Atteint d'une discrète phobie sociale sévère (discrète car concentrée sur l'intimité et sévère car elle me poursuit depuis l’adolescence) que l'on peut aussi qualifier de castration psychique, je suis un trentenaire qui n'a jamais encore connu une véritable relation de tendresse avec une femme qui m’aurait choisi. Par l’intermédiaire d’un militant de l’Association Pour la Promotion de l’Accompagnement Sensuel et Sexuel (l’APPAS dont je suis membre), j’ai bénéficié au premier semestre de cette année de trois séances éblouissantes d’accompagnement sensuel de la part d’une accompagnante de la région lorraine qu’il a lui-même formé et qui a depuis cessé son activité d’accompagnante. Cet accompagnement fut juste sensuel car l’accompagnante et moi-même n’étions pas ouvert à autre chose entre nous. Quelle chance d’avoir croisé son chemin ! J’avais remarqué initialement son joli sourire lors de la dernière AG de l’APPAS sur Zoom.
Grâce à cet accompagnement, j’ai enfin la force de pouvoir faire ici cette demande d’aide. Auparavant, cela n’aurait pas été possible. Exprimer ainsi un problème intime peut m’exposer à des questions, des remarques pas toujours fructueuses à lire. Je n’ai pas choisi de vivre cette situation. Je ne souhaite en aucune manière susciter la pitié. Ce sont d’autres sentiments et plus encore des actions qui m’intéressent telles que la solidarité, l’entraide, une saine curiosité car humaniste, l’ouverture à la découverte d’un inconnu trentenaire hypersensible resté dans une situation proche de la prime adolescence.
Je suis résident lyonnais. Et comme les dernières années, je ne vais probablement pas quitter Lyon au-delà de quelques heures cet été comme cet automne. Car mon corps est criblé de nœuds qui font que je fatigue physiquement assez vite. Déjà me remettre d'un petit jogging dans le grand parc dont je suis voisin peut me demander plusieurs heures... Je suis convalescent d'une rechute d’une dépression sévère.
Quand je vois une femme qui me plaît physiquement, je n'imagine pas aujourd'hui me retrouver dans un moment d'intimité avec elle, même juste sensuelle, sans en être profondément déstabilisé et en sueur. C'est une peur panique comme si mon logiciel personnel n'était pas agencé pour l'accueillir ou qu'il me faudrait quelques mises à jour... Une sorte de sidération qui pointe le bout de nez.
Cette demande d'aide est sans illusion. Il relèverait quasiment du miracle qu'il y ait même qu'une seule femme humainement chaleureuse ouverte à faire ma connaissance dans la vraie vie. Alors, plusieurs, n'en parlons même pas...
Merci de m'avoir lu.
Martin
Bonjour Doremi,
Il faut préciser que l'APPAS n'est pas en tant que personne morale ouverte à ce jour à ma situation personnelle même si je sais qu'il y a discussion en son sein. L'APPAS s'adresse d'abord aux personnes (poly)handicapées "clouées" dans un fauteuil ou sur un lit dans une institution spécialisée. C'est par l'initiative personnelle d'un membre du CA de l'APPAS résidant dans l'agglomération lyonnaise que j'ai pu rencontrer cette accompagnatrice.
Citation de Bisousdelyon #371295
(Bonjour ? Merci ?)
Désolé Doremi,
Mes remerciements s'adresseront à la personne ou aux personnes qui souhaite(nt) répondre à ma demande d'aide. Ce n'est pas ton cas sauf erreur. Il ne suffit pas de me souhaiter bonne chance pour cela. Dans mon parcours, des gens m'ont souhaité bonne chance. Personne à part l'accompagnatrice sus-mentionnée ne m'a concrètement aidé. Ma gratitude à ce jour revient à elle et elle seule. J'espère que tu comprendras ma réserve en la matière.
Quant au Bonjour, je l'ai ajouté après coup. Nous ne nous sommes jamais rencontré en vrai (et nous ne nous rencontrerons probablement jamais), nous n'avons pas de photo de profil. C'est une communication qui ne ressemble pas ou peu à celle dans la vraie vie. J'aime dire bonjour à un visage que je vois, que je distingue clairement. Comme je ne veux pas que ce détail (pour moi, c'en est un) prenne une ampleur démesurée, j'ai fait cet ajout.
Bonne soirée
Citation de Bisousdelyon #371301
Hé bien, toujours aussi aimable !
Pourquoi poster la même demande que tu as déjà faite par 2 fois ? 🤔
La vie est trop courte pour se prendre la tête
Bonjour Nath,
J'ai le droit de réserver mes remerciements aux réponses concrètes à ma demande d'aide.
Dans mon parcours, j'ai entendu de belles promesses... qui se sont avérées vaines.
Je suis passé dernièrement sur ma précédente demande d'aide, je l'avais vu close. Effectivement, elle ne l'est pas, ni la première.
