Ça fait depuis quelques temps que je me pose cette question. Il faut dire que ma vie sexuelle à beaucoup changé ses dernières années et en particulier ces derniers mois.
Il y a 10 ans de cela, j'avais une activité sexuelle au sens large (masturbation, relations sexuelles…) et des envies beaucoup plus importantes qu'aujourd'hui. Je le faisais 7 à 10 fois par semaine en moyenne. Je prenais du plaisir quasiment à chaque fois notamment lors de l'éjaculation pour parler sans filtre.
Il y a 2 ou 3 ans, j'ai l'impression que c'est devenu plus mécanique et la fréquence a baissé (divisé par 2) petit à petit. À chaque stimulation/excitation sexuelle (porno, mon mec me « chauffe »…), je me masturbais ou je faisais l’amour plus par pur réflexe parce que mon cerveau a été « conditionné » comme ça que vraiment par envie. Pour mon cerveau: stimulation sexuelle=acte sexuelle mécanique (rapport sexuel ou masturbation) et éjaculation à la fin. Je le faisais presque sans réfléchir automatiquement mais je ressentais au fur et à mesure de moins en moins de plaisir mais pas de dégoût non plus.
Cette étape a duré quelques temps.
Depuis 4 ou 5 mois, je suis passé petit à petit à une autre étape. Aujourd’hui, ma libido est très proche de 0 (ça fait très bizarre). Je n’ai pratiquement plus aucune vie sexuelle. Il m’arrive d’être « un peu » excité sexuellement à certains moments mais je ne fais absolument rien au niveau sexuel contrairement à il y a quelques mois. Je ne ressens vraiment aucun besoin d’avoir une activité sexuelle.
C’est paradoxal et même contradictoire selon moi parce que je peux encore trouver un mec très attirant, sexy, beau etc mais je n’ai plus aucune envie d’avoir des relations sexuelles avec quelqu’un ou même de me masturber. J'ai seulement envie d'avoir un rapprochement physique sans aspect sexuel (câlin, caresses, bisous etc)
Tout cela s’est fait progressivement. Ça s’est pas fait du jour au lendemain.
En me posant et en faisant un peu le bilan de l’évolution de ma vie sexuelle depuis 10 ans, j’ai un sentiment assez bizarre. Je me reconnais plus. J'ai un peu l'impression d'être quelqu'un d'autre.
Je me pose donc la question si je ne suis pas simplement « devenu » asexuel et si c’est possible de le devenir.
Citation de Ourson 2.0 #490392
Perso, quand je fais des recherches sur le sujet, je trouve peu d'exemples où des personnes de mon âge (je suis dans la trentaine) perdent leur désir sexuel comme ça sans raison médicale apparente. Je me sens moins seul avec ta réponse.
Je sais pas si c'est peut être lié mais en parallèle, j'ai développé une sorte de "rejet" du milieu gay qui est de mon point de vue très stéréotypé et où tout est presque uniquement basé sur le sexe. Je me sens de plus en plus étranger à ce milieu.
Après, on peut pas dire que je vis mal la situation mais c'est plus le fait que je sois un peu dans l'inconnu, que j'ai du mal à mettre des mots sur ma situation qui me préoccupe un peu.
Sinon, au niveau relationnel, heureusement que je n'ai pas le problème de devoir trouver quelqu'un en étant sans désir sexuel ou de devoir gérer le problème avec un mec pas très compréhensif.
Je suis avec mon mec depuis assez longtemps. On s'est mis ensemble à l'époque où j'avais une libido dans la norme on va dire mais disons que le "fonctionnement" de notre couple fait que nos variations de libido et notre différence de désir sexuel à certains moments à l'un ou à l'autre n'ont aucune incidence sur l'amour qu'on a l'un pour l'autre. On considère que le sexe fait partie (ou pas) d'une relation amoureuse mais il n'en n'est pas le fondement. On a un peu dissocié l'amour et le sexe. On considère un peu le sexe comme une chose comme une autre on va dire.
C'est aussi peut être pour ça que je le vis pas si mal que ça.
Citation de Yotuel #490391
Le faire 7 à 10 fois par semaine c'est deja énorme pour moi lol mais ta baisse de libido peut etre due a une certaines dépréssion non ?
Ressent tu toujour de l'attirance pour ton mec ?
Parfois la routine aussi s'installe et ton partenaire ainsi que toi même exprimer votre amour d'une toute autre maniére qui sait mais attention a ne pas tomber dans le zéro sexe.
Je ne pense pas que tu soit devenue asexuel , l'asexualité c'est plus compliquer que sa tu ressent encore parfois quelque élans de sexe donc non tu n'est pas asexuel au sens propre du terme.
7 à 10 fois par semaine, c'est énorme pour certains mais pas beaucoup pour d'autres lol Quand on s'est rencontré à ce moment là avec mon mec, il le faisait plus que moi lol donc voilà.
Après, Je ne suis pas en dépression. C'est justement parce qu'il n'y aucun "signe médical" lié à la baisse de ma libido que je me pose la question.
Je ressens toujours une attirance physique pour mon mec mais pas sexuelle. Je crois qu'on peut plutôt parler d'attirance sensuelle d'après mes quelques recherches sur le sujet. J'ai juste envie de bisous, de calins, de caresses, contacts physiques etc mais sans sexe.
