Je n'ai pas vu ce documentaire qui est passé il y a quelques temps, j'essaye de trouver un lien et je le mettrai ici si je le trouve
"À quels publics s’adresse Petite Fille, le film documentaire de Sébastien Lifshitz[2] ? Ces questions créent le plus souvent des tensions entre personnes cis ou cisgenres[3] (Buijs, 1995 ; Schilt et Westbrook, 2009 ; Enke, 2013 ; Aultman, 2014 ; lire Serano, 2007[4]) et personnes trans[5]. On peut compléter le schéma par le concept de cisnormativité proposé par Bauer et al., qui désigne la propension à penser que toutes « les personnes assignées hommes à la naissance deviennent toujours des hommes et que les personnes assignées femmes à la naissance deviennent toujours des femmes »[6]. De fait, et pour faire au plus court, les personnes trans passent pour des troubles dans le genre, des incongruités, des anomalies ou des dysphories. Elles luttent pourtant depuis longtemps pour des espaces de parole et pour démontrer leur aptitude à penser leur condition, bien plus que les analyses sur les trans, demeurent largement majoritaires."
la suite ici: https://www.contretemps.eu/petite-fille-traite-transidentite/
Citation de Wonder Woman #349230
ah merci 😏
il est aussi sur youtube ça permet de sauver la vidéo plus facilement
Hello
Si je peux me permettre, il y a eu un topic avec de nombreux participants sur ce documentaire. 😉
Oui, c'est celui-là. Merci Apo. Je ne le retrouvais pas.
A sa relecture, je vois que tu y a participé Kim ( > Citation de MissKim #347253) 😉
Citation de ApoFFtX #349247
ah désolée je ne me souvenais plus... cela dit le sujet de départ est plus sur l'article que le documentaire lui-même, celui-ci servant de point de départ pour une réflexion de fond par rapport aux oeuvres cinématographiques et leur pertinence:
Suivant le point de vue (qui parle, d’où et avec quels moyens ?), les critiques sur des œuvres cinématographiques telles que Girl! de Lukas Dhont (2018) et Lola vers la mer de Laurent Micheli (2019), ont donné lieu à des critiques très contrastées en proposent deux approches très différentes sur les jeunes personnes trans. Petite Fille ne fait pas exception à la règle et a donné lieu à des analyses contrastées.
C'est un très beau documentaire, qui finalement s'intéresse plus à la maman qu'à la petite fille. Et ça a été critiqué par beaucoup. Mais c'est bien le talent de Sébastien Lifshitz, de prendre le temps de se faire accepter, de filmer, et de dévier son propos en fonction de la réalité de ce qui se présente à lui. Les images sont très belles, et les expressions de la gamine expriment tellement de choses essentielles...
Les silences de Sacha également.
Citation de Elise-Nantes #349279
oui finalement je l'ai ressenti comme cela, et cela ne me gêne pas du tout, au contraire, ce qui m'a le plus émue c'est tout le soutient de la maman, ses craintes, ses espoirs.. elle se sentait vraiment investie dans la démarche de sa fille, à tel point qu'on lui a reproché d'être responsable de la transition de son enfant...
Si tous les parents d'ados ou d'enfants étaient comme les parents de Sasha, alors on n'aurait plus de suicide de jeunes trans.
Citation de Coré #349294
Assez d'accord avec toi mais au contraire j'aimais voir Sacha dans ses petits moments...etre elle même tout le temps, sans faille, très délicate... Adorable.
Tu as raison concernant les parents, MissKim, et il faudrait également que les équipes éducatives soient formées, ainsi que les entreprises (j'ai la chance de travailler dans un milieu ouvert et bienveillant, mais il y a beaucoup à faire dans le domaine professionnel).
Je suis d'accord avec toi Coré, c'est un joli film mais je ne trouve pas qu'il permette de faire vraiment progresser l'acceptation. Je l'ai vu en me demandant s'il pourrait aider mes parents à comprendre et j'en ai déduis que non. Éventuellement le début un peu mais pas tout le documentaire. Le reste évoque sans trop évoquer, mentionne sans expliquer ou passe sous silence. Finalement un peu longuet si l'on est pas touché. A mes yeux sans être sensibilisé avant de regarder ça n'aide pas grandement. Même si ça peut aider tout de même après. Mais peut-être plus comme une ressource complémentaire ?
Après ça n'est peut-être pas nécessairement l'objectif du film ? Il peut donner de l'espoir, par exemple, en effet.
Pour les scènes intrusives... ma foi j'ai plus trouvé celles ou Sacha pleurait comme intrusives que celles où elle s'habillait pour le coup. Parce qu'autant quand sa maman pleure de raconter à la caméra c'est elle qui choisi de parler, autant les pleurs de Sacha sont un peu volés. Même si quelque part elle a bien du accepter ce reportage ça reste intrusif. J'avais envie à la fois de lui faire un câlin et de dire au caméraman d'éteindre sa caméra quand ça arrivait ^^'
Enfin, je suppose que sans caméra un film a moins d'intérêt.
Pour les scènes d'habillage pour moi (hormis la première sans doute) c'était plutôt des scènes de dialogue entre une mère et sa fille mais je comprends ton point.
pour ma part c'est plus un documentaire intimiste au sein d'une famille, avec un enfant tétraplégique ou neuroatypique par exemple cela aurait pu donner à peu près la même chose.
Citation de ApoFFtX #349310
Je crois que la virgule est à remplacer par un point, ce qui change le sens de la phrase.
"... intimiste au sein d'une famille[.] Avec un enfant tétraplégique ou neuroatypique par exemple..."
j'ai beaucoup aimé ce documentaire. J'avais déjà vu Tomboy où là par contre on ne laisse pas l'enfant être soi même à la fin du film. Pour un fois une fin avec plus d'espoir pour "petite fille". après pour moi ce qu'une petite fille doit être, robe , noeud dans les cheveux, la danse classique c'est très stéréotypé, mais bon, la société crée des genres stéréotypes que ce soit pour les filles ou les garçons.