Syndrome du saint Bernard, vous connaissez ? - Page n°3

Citation de Alithia #376146Je compatis et envois tout mon courage à vous tous !!!

Merci ?

Et excuses moi Kombucha pour avoir pourrit ton post avec mes états d’ âmes ...

Citation de Doremi #376155

Toi Doremi tu fait partie de ces rares personnes qui arrivent à voir du bien , du positif en chacun où chaque chose ... tes propos sont toujours bienveillants , ta vision des choses est une immersion dans un compte de fée ...

il faudrait songer à te cloner , à ce sujet je touche un peu ma bille dans ce domaine si jamais ça t’ intéresse

C’est rien Rosso. Moi aussi j’ai auto-pollué mon fil avec mes états d’âmes 😁. Désolé d’étaler ma noirceur comme ça.

Ma mère, après une longue expérience de Saint-Bernard, te dirait le mantra qui en est ressorti : "Ne valorise pas des tocards".

HOOOO oui, il me parle ce syndrome !

quand j'étais plus jeune, je souffrais énormément mais sans être capable de comprendre. j'étais dans un tel dénie de moi que c'était plus simple de me tourner vers la souffrance des autres pour les aider.

j'oscillais constamment entre le besoin d'aider parce que l'idée même de la douleur était une horreur et une profonde colère pour des choses complètement anodine. (je pense que c'était parce que ces "choses " d'apparence anodine me renvoyaient à la fois au fait que les autres ne souffraient autant que moi et que ça ne les empêchait pas d'avoir une vie, EUX -enfin ELLES !)

je crois que d'une façon inconsciente, je jouais les Saint Bernard dans le secret espoir de découvrir le secret de la résilience. ce truc qui m'aurais permis, dans mes fantasmes inavoués, d'avoir moi aussi une vie épanouie.

les choses ont bien changées depuis. j'ai mis le doigt sur ce qui me faisait tellement de mal. la vie est devenue tellement plus simple. alors évidement, on ne sort pas de l'enfer indemne. mais pour ce qui est de jouer les Saints Bernard, quand je vois quelqu'un mal, j'ai le souvenir de jusqu'où la douleur m'a envoyé et que personne n'a put être là pour moi ça relativise tout de suite la situation.

et puis on est là pour vivre, pas pour mourir à la place des autres.