Recherche mon identité de genre

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Ancien membre
07/10/2018 à 17:15

J'ai besoin d'aide. Je suis une personne assignée masculine, bi, et je me croyais cis. MAIS Depuis environ deux ans, je me livrais à des pratiques de travestissements dans une optique d'excitation. Sauf que depuis environ un mois et demi, c'est-à-dire depuis que j'en ai parlé à ma meilleure amie, et que j'ai vu un film sur la transidentité (Il ou Elle)(c'était pas le premier film que je voyais sur le sujet, mais je l'ai vu à un moment de questionnement), je me pose des questions sur mon genre. Suis-je vraiment un homme cis ? Au fond de moi, j'ai l'impression que je ne le suis plus. Je ne pense pas me sentir femme, cela dit. De ce que j'ai lu, vu, et entendu, je crois que ce qui s'appliquerai le mieux à ce que je ressens serais 'genderfluid'. C'est-à-dire que je crois me sentir homme ou femme, mais parfois l'un, parfois l'autre, et jamais entre les deux. Mais : je n'ai jamais échanger avec des personnes genderfluids; je ne sais pas comment m'assurer que c'est bien la bonne identité; je ne sais pas comment être sûr·e que je ne suis pas cis; je ne sais pas comment l'annoncer à mon entourage, notamment mes parents (je vis encore chez eux); je ne sais pas comment gérer la potentielle future transition; je veux être sûr·e que ce n'est pas qu'une phase (je suis en fin d'adolescence).

Je suis donc venu·e ici en quête de réponses. J'espère que je suis au bon endroit, et que j'aurais l'aide et les réponses de personnes bienveillantes. En vous remerciant par avance.

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Ancien membre
07/10/2018 à 23:53

Salut,

j'ai une vie de "cis", pour répondre à la pression sociale.

Quand j'avais ton âge je m'en foutais de tout ça, je me sentais moi.

j'ai mis 20 ans à me retrouver.

Depuis 3 ans des interrogations sont venues, et des souvenirs avec.

À 15 ans je voulais être une fille, mais j'étais majoritairement attiré par des filles... et on ne parlait pas de trans à cette époque (ou peu) et encore moins de genre... alors pourquoi ne pas rester un garçon.

Je me suis fait à mon enveloppe masculine, même si mes amis me disaient tous (et encore maintenant) que je finirai gay à 40 ans.

Au final, je ne me sens ni homme ni femme. Les blagues macho me mettent mal à l'aise, mais les ultra feministes aussi.

Et puis à quoi bon avoir des étiquettes ? parceque cela rassure parfois.

Sur ce site j'indique que je suis non binaire, polyamoureux et pansexuel.

si tu me demandes si j'en suis sûr, ma réponse sera : je ne sais pas.

Je suis moi, j'accepte mes organes externes (mais pas mon corps), mais je regrette ce qui y est associé.

Mais ce que je sais c'est que je suis moi, que je me comprend, que je vais avoir du mal à m'expliquer si on me demande, alors autant rencontrer des personnes ouvertes et tolérantes, qui n'auront pas besoin de me mettre ou me voir dans des cases.

Laisses toi du temps, laisses toi te découvrir, expérimente au besoin, en toute sécurité évidemment.

Apprend de toi même et tu sauras quoi faire pour toi... parceque la meilleure façon d'aimer, c'est de commencer par soit même.

J'espère avoir aidé, au moins un peu.

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Ancien membre
08/10/2018 à 18:38

Si tu veux il y a l'existrans samedi, c'est une manif mais les assos sont toujours à l'écoute

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Ancien membre
08/10/2018 à 21:44

Bonsoir Sorane,

Je suis lesbienne transgenre de 50 ans, oui ça fait beaucoup à assumer (pour certains). C'est pourquoi il m'a fallu toutes ces années avant de comprendre qui j'étais au fond de moi, même si beaucoup de signes étaient là depuis ma petite enfance.

Concernant un éventuel coming out, tout dépend du niveau de tolérance et de connaissance de la transidenté de ton entourage. Si tu as le moindre doute, alors donne toi le temps de mieux te cerner.

La liberté accrue actuelle (même si de gros progrès restent à faire) permet de se questionner de plus en plus tôt sur son orientation de genre et sexuelle. L'envers de la médaille est que pour celles et ceux qui ont le courage de se questionner, la découverte peut être déroutante, aussi au sens littéral.

Plusieurs éléments dans ton message indiquent que tu as la chance d'avoir une part féminine importante, aussi l'appréhender comme une chance devrait t-aider à mieux l'assumer et la partager. En aucun cas, tu ne dois te sentir coupable de ne pas renter dans le moule.

Enfin, je ne crois pas que l'orientation de genre ou sexuelle puisse être un choix, elles fondent simplement notre identité et révèle qui nous sommes, même si cela peut nous être au début difficile à accepter.

Bises colorées, rosé ce soir

Jacinthe

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Ancien membre
10/10/2018 à 22:08

Merci à tous pour vos messages, vos avis et vos conseils !

