A quel âge on est considéré comme vieux? - Page n°3

A l'âge de 9 ans, j'ai commencé à appeler mon père qui avait 40 ans de plus que moi : "le vieux". C'est resté, même à ma mère lorsque je l'évoque, je l'appelle par ce surnom. Inspiré, mon père lui s'est mis à appeler ma mère "la vieille" alors qu'elle a 10 ans de moins que lui 😂

J'ai 32 ans et j'ai le sentiment d'avoir un corps très vieux, ainsi lorsque j'ai mal dans mon corps ou que je me fatigue dans un effort physique, comme monter l'escalier dans mon immeuble, je me dis : "je me fais vieux" 😂

Dernièrement, lorsque je suis allé voir mes propriétaires, qui ont l'âge de mon père, je leur disais modestement : "Je commence à me faire vieux", ça les as amusé. Mon père, me disait que je suis toujours plus vieux par rapport à quelqu'un d'autre, à commencer par ma meilleure amie qui est bien plus jeune que moi (mais très âgée / mature dans sa tête).

Moi je suis un peu Benjamin Button : j'ai un allure très juvénile, je fais plus jeune que mon âge et à la fois, psychologiquement : avec mon goût pour les valeurs et traditions, et mon corps bouffé par une scoliose : je fais très vieux 😂

Citation de Cinkeyseries #483616

😆

On ne veillit pas vraiment par rapport à son âge, mais plutôt et surtout à son mode de vie, à son environnement, par rapport aux personnes que l'on côtoient, par son activité professionnelle, par ses activités de loisirs (jeux, sports, etc.)

Sans parler bien entendu à ses habitudes alimentaires, boissons comprises.

Un exemple, lors de mon dernier emploi, j'avais un collègue dont je ne pouvais supposer son àge.

Je lui aurais donné la trentaine, physiquement, il en avait quarante.

Il n'avait jamais touché une cigarette de sa vie, jamais bu la moindre goutte d'alcool, bien sûr aucune touche de drogue quelconque.

On peut dire que l'on a l'âge que l'on se donne, mais aussi - indirectement - l'âge que les gens nous donnent.

Sans prétention, j'ai 66 ans, aucun cheveu blanc, aucun poil blanc ou gris sur le corps.

Maintenant je me sens vieux parce que à la retraite, parce que muet suite à une infection à la gorge (cancer du larynx), mais il n'y a pas d'âge pour cela, et aussi handicapé des jambes.

Je ne revendique aucune pitié, c'est à moi d'avoir le courage de m'assumer tout seul, une manière de m'accrocher encore à la vie et de repousser la vieillesse et donc la mort un peu plus loin.

Citation de FarFuck #483613

• Quand on a plus de rêves dans sa vie & que son existence manque de sens : C le chemin vers la mort.

Quand j'ai voulu me remettre au sport moi qui va avoir 29 ans en remplissant leur fiche on m'a dit que mon corps en avait 45 😭

Bonjour à Toustes !

Aaaaah le sujet de l'âge...

... le sujet de la beauté....

... le sujet du vivre ensemble...

... le besoin du vivre ensemble plutôt !

C'est en effet le manque d'affection qui nous pousse à se remettre en question. Idem pour le travail avec le manque de considération....

Oui je ne suis pas hors sujet, car vivre, ou plutôt exister dans son corps pose à tout le monde les éternelles questions autour du "soi apparent".

Nous nous sentons souvent enfermé dans ce corps que nous observons dans le miroir. La couleur des cheveux, leur fluidité ou l'élasticité des versions crépues, la forme, les formes, la voix rocailleuse ou haut perchée, etc...

Pour presque toustes, en tout cas celleux qui se posent la question, notre déception vient principalement de notre entourage, présent ou distant, par leurs remarques et pire encore par notre propre comparaison principalement négative.

