Bonsoir Delephin (et bonne année, j'avais oublié).
Je suis rassuré et réconforté que nous puissions avoir une discussion apaisée sur un sujet aussi sensible.
Le 1er cas de figure que tu soulignes (je n'arrive pas à citer des bouts de texte), c'est-à-dire ne pas vouloir parler quand on est soi-même dans un moment difficile / de souffrance, et ne pas vouloir confier ces derniers/-ères, je le comprends. C'est pour cela que certains services proposent un contrôle + fin : statut de disponibilité (sur les messageries instantanées typiquement), réponses toutes faites, possibilité de suspendre notre profil, mais c'est global, alors qu'un contrôle + fin (genre ne pas démarrer de nouvelles conversations et choisir chez quels utilisateur mettre en pause les conversations) serait pas mal.
Pour ce qui est des dégâts + importants en IRL dans le cas que tu évoques, c'est-à-dire après avoir déjà eu le temps de faire connaissance et s'attacher à quelqu'un, je le comprends aussi puisque je l'ai effectivement vécu !
Enfin, le 2nd cas, je peux le comprendre aussi. De mon côté, je n'avais pas utilisé la fonctionnalité soit parce qu'elle n'existait pas encore, soit parce que je pensais que ce n'était pas légitime de ma part, d'autant + quand j'ai l'impression que l'autre n'a pas totalement tort (les arguments "tu es pareil que les personnes du monde gay que tu dénonces" et "tu es difficile comme ceux à qui tu le reproches" sont plutôt imparables).
Tu devrais simplement les ignorer et changer de point de vue : s'ils te bloquent, c'est leur problème, ils ratent la chance de faire connaissance avec toi.
Parfois les gens se comportent bizarrement, parfois prennent des décisions sur un coup de tête et ça arrive à tout le monde de faire des erreurs (ou pas).
Dis toi juste qu'ils n'étaient pas assez intéressant(e)s pour toi.