Comme chaque année la Pride revient et avec elle sont lot de débat comme la place des kinks dans cette dernière.
Initialement la pride sert pour soutenir les personnes LGBTQIA + et protester pour nos droits. Montrer que nous sommes fiers de ce que l'on est.
Mais j'ai pu m'apercevoir qu'il y avait des personnes avec des masques de chiens ou avec des laisses, habillés en cuir etc.
Même si on peut dire qu'être libre de notre sexualité va aussi de pair avec la liberté de nos pratiques sexuelles.
J'ai quand même un doute si ce genre de pratique à vraiment sa place dans les marches des fiertés.
Et vous qu'en pensez vous ?
Oui je suis d'accord. Fin du débat 😆.
Je trouve que c'est un bon sujet dans le sens où ça amène à d'autres réflexions. Quels sont les objectifs de la marche des fiertés ?
Nous menons une guerre de la communication en ce moment et la seule chose que bien des médias reprendront (détenus par vous savez qui) ce seront toutes images comme les kinks (je viens d'apprendre un mot) en gommant joyeusement tout le reste des marches des fiertés, en généralisant, désinformant comme à leurs habitudes " vous voyez les LGBT c'est ça" , ce qui crée même des divisions dans la communauté.
De mon point de vu, oui les personnes pratiquants le BDSM ont toutes leurs places dans les cortèges, bien entendu , comme ttes personnes issues des diversités LGBTQI+. Mais je me pose pleins de questions, sur les images "chocs" , la récupération systématique qui en est faite et comment contrer cela.
Je n'ai pas réellement d'avis au fond sur le sujet mais des questionnements, sur le juste équilibre à avoir, la com' etc...
Tout au début, quand je faisais la marche, il y avait plein de chars, d'assos divers et souvent les chars etaient décorés et les personnes déguisé.
La meilleurs des pride que j'ai fait, il y avait un char avec plein de mecs (au physique athlétique) déguisé en super hero. C'était trop top !
Ce n'etait pas simplement une marche pour les fiertés mais aussi une célébration de la diversité dans tout ce que le monde LGBT avait de pétillant, de vivant et d'éxuberant.
Aujourd'hui, les prides sont ssquattées par des entreprises dont le seul but est de faire connaitre et de ramener des clients.
La dernière pride que j'ai fait, j'avais l'impression qu'on me disait quelle radio écouter et oû aller en boite ! Il n'y avait qu'une toute petite voiture pour une seule assos.
Tout ça pour dire que je trouve que la pride est devenu le pale reflet de noël : une fête commerciale !
Cela etant dit, j'estime que je n'ai pas d'avis à avoir sur les kinks. mon seule regret vis à vis des kinks, c'est qu'on les voit mais en sans savoir plus sur eux et leurs assos.
Mis à par ça j'aime bien leurs apparences.
Aller de fleur en fleur et ne prendre de chacune que le meilleur
Je rejoins les différents avis sur la légitimité des BDSM à la pride et j'ajouterai que selon moi on n'a pas besoin de faire partie d'une minorité pour montrer son soutien et revendiquer les droits des LGBTQI+. Lors des prides auxquelles j'ai participé pour la première fois cette année, j'y ai vu des hétéros, parents d'enfants trans, amis d'homos... et mon conjoint veut m'accompagner à celle de Nantes ce samedi ( à bien y réfléchir....marié à une femme bi et poly c'est peut être aussi une minorité...^^) Je pense que cette marche des fiertés est aussi l'occasion pour le commun des mortels de montrer son ouverture d'esprit et condamner toute forme de discrimination...
Que les différentes orientations portent haut leurs couleurs c'est compréhensible mais vivement que toute une ville d'héréros marche derrière eux....et puis si un jour on n'a plus besoin de se battre pour nos libertés fondamentales, ce sera toujours une belle occasion de faire la fête! 😜
Citation de Ludi79 #533568
Exactement je suis d'accord, ça montre la diversité, la tolérance.Tu fais celle de Nantes 👍 bon il y a énormément de monde mais on se croisera peut-être. Nous faisons l'After au cafk.