à Steph : dans l'absolu, je préfère pouvoir marquer une réelle différence. Je n'ai pas très envie de m'habiller de façon 'neutre', parce que cela ne changerais pratiquement rien aux tenues que je porte habituellement ... Cela dit, m'habiller de manière neutre, mais adopté un comportement et une gestuelle plus féminine pourrait être un début.

Et oui, heureusement qu'elle est là, d'autant plus qu'elle a déjà connu plusieurs personnes trans par le passé. Merci encore à toi

à Haven : merci pour ton témoignage ! J'aimerais m'aimer, mais pour m'aimer il faudrait que je sache qui je suis ... Et c'est pas évident dans l'immédiat ... En ce qui concerne les expérimentations, j'aimerais pouvoir sortir habillé·e de manière féminine, mais je ne peut pas sortir de chez moi comme ça, vis à vis de mes parents, et de mon entourage, les gens que je connais qui vivent autour. Comme je l'ai dit, je ne veux pas prendre le risque de les croiser avant de les avoir dit. Sans parler aussi de la partie maquillage, pas indispensable, mais qui me plairais, ou du problème de la pilosité ... Ce que j'avais pévu, c'était d'aller avec ma meilleure amie me changé·e dans un magasin, mais ça dépend de si elle vient, ce qui n'est plus sûr ... Autrement, je ne sais pas quand je pourrais expérimenté ça ...

D'ailleurs, si quelqu'un aurait une solution pour cette situation, je suis preneur...

Pardon, je me suis étalé·e.

à Aden : je vais essayer d'y aller pour me renseigner, je vais voir si c'est possible, mais merci de l'info

à Jacinthe : merci à toi aussi pour ton témoignage ! Pour ce qui est de la tolérance de mon entourage, c'est compliqué ... J'ai déjà fait mon coming out de ma bisexualité auprés de mes parents et de mes amis. Mes amis l'ont bien pris, ça ne changeaient pas grand chose pour eux. Mon père l'a bien pris. Ma mère se dit tolérante, mais dès que ça me concerne, c'est plus compliqué. Elle ne croit pas que la bisexualité existe ... Alors lui expliqué que je suis genderfluid, ça m'inquiète pas mal ... Du reste, je pense que la majorité de mon entourage le prendrais plutôt bien. Je ne parle pas de la famille un peu plus éloigné, je considère que ça ne les concerne pas, aussi parce qu'ils ne comprendraient pas.

En conclusion, merci à tous, je vais prendre le temps d'y réfléchir, et essayer d'éxpérimenté avant de prendre une décision. Si quelqu'un a des solutions pour mon problème pour la première expérimentation, je suis preneur ^^

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Ancien membre
11/10/2018 à 21:27

Tu n'as pas quelqu'un en qui tu as confiance chez qui tu pourrais te changer ?

Ainsi tu pourrais prendre le temps de t'habituer à être à l'aise avant de sortir :)

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Ancien membre
11/10/2018 à 21:50

Actuellement, la seule personne au courant de tout est ma meilleure amie qui vit dans le sud-ouest. Donc, si je descends chez elle, c'est possible. Encore que, se pose la problématique des parents. étant jeune·s, on les a encore sur le dos, et je ne peux pas me changer chez un ami chez qui il y a ses parents sans avoir à leur expliquer... Mais sur Paris, cela nécessiterait d'en parler à quelqu'un d'autre. à voir donc si je veux/peux en parler à quelqu'un d'autre, pour peut-être pouvoir faire cette expérience.

Déjà que j'ai fait une bétise cet après-midi. J'étais en train de discuter avec une 'amie', que j'avais rencontré depuis peu, avec qui on commençait à se connaître, pan/bi/lesbienne (je ne sais pas exactement), cis, avec un frère vraisemblablement futur trans (il est encore jeune, mais il se genre déjà au féminin) si j'ai bien compris. Et, en parlant de l'existrans, j'ai laissé échappé que je questionnait mon genre. Je lui ai rapidement expliqué que je me questionnais à peut-être être genderfluid, mais je lui ai dit d'absolument garder le secret.

Lui proposer de me changer chez elle pourrait se faire, mais pas pour le moment, on ne se connaît pas assez. Et elle n'habite pas Paris même. Et faudrait qu'il n'y ai personne chez elle. Mais elle a l'air très ouvertes aux discussions personnelles.

En plus, je ne voudrais pas faire ça seul·e, j'aurais trop peur d'être mal à l'aise, je voudrais pouvoir passer la journée à me balader avec quelqu'un que je connais déjà un minimum.

Donc en parler à quelqu'un chez qui je puisse me changer est une éventualité, mais je dois encore y réfléchir.

Merci à toi de la proposition !

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Ancien membre
11/10/2018 à 22:03

ok,

ne te flagele pas sur ta "bêtise", ça aide aussi à matures d'en parler.

si tu viens dans le Sud Ouest, au cas où cela soit près de Toulouse, je ne suis pas loin :)

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Ancien membre
21/10/2018 à 23:03

Autrement, le blog s'appelle magenderfluidite, et c'est sur overblog

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