Là on est dans le "zéro sexe" comme tu dis avec mon mec. Il faut dire qu'il m'a "précédé" de plusieurs mois avec une baisse importante de sa libido mais on sait d'où ça vient pour lui.
Après, oui je ressens encore une excitation sexuelle à certains moments (pénis plus ou moins en érection) mais ça passe assez vite et je ne ressens aucun besoin de me masturber ou d'avoir une relation sexuelle pendant ces moments là.
Perso, je sais pas si on peut être asexuel tout en ayant toujours des moments d'excitation sexuelle mais sans avoir le besoin et l'envie de passer à "l'acte".
Je suis pas homosexuel mais je ressens la même chose. Je date cela de la crise COVID et je me demande si cela n'est pas lié aux vaccins.
Citation de Yotuelle #491439
Je pense pas que l'on devienne asexuel du jour au lendemain, je pense surtout que ton inconscient suit les traces de ton mec par amour, peut être une façons autres d'exprimer votre relation.
Le cerveau et une machine assez complexe et c'est elle qui régit tout les mouvement du corps, peut être que le cerveau ne désire plus de sexe mais une relation plus fusionnelle, les câlins, embrassades sont une façons d'exprimer une appartenance à quelqu'un et vise versa, tant qu'aucune frustration ne née de cette relation alors aucun soucie.
Citation de Sakate #500550
N'allons pas chercher des excuses sans fondements scientifique, le vaccin liée au Covid ne provoque pas d'abstinence ou je ne sais quoi d'autres, si votre machine et en panne c'est simplement liée à votre etats psychologique ou des maladies dans le cas de problème erecticles mais rien d'autres.
Citation de Sosoblk #500556
Peut-être pas le vaccin, cependant :
Bonjour,
Je vis à peu près la même chose ... je dis à peu près car il y a quelques nuances.
Première chose, je suis hétéro et j'ai eu des expériences bi que j'ai beaucoup aimées, je le précise car cela a de l'importance pour ce qui va suivre.
Aujourd'hui, je suis en couple hétéro et je ressens une baisse très importante de ma libido ... mais surtout lorsqu'il s'agit de rapports avec ma compagne.
Lorsque je suis avec elle, la seule chose qui m'importe c'est les câlins.
Parallèlement à cela, je prends souvent et beaucoup de plaisir avec mes jouets (plugs, godes, masseurs prostatiques etc ...) et c'est là où je me rends compte que ce n'est pas ma libido qui a baissé.
Naturellement, je me suis posé les mêmes questions que vous sur l'asexualité ... oui ou non dans mon cas ??? ...
Je me suis même posé des questions sur ma réelle orientation sexuelle.
Puis je me suis souvenu de certains épisodes de ma vie, notamment ceux-ci.
J'ai vécu 5 ans avec une femme dans une relation on va dire "confortable" mais dans laquelle les sentiments de l'un et de l'autre n'étaient pas forcément là ... et je me suis rendu compte que ma libido avait presque disparu et que le sexe, avec elle, ce n'était plus que des préliminaires, certes très agréables, mais plus rien de sensuel ni de charnel ni de fusionnel ... et à ce moment là, je m'étais déjà posé toutes ces questions sur ma baisse de libido ... Finalement, j'ai réalisé que sexuellement, elle ne m'apporterait pas ce dont j'avais envie, déjà parce qu'elle était totalement passive et n'avait aucune ouverture d'esprit ... mais peut-être pour encore d'autres raisons que je n'ai pas encore identifiées. Egalement, mes sentiments pour elle n'étaient pas suffisamment profonds et plus grave encore, je n'avais plus vraiment d'attirance pour elle, pour son corps ... il ne restait plus que la tendresse entre nous. Comme toi, je ne me reconnaissais plus.
On se sépare d'un commun accord ... puis je retrouve celle qui aura été la femme de ma vie et là, ma libido repart en flèche, les sentiments profonds et l'absolue confiance en l'autre aidant, la complicité étant tellement forte et parfaite entre nous, c'était incroyable. Mais soyons clairs, nous ne consommions pas du sexe, c'était juste une envie de nous sentir seuls au monde, faire que le temps s'arrête, faire qu'on ne fait plus qu'un ... je ne sais pas comment l'exprimer tellement c'était beau, profond, parfait, fusionnel.
Il nous était impossible de nous coucher sans toucher l'autre, sans être touché, sans donner du plaisir à l'autre ... parce que c'était vraiment ça : donner à l'autre.
Lorsqu'on s'est séparés, ça a été un déchirement total pour moi et je n'ai plus jamais retrouvé la même envie de fusion, le même élan spontané vers le corps de l'autre, et c'est totalement dramatique pour moi car devenir aveugle pour quelqu'un qui a déjà vu ... mon dieu que c'est difficile.
Pour revenir à ma relation d'aujourd'hui, je me retrouve dans la même position qu'avec la première personne dont j'ai parlé ... une relation confortable avec une femme totalement fiable, intelligente, aimante, tendre ... MAIS je constate exactement la même chose : ma libido est quasi nulle (en en plus ça me fait culpabiliser parce qu'elle mérite tellement d'être heureuse et épanouie).