C'est le Puppy Play. C'est pas forcément sexuel ça peut-être une pratique affective ou ludique. Ça fait partie de l'univers BDSM ou fétichiste.
Celle de Berne Suisse le 2 août 2025 je ne la ferai pas. Pas envie de me faire sifflé, conspué le long du cortège, vu que la Suisse est un pays conservateur et de m....!!!
Et de toute façon je serai seule, donc préfère rester à la maison.
Citation de Maëlofée #533561 "les personnes versées dans le BDSM ne sont elles pas une sexualité minoritaire aussi?"
Les grosses partouzes à 50 personnes est aussi une sexualité minoritaire. Ca veut dire qu'à la prochaine Pride, on va y avoir droit ? ❤️
C'est n'importe quoi et c'est contre-productif.
On est la communauté LGBT, pas un fourre tout de tout ce qui sort de la norme.
Ça brouille le message, ça génère une confusion entre les homo et les pratiquants de sexualités alternatives (qui ne sont pas propres aux homo), ça génère une confusion entre orientations sexuelles (ET amoureuses car ça passe souvent à l'as notamment à cause de ça) et pratiques sexuelles (ce qui nous réduit à de simples obsédés sexuels).
Tout ce qui touche aux pratiques sexuelles n'a rien à faire dans le mouvement LGBT, c'est hors sujet.
On n'a pas vocation à regrouper toutes les causes minoritaires ou ostracisées. Il faut savoir scinder les luttes dans différents mouvements, ce qui n'empêche en rien les gens de prendre part à différents mouvements qui les concernent.
C'est comme si le mouvement LGBT voulait fusionner avec la lutte contre le racisme. Ce sont 2 luttes très nobles mais qui ne peuvent pas se rejoindre car nos intérêts et nos sympathisants ne sont pas les mêmes. Des LGBT peuvent être racistes et des racisés homophobes. Nos luttes ne peuvent donc pas se rejoindre.
Il faut que chaque mouvement représente tous ses membres, leurs intérêts propres au lieu de vouloir élargir les luttes pour des considérations intersectionnelles au risque de ne plus représenter les membres d'origine.
Combien de LGBT disent ne pas se sentir représentés par la communauté LGBT et ses associations ? Combien n'ont jamais participé à une Pride à cause des participants qui parasitent le message ?
L'objectif n'est pas de base de nous faire accepter comme étant des gens comme les autres au lieu de nous stigmatiser encore plus comme étant des personnes underground ?
Je suis lesbienne et je fais partie des LGBT qui ne se sentent pas représentée par le mouvement car il n'a rien à voir avec moi, qui je suis. Je suis quelqu'un de discret, qui fait un boulot classique, qui a une vie sexuelle sage, qui n'aime pas la superficialité des Prides ... les Prides ne me rendent pas fière d'être lesbienne.
Plus le mouvement s'élargit à tout et n'importe quoi, plus il se décrédibilise et me donne envie de me dissocier de la communauté à laquelle j'appartiens.
C'est le symptôme d'un problème qu'il ne faut pas ignorer.
La communauté LGBT devrait plutôt se recentrer sur ses luttes et objectifs de base et défendre les nôtres à l'international au lieu de se préoccuper des pratiques sexuelles des gens en occidents.
Je crois que le mouvement a perdu le sens des priorités et des réalités.
La Pride ne devrait pas être un carnaval, on a aucune raison de se réjouir.
NB : je n'ai pas envie de polémiquer donc je ne répondrais à aucun message. Je n'ai pas que ça à faire non plus.
Je voulais juste exprimer mon opinion et mon ressentie, même si je ne doute pas que ce sera mal accueilli.