Je l'avais d'ailleurs annoncé précédemment. C'est mieux de repartir à zéro au bout d'un moment
Bonne soirée
Citation de Nath00009 #371304
Ah ouiiii, merci de l'info, je n'avais pas fait le lien entre les 3 demandes d'aide, je comprends mieux le ton peu amical... "C'est un hérisson qui piquait, qui piquait,
Et qui voulait qu'on l'caresse, resse, resse
On l'caressait pas, pas, pas, pas, pas
Non pas parce qu'il piquait pas,
Mais parce qu'il piquaièèèèèt"
(Philippe Chatel, dans Émilie Jolie)
Citation de Doremi #371307
🤣🤣 j'adore ! Tu m'as refais ma soirée !
La vie est trop courte pour se prendre la tête
@ Doremi @ Nath : Je vous remercie pour votre présence précieuse en commentaires sous cette demande d'aide.
@ Doremi : Ma barbe est assez longue pour ne pas piquer. N'ayez aucune crainte à ce sujet.
(Le ton appartient à l'oral. On peut dire des choses fortes avec un ton doux)
Bonjour Bisousdelyon, nous sommes nombreux ici à manquer de câlins, j'en fais partie. Tu en réclames, on comprends bien ton manque, mais c'est quelque chose que l'on doit donner autant que recevoir. L'impression que l'on a en lisant ton message c'est que tu veux surtout recevoir, mais celui ou celle qui va donner sans recevoir, est-ce que tu y a pensé ? Essaye un peu de te mettre à sa place, la frustration que ça peut engendrer de donner sans rien recevoir en retour. Ca devient émotionnellement assez vite insupportable. Une relation amoureuse c'est quelque chose qui se partage, on doit donner à l'autre autant que recevoir, et il faut partir du principe qu'il faut d'abord donner et ne pas attendre de recevoir pour donner ensuite. Ton avis sur tout ça ? Tu peux me dire que tu n'es pas d'accord, peut être que d'autres peuvent aussi donner leur avis. Y réfléchir ça fait aussi partie de la mise à jour de ton firmware ;-)
Si vous lisez les divers topics et réactions à son sujet, pas besoin d'avoir fait bac+10 pour comprendre qu'il ait envie de partir sur des bases plus saines, sans polémiques.
J'ai moi-même eu du mal avec certains de ces messages mais c'est dorénavant vos retours qui me dérangent. On dirait une chasse aux sorcières. Au moindre truc il se prends un taquet, ça en devient ridicule.
Y a peut être quelqu'un à qui son message parlera. Et si les modos jugent qu'il n'a pas sa place ici avec sa demande, ils lui feront savoir et prendront les mesures adéquates, ils n'ont pas besoin de stagiaires.
Chtolly, je crois qu'il ne recherche pas une relation amoureuse. De plus il a une phobie, il a autant de mal à donner qu'à recevoir de ce que je comprends ? Lui faire la morale là dessus ça me paraît un peu déplacé.
Bon courage Martin ! Pas facile d'être incompris et différent.
(bonjour, merci, bonne soirée et joyeux Noël) 😉
Citation de Skela #371338
Salut Skela,
Mon ressenti est un peu différent du tien, je trouve plutôt que la communauté BeTo est majoritairement (très) patiente et bienveillante, mais que lorsqu'une personne s'obstine à mordre la main qu'on lui tend, on ne lui tend pas l'autre main comme on tendrait l'autre joue car nous ne sommes pas sur un site à vocation 'évangélique' mais sur un forum de discussion et de rencontre. Donc il me semble légitime que les personnes susceptibles, qui envoient paître ceux qui viennent discuter sincèrement, finissent par recevoir une réponse moins caressante...
On peut-être sympas mais pas forcément débonnaires 😉 Mais c'est chouette que les gens comme toi ou Plume par exemple fassent preuve d'un petit 'supplément d'âme' et parviennent à donner de l'attention (trouver des excuses ?) aux gens les plus 'piquants' quand tout le monde finit par s'en détourner.
Dans ce cas, ce serait chouette d'élargir cette douceur à celleux qui se sont cassé les dents à force d'essayer de venir en aide à ces petits hérissons plutôt que de les voir comme des agresseurs - la bienveillance pour tous, et pas seulement pour les plus agressifs ! Qu'en penses-tu ? Bisou 🤗
@Doremi,
Je suis complètement en accord avec le retour que t'a fait Skela et je ne suis ni "gentille" ni à tendance évangélique (si tu as cette image de moi, c'est plus amusant que réel).
Je ne vois rien qui laisse penser que l'auteur de ce post se montre volontairement "désagréable", d'autant plus qu'il est en recherche de résultat. On peut aisément se dire qu'il n'a aucun intérêt à "se tirer une balle dans le pied". Alors lui répondre que ses retours sont blessants, agaçants, déplacés ou irrespectueux est une chose. Se moquer de lui comme tu le fais en est une autre. Et je ne vois aucun intérêt (ni pour lui ni pour toi) à continuer de lui répondre sur ce topic dans ce cas là.
Les us et coutumes de la communication interpersonnelle ne sont pas acquises par tout le monde, je t'invite à te renseigner sur les difficultés rencontrées par les personnes autistes asperger pour t'en rendre compte par toi-même. Internet est rempli de témoignages ou ressources sur l'autisme (bon, faut faire le tri).