En parallèle, j'ai toujours très envie de sexe anal en solo notamment ... mais aussi de sexe au masculin ou bi ... donc ma libido n'a pas disparu, elle est juste en berne ... et je sais que si une occasion se présentait avec la bonne personne (homme ou femme), ma libido se libèrerait de nouveau.
Au regard de ces expériences, il est clair que ma libido est directement CONDITIONNEE PAR LA PERSONNE AVEC LAQUELLE JE ME TROUVE.
Par 2 fois je me retrouve avec une personne très bien moralement et en qui je peux avoir une confiance totale MAIS ces sont des personnes qui ne m'apportent pas l'attirance et le déclic qui fait qu'on a envie de cette belle chose que j'ai pu connaître avec la femme de ma vie, l'envie d'être en phase ultime avec l'autre, donner et recevoir sans compter, fusionner, lâcher prise et agir sans calcul, bref ...
Donc, pour conclure ... que tu deviennes asexuel ?
On est un peu tous d'accord je pense pour dire que, non, on ne devient pas asexuel comme ça.
Il y a une démarche consciente pour ça il me semble, et ce n'est visiblement pas ton cas.
Par contre, pose toi quand même la question de ton contexte sentimental.
Alors je ne dis pas que ton compagnon n'est pas le bon ... mais peut être qu'en l'état, il ne t'apporte plus ce "déclic" dont j'ai parlé et dont, personnellement j'ai besoin.
Je dis "en l'état" parce que ce n'est pas irréversible, il suffit parfois de quelques changements mineurs pour qu'on perçoive l'autre différemment.
Il suffit aussi parfois de changer un peu soi-même pour faire changer l'autre ... mais ça, c'est difficile à admettre et à mettre en oeuvre.
Voilà ce que j'avais envie de partager avec vous.
En espérant avoir modestement contribué à t'aider dans ta réflexion YOTUELLE ...
Merci d'avoir eu le courage et la patience de tout lire 😄
Citation de Sakate #507042
La théorie platonicienne le manque entraine le désir. Le désir est amour mais la profusion égale l'ennui. On descend de Platon à Schopenhauer.
C'est pour ceux qui révise le bac 😺
Et pour répondre au sujet on peut se passer de sexe mais pas d'amour (l'amour selon Spinoza).
Citation de Harmonique #507084
Mais de quel amour parle-t-on alors? La philia? L'éros? L'agape ?
L'idéal chrétien voit dans le célibat et la consécration religieuse une source de bonheur intense : pour être heureux, il faudrait renoncer à l'amour romantique et aux passions charnelles pour vivre en harmonie avec "Dieu".
Tandis que pour la philosophie bouddhiste, au contraire, les désirs sont la source même de la souffrance et une vie remplie de méditation et de pratique zazen doit mener à l'éveil, au nirvana: il faut se passer d'amour.
Le chevalier du Moyen âge lui, dans le cadre d'une relation de fin'amor aime mais place son plaisir dans la satisfaction de sa dame, la " domina" qui lui soumet bien des épreuves pour tester son amour. Il faut aimer mais chastement, au gré du jeu et des épreuves initiées par la dame.
Citation de Sakate #507103
🤭👍
En sciences, des reflexions mettent en avant l'importance de l'usage et de la pratique : la fonction crée l'organe.
Le développement des organes et leur force d'action sont constamment en raison de l'emploi de ces organes. (lamarckisme)
La pratique intensive du sport joue sur la performance du coeur, en tant que muscle sollicité. L'absorption en excès de nourriture augmente la taille de l'estomac. La sollicitation de notre mémoire et de notre réflexion augmente les connexions entre neuronnes et améliore le fonctionnement de notre cerveau.
On peut penser que le manque de pratique sexuelle endort nos sens et la réaction de notre cerveau, premier organe sexuel du corps humain. L'apparition de l'asexualite au cours de sa vie pourrait être une anesthésie par manque de pratique. Une nouvelle pratique permettrait d'en sortir. C'est plus une phase qu'une orientation definitive.
Allez, je vais réagir......
D'abord.. le lien avec le COVID et le vaccin...; 🤣 Enfin, il faut bien laisser les gens à leurs délires.....
Non, ton témoignage m'interpelle, parce que il est en fait une étape de la vie amoureuse. Cela peut de fait s'apparenter à une "a -sexualité", mais cela n'a en fait rien à voir. Tu découvres (et heureusement que tu es hors milieu) que le sexe, comme tu le dis toi même, n'est pas le fondement de votre amour. Et bien soit, et tant mieux quelque part, et peut être ressurgira t il à nouveau plus tard ?
Ton Amour devient plus fort, et du coup la libido et le sexe deviennent "secondaires"....
1) alors déjà: cela est il aussi le cas de la personne avec qui tu es en couple ? En ce cas, où est le souci ?
2) le sexe, quand on aime, devient totalement différent: il est bien plus ludique, fait bien plus appel à l'érotisme (et surtout pas à l'auto-érotisme), je "jeu" y a une plus grande part.... la "surprise" aussi: les endroits incongrus.... soudain lors d'une balade... pof... mais pas forcément....
Oui, l'érotisme et la sensualité viennent peu à peu remplacer l'acte sexuel "pur et dur", c'est vrai. Et c'est tout à fait normal. Alors il y a deux choses à distinguer:
une "lassitude", qu'il faut combattre, et "innover" dans des jeux sexuels plus variés, et dans un érotisme vestimentaire plus "provoquant" ?