Citation de SabrinaPS #533638 Tout ce qui touche aux pratiques sexuelles n'a rien à faire dans le mouvement LGBT, c'est hors sujet.
Je suis tout à fait sur la même ligne que toi. La marche des fiertés est un grand moment où l'on se retrouve pour dire que l'on existe, que l'on a le droit de vivre dans notre identité en toute sérénité.
Elle n'est pas l'objet pour exposer des pratiques qui restent de l'ordre de l'intimité. Ceux qui nous connaissent pas ont souvent l'image d'une population dépravée dont le seul objectif est de s'emboîter les une dans les autres. Et quand on défile sur la voie publique, les kinks n'ont pas leur place.
Citation de Bidule #533567 Tout au début, quand je faisais la marche, il y avait plein de chars, d'assos divers et souvent les chars etaient décorés et les personnes déguisé
C'est la quatrième pride que je fais à Bordeaux et je n'ai vu qu'une seule fois de façon ouverte un comportement excessif assimilable à un comportement animal. Je ne sais pas pour Lyon mais à Bordeaux c'est vraiment un super événements aux belles couleurs de l'arc en ciel.
Cela n'empêche pas de diffuser un message plus politique pour la défense de nos droits. Cette année la Batucada féministe ouvrait la marche au son des percussions.
N'oublions pas non plus que des populations se battent pour avoir ou conserver cet espace de liberté pour défendre notre identité et nos droits
Citation de SabrinaPS #533638
Citation de Harmonique #533639
Mesdames, je tiens à vous rappeler que la pride n'a jamais été conçue pour plaire, rassurer ou se faire accepter par le regard majoritaire. Elle est née dans la revolte, dans la rue, dans la colère des corps marginalisés. Et parmi ces corps, il y avait des drag queens, des personnes trans, des travailleurs.ses du sexe, des cuirs, des fetichistes....et des kink. Les kinks ont toujours été là. Exclure certain.es sous prétexte de respectabilité, c'est une réécriture dangereuse de notre histoire. Elles ne le font pas pour choquer ou sexualiser l'évènement mais pour exister. Et tant que les pratiques sont exprimées de façon responsable et non sexuelle, leur présence est légitime et nécessaire.
Est-ce qu'on veut une pride qui apaise les regards extérieurs ? Veut-on la lisser ? Ce serait trahir l'esprit de ce mouvement.
Il ne s'agit pas de choquer, mais de ne plus s'excuser d'exister.
Je pense que els prides sont là pour affirmer que l'on existe, pour revendiquer el droit d'aimer qui on veut. Et donc comme on le veut.
Revendiquer el droit d'etre homosexuel (par exemple), c'est revendiquer le droit de pouvoir avoir une sexualité en dehors de la norme. ça reste une histoire de sexualité.
Les prides n'ont pas été faites pour revendiquer uniquement nos orientations romantiques.
Demander aux gens de taire leur coté sexuel, cacher leurs kinks, les passer sous silence, au fond c'est aps si différent des heteros qui répriment les sexualités queer parce qu'elles sont pas heteronormées.
Après, on est peut etre d'accord sur le fait qu'on va pas non plus lancer des godes comme si c'etait des confettis...
Mais je pense quand meme que les kinks ont leur place dans les prides, tant que ça reste tout public dans un espace public.
JE SUIS TOUJOURS PAS UNE NANA
Je trouve que chacun à le droit d'avoir la sexualité qu'il aime et désire sans jugement des autres.
J'aime pas parler de norme en matière de sexualité car c'est ces dites "normes" qui fait que l'on est juger.
Les kinks on leur place dans la mesures ou cela permet justement de montrer que le sexe n'a pas de normes et que libre à chacun d'aimer ou non. Sans jugement d'autruit.
Je dirais que c'est pour ma part personnellement, montrer que mes enfin sexuel ne sont pas bizarre ou pas dans la norme car ce genre d'évènement est fait pour casser cette norme, qui nous colle à la peau.