Maintenant, je comprends tout à fait que tu aies pu être blessée ou agacée par les retours qu'il a formulés. Je l'ai été aussi et je ne crois pas qu'on soit les seules. Donc je te fais un câlin de loin parce que je suis dotée d'une fonction "empathie". Voilà pour le "supplément d'âme". 😉 💕
Plume
Citation de Plume #371372
Merci pour ton message,
même si je n'ai pas compris :
"se moquer de lui comme tu le fais"
Ce n'est tellement pas mon caractère...
Mais bon, je retire mes billes
et ne perdrai plus mon temps
à chercher à aider les hérissons.
Être plus aimable avec les gens agressifs
(leur trouver mille et une excuses)
et moins avec les gens bienveillants
(leur faire mille et un reproches)
est une inversion des valeurs
très courante : très peu pour moi !
Je préfère la bienveillance envers toustes, et se protéger interieurement de la nuisance des personnes les plus en souffrance, ne leur tendre la main que si on est sûr.e.s d'en être capable et de rester indemne (c'est ce que la vie m'a appris et le domaine dans lequel j'ai bossé des décennies).
J'ai éprouvé à te lire exactement la même chose que Plume.
Un manque de respect et des railleries de ta part. Drôle de façon d'exprimer de la bienveillance !
Tu dis pourtant être à l'opposé de ça.
Vous voilà un point commun : la perception qu'on a de vous est faussée par vos agissements.
On est sur internet, faut pas l'oublier.
Il est clairement froid dans certaines de ses interventions ici (et parfois je le comprends totalement aux vues de vos messages) mais je ne vois pas pourquoi ca remettrait en cause son côté tendre dans la réalité par exemple.
Je ne comprends pas bien l'intérêt de provoquer/critiquer/se moquer de quelqu'un partout où il passe, autant l'ignorer tout simplement tu ne crois pas ? Tu te défends de réagir de façon plus désagréable car il l'a été à un autre moment mais du coup, c'est sans fin à ce compte là si personne n'a l'intelligence d'y mettre fin.
A chaque fois qu'il ouvre un sujet, ça part en hors sujet pour le critiquer/provoquer et après ça s'étonne d'être agressé en retour.
Je comprends qu'il en ait ras le bol et qu'il veuille qu'on se concentre sur sa demande qui finit toujours aux oubliettes, noyés dans les messages hors sujets (comme ici, encore une fois).
Je suis d'accord avec lui concernant ta première remarque sur le (Bonjour ? Merci ?)
On est sur un forum, personne ne dit bonjour merci aurevoir à chaque fois qu'il intervient, était-ce vraiment utile d'aller le titiller là-dessus ? Je ne crois pas.
Le froid c'est donc bien toi qui l'a jeté en premier, à mon sens.
Concernant ma prétendu tendance évangélique, finalement c'est surtout toi qui a ce genre d'attitude, personnellement, je ne me suis jamais "cassée les dents en essayant d'aider" qui que se soit, je n'aime juste pas l'acharnement et je le fais savoir.
Et plutôt que de chercher à identifier qui est la victime et l'agresseur (moi je suis toujours la victime et l'autre toujours l'agresseur) de l'histoire, acceptez simplement l'idée que personne n'est parfait et que rien n'est figé, possiblement vous êtes à la fois l'agresseur et la victime dans la même histoire.
Un peu de remise en question ne fait de mal à personne.
Je ne répondrai plus désormais.
Citation de Skela #371402
😱 C'est mon procès ? J'ai tué quelqu'un ?
Citation de Doremi #371407
Bon, en tout cas s'il y a procès, je me constitue partie civile.
Citation de Dime #371418
Un de mes plus proches amis est autiste. Il est en bonne capacité de communiquer et m'a appris qu'il n'existe pas qu'une forme d'autisme mais plusieurs et qu'en dehors des cases dans lesquelles on peut les mettre, chaque forme d'autisme est différente suivant la personne.
"Oh, my stars ! If it isn't Steven Universe ! We finally meet !"
Citation de Mozartracks #371420
Ben oui. Moi aussi je dois etre autiste alors...
@ Skela :
J'ai de l'indulgence à l'égard de Chtolly (texte de la nuit passée), il est difficile de comprendre une phobie sociale concentrée sur la seule intimité. Ma propre famille ne comprend rien à ma situation. Une phobie sociale "généraliste" est plus aisée à comprendre.
J'aspire à une rencontre bienveillante et chaleureuse. Je suis ouvert à l'inconnu dans ce cadre. J'ai autant de chance de rencontrer une histoire d'amour ici que de gagner au loto (je n'y joue pas). Recevoir UNE réponse concrète à ma demande d'aide serait déjà un bon début.
Citation de Bisousdelyon #371430 J'ai autant de chance de rencontrer une histoire d'amour ici que de gagner au loto
Bonsoir Bisousdelyon, on devrait peut être tenter notre chance au loto, sur ce point je te donne raison. Et merci pour ton indulgence. Mais pour ta phobie sur l'intimité une vraie histoire d'amour serait certainement bien plus efficace pour la combattre que de chercher une simple "thérapie" avec quelqu'un. Et auprès de l'APPAS ils ne peuvent pas te fournir une autre accompagnante ?