Donc: derrière ton sujet se posent trois questions:
1) ton étonnement par rapport à ta propre libido: ce à quoi je diraits: "oui, et alors?"
2) une évolution de la notion de "sexualité" dans votre couple ? (elle est normale est heureuse)
3) un manque de ne plus avoir ces "extases orgamatiques", que tu retrouves par ailleurs en y étant comblé, par d'autres voies...
Ce que l'on apelle "sexualité" au sein d'un couple, ne se résume en aucun cas (même si on veut nous le faire croire) à une pénétration ou à un orgasme purement "anatomique". C'est bien plus complexe que cela, et l'affect y est pour beaucoup.
Donc, j'ai bien noté qu ecela te pose question, mais ma question est: est ce que cela te pose problème ?
Quant à l'a-sexualité, c'est une fausse question. Surtout en couple. C'est vouloir mettre une étiquette sur votre vie affective et sexuelle, et cela, je ne me le permettrais pas, et tu dois refuser que l'on colle une étiquette sur ce que VOUS vivez A DEUX. Si vous êtes tous les deux sur "la même longueur d'onde", alors cette cela peut t'étonner que tu vives maintenant autrement les choses, certes, mais fondamentalement: où est le problème ????
(et je zappe évidemment sur "l'anethésie par manque de pratique... 🤣 )
Citation de Yotuelle #490391
Peut-on vraiment 'devenir' asexuel.le ?
Je l'ignore, mais c'est la question que
je me suis posée en répondant à un
autre post post traitant du même sujet :
https://betolerant.fr/forum/24864/comment-etre-certaine-que-je-suis-asexuelle#507185
oui, on le peut.
Cela vient d'un manque de partenaire amoureux pendant un certain temps, qui font que la sexualité "solitaire" n'a pour nous plus aucun sens (on est plus des ados versés dans le plaisir solitaire et l'onanisme).
Donc on le devient oui, sans dépit aucun, sans aucun regret, parce que l'acte sexuel n'a de sens pour nous que à deux, déjà, et entre deux personnes qui s'aiment....
donc: pour me résumer: puisque "l'objet sexuel" (donc l'être aimé) n'existe pas ou plus, et bien la vie sexuelle n'a plus vraiment de sens. Donc, d'elle même: "disparait", ou en tout cas s'estompe vraiment beaucoup.
.
Pour revenir au post de Yotuelle, j'ai oublié une chose importante à dire: quand on aime vraiment, il arrive fréquemment que le désir sexuel s'estompe..; un temps, au profit d'un emotionnel bien plus intense qui nous satisfait pleinement. Etrangement, l'émotion de l'amour pour l'être aimé est un excellent facteur de baisse de la libido, car on a moins envie de le "posseder". Et très fréquemment, quand on est ému par l'amour, l'érection ne se fait pas, car le désir sexuel est atténué. Et prend une autre forme.... qui est à chercher au sein du couple.
J'apporte juste ma perspective : j'ai l'impression qu'il y a pas mal de confusion entre différentes choses dans toutes ces discussions.
Il y a une différence entre orientation sexuelle, libido/désir sexuel et pratiques sexuelles.
L'asexualité est une orientation sexuelle et se définit habituellement comme une absence d'attirance sexuelle. Il est possible pour une personne asexuelle d'avoir une libido élevée, mais elle ne sera juste pas "dirigée" vers des personnes (= pas d'attirance sexuelle pour autrui).
Il est tout à fait possible d'être asexuel.le et de se masturber (car lié à la libido, et pas nécessairement à l'attirance sexuelle), ou même d'avoir des rapports sexuels (parce que l'attirance sexuelle n'est pas forcément le seul facteur qui rentre en compte). Et il est aussi tout à fait possible d'avoir du plaisir sexuel lors de ces activités.
En ce qui concerne le fait de "devenir asexuel.le", je pense que c'est une question de définition et de point de vue. On parle ici d'orientation sexuelle, donc pour moi la réponse à cette question devrait être la même que pour toute autre orientation sexuelle ; par exemple "est-ce qu'on peut devenir homosexuel ?".
Si on prend l'exemple d'un homme qui se définit hétérosexuel et qui, un jour, a une attirance sexuelle pour un homme, est-ce qu'il devient alors bisexuel ? Ou est-ce qu'il l'a toujours été et vient de le découvrir ? Ou peut-être qu'il pourrait ne pas prendre cette attirance en compte, et continuer à s'identifier à l'hétérosexualité ?
Ou une femme qui a seulement relationné avec des hommes, se découvre une attirance pour les femmes, et puis finalement ne relationne plus qu'avec des femmes. Est-ce qu'elle était hétérosexuelle dans le passé, et actuellement elle est lesbienne ? Est-ce qu'elle est bisexuelle ?
Citation de MayJune #508322 Il est tout à fait possible d'être asexuel.le et de se masturber (car lié à la libido, et pas nécessairement à l'attirance sexuelle), ou même d'avoir des rapports sexuels (parce que l'attirance sexuelle n'est pas forcément le seul facteur qui rentre en compte).