Alors, les coiffeurs, les salles de sport, le maquillage, les psys, les doutes nous rongent et tous les encouragements des amis.es n'y feront rien : je ne suis pas beau, je suis vieux, je suis laide, je parle trop, je n'ose pas parler... Nous avons toujours quelque chose qui ne va pas, qui bloque tout,...

Alors vient la notion de handicap... C'est encore une appellation qui nous trie, nous classe les uns les autres ! Certains par accident de la vie ou la maladie, d'autres par génétique (trop petit ou trop grande).

Dans les temps anciens, les vêtements étaient sur-mesure, puis la fabrication en prêt-à-porter nous a permis de se classer par taille. Début des ennuis pour les personnes susceptibles...

Depuis peu, c'est le genre imposé qui nous chagrine. Et deux grandes tendances en ressort : celleux qui ne cherchent pas dans ces considérations, qui sont comme iel sont, sans question, sans doute, qui vivent simplement avec leur possibilité/leur difficulté sans comparaison.

Et, pour beaucoup, le doute, les pourquoi, le regard des autres et le sien en propre nous torturent.... c'est le cas par exemple pour les CO (coming-out) impossibles dans leur entourage.

Ici, c'est Cinkeyseries qui nous interroge sur l'âge d'être vieux !

L'idéologie de la comparaison (qui n'est pas raison) nous embrouille l'esprit et l'envie d'être autrement nous fait prendre de terrible décision.

Le monde du commerce, et cette acharnement à "satisfaire le client", nous apporte des "solutions" qui nous modifie l'apparence mais en aucun cas ce que nous sommes. Et cela, tout le monde autour le voit. C'est une boucle sans fin entre recherche et solution palliative.

L'autre fuite en avant consiste à vivre par substitution, s'imaginer être "comme l'autre", la vie de rêve.

Les journaux en font du commerce et maintenant, les influenceuses deviennent les nouveaux charlatans qui nous vendent du rêve. Oui nos rêves les font vivre, les rendent encore plus appréciables, iels deviennent nos étoiles brillantes pour nous "sortir" de notre propre corps évidemment tordu, mal foutu, cause de tous nos tracas quotidiens.

Suis-je vieux ? mal foutu ? trop petite, trop rond, pas assez riche, les cheveux pas comme il faut ?

Toute ces pensées sont de véritables poisons que nous constatons avec la difficulté, pour l'entourage, de ne pouvoir y répondre auprès de ces personnes devenues hypersensibles. La compassion n'y fera rien... Gros sniff.

Cela s'observe chez les personnes qui se réveillent suite à un grave accident qui les basculent en situation de handicap. Quelques-uns ont un "fort mental" et se trouvent des solutions palliatives ou changent leur objectif de vie. Pour beaucoup d'autres, c'est un enfer.

Le livre "Le scaphandre et le papillon" est le plus abouti quant à cette sensation d'être enfermé dans son corps.

( https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Scaphandre_et_le_Papillon )

Vivre par substitution ne suffit pas toujours. En se comparant, notre corps nous rappelle nos limites. L'envie est insupportable mais rien ne peut satisfaire nos envies impossibles, sorte de plafond de verre professionnel aussi.

Vivre par substitution est juste un exutoire ; Voir les autres effectuer certaines actions nous font vivre des expériences, ou tout du moins, nous permettent de les imaginer. C'est la force de la pornographie ou des vidéos de surfeurs ou wingsuit, également de ceux qui sont capables de transformer un gros cailloux en une sculpture magnifique... !

Rester dans son corps, tel qu'il est, est un vrai travail sur soi, des questions à repousser surtout. L'apprentissage constant de ce que notre propre corps peut nous apporter de bon et ainsi tenter d'apporter le même réconfort autour de soi. Apprendre à supporter ensemble nos corps, leur donner du plaisir conjointement permet à chacun de se dépasser.

Vieux alors ? je ne sais pas... finalement !

Bien à vous toustes 😃 🤗

Citation de BoumVoyageur #484471

👍