Citation de CalamityJane #533640 Il ne s'agit pas de choquer, mais de ne plus s'excuser d'exister.
Citation de Maëlofée #533641 Après, on est peut être d'accord sur le fait qu'on va pas non plus lancer des godes comme si c’était des confettis...
Je suis parfaitement d'accord avec vous. L'important est de ne pas provoquer avec des scènes obscènes.
Stonewall est un élément fondateur de la marche des fiertés. Il s'agit d'un bar gay miteux dirigé par la mafia italienne oû peuvent s'amuser, danser, se toucher une classe populaire gay, lesbienne, travesti, trans, travailleuses du sexe. La police fait une descente et cette population marginalisée considérée comme des malades mentaux décident de ne pas se laisser humilier. Cela fait écho autour du bar et l’événement s'amplifie pour devenir une émeute qui va durer plusieurs jours. C'est le départ des gays Pride comme une revendication identitaire et le droit d'aimer qui on veut.
En effet il n'y a pas qu'une seule norme d'aimer. La marche des fiertés est en effet pour refuser la norme qui a la dent dure, pour dire qu'il n'y pas de hiérarchie des valeurs qu'une relation homme-femme n'est pas supérieure à une relation entre des personnes de même sexe. Ensuite on en a rien n'a faire des pratiques des uns et des autres c'est de l'ordre de l'intime.
Pour moi par exemple voir mimer l'acte sexuel dans la rue me met mal à l'aise. Comme un couple hétérosexuel me mettrait mal à l'aise à racontant leurs ébats au cour d'un repas. Chaque chose à sa place. Ce n'est pas à la hauteur de Stonewall de faire la promotion des martinets.
La marche des fiertés permet notamment de montrer des enjeux d'intersectionalités.
De rendre visible les minorités opprimés aussi bien en terme d'orientation sexuelle, d'identité de genre, de nationalités, de religion ou de pratiques intimes.
C'est un moment où toutes les personnes subissant une forme de discrimination peuvent se retrouver et se rendre visible (avoir leur moment a elles pour manifester et se montrer avec fierté).
Aujourd'hui, ce sont les accumulations d'opppressions que la communauté rend visible en cherchant a dénoncer l'importance de la stigmatisation que subissent les personnes qui cumulent plusieurs facteurs discriminant.
On partage tous la même souffrance "le rejet" et "le jugement" même si celle ci prend une autre forme en fonction du stigmate.
De toute façon quoique l'on fasse il y aura toujours des personnes pour dire que les LGBTQIA+ c'est la cage aux folles, où on se balade en string avec des plumes dans le derrière.
Citation de Maëlofée #533628 "les partouzes sont elles hetero? bi? pan? homo? en soit, on les a déja dans les pride ^^"
Haha
Je ne m'intéresse pas beaucoup aux marches des fiertés mais si une personne, quelle qu'elle soit, souhaite y participer, pourquoi ne pourrait-elle pas? Pour soutenir, ou si elle se sent incluse dans cette communauté, pour marcher aux côtés des autres ?
Je n'y connais rien non plus aux "kinks". Le terme français me parle plus même si là aussi j'ai eu un doute quand je lis que c'est une "sexualité" un peu partout. Je ne considère pas cela comme une "sexualité" mais une pratique sexuelle. C'est pour ça qu'au début je me suis demandé de quoi on parlait exactement.
Pour revenir sur cette histoire de "ont-elles leur place dans ces marches". Pourquoi pas. J'imagine qu'il n'y a pas que des gays, lesbiennes, pan, transgenres, bisexuelles etc aux gay prides. Il doit y avoir des hétéros aussi, de la même manière que dans une manifestation anti-racisme, des blancs, des noirs, des asiatiques, des arabes etc vont manifester ensemble juste parce qu'ils sont contre le racisme ?
