ce concept de répartition naturelle entre féminin et masculin, d'après ce spécialiste de l'enfance cela générerait des malaise chez les personnes non trans se situant dans une de ces extrémités de ces courbes surtout chez les garçons car les filles manquées ne sont pas accepter culturellement alors que les garçons manquées le sont assez bien.
Aux États-Unis on parle du phénomène Pink boy et d'après les études sur les pink boy une partie de ces garçons sont trans une autre partie gay et une autre partie hétéro. Ce qui est intéressant chea les pink boy on va rencontrer plus de garçons qui sont gays ou filles trans que la population générale, bien sûr il y a des Pink boy qui sont hétéro cis mais au lieu d'avoir 4 pour cent de ces garçons gays ou trans comme dans la population générale cela monte chez les pink boy à 70/80 pourcent de garçons gays ou trans contre 30/20 pourcent de garçons hétéro cis. Dans le monde anglo-saxon on s'interroge de plus en plus sur cette corrélation entre comportement féminin d'un garçon et un devenir lgbt ! D'où l'hypothèse hormonal et biologique qui est de plus en plus avancé par les anglo saxons.
Je sais que je vais me faire taper sur les doigts en disant ça et je ne fais que restituer mes lectures parce que je me sens concernée par le sujet !
Citation de Seb88 #435205
Les personnes trans aussi sont une exception. Donc on ne peut pas se baser seulement sur des chromosomes.
Pas forcément plus de 2 chromosomes. Enfin moi je ne parlais pas du syndrome de turner. J'ai déjà deux noms en tête : dysgenesie gonadique complète ou plus globalement reversion sexuelle. Quand une femme a bien une paire de chromosomes xy et un homme xx.
Il y a aussi une histoire avec une femme avec des chromosomes XXy. Un tout petit chromosome attaché au X. Toujours à ne pas confondre avec turner.
Citation de Lécilia #435212
Après je te dirai que la majorité des personnes environ 90% ne s'interrogeront jamais sur leur identité de genre, elle ira de soi, comme être hétéro cis.
On ne sait pas pourquoi à l'heure actuelle pourquoi certain.e.s vont douter ou être troublé par leur identité de genre, cela ne va pas de soi !