@ Chtholly :
Je n'ai reçu à ce jour par ma demande d'aide sur ce site aucune proposition concrète. Si j'en reçois une, tant qu'elle est bienveillance et chaleureuse, je l'accueillerais quelle qu'elle soit. Le plus probable est que je n'en reçoive aucune. Et ce n'est pas grave. Il n'est pas nécessaire d'être sûr de réussir dans sa démarche pour l'initier.
Ce n'est pas par l'APPAS que j'ai rencontré une accompagnatrice avec qui des séances sensuelles éblouissantes ont pu avoir lieu, c'est par l'initiative personnelle d'un membre du CA de l'APPAS. L'APPAS s'intéresse d'abord aux (poly)handicapé.e.s "cloué.e.s" sur un fauteuil roulant ou sur un lit dans des institutions spécialisées. Cette association n'en est je l'espère qu'à ces débuts. Il y a si peu d'accompagnante que c'en est une de Lorraine dont le visage et le sourire m'ont plu et qui est venue à ma rencontre.
J'ai d'autres initiatives en dehors de ce site.
Les participations de Plume et de Skela m'ont fait plaisir. Ca me rassure sur l'état d'esprit de participant.e.s à une "demande d'aide".
Salut,
J'ai bien compris ce que tu as écrit sur ta situation personnelle, cependant, je n'ai pas compris ce que tu recherches précisément. Tu parles de "rencontre amicale chaleureuse", mais je ne vois pas ce que ça signifie pour toi ; or c'est l'objet même de ta demande d'aide. Peut-être peux-tu préciser ce que tu entends par là ?
Si ce que tu recherches, c'est une rencontre amicale pouvant déboucher sur des échanges tactiles "classiques" (main sur l'épaule, calîn, embrassade......), sans visée purement thérapeutique/amoureuse/sexuelle, je suis sûre que tu n'auras aucun mal à faire des rencontres en ce sens, à condition de prendre le temps de construire une vraie relation de confiance avec des gens ouverts à ça.
Mais je ne suis pas sûre que ce soit ce que tu recherches, surtout que nous avons tous des définitions différentes de l'amitié et de l'intimité.
Si tu recherches une personne qui te plaît, à qui tu plaît, et qui respecte ton rythme sur le chemin de l'intimité malgré la phobie, je suis sûre que tu peux trouver aussi. Et j'espère de tout cœur que c'est ce qui guide la plupart des relations, car il s'agit de respect, de confiance et de consentement. Par contre, il ne s'agit peut-être plus d'amitié ici.
Je pense que tu es loin d'être le seul à avoir ce genre de phobie, et je pense aussi qu'il existe pleins de gens qui ne sont pas obnubilés pas des contacts intimes rapides ou obligatoires, tout comme il existe des personnes asexuelles.
D'ailleurs, la plupart d'entre nous recherchons un.e partenaire capable de nous respecter et nous soutenir dans nos envies, nos limites et nos difficultés, dans tout un tas de domaines. L'important étant que l'écoute et l'attention soient réciproques, de rester le plus sincère possible envers nous-même et envers les autres pour ne pas se blesser, et de confier le travail thérapeutique à un.e professionnel.le en cas de besoin.
En espérant ne pas avoir apporter une énième contribution inappropriée à ta demande d'aide.
Non, Lunaa, ta contribution n’est pas inappropriée. Elle me permet de préciser certaines choses. Pardon pour le délai de ma réponse, j’ai reçu tant de procès que je relis plusieurs fois mon texte avant de le publier.
Déjà, je ne suis pas obnubilé par « des contacts intimes rapides et obligatoires » (pour reprendre tes mots). L’intimité est un peu incompatible à mon sens avec la rapidité, la précipitation et l’obligation. Si j'utilise dans le titre de ma demande d'aide l'expression « rencontre amicale chaleureuse », c'est parce que l'amitié est le cas de figure le plus probable. L'expression « rencontre bienveillante chaleureuse » serait plus adaptée. Je ne veux pas retreindre mon horizon à un seul type de relation. Je suis ouvert à tous les sens qu’une possible partenaire puisse donner au mot « intimité ». Ce sera la personne répondant positivement à ma demande d’aide (s’il y en avait une) qui pourra préciser ce qu’elle peut m’apporter en faisant connaissance avec moi. Prendre le temps de faire connaissance est un préalable pour toute relation, amicale comme amoureuse (excepté peut-être le « coup de foudre » mais sa probabilité est infinitésimale).
L’idéal serait bien-sûr comme j’en parlais avec Chtholly une rencontre amoureuse ou qui peut le devenir au bout d’un certain temps, selon le rythme, la sensibilité de chacun.e des partenaires. Mais comme je suis bien conscient que recevoir même UNE réponse concrète à ma demande serait déjà exceptionnel, alors il est beaucoup plus probable si j’en reçois une, que la personne qui m’écrive soit juste ouverte à une relation « débouch(ant) sur des échanges tactiles "classiques" (main sur l'épaule, calîn, embrassade......) » (pour reprendre tes mots). Ce serait déjà bien et également déjà thérapeutique, encore plus si la relation s’inscrivait dans la durée avec une personne que je puisse revoir régulièrement. Si c’est une rencontre débouchant sur une relation éphémère (ou épisodique), j’y suis également ouvert.