Maintenant pour ce qui est de la peur que cette pratique brouille le message, je ne vois pas particulièrement pourquoi ce serait le cas. De toutes les façons, d'un point de vue extérieur et Inconnu de la pride, ce qui est un peu mon cas aussi, les gens trouveront toujours que certains, même légitimes, brouilllent le message parce que "oui mais pourquoi se comporter ainsi, oui mais pourquoi s'habiller ainsi, oui mais pourquoi parler ainsi, oui mais ça véhicule une mauvaise image de la communauté".
On en revient toujours au même : quel que soit le visuel que choisira de montrer les médias de ces prides, si celui qui regarde juge sur ce visuel, c'est qu'il y a un problème. On a toujours peur que les gens se fassent des idées alors qu'au final, c'est leur problème.
Citation de Ran Mouri #533676 Je ne m'intéresse pas beaucoup aux marches des fiertés mais si une personne, quelle qu'elle soit, souhaite y participer, pourquoi ne pourrait-elle pas? Pour soutenir, ou si elle se sent incluse dans cette communauté, pour marcher aux côtés des autres ?
Je pense que tous le monde à sa place à la marche des fiertés en effet. La diversité est de mise. Je porte pour ma part un grand intérêt à la marche des fiertés. Si l'on défile c'est pour affirmer notre identité et défendre nos droits qui sont remis en cause actuellement et bafouer dans certains pays. On peut défiler en cuir, en string, seins nues, torse nu et pourquoi pas en costume puppy (bien que le visage caché où est la fierté).
Ensuite des situations tel que se tenir en laisse, mimer des pénétrations avec un objet phallique, se toucher de façon obscène les parties intimes ne relèvent pas de la défense de nos droits mais de l'exhibition. Cela me gène que des personnes viennent troubler le message par leur provocation. Quand un message n'est pas clair il devient inaudible.
J'ai l'impression d'être seule et de jouer les sœurs Monique sur ce topic mais je pense que beaucoup d'amoureux de cet évènements pense comme moi.
Je fais une grande différence entre l'orientation sexuelle et la sexualité. Pour vous donner un exemple l'orientation sexuelle est quelque chose de douloureux à cacher alors que sa sexualité qui sort des sentiers battus est facile à dissimuler. Quand un collègue vous dit qu'est-ce que tu as fait de beau avec ton épouse ce week-end, il faudra dire ou non que son épouse est un époux. Il sera facile de cacher que l'on a fait une séance BDSM avec des amies. L'orientation sexuelle n'est pas un choix, sa sexualité est un choix. La première nous devons nous défendre pour la vivre, la deuxième est de l'ordre de l'intime et l'imposer aux autres est une violence si elle est dans la provocation.
La pratique des Kinks est une alternative au sadomasochisme, plus axée dans les actes et la douleur que sur les accessoires. Je n'ai rien contre quand cette pratique est exercée en communauté avec des personnes consentantes. Je n'ai pas à la subir dans la rue, tout comme les personnes qui nous font coucou sur les balcons lorsque l'on passe. Même s'ils sont hétéro ils ont aussi droit au respect.
Le " + " il est pas sancé représenter toutes les minorités ?
Donc si je comprend bien certain on dois accepter que les minorités qui ce retrouve dans les lettres LGBTQIA+ et pour d'autres faut aussi accepter les kinks ou autre pratique sexuelle
mais il n'aurait pas dans le monde LGBT des personnes qui pratique ces forme de sexualiter aussi ?
Je me pose la question au final certain ne seraient-ils pas pareils ou pire que les hétéro qui rejette le monde lgbt ?
