Qui serait ouverte à une possible rencontre amicale chaleureuse… avec un trentenaire phobique sociale ? - Page n°2

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Furyo
10/09/2021 à 09:38

@Lunaa Tes interventions sur ce topic sont topissimes, j'ai lue tes remarques avec grand intérêt ☺️

Vis à vis de l'expérience sexuelle j'ai l'impression qu'une fois passé un certain âge, si celle ci n'a pas été vécue "à temps" il y a une pression encore plus énorme pour celui et/ou celle qui est victime de ce phénomène.

Et être toujours vierge à 30 ans ou plus (sauf dans le cas où l'abstinence est souhaitée de manière consciente pour de multiples raisons) devient un vrai fardeau, comme ci il y avait une date de péremption à ne pas dépasser pour être encore dans la course. Sauf que assimiler un individu qui pense et ressent à une brique de lait c'est un peu limite..

Alors je n'ai pas été dans le cas de figure de l'auteur de ce topic, mais peut être que dans un monde parallèle ça aurait pue se produire qui sait donc je m'intéresse ^^ Voilà j'arrête le hors sujet maintenant 😉

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Bisousdelyon
12/09/2021 à 19:40

@ Lunaa : Si tu me dis que tu pourrais refaire les mêmes réponses que celles que tu m’as déjà faites, ça veut dire que nous ne nous comprenons pas. Et je le regrette.

Je reconnais que j’espérais au début que tu sois mobile et que tu puisses venir à ma rencontre à Lyon. Je constate que je me suis trompé. C’est dommage car je te trouve très jolie.

J’ai un parcours dans le domaine médical et paramédical. Je n’ai rien trouvé qui soit pertinent au stade où j’en suis. Si tu as une technique thérapeutique en tête avec des professionnel.le.s dans toute la France, parle-moi s’en. Seule la rencontre concrète, le toucher ou la sensualité me semble être opportun. Seul l’atelier câlins du collectif incongru fait exception à ce constat. Cet atelier est coanimé par une sexologue.

Quand je dis lire dans un regard une "grande ouverture sensuelle et davantage", je parle d’abord de cadre bien particulier comme une soirée privée, une soirée libertine (je ne connais pas), et pour des personnes qui se connaissent déjà, qui communiquent déjà bien par le non verbal…

Je ne dirais pas que cette personne asexuelle a fait mon éducation : elle m’a parlé de ces limites personnelles, c’est tout. Je participe régulièrement à un atelier santé sexuelle et handicap au centre LGBTI+ de Lyon, animé par des spécialistes des questions sexuelles. Ce sont plutôt elles et eux qui font mon éducation.

De par mon expérience, l’intimité s’exprime beaucoup en dehors des mots, par le non-verbal et le para verbal (intonation, vitesse d’élocution…). Certains que j’ai connu par le passé ne m’ont jamais demandé quels sont mes choix intimes, ils les ont déduits de mon non-verbal qui était fortement impacté par ma phobie sociale. Ils pensaient sans me l’avoir demandé directement que j’avais choisi de ne pas fréquenté de fille/femme.

Si je peux aujourd’hui parler de cette phobie et faire cette demande d’aide, c’est qu’elle a faibli. Tout dépend le contexte dans lequel une femme pourrait s’intéresser à moi. Les symptômes de la phobie pourraient être très discret si je suis à mon aise à ce moment-là et que la femme s’adresse à moi délicatement et que la relation intime vienne tout en douceur, au point qu’elle ne se doute de rien.

Ma faille est mon inexpérience : je n’ai plus l’apparence d’un adolescent. Mais des femmes de 25-35 ans (même plus jeunes ou plus âgées) pourraient apprécier une relation avec un homme inexpérimenté intimement au début de la relation.

Etre recroquevillé sur soi-même témoigne d’un mal-être sans donner son contenu. Dans une société du spectacle comme la nôtre, ce qui ne se voit pas (ou si peu) est souvent inexistant pour autrui. Dans la vie de tous les jours, c’est pratique pour moi : personne ne soupçonne rien de mon état de santé. Même mon médecin généraliste me déclare en bon état général. Par contre, je sais que dans certains environnements humains très bienveillants, le fait que ma situation soit presque invisible retarde et même le plus souvent empêche certaines personnes de venir à ma rencontre.