Et bah, j'en apprends des choses 😀. C'est difficile de s'y retrouver avec toutes ces étiquettes 😅. La masturbation ne s'appuie-t-elle pas sur un imaginaire sexuel ?
Et bah, j'en apprends des choses
Tant mieux, je crois qu'il y a pas d'incompréhension autour de l'asexualité en général. Si c'est un sujet qui t'intéresse il y a pas mal de ressources en ligne qui expliquent certains points plus en détail, par exemple : https://www.la-clinique-e-sante.com/blog/sexualite/asexualite-prejuges
C'est difficile de s'y retrouver avec toutes ces étiquettes
Je ne sais pas trop si c'est une question d'étiquette, mais je pense que je vois ce que tu veux dire :)
Pour moi là la distinction importante c'est entre attirance/orientation sexuelle et acte/pratique.
Par exemple, il y a des hommes homosexuels qui ont des relations sexuelles avec des femmes (pour différentes raisons, par exemple rentrer dans le moule et avoir une vie de famille "classique").
La masturbation ne s'appuie-t-elle pas sur un imaginaire sexuel ?
Euh, alors là je peux pas vraiment répondre car je suis pas dans la tête des autres, mais ce n'est pas forcément le cas. Après peut-être que c'est le fonctionnement le plus courant ? 😅
Mais d'ailleurs même si on s'imagine une situation qui implique d'autres personnes, cela ne veut pas forcément dire qu'il y a attirance sexuelle ! Et, par exemple, on peut aussi tout à fait imaginer une situation dans laquelle on n'est pas présent.e nous-même.
Là pour moi il s'agit d'une différence entre fantasme et réalité. C'est tout à fait possible d'avoir des fantasmes qu'on ne souhaiterait pas faire "en vrai".
Citation de MayJune #508322
" L'asexualité est une orientation sexuelle et se définit habituellement comme une absence d'attirance sexuelle. Il est possible pour une personne asexuelle d'avoir une libido élevée, mais elle ne sera juste pas "dirigée" vers des personnes (= pas d'attirance sexuelle pour autrui).
Il est tout à fait possible d'être asexuel.le et de se masturber (car lié à la libido, et pas nécessairement à l'attirance sexuelle), ou même d'avoir des rapports sexuels (parce que l'attirance sexuelle n'est pas forcément le seul facteur qui rentre en compte). Et il est aussi tout à fait possible d'avoir du plaisir sexuel lors de ces activités."
.
Ha.... alors avec cette définition là, que j'avoue ne pas bien comprendre, de fait on ne peut "devenir" a sexuel (tout comme on ne peut "devenir" homosexuel ou hétéro sexuel, même si on a des relation sexuelles inverses de l'apellation "........;sexuel", qui perso m'a toujours géné, car je prefère parler, par exemple, d'homosensualité.... parce que l'orientation n'a effectivement rien de "sexuel" en soit. Même si l'orientation affective définit forcément une sexualité.....
On va dire que j'imagine mal un mec attiré affectivement et amoureusement vers les homme n'avoir des relations sexuelles qu'avec les femmes.... (quoique... tout est dans la nature...)
mais oui: MayJune: je ne comprend rien du tout à la définition que tu donnes....
"Il est possible pour une personne asexuelle d'avoir une libido élevée"... là, j'avoue que ça dépasse mon entendement.....
de fait on ne peut "devenir" a sexuel (tout comme on ne peut "devenir" homosexuel ou hétéro sexuel
Oui, pour moi si tu considères qu'on ne peut pas devenir homosexuel, alors on ne peut pas devenir asexuel non plus (en fait ça s'applique à toute orientation sexuelle, y compris l'asexualité).
On va dire que j'imagine mal un mec attiré affectivement et amoureusement vers les homme n'avoir des relations sexuelles qu'avec les femmes.... (quoique... tout est dans la nature...)
Oui, je suis d'accord, c'est un cas assez extrême, mais c'est vraiment plus pour l'exemple.
Ceci étant dit, j'ai déjà vu/lu des témoignages d'hommes homosexuels qui ont vécu de cette manière (plus trop de nos jours je crois, mais il y a quelques années en arrière je pense que c'était plus courant).
"Il est possible pour une personne asexuelle d'avoir une libido élevée"... là, j'avoue que ça dépasse mon entendement.....
Je comprends la confusion. Peut-être qu'il faut s'entendre sur ce qu'on entend par libido 😅
Là quand je parlais de libido c'est dans le sens d'une énergie ou d'un désir sexuel, une recherche de plaisir sexuel. Mais cette libido n'a pas forcément de "cible extérieure" ; je crois que c'est là que se trouve la nuance. Pour les personnes non-asexuelles, je pense que la libido est généralement liée à des personnes, mais en fait la libido peut exister d'elle-même. Par exemple on peut le comparer à l'appétit : tu peux juste avoir une sensation de faim "générale" (libido non ciblée), ou alors une envie plus spécifique, par exemple de chocolat (libido ciblée).
Il y a aussi plus d'explications dans le lien que j'ai mis si ça t'intéresse.