Tu parles de « confier le travail thérapeutique à un.e professionnel.le en cas de besoin ». Si tu connais des professionnelles ouvertes à une thérapie engageant son corps, son intimité (quelle que soit le sens que la personne lui donne), je n’en connais pas. Si tu connais des thérapies de groupe dans le même esprit, je n’en connais pas non plus.
En espérant avoir éclairé les lectrices de cette demande d’aide sur son objet.
Tu réponds quand t'as envie, pas de problème :)
Je ne parlais pas de toi en disant "obnubilé...". Je disais que comme il existe des personnes non obnubilées par des contacts intimes rapides ou obligatoires, tu as des chances de pouvoir en rencontrer, ce qui te correspondrait mieux que de rencontrer une personne qui a un besoin fort et immédiat de contact physique pour s'épanouir.
Nous sommes tous différent.e.s dans notre conception de l'intime et notre rapport à l'intime. Il vaut donc mieux ne pas présumer des préférences d'une personne sans en avoir discuter ouvertement, qu'il s'agisse d'amour ou d'amitié (je ne dis pas que c'est ce que tu fais).
[J'ai l'impression qu'un avis ne t'intéresse pas forcément et que tu attends avant tout une prise de contact de la part d'une personne intéressée par ta démarche ; mais je le fais avec l'idée d'apporter un autre positionnement par rapport à ce que tu vis et souhaites, et si c'est positif tant mieux, sinon, libre à toi d'ignorer la suite.
J'ai l'impression qu'il te serait plus facile de chercher à t'entourer amicalement ou amoureusement de personnes de confiance si ce n'est pas déjà le cas, où le respect et l'entraide mutuelles priment, et avec qui l'exercice au contact physique viendrait au second plan uniquement de la relation. Ce serait la qualité de la relation en elle-même qui serait au premier plan. De cette manière, toi ainsi que ton amie ou amoureuse seriez dans un cadre agréable et sécurisant propice à un exercice plus serein du contact physique, qui ne définirait ni ne motiverait pas la relation en elle-même.
Si tu fais appel à une femme dans le but premier et principal d'être aidé par rapport à ta phobie, il s'agirait plutôt d'une relation thérapeutique et il faudrait beaucoup travailler la relation de confiance mutuelle et le recul de part et d'autre, ce qui me semble compliqué hors cadre professionnel.
Ceci dit, si tu postes ici une demande d'aide, je pense que tu sors clairement du cadre de la recherche amicale ou amoureuse, et que tu places la lutte contre la phobie au premier plan. C'est ton choix. Quand tu dis "Ce sera la personne répondant positivement à ma demande d’aide (s’il y en avait une) qui pourra préciser ce qu’elle peut m’apporter en faisant connaissance avec moi." -> tu ne te focalises pas sur la réciprocité de la relation, tu ne parles pas de ce que toi tu peux apporter à cette personne ; la demande d'aide semblant être pilier de la relation et l'aide semblant unilatérale, je ne pense pas qu'on puisse parler de rencontre amicale.
Dans tous les cas, je pense que le terme "amical" doit être bien réfléchi avant d'être utilisé, et que le terme "chaleureux" doit être expliqué ou remplacé par un terme beaucoup moins flou (du genre tactile).]
Tu sembles convaincu qu'il y a peu d'espoir de trouver une personne qui tombe amoureuse de toi à cause de ta phobie. Je te dirais que je ne vois pas le rapport. Il ne faut pas confondre amour et rapport physique. C'est aussi pour ça que j'ai parlé des personnes asexuelles : heureusement pour elles, l'absence d'un grand intérêt pour les relations sexuelles ne les condamne pas à la misère amoureuse. ça ne veut pas dire que c'est simple non plus étant donnée l'image du couple telle que véhiculée dans notre société.
Pour moi, tu as autant de chance de trouver l'amour que n'importe quelle personne qui n'est pas dans les normes, qu'il s'agisse d'une caractéristique physique, psychologique, matérielle ou autre.
Je pense que si l'amour est ta priorité, tu dois te concentrer sur la découverte d'une personne qui te plaît et à qui tu plais, et qui aura rapidement pris conscience de ta difficulté, comme tu auras pris conscience des siennes. Ceci dit, ce n'est pas à cette personne de servir de cobaye ou de thérapeute, ce pourquoi j'ai mentionné l'importance d'un travail personnel avec un.e spécialiste (psy, thérapeute), probablement en amont. ça ne veut pas dire que tu t'entraîneras au contact physique avec ce.tte spécialiste, mais qu'iel te donnera les clés pour appréhender ta phobie]
Concernant les thérapeutes, si tu n'arrives pas à trouver un.e spécialiste ou un groupe de parole sur les phobies liés au contact physique, tu peux peut-être te tourner vers ceux qui traitent des phobies ou de l'anxiété d'une manière générale. Tu y trouverais sans doute du soutien et/ou des méthodes, ce qui est primordial. C'est sans doute même par là qu'il faut commencer, si ce n'est pas fait.
Et sinon, as-tu pensé à des cours de danse où le contact avec des inconnu.e.s est normal mais cadré et ludique ? Et entre les deux, il doit bien exister des activités de thérapie par la danse.
