"Quand je serai grande, je serai une fille", répète Sasha depuis qu’elle a 3 ans. Sasha est une petite fille, née dans un corps de garçon.
Un film plein d’émotions et de tendresse.
Bande annonce
https://www.youtube.com/watch?v=wj7AV2_7Ors
Film entier visible sur Netflix
https://www.netflix.com/fr/title/81423937
Année de production : 2020, durée 1h23
J’ai beaucoup aimé ce film documentaire et j’avais envie de le faire connaitre à ceux et celles qui ne l’ont pas encore vu.
N’hésitez pas à donner votre avis sur ce film et les émotions ressenties pendant le film.
N’hésitez pas à donner votre avis sur ce film et les émotions ressenties pendant le film.
Pour info : deux sujets sont déjà ouverts, à propos de ce docu. Je le mentionne car on m'a soufflé dans mon oreillette qu'il y a souvent les mêmes sujets sur les forums 😅
Les avis déjà postés sont assez intéressants 👇
• Petite réflexion sur le film « petite fille » par Dime (déc. 2020)
• "Petite fille" ...à l'usage des cis gens par Miss Kim (déc. 2020)
Ouiii... après c'est cool de rappeler qu'il est tjrs dispo 👍
Citation de Skela #367900 Ca n'a rien à voir, on est d'accord ??
Bonsoir Skela, je ne pense pas que ce soit pour incriminer la mère mais des personnes pourraient se poser la question si effectivement ce n'était pas la mère qui influençait l'enfant, il fallait donc que la question soit posée et que toutes les options concernant une influence de la mère soient mise à plat pour au contraire la dégager de toute responsabilité sur le choix de Sasha. La mère a d'ailleurs été fortement soupçonnée par l'école de la petite et les services sociaux d'influencer son enfant.
Merci à Wondeur pour les liens.
Oui, la psychiatre lui dit tout de suite que ça vient pas de ça ensuite.
C'est un documentaire vraiment bouleversant et émouvant, les larmes ont coulées.
Tant de détresse ...
C'est dur, comme sa maman dit, on lui vole son enfance. Et ce n'est que le début du combat ...
Effectivement comme elle ma pensée est : qu'est ce que ça peut leur faire ? Et oui, si déjà les adultes la rejettent, les enfants risquent pas de l'accepter. C'est inadmissible tous ces comportements néfastes. Les gens n'ont aucune empathie ? Ce n'est qu'une enfant, qui veut vivre sa vie sans faire de mal à personne ...
Y avait déjà deux sujets d'ouvert certes mais sans ton post je serai passé à côté !
Merci donc 😉
Citation de Skela #367924 C'est un documentaire vraiment bouleversant et émouvant, les larmes ont coulées.
C'est un plaisir de te l'avoir fait partager Skela, pour moi aussi les larmes ont coulées quand je l'ai vu la première fois.
Un long article était paru dans le journal local L'Union, il en reste encore des traces sur internet, un très bon article.
J'ai vu ce film il est beau.
Oui effectivement la question qui fait culpabiliser les parents inutilement est de trop et bien sûr sans fondement.
Comme ma mère qui, pour se rassurer a essayé de me convaincre que c'étaient les perturbateurs endocriniens qui étaient dans la bouffe.
Je lui ai rappelé que j'avais conscience de ma différence, j'avais 5 ans et qu'en 1980, les perturbateurs endocriniens, s'il y en avait, étaient négligeables et que, quoi qu'il en soit, ça n'avait absolument aucun rapport !
Mais ma mère a longtemps culpabilisé, mais aujourd'hui, elle me voit épanouie comme jamais je ne l'ai été avec mon Chéri, donc elle a compris que ce n'était pas un "caprice" ou un "délire", que je suis une femme, que je l'ai toujours été.
Un jour elle m'a présentée à une voisine que j'ai très peu vue enfant, et elle me demande si je suis S**, ma soeur...
Non je suis "Judeline".
Elle regarde ma mère, tu as 3 enfants ??
Non je n'en ai que 2.
Donc il a fallut expliquer le truc mais c'était tellement inattendu et sans aucune critique ou méchanceté que je l'ai fait avec plaisir.
La chance de Sasha c'est que ses parents s'en soient occupé de bonne heure.
Elle aura la possibilité de faire une transition sans trop de séquelle "virile".
D'un autre côté, si j'avais la mienne plus tôt, je n'aurais jamais eu mes Filles.
Rien que pour Elles, je referais le même parcours du combattant quitte à tout perdre encore mais je les ai Elles.
Je ne porterai jamais d'enfant à mon grand regret, mais j'ai quand même 2 Filles.
Joli témoignage Judeline.
Il me semble que dans le documentaire, la question des spermatozoïdes est abordé ?
Je crois que la psychiatre proposait deux solutions et qu'il fallait, même si c'était dur, se pencher sur la question rapidement afin d'adapter les traitements.
Je ne sais plus exactement de quoi il retournait, mais de ce que j'ai compris, elle aurait la possibilité d'avoir des enfants biologiques avec ca ?
Le psy de Paris m'avait posé la question aussi, mais je ne voulais pas d'autre enfant, du moins pas comme ça, moi j'aurais aimé les porter.
Mais oui, il est possible de congeler du sperme, comme pour les femmes qui peuvent congeler des ovocytes.
Cependant, je me demande à partir de quel âge le sperme est mature.
Je ne sais pas si dans le cas de la pitchoune ce serait réalisable.
Une transition est dure et violente, quel que soit l'âge auquel on la commence.
Les psychiatres n'apportent aucune aide réelle, du moins à moi, ils ne m'ont pas aidée, contrairement aux psychologues.
Je n'avais pas d'aide amicale ou familiale, j'ai traversé mon cyclone toute seule et j'ai réussi à m'en sortir malgré tout.
Il ne faut pas s'étonner que beaucoup de personnes en transition se suicident.
Il s'en est fallu de peu pour que je passe à l'acte, tout est planifié depuis longtemps.
Je ne sais pas à quoi je dois ma survie, mais je me suis fait tatouer un Phoenix dans le dos pour symboliser ma mort et ma renaissance.
Avancer, tomber, mourir, se relever... recommencer...
C'est comme ça que je vois la vie maintenant.
Le problème de l'école c'est que je pense que n'ayant pas d'info claire, ils risquent de dire n'importe quoi.
Quand je suis arrivée sur Tours, j'ai vu 8 médecins différents, dont 4 généralistes, aucun ne connaissait la transidentité.
Ce sont des médecins !?
Quand j'ai cherché un endocrino la première fois en 2015, pas un seul de Tours ne voulait s'occuper de personnes comme moi !
Ce sont leurs mots !
J'ai dû aller à Paris.
En 2019, quand mon endocrino a pris sa retraite, j'ai retenté ma chance sur Tours... la réponse fut exactement la même 4 ans plus tard !
Donc si le milieu médical est aussi fermé, je ne suis pas sure de pouvoir faire plus confiance au milieu scolaire.
Alors, je pense que comme pour les autres sujets de société que j'ai cité, il faudrait faire venir des intervenants, les profs ne sont pas calés sur tous ces sujets et c'est pas ce qu'on leur demande !
Des personnes qui sont directement concernés ou bien au courant seraient plus opportuns.
Pourquoi ne pas envisager de faire venir des asso LGBT ?
Après encore faut-il que les établissements soient dans cette démarche et cette volonté de réduire les discriminations.
Quand on voit l'équipe d'éducation dans le documentaire c'est clairement pas ça ... Mais j'ai bon espoir que ça change et évolue dans le bon sens ?