Et sinon, peut-être une citation qui peut aussi aider à clarifier :
L'autrice détaille qu'il existe deux types de libido. "Il y a la libido d'objet où l'on projette ses désirs sur une personne extérieure, ce qui est le cas pour les autres orientations sexuelles. Et puis dans le cadre de l'asexualité, en un seul mot, c'est 'la libido du moi' qui prend le dessus
Et, tiens, une autre citation tant qu'on y est (qui peut peut-être arriver à éclaircir et résumer les choses) :
Être asexuel, c'est le fait de ne pas ressentir d'attirance sexuelle envers autrui. L'invitée précise : "Nous les asexuels, on est attirés par personne, mais ça n'empêche pas une grande partie des asexuels d'avoir de la libido, d'avoir des fantasmes, de pratiquer la masturbation. Simplement, on ne va pas ressentir cette espèce d'appétit qui nous attire vers l'autre et nous fait ressentir le besoin de nous presser contre.
ok, là ça me parait plus clair..... quoiqu'un brin, comme le dit la personne que tu cites "tourné vers le MOI".... ce qui, sans négativité aucune, ressemblle quand même fort dans cette définition à une sexualité adolescente, où, de fait: la libido n'est dirigé en très grande partie que vers soi même, et donc l'adonlescent en question, sans pour autant qu'il y ait "d'objet sexuel" défini.
Ce qui me parait quand même quelque part une définition un peu "dangeureuse", car la pente serait aisée de dire que l'asexualité est une sexualité qui n'a pas évolué vers une sexualité adulte.....
Bon, là j'avoue que l'on s'éloigne franchement de la question du début du forum, qui donc faisait objet de ma réponse, et même de mes réponses, où pour moi je disais que la libido en elle même pouvait baisser, et les rapports sexuels aussi, soit et bien parce qu'il n'y avait pas de "partenaire" pour vivre une sexualité à deux, soit, parce que l'émotif et l'amoureux l'emportait sur le désir "pur et dur" de l'autre... donc: l'attirance sexuelle, qui nécesssite, on le sait bien, et c'est souvent l'objet de soucis au niveau des couples (quels qu'ils soient), parce que pour que la libido s'exprime, et que le désir sexuel "pur et dur" s'exprime (Thanatos) il faut "un peu" voir l'autre en "chose", donc en "objet sexuel", ce qui est évidemment le contraire d'un affectif....
Donc il reste deux questions qui ... lol.. me posent question:
1) ne risque t on pas par cette définition de dire que l'a sexualité est une forme non aboutie de sexualité ?
et donc:
2) en dehors de la définition que tu donnes, n'y a t il pas, de manière normale, dans une sexualité de couple, des moments où la sexualité dérive vers une sensualité qui peut remplacer, non pas le désir de l'autre, mais présenter une autre forme de satisfaction de la libido, sans acte sexuel ?
1) ne risque t on pas par cette définition de dire que l'a sexualité est une forme non aboutie de sexualité ?
Hm, oui, je vois ce que tu veux dire. Et en fait je pense que cette vision n'est pas totalement fausse, mais j'avoue que personnellement je ne vois pas forcément le lien avec la sexualité adulte ou aboutie. Mais ça dépend de ce qu'on attend par là ; si on estime qu'une sexualité aboutie est forcément tournée vers les autres, alors oui, je suppose qu'on pourrait dire que l'asexualité est une forme de sexualité non aboutie (et d'ailleurs le "a" privatif de "asexualité" va un peu dans ce sens).
Pour moi une sexualité aboutie ça serait plus être en accord avec ses désirs et être en mesure de les satisfaire (peu importe si ça passe par des relations sexuelles, la masturbation, voire même le fantasme ou tout autre moyen).
Personnellement dans ma conception des choses je le vois plus comme une expression différente de la sexualité. Sans oublier qu'il est aussi évidemment possible pour une personne asexuelle de ne pas avoir de libido ou une libido très faible (mais ça c'est aussi bien sûr le cas pour les personnes non-asexuelles).
2) en dehors de la définition que tu donnes, n'y a t il pas, de manière normale, dans une sexualité de couple, des moments où la sexualité dérive vers une sensualité qui peut remplacer, non pas le désir de l'autre, mais présenter une autre forme de satisfaction de la libido, sans acte sexuel ?
Si, moi ça me parait tout à fait possible et normal. Après c'est justement essayer de voir et comprendre si dans le couple les deux personnes peuvent arriver à trouver une manière de fonctionner qui satisfait la libido de chacun.e. Et bien sûr tout cela peut évoluer au cours du temps.
Il me semble d'ailleurs qu'il y a des personne qui redirigent/canalisent leur libido dans d'autres activités non-sexuelles (comme le sport ou l'art), et qui en retirent satisfaction.
Mais du coup juste au niveau du langage, ce "transfert" de la sexualité vers la sensualité n'est pas la même chose que d'être asexuel.le. On pourrait peut-être plutôt parler d'une baisse ou transformation de libido, ou d'une abstinence sexuelle.
Mais du coup juste au niveau du langage, ce "transfert" de la sexualité vers la sensualité n'est pas la même chose que d'être asexuel.le. On pourrait peut-être plutôt parler d'une baisse ou transformation de libido, ou d'une abstinence sexuelle.
c'est un peu le sens de la réponse que je faisais à Yotuelle.