J'ai mis ton texte entre guillemets et je réponds presque à chaque paragraphe :
« « Je ne parlais pas de toi en disant "obnubilé...". Je disais que comme il existe des personnes non obnubilées par des contacts intimes rapides ou obligatoires, tu as des chances de pouvoir en rencontrer, ce qui te correspondrait mieux que de rencontrer une personne qui a un besoin fort et immédiat de contact physique pour s'épanouir. »
Je ne suis pas opposé à rencontrer une femme très portée sur des contacts intimes rapidement avec moi, bien au contraire. Je dis juste que ça fait 18 ans que j’attends, si la sensualité me presse effectivement beaucoup, la sexualité, si je la vois venir à plus ou moins brève échéance, il n’y a pas a précipiter les choses.
« Nous sommes tous différent.e.s dans notre conception de l'intime et notre rapport à l'intime. Il vaut donc mieux ne pas présumer des préférences d'une personne sans en avoir discuter ouvertement, qu'il s'agisse d'amour ou d'amitié (je ne dis pas que c'est ce que tu fais). »
Le toucher est très important pour moi. Pendant longtemps on pouvait lire dans mon regard la panique pour un simple grand rapprochement physique. Je suis sûr que pour certaines rares femmes, on peut lire dans leur regard une grande ouverture sensuelle et davantage.
« [J'ai l'impression qu'un avis ne t'intéresse pas forcément et que tu attends avant tout une prise de contact de la part d'une personne intéressée par ta démarche ; mais je le fais avec l'idée d'apporter un autre positionnement par rapport à ce que tu vis et souhaites, et si c'est positif tant mieux, sinon, libre à toi d'ignorer la suite. »
Le titre même de ma demande d’aide est explicite, il commence par « qui »… ? Ma demande d’aide s’adresse à une éventuelle candidate, pas à des conseils (sauf si très originaux…). La sexualité reste abstraite pour moi à ce jour. Si je n’ai plus un regard de panique, je crois que j’ai encore le regard d’un prépuber sauf si je force le trait avec un regard gourmand qui pourrait au contraire effrayer. Ma demande d’aide s’adresse à un engagement physique personnel d’une femme, qui pourrait me donner à la fois un coup de pouce et être ma premier petite amie éventuellement. Je suis convaincu qu’une première petite amie ferait disparaitre ce qui reste de ma phobie
« J'ai l'impression qu'il te serait plus facile de chercher à t'entourer amicalement ou amoureusement de personnes de confiance si ce n'est pas déjà le cas, où le respect et l'entraide mutuelles priment, et avec qui l'exercice au contact physique viendrait au second plan uniquement de la relation. Ce serait la qualité de la relation en elle-même qui serait au premier plan. De cette manière, toi ainsi que ton amie ou amoureuse seriez dans un cadre agréable et sécurisant propice à un exercice plus serein du contact physique, qui ne définirait ni ne motiverait pas la relation en elle-même. »
Un environnement humain bienveillant est en grande partie à constituer autour de moi. La relation avec mon père âgé et dépendant s’est inversé – je joue désormais le rôle du père – et la relation avec mon frère est très compliquée et en partie toxique depuis l’enfance. Ma meilleure amie depuis 4 ans est lesbienne et ne conçoit le rapprochement physique qu’avec une amoureuse, ce que je respecte. Sinon j’ai quelques rares connaissances hommes qui ne sont pas des amis. Je suis dans un moment de fragilité dans mon rapport au toucher et a l’intimité. C’est aujourd’hui ma priorité. Demain on verra je ne sais pas. De toute façon, c’ est ma future rencontre qui décidera de l’opportunité des contacts physiques entre nous. Je ne suis pas du tout en état de confiance pour pouvoir m’engager spontanément là- dedans sans ressentir clairement ou entendre le feu vert de sa part.
« Si tu fais appel à une femme dans le but premier et principal d'être aidé par rapport à ta phobie, il s'agirait plutôt d'une relation thérapeutique et il faudrait beaucoup travailler la relation de confiance mutuelle et le recul de part et d'autre, ce qui me semble compliqué hors cadre professionnel. »
Il te faut bien avoir en tête que si j’ai pu faire cette demande d’aide, c’est parce que cette phobie a faibli depuis peu, surtout depuis l’accompagnement dont j’ai bénéficié en début de cette année. Cette phobie rend juste compréhensible cette demande d’aide. Si je vivais bientôt une belle relation suite à cette demande d’aide (rêvons 30 secondes) ou autre chose, la phobie s’effacerait en tout (ou partie si c’est amical) d’elle-même. Aucun intérêt de parler de la phobie à une personne que je rencontre et avec qui une relation amicale tactile ou amoureuse est possible. Toute relation bienveillante et tactile est même inconsciemment thérapeutique.
En matière de "cadre professionnel", j'ai contacté cet été plus de 50 escortes. Cet univers est comme un panier de crabbes (j'y ai déjà perdu quelques plumes). Ce sont les voleuses voleurs qui répondent en premier. C'est compliqué d'entrer en relation bienveillante avec une de ces demoiselles...
