Questionnment sur mon identité de genre?

avatar contributeur de Julie66100
Julie66100
13/09/2024 à 09:07

Je suis né homme, depuis quelque mois j'achète des vêtements, que je porte régulièrement, chez moi dehors, au travail.

Il y a peu j'ai acheté une paire de faux soins, pour la 1ere fois aujourd'hui je les portes au bureau, mon seul regret quand je les touches, mon seul regret c'est que ce soit pas des vrais.

Je suis originaire d'une famille protestante évangélique.

Quand j'étais enfant j'avais fais acheter à ma. Mère une poupée avec laquelle j'ai joué avec ma sœur qui avait la sienne.

J'aimais les vêtements de femmes mais n'osait pas en porter.

J'ai eu quelques relations avec des hommes.

Mais entre l'enfance et 54 ans que j'ai maintenant.

Est ce que c'est maintenant que j'ai 54 ans que j'accepte le fait que je sois une femme. Ou est ce un autre chose.? Merci de vos réponses, conseil que vous pourrez m'apporter.

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avatar contributeur de Ordalie
Ordalie
13/09/2024 à 12:51 - 13/09/2024 à 12:52

Bonjour,

j'ai démarré ma transition à 51 ans, après bien des questions sur moi. Je n'ai pas, pour partie, réponses à certaines questions. Mais je vis très bien ma transition malgré l'adversité du système. Je sais que je suis heureuse maintenant et que je vis en pleine liberté de mon être, quelque soit mon genre.

J'ai orienté ma transition vers le féminin tout en ne sachant pas définir ce qu'est être une femme. Du coup, je me sens la plus part du temps dans une forme de non-binarité qui a une zone de confort pour moi. Cela me permet de ne pas avoir à performer une image d'ultra-fem. Mais ma transition m'a fait découvrir la joie des robes et des jupes. Je ne suis pas passée par une étape exploratoire du travestissement.

Il est difficile de réponse à l'identité d'une autre personne. C'est à elle de se définir avant tout. C'est elle qui fait ses propres compromis et trouve son équilibre. Faire une transition n'est en rien une obligation. Cela peut être une solution ou bien aggraver la situation,, suivant la représentation que l'on se fait de soi, comme l'a évoqué Bidule. Mais il faut absolument déconnecter la sexualité de l'identité.

J'ai fait ma transition ; et, mon attirance et mes goûts n'ont pas changé. Simplement que d'hétéro, je suis passée à lesbienne. C'est complexe à vivre mais c'est ainsi. Cela ne se gère pas.

Avant tout il faut bien se dire, qu'il n'y a pas d'age pour se découvrir, ou se mieux comprendre.

avatar contributeur de Harmonique
Harmonique
13/09/2024 à 13:06 - 14/09/2024 à 03:56

Citation de Julie66100 #519000

J'ai cru que j'étais un homme, j'ai cru que j'étais une travestie, je me suis posée la question si j'étais une femme refoulée. Aujourd'hui je me sens ni femme ni homme.

Voilà les questions que je me posais il y a 2 ans.

https://betolerant.fr/forum/22259/travestissement-et-transidentite-ou-est-la-frontiere

avatar contributeur de Julie66100
Julie66100
13/09/2024 à 14:07

Merci pour vos réponses, ça m'aide déjà beaucoup. J'espère en avoir plus. Bonne journée

avatar contributeur de Occamj
Occamj
13/09/2024 à 16:07

Bonjour,

J'ai effectué une transition de genre , débutée il y a 5 ans, à 52 ans. Je vis désormais en tant que femme, totalement intégrée dans la société en tant que telle, personnellement et professionnellement. Si je ne le dis pas, les gens qui me rencontrent ne soupçonnent rien, et c'est très bien ainsi. Seuls mes collègues de bureau (pour certains depuis 20 ans !) et mes amis proches, ainsi que ma famille sont au courant. Je suis une femme binaire, en ce sens que je ne me suis jamais sentie "masculine", que le rôle d'homme ne me plaisait guère , et que je ne me suis jamais sentie aussi bien que depuis mon corps et mes interactions sociales correspondent à ceux d'une femme cis typique. Je suis lesbienne et en couple.

Je me suis longtemps identifiée à un homme qui aime mettre des vêtements féminins... tout en rêvant d'être une fille depuis ma plus tendre enfance. La dysphorie m'a frappée de plein fouet en 2018, menaçant mon intégrité psychique à un point tel qu'une transition m'est apparue comme la solution la plus raisonnable pour éviter le pire. J'ai donc pris le manuel et j'ai suivi la recette indiquée

🙂

Avec beaucoup de patience et un peu de chance, tout s'est bien passé, à l'exception d'un divorce, et ça c'est un classique , malheureusement.

Dernière précision: sans un GROS soutien psychologique, amical et professionnel, je ne serais pas là.

Je n'ai jamais été aussi heureuse de toute ma vie. Je kiffe la vie grave de chez grave. Bon ça doit être surtout parce que mon entourage est tout simplement formidable. Miss, merci d'être là

😉

avatar contributeur Reloteb
Reloteb
13/09/2024 à 21:47

Citation de Occamj #519012

C'est touchant ce message positif.

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