Pour moi une sexualité aboutie ça serait plus être en accord avec ses désirs et être en mesure de les satisfaire (peu importe si ça passe par des relations sexuelles, la masturbation, voire même le fantasme ou tout autre moyen).
là, je suis inquiet: le pente vers "être en accord avec ses désirs et être en mesure de les satisfaire" ouvre un champ sémantique qui pourrait être la justification de toute forme de sexualité, y compris la plus perverse ou la plus nuisible à autrui..... ainsi que la plus dégradante ou la plus.... comment dire.... extrème ? (SM extrème, zoophilie, scatophilie... etc) donc des formes de sexualités où la question de la psyché est légitimement en droit d'être posée. Il est bien évident que l'homosexualité, pour ne prendre que cela, a été retirée de la liste des maladies mentales par l'OMS il y a quelques décénies (seulement) mais il n'en va pas de même pour d'autres formes de sexualité "en accord avec les désirs du sujet", qui clairement relèvent de la maladie mentale (perversion narcissique, déni de l'estime de soi... etc).
je pense que la définition de l'asexualité se doit d'être plus simple, et plus prudente, et donc doit se définir prudemment par une absence de libido et de désir sexuel.
Parce que, à partir du moment où il y a une forme de sexualité, quelle qu'elle soit, alors pour moi il est exact de dire que l'on est pas a- (privatif) sexuel. Puisqu'il y a sexualité (même si on ne parle que de masturbation).
là, je suis inquiet: le pente vers "être en accord avec ses désirs et être en mesure de les satisfaire" ouvre un champ sémantique qui pourrait être la justification de toute forme de sexualité, y compris la plus perverse ou la plus nuisible à autrui
Oula, non, pas du tout mon intention ou le sens de ma phrase ! Tout acte sexuel doit se faire dans le consentement le plus complet des participant.es.
Et, comme je l'ai évoqué, satisfaire n'est pas forcément égal à un passage à l'acte. C'est d'ailleurs un des rôles du fantasme, qui peut permettre d'explorer certaines idées sans "danger réel".
Mais là je crois qu'on rentre dans une toute autre discussion autour du désir sexuel et des manières d'exprimer sa sexualité 😅
je pense que la définition de l'asexualité se doit d'être plus simple, et plus prudente, et donc doit se définir prudemment par une absence de libido et de désir sexuel.
Et bien en tout cas ce n'est pas la définition la plus commune d'asexualité. Quand on parle d'asexualité on parle d'une orientation sexuelle, qui se définit donc par l'attirance envers les autres.
Car en fait c'est de cela qu'on parle généralement, pas des pratiques personnelles de chacun.e, qui sont en fait autre chose que l'orientation sexuelle (même si toujours dans le domaine de la sexualité).
Et l'absence de libido, c'est encore autre chose, ça pourrait concerner une personne non-asexuelle : c'est-à-dire que "intellectuellement" une personne pourrait être attirée par quelqu'un sexuellement, mais juste ne pas avoir la libido pour passer à l'acte.
Parce que, à partir du moment où il y a une forme de sexualité, quelle qu'elle soit, alors pour moi il est exact de dire que l'on est pas a- (privatif) sexuel. Puisqu'il y a sexualité (même si on ne parle que de masturbation).
Je vois ce que tu veux dire, mais je pense que la nuance c'est qu'on parle d'orientation sexuelle c'est-à-dire "une forme d’attirance sexuelle que l’on ressent pour une autre personne". Le "a" est privatif dans le sens où on peut dire que les personnes asexuelles n'ont pas d'orientation sexuelle.
Non, bien évidemment je me doute bien que ce n'est pas le sens de ta phrase... mais... oui: le champ sémantique ouvre cette possibilité.
Non, le souci, puisque cela relève de l'humain, c'est que des statistiques très éllaborées permettent de "définir" un comportement, affectif, sexuel... etc.... MAIS: il y a toujours la dichotomie de base: chaque personne est unique. c'est pour cela que la Médecine est un art et non une science.... parce que si elle était exacte, ça se saurait.
"Les personnes asexuelles n'ont pas d'orientation sexuelle". Cela me satisfait plus, déjà.... sauf que, alors: qu'en est il de la libido ?
Parce que, si elle n'ont pas d'orientation sexuelle, alors, elles sont bisensuelles..... ;-)
je pousse un peu.... Mais je pense sincèrement que la notion de "asexualité" demande à être définie de manière un peu plus exacte concernant bien des points, car de fait: cela ne peut se résumer à "c'est un homme qui est arttiré par les hommes et donc pratique une sexualité et une affectivité avec les hommes" comme pourrait être définie l'homosensualité.
De plus, cette orientation est très diverse, et vécue très très différemment au niveau des individus.
En tout cas, pour répondre à la question première: dans le cas présent, il est clair que notre ami n'est pas en train de devenir "asexuel", et encore moi pratiquant une quelconque "abstinence" (qui dans la plupart des cas relève d'un choix, ou d'un non choix, ce qui est très différent d'une orientation). Je pense que nous sommes bien d'accord là dessus.
Et oui, la définition actuelle de l'asexualité, ou de l'asensualité, ne me satisfait pas, ni intellectuellement, ni dans la variété des formes qu'elle peut prendre.
Nous nous sommes embarqués je crois dans un sujet éminament complexe.... qui nécessite une vision d'ensemble du phénomène et arriver à trouver des défintions relativement satisfaisante de toutes les composantes (donc libido, désir, maturité, affectivité) qui relève largement de la thèse.... et d'une spécialisation, en plus.