« Ceci dit, si tu postes ici une demande d'aide, je pense que tu sors clairement du cadre de la recherche amicale ou amoureuse, et que tu places la lutte contre la phobie au premier plan. C'est ton choix. Quand tu dis "Ce sera la personne répondant positivement à ma demande d’aide (s’il y en avait une) qui pourra préciser ce qu’elle peut m’apporter en faisant connaissance avec moi." -> tu ne te focalises pas sur la réciprocité de la relation, tu ne parles pas de ce que toi tu peux apporter à cette personne ; la demande d'aide semblant être pilier de la relation et l'aide semblant unilatérale, je ne pense pas qu'on puisse parler de rencontre amicale. »
Une relation amicale tactile ou mieux encore amoureuse, ce serait l’inconnu total pour moi. Si je dis des bêtises sur les relations amicales tactiles et amoureuses, c’est faute d’en avoir vécues. Je n’aime pas du tout l’expression « lutte contre la phobie ». Dans une belle relation, elle s’effacera d’elle-même et la relation restera et importera seul. Cette phobie m’a empêché d’avoir une relation amicale tactile ou amoureuse. La phobie est le point de départ de ma demande d’aide. Une fois une belle relation entamée, ne me parlez plus de phobie ! Ton propos me donne l’impression que tout tournerait autour de la phobie dans mon esprit. Si je comparais une relation amicale tactile ou mieux amoureuse à un train, la phobie en serait juste la porte d’entrée et les premiers pas à l’intérieur. Une fois cela franchi, seule la relation compte. La phobie serait alors le passé.
« Dans tous les cas, je pense que le terme "amical" doit être bien réfléchi avant d'être utilisé, et que le terme "chaleureux" doit être expliqué ou remplacé par un terme beaucoup moins flou (du genre tactile).] »
« Tu sembles convaincu qu'il y a peu d'espoir de trouver une personne qui tombe amoureuse de toi à cause de ta phobie. Je te dirais que je ne vois pas le rapport. Il ne faut pas confondre amour et rapport physique. C'est aussi pour ça que j'ai parlé des personnes asexuelles : heureusement pour elles, l'absence d'un grand intérêt pour les relations sexuelles ne les condamne pas à la misère amoureuse. ça ne veut pas dire que c'est simple non plus étant donnée l'image du couple telle que véhiculée dans notre société. »
Dans ta première phrase, tu peux remplacer le « peu » par un « pas ». Je parle d’expérience. Sinon je ne me serais pas permis de faire cette demande d’aide. Ce n’est pas tant cette phobie que ces symptômes tels un regard de prépuber, un corps qui se raidie quand je ne me sens pas à mon aise, transpiration abondante etc. La vie intime s’exprime par le non verbal et la paraverbal : cela me trahit.
Comme la sexualité n’est pas mon obsession, je suis membre d’un réseau social asexuel (quasi à l’abandon depuis quelques temps) grâce auquel j’ai discuté avec et rencontré des asexuelles et j’ai discuté sur Facebook avec une asexuelle. Je me suis rendu compte qu’une simple érection d’un homme peut en déranger certaines, qu’elles sont également quelques fois hostiles aux simples accolades hors cadre familial etc.
Mon aisance relative dans mes relations interpersonnelles de la vie de tous les jours fait que la plupart des gens qui m’ont croisé tomberait de leur chaise (s’ils étaient assis) s’ils apprenaient le mal qui me ronge depuis si longtemps. Je blague volontiers au marché de mon quartier et avec les employés du magasin alimentaire bio que je fréquente le plus (même dans ceux ou je suis moins présent), je propose des sorties sur des sites de rencontres spécialisées et généralistes, sorties amicales... J’ai lu un poème lors d une cérémonie de remise de diplôme, j’ai même participe à des scènes ouvertes de café-théâtre sur lyon. J’ai participé au spectacle de fin d’année d’un mjc en tant qu’élève guitariste. Je n’ ai pas du tout le profil d’un phobique social tel qu’on l’entend. Lors d’un récent forum des association, j’ai évoqué a un stand ma phobie et une jeune femme du stand m’a dit « ça ne se voit pas du tout ». Je lui ai rétorqué que nous sommes dans un lieu public, je ne suis pas du tout en situation d’intimité. Mon aisance relative dans les rapports interpersonnels dans la vie quotidienne donne l’impression que j’aurais aucun souci. La plupart des gens ne s’imaginent pas qu’on puisse avoir une phobie sur l’intimité et être comme je suis dans les relation sociales publiques et même privées non intimes. Je conçois que ce soit très difficile a comprendre. Je serais un garçon recroqueville sur moi-même dans mes relation sociales on s imaginerait aisément que ma vie intime ne serait pas super…
« Pour moi, tu as autant de chance de trouver l'amour que n'importe quelle personne qui n'est pas dans les normes, qu'il s'agisse d'une caractéristique physique, psychologique, matérielle ou autre. »
« Je pense que si l'amour est ta priorité, tu dois te concentrer sur la découverte d'une personne qui te plaît et à qui tu plais, et qui aura rapidement pris conscience de ta difficulté, comme tu auras pris conscience des siennes. Ceci dit, ce n'est pas à cette personne de servir de cobaye ou de thérapeute, ce pourquoi j'ai mentionné l'importance d'un travail personnel avec un.e spécialiste (psy, thérapeute), probablement en amont. ça ne veut pas dire que tu t'entraîneras au contact physique avec ce.tte spécialiste, mais qu'iel te donnera les clés pour appréhender ta phobie] »
Je fais une exception sur ce site. Mais je suis convaincu qu’en général, exposer une phobie sociale ne donne pas du tout envie a une possible future partenaire amoureuse de se lancer dans une relation avec moi. Elle se rendra compte de ma difficulté dans les premiers moments de la relation sans que je n’ai à l’exprimer. Avant de découvrir la bonne accompagnatrice sensuelle de l’appas, j’ai fait mon chemin de croix de psy et thérapeutes. Ma dernière psychiatre m a même dit à mon premier rendez-vous : « ce qui est bien avec vous, c’est que vous avez compris la cause de votre situation ». Je suis le meilleure spécialiste de ma phobie, nul besoin d’en parler encore et toujours à un nouveau thérapeute. Je suis comme un adolescent hétéro qui n’a encore jamais rencontré de copine. Dit-on des adolescent.e.s qui ont leur premier.e copain/copine qu’ils sont des cobaye l’un pour l’autre. Non, ils commencent juste leur vie intime socialisée. C’est la même chose de mon cote avec juste une différence d’age du fait de ma situation. Si on parle parfois de relation toxique, c’est que les relations qui ne le sont pas sont des thérapies même inconsciemment pour l’un et l’autre des partenaires, peut-être davantage pour l’un.e des deux au passé peut-être plus douloureux.