Donc au final c'est on accepte certaines minorités ( surtout celles qui on un drapeau pour les distinguer ) mais pas les autres ( ben oui eux ils en ont pas )
Alors petite précision tout acte sexuel réel ou mimer sur la voie publique est répréhensible tout comme si qui peut toucher au bonne mœurs ou a la sensibilité de certain de ce fait les kinks tout comme lgbt vous êtes passible d'amandes ect
Pour ma part j'ai jamais trop adhéré aux prides car malheureusement elles ne semblent pas vraiment jouer leur rôle vis à vis du grand public, et paraissent même plutôt contre-productives, si tant est que leur but soit d'aider le grand public à nous accepter. Cet avis n'engage que moi bien évidemment, et il est principalement basé sur ce que j'entends des prides par ce même grand public en général depuis 30 ans... (que ce soit dans mon entourage ou n'importe où)
Leur but affiché est louable ...mais le résultat discutable. En même temps je n'ai pas vraiment d'alternatives à proposer, sachant que de toute façon, quelque soit notre mode d'action, ça irrite le grand public et fini par le braquer... A part l'éducation, l'aide des médias, de la science et de personnes connues, je ne vois pas trop ce que l'on peut faire de réellement utile et efficace.
Puis dans le contexte actuel, personnellement j'ai plutôt envie de me faire discrète, car le bruit de bottes et 1984 se rapprochent dangereusement. Maintenant que "toutes" les rues sont équipées de vidéosurveillance, le jour où les fachos seront de retour au pouvoir, ça va faire sacrément mal.
La période que l'humanité traverse est, de mon humble avis, trop instable, trop anxiogène pour que nos combats soient entendus. On voit bien que depuis quelques années tous nos rêves repartent en arrière, de plusieurs décennies ou siècles, pays après pays, les LGBT reperdent des droits.
D'aucuns diront que justement il faut faire contrepoids, d'autres comme moi pensent que c'est le pire moment justement car les gens sont trop inquiets d'une manière générale pour faire de la place à des causes comme la notre, du fait de leur propres préoccupations. Faire forcing en ce moment risque de braquer encore davantage et de donner des billes à celles et ceux qui dénoncent notre cause.
Je m'égare un peu, désolée. Donc pour revenir un peu plus sur la question posée, tout en tenant compte de ce que j'ai dit ci-dessus, je pense que les prides à venir devraient surtout être les plus sages possibles, sans extravagances, sans rien qui puisse servir d'arme contre nous. Juste montrer qu'on est des gens comme les autres quoi. Les banderoles et autres bannières s'occupent déjà du message; pas la peine d'être à moitié à poil ou en tenue de cuir avec un fouet à la main pour dire qu'on existe ou qu'on souffre... et ce quelque soit la branche LGBT+
Bon Dimanche tout le monde !
J'ai fait la Pride de Nantes aujourd'hui, c'était pas terrible. Manque d'ambiance... Musique pas terrible... (Je n'aime pas Mylène farmer) Char pas ouf non plus.
L'impression qu'ils font la radio pour inciter les gens à venir à leur soirée. Ce qui peut se comprendre vue qu'il faut un financement. Mais je ne retrouve plus l'ambiance des pride d'avant.
J'ai l'impression que j'ai pris un coup de vieux alors que j'ai que 30 ans. Il y a beaucoup de jeunes mais des gens de notre âge bin pas trop...
Je trouve la diversité magnifique mais la pride en elle même je me suis demandé ce que je faisais ici. C'est sans doute parce que c'est la Pride de Nantes et que j'étais habitué à plus grand genre Paris où Bordeaux.
Citation de Fushijogu #533732
T'AIMES PAS MYLENE FARMER? D: D: D: D:
(c'pas grave, je t'aime bien quand meme
JE SUIS TOUJOURS PAS UNE NANA
Oui, la Marche des Fiertés est un acte politique.
Elle dit "Nous sommes ici pour lutter contre les discriminations et les violences faites aux Lesbiennes, Gay, Trans, Queer, Intersexes, Assexuel.l.e.s et toustes celles et ceux de la Communauté sans exclusion."
Oui, l'hivers arrive.
C'est pourquoi je lutte.
Mon choix de lutte s'est porté sur la visibilité.