Donc j'avoue écouter les gens, admettre leur singularité, et leur manière donc de vivre toutes ces choses individuellement, mais de la à définir l'asexualité: non. La question première étant, justement: est ce une orientation ? Le psychique et le vécu de chacun semble avoir une telle importance dans cette "orientation", qu'il me parait extrèment complexe de la définir. Dans sa globalité justement.
Donc: j'ai vraiment le sentiment de "marcher sur des oeufs" concernant cela. 😌
Citation de DamienLge #508526
Bonjour DamienLge, et bonjour les BeTos !
Tu sais, je crois que le propre d'une définition, quel que soit le mot, est de lui donner le sens susceptible de correspondre à une "réalité globale", qui puisse être saisie par le plus grand nombre.
Je pense que l'erreur serait d'espérer que la définition d'une notion, telle que l'asexualité, parle de la même façon à tous les êtres humains, avec les mêmes nuances, ait le même sens "absolu" pour tous. Cela me paraît impossible, car tous, autant que nous sommes, "personnalisons" une définition en fonction de ce que l'on perçoit, de ce à quoi elle nous renvoit, etc
Je suis convaincue qu'un clou restera un clou pour tout le monde. A la rigueur on peut s'en servir de cure-dents, ou que sais-je.
Mais je suis également convaincue qu'une notion aura autant de définitions et de nuances possibles qu'il y a d'être humains sur cette planète.
Citation de Farf #508531
Je suis tout à fait d'accord avec cela.
Néanmoins:
1) je vais d'abord corriger mon post moi même, et, en parlant de la masturbation, dire que c'est une pratique effevitement fort tournée vers soi, et de nos jours, qui se pratique de plus en plus agé. Donc, je ne vais pas parler de maturité psycho affective et sexuelle, car, même si c'en est une, elle a tendance à se pratiquer de plus en plus tardivement, et deux: ce n'est pas parce que l'on est un passionné de train électrique ou de maquetisme à 50 ans que l'on est pourtant toujours un ado... Donc: oui, la masturbation est une forme de sexualité fort tournée vers soi même, typique de l'adolescence et même de "l'adulescence", mais pour autant cela est de un récent, dans une certaine mesure, et de deux, ce n'est pas parce que c'est une étape dans le développement de la sexualité que pour autant ce soit "immature" de la pratiquer bine plus tardivement.
2) la sublimation de la sexualité existe, bien sur, et dans bien des cas, part une forme artistique (Michel Ange en est unn bon exemple) ou de savoir, ou de pouvoir, ou aussi, par une chasteté du à une définition du monachisme (et là il y a aussi bien à dire....) .Mais pour autant, on ne peut pas dire que c'est une forme d'a sexualité.
3) la définition me gène parce que, alors, elle laisse la porte ouverte à d'autres choses, que l'on trouve facilement sur les sites "spécialisé" on va le dire comme cela, comme le garçon (car évidemment si il est jeune c'est encore mieux...) qui s'introduit dans les fesses un pénis de cheval, et ce jusque au maximum possible dans le gros intestin (et on va dire "en silicone", pour ne pas faire dériver le sujet), ou quelqu'un qui mange ou aime etre couvert de ses excréments, ou de ceux d'un autre, ou.. l'homme qui aime être entièrement suspendu de ton son poids en étant uniquement tenu par les testicules.... et je suis bien là dans le réel, même si j'avoue "pousser un peu loin le bouchon".
Or: ces formes de "sexualité" correspondent à ta définition, et se trouvent aisément dans la pornographie, alors qu'il me semble évidement (et je vais dire "de mon point de vue", pour ne pas porter de jugement) que nous sommes bien plus là dans un phénomène psychiatrique que sexuel. Or: oui, selon ta définition, il y a "libido" donc ce serait des formes d'a-sexualité ??? (voire d'auto érotisme ?)
Il me parait évident que non. demon "point de vue" encore une fois.
Donc, oui, pour moi, intégrer dans l'a-sexualité une libido me parait totalement inapproprié. Orientation, certes, mais aussi: sexualité, réduite à néant, aussi bien au niveau du désir que de la pratique.
Et j eme permets donc encore de préciser que ce débat ci n'a rien à voir avec la question posée au début de ce forum.
Citation de DamienLge #508535
Or: ces formes de "sexualité" correspondent à ta définition
Ce que tu décris sont des PRATIQUES sexuelles. La masturbation en est une. De même que les exemples que tu mentionnes.
Je ne sais pas si tu t'adressais à moi en écrivant
"Or: ces formes de "sexualité" correspondent à ta définition".
Ces pratiques entrent dans le cadre de la sexualité de certaines personnes, autrement dit de ce qu'implique comme "actes sexuels" la notion de sexualité chez ces personnes.
En résumé, je n'ai pas à remettre en question que telles ou telles pratiques entrent dans la sexualité de certains, et pas chez d'autres.
En d'autres termes, je peux effectivement trouver certaines pratiques déviantes, immatures etc, et dans ce cas être dans une forme de jugement.
Pour autant je n'ai pas à valider par mes jugements, la notion de sexualité et les pratiques qui sont celles des autres, car elles ne m'appartiennent pas, tout simplement.