« Concernant les thérapeutes, si tu n'arrives pas à trouver un.e spécialiste ou un groupe de parole sur les phobies liés au contact physique, tu peux peut-être te tourner vers ceux qui traitent des phobies ou de l'anxiété d'une manière générale. Tu y trouverais sans doute du soutien et/ou des méthodes, ce qui est primordial. C'est sans doute même par là qu'il faut commencer, si ce n'est pas fait. »
Les groupes de parole n’ont aucun intérêt pour moi qui ait bien analysé ma situation (je parle en connaissance de cause, j’en ai fréquenté brièvement un). Ce sont plutôt les ateliers câlins du collectif incongru qui sont opportuns. J’ai fait 3 ateliers avant l’épisode sanitaire. Vivement l’allègement des contraintes imposées par nos dirigeants pour prolonger cette belle expérience.
« Et sinon, as-tu pensé à des cours de danse où le contact avec des inconnu.e.s est normal mais cadré et ludique ? Et entre les deux, il doit bien exister des activités de thérapie par la danse.»
J’ai une expérience traumatique des cours de danse : je n’arrivais pas à retenir les premiers pas de la danse parce que j’avais une jolie fille dans les bras. Le professeur l’a vu et en a fait la remarque publiquement. Je ne suis plus jamais revenu. Si t’as d’autre(s) idée(s), dis les toujours.
La dernière publication date d'il y a moins de 2 jours. Et je ne la retrouvais plus dans le fil d'actualité du forum. C'est grâce au lien donné par une participante dans une précédente demande d'aide que je la retrouve...
Salut,
Je ne vais pas reprendre point par point ce que tu dis car ça me ferait répondre en répétant des choses que j'ai déjà dites dans mon commentaire précédent.
Je participe une dernière fois pour souligner des trucs importants :
Quand je parle de cadre professionnel pour traiter la phobie, je pense au médical ou paramédical, ou du moins à des professionnel.le.s qui ont les compétences pour aborder ce genre de choses ;
Non, il n'est pas possible de lire dans un regard une "grande ouverture sensuelle et davantage". Dans un regard, on peut éventuellement deviner des émotions, que nous interprétons de manière très personnelle.
Je le répète : nous avons tous et toutes un rapport différent au corps, à l'intimité, et au contact physique quel qu'il soit. Ne présumons pas de ces préférences au regard de conventions sociales et clichés auxquelles beaucoup d'entre nous n'adhérons pas. Tu as commencé ton éducation grâce à cette personne asexuelle dont tu parles. A toi de continuer à te renseigner de ton côté pour en apprendre plus sur les diversités et déconstruire les injonctions (faites au couple, aux femmes, aux hommes, au sexe.....). C'est ce qui permet de limiter les préjugés, les attitudes irrespectueuses, et la pression qu'on se met et qu'on met aux autres.
tu dis " Je ne suis pas du tout en état de confiance pour pouvoir m’engager spontanément là-dedans sans ressentir clairement ou entendre le feu vert de sa part." -> tant mieux, ça s'appelle respecter le consentement (et la confiance-en-soi n'en dégage pas).
Avec la construction d'une relation amicale ou amoureuse équilibrée (avec des bases solides comme la communication et le respect), l'entraide et le respect de l'intimité de chacun.e sont sensés être naturels.
Une phobie peut repousser certaines personnes. Pour d'autres, ce sera un désagrément de second plan de la relation qui ne prendra pas l'ascendant sur les autres aspects plus agréables de la relation.
Chacun.e est libre d'exposer ses failles au moment opportun, l'important étant de ne pas heurter les autres à cause de nos attitudes qui en découlent.
Tu dis "Elle se rendra compte de ma difficulté dans les premiers moments de la relation sans que je n’ai à l’exprimer"; mais même si tu étais recroquevillé sur toi-même, ça ne donnerait pas d'indication sur ton mal-être, si ce n'est qu'il existe.