Le symptôme d’une phobie sociale sur l’intimité est l’inexistence d’un intimité socialisée. L’ordre public n’est en rien menacé. Donc cela passe le plus souvent inaperçu. J’ai entendu certains à qui je m’étais confié me dire que plus tard, je pourrais devenir un agresseur sexuel. C’est leur idée à eux. C’est l’image qu’il se font d’un castré psychologique qui cherche à se sortir d’affaire. Je n’ai jamais ressenti l’envie d’agresser physiquement une femme, ni un homme d’ailleurs.

Pour ma brève excursion dans un cours de danse, c’était un début de mon premier épisode dépressif. Je n’étais déjà pas bien à la base. Quand j’allais mieux, j’ai dit à une voisine d’un logement étudiant : pour que je puisse danser avec une fille, il faudrait que je couche avec elle au préalable. Si je n’arrive pas à enchaîner les différents pas de danse, la bienveillance du professeur est vaine. Un élève suit le rythme des cours de danse ou se retire.

C’est difficile de répondre concrètement à ma demande d’aide sans être ouverte à donner de sa personne

@ Furyo : Je dirais plutôt que la difficulté de compréhension et le décalage entre la bonne volonté et ce qu’on propose concrètement peuvent être « topissimes ».

Depuis mes 3 séances d’initiation sensuelle avec l’accompagnatrice lorraine, je sens que je vais y arriver : soit une escorte pour une initiation sexuelle, soit une rencontre avec une femme par exemple autiste ou en tout cas différente et nos différences se répondront peut-être, soit les deux à la fois. Ca va être difficile de rencontrer une escorte adaptée à ma situation à un prix non exorbitant. Mais je vais y arriver.

Les personnes qui ont choisi l’abstinence sensuelle/sexuelle ont toute liberté de changer dans leur choix également. Pourquoi un choix ancien devrait-il être une prison ? On a le droit de changer de vie pendant sa vie ! De la même manière qu’on peut arrêter ces études et les reprendre plus tard, changer de profession, de loisirs, de pays, de cercle social… ou élargir ces derniers/dernières, pourquoi l’intimité socialisée aurait-elle un âge limite d’entrée !? Quand je serais passé à autre chose, je souhaite m’investir dans une association pour offrir aux personnes en difficulté dans leur vie sensuelle/sexuelle une relation d’apprentissage de quelques heures, quelques jours, davantage peut-être et qui pourrait devenir une belle relation tout court.

Ce que tu nommes hors sujet est en fait selon moi l'exposé d'un des préjugés majeurs de notre temps au coeur du sujet.

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Lunaa
16/09/2021 à 22:49 - 16/09/2021 à 23:02

Si tu t'es trompé à ce point, c'est que tu n'as pas vraiment prêté attention à mes propos.

Merci de retirer ton jugement sur le physique que je trouve très déplacé.

Et pour la dernière fois, peu importent les circonstances, se passer d'une communication claire avec un.e partenaire n'est pas un comportement sécurisant.

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Bisousdelyon
19/09/2021 à 18:33

L'écrit seul est un outil d'un usage très difficile sur les sujets sensibles entre personnes qui ne se connaissent pas.

Le titre de ma demande d'aide est : "Qui serait ouverte à une possible rencontre amicale chaleureuse… avec un trentenaire phobique sociale ?" Excusez-moi Lunaa de vous rappeler que vous y avez posté des textes alors que vous n'êtes pas "ouverte à une possible rencontre amicale chaleureuse… avec un trentenaire phobique sociale". J'en déduis que vous êtes la première à n'avoir pas prêté attention au propos de ma demande d'aide, et même jusqu'à son titre. Je me demandais juste si vous alliez exprimé une réponse concrète à cette demande d'aide qu'au bout de plusieurs retours de votre part. Ce n'est pas le cas, c'est tout. C'était très prévisible. Il n'y a pas eu de bonne surprise.

Je vous ai écrit ceci : "Je reconnais que j’espérais au début que tu sois mobile et que tu puisses venir à ma rencontre à Lyon. Je constate que je me suis trompé. C’est dommage car je te trouve très jolie." Est-ce cela que vous nommez "((un)) jugement sur le physique que ((vous trouvez)) très déplacé" ?

Je n'ai jamais écrit qu'il faille se passer d'une communication claire avec un.e partenaire. J'ai seulement écrit que cette communication claire n'est pas nécessairement toujours formalisée par des mots explicites.

La communication uniquement par écrit impacte le contenu du propos. C'est inévitable c'est sûr. Et j'en reviens donc à ma phrase de départ.



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