Je suis une femme transgenre lesbienne visible et audible en ruralité.
Notre association et nos actions sont de plus en plus reconnues et publiques.
Cette année, nous sommes fières d'accueillir des Sœur de la Perpétuelle Indulgence qui viendront célébrer avec nous la Marche des Fiertés, commemorant les émeutes de Stonewall.
Luttons, ne lâchons rien.
If I only could, I'd make a deal with God
Je pense que s’il y a autant de désaccords sur ce que doit être une Pride, c’est peut-être parce que ses objectifs, au fond, ne sont pas si clairs. Ou plutôt, chacun·e souhaiterait y projeter ses propres objectifs, ses propres combats.
La Pride a aussi évolué avec son temps, son époque, ses problématiques, et avec les personnes qui la composent ( c’est devenu aussi un mouvement intergénérationnel). Et c’est important de se rappeler d’où elle vient comme le rappelle certain.e.s ici, des luttes qui ont été menées, et de ce qui a avancé, parfois dans le bon sens, pour chacun·e d’entre nous. Même le nom a évolué !
Dans les années 80, il y avait l’urgence du SIDA. Ensuite, sont venus les droits civiques, les avancées légales, la reconnaissance.
Aujourd’hui, on observe un recul des droits dans de nombreux pays. Et juste se poser la question du « pourquoi » me semble déjà essentiel. Pourquoi ça dérange tant ?
Qu’est-ce qui fait si peur chez les personnes LGBTQIA+ ? Y répondre permettrait peut-être d’agir de façon plus adaptée.
Faut-il choquer ? Rassurer ? Se positionner en opposition à la société ? Je n’ai pas de réponse claire.
Mais personnellement, j’ai du mal à comprendre quels sont les objectifs réels aujourd’hui. J’ai l’impression que c’est un peu un fourre-tout, et que les messages qu’on essaie de transmettre perdent en impact, parce que chacun·e prêche pour sa paroisse. Ce qui en ressort est, au final, assez brouillon.
Trouver ce qui fait sens pour chaque LGBTQIA+ serait peut-être déjà une première étape. Parce qu’il y a tellement de contradictions au sein même de cette dite « communauté » que tout message semble dilué. La diversité est une force, mais c’est aussi une faiblesse quand elle empêche d’avoir une direction commune , quand chacun recherche sa propre visibilité en enfonçant la tête de ses propres pairs.
Citation de Maëlofée #533561
Je ne trouve pas ça si clair, au contraire, je trouve la question très pertinente, tout dépend de comment tu te places en tant que personne LGBT:
Les pratiques sexuelles c’est une chose qui finalement concerne tout le monde ( sauf les ace) mais qui ne se voit pas forcément quand tu marches dans la rue avec ton/ ta conjoint -é.
Je veux dire que tu n’auras pas de mal à trouver un taf, à bosser en association, à fonder une famille… parce que ça fait partie de ta vie privée, intime
Quand tu tiens ton partenaire par la main ou que tu les prends un baiser voler ça n’a rien à voir avec ta pratique sexuelle (d’ailleurs ça ne suffit pas que tu ai forcément une activité sexuelle).
En soi, ça m’est égal qu’ils/ elles soient présent ou non à la GP mais sachant que l’on s’est battus aussi pour être vus autrement que par notre sexualité, on peu quand même s’interroger sur la pertinence de leurs participations.
Citation de Némésis Inu #533802
ton argumentaire marche aussi pour la PMA pour toustes, ça se voit pas de l'exterieur, et pourtant ça a aussi été representé lors des prides.
le fait que ça se voie pas de l'exterieur ne rend pas la lutte pour la légitimisation moins legit.
Et encore une fois, je redis ce que j'ai dis: "tant que ça reste tout public dans l'espace public".
JE SUIS TOUJOURS PAS UNE NANA
Citation de Maëlofée #533811
Le BDSM, tout public ? 🤔