Toutes les femmes célibataires inscrites peuvent accéder à notre salon tchat lesbienne. Chat réservé exclusivement à la gent féminine.
Bonsoir tout le monde,
Ici dans mon pays les hétérosexuels surnomment les homosexuels par de petits mots péjoratifs.
Mais aussi entre nous homos, nous nous donnons des surnoms pour simplement désigner une masculine ou une féminine / un éféminé ou un masculin / etc
J'ai eu donc envie de savoir si dans chaque pays du monde il en existe pareil d'une façon ou d'une autre.
-Alors svp vous qui allez lire cela, merci svp d'enrichir ma connaissance, ça me fera grandement plaisir de savoir dans ton pays:
-
Entre homos quelle appelation donne t-on:
1/ à une lesbienne ?
2/ à une masculine / une féminine ?
4/ à un pédé ?
5/ à un masculin / un éféminé?
Et quel appelation les hétéros donnent-ils:
1/ aux lesbiennes ?
2/ aux pédé ?
Merci pour les infos ! Au moins on ne sera pas "con" dans vos pays au cas où nous y sommes de passage ;)
-
On vient pour la plupart de pays francophones donc ce sera essentiellement «gouine / pd / sodomite».
Mais ces 3 mots sont très péjoratifs
Pour des pays anglophones , ce sujet pouvait avoir du sens mais là je suis un peu "dépitée" . Bonne nuit , Anamajob . (ça fait toujours plaisir de croiser quelqu'une au milieu de la "nouit")^^
Ce sont essentiellement des appelations hétéros.
Chez les gays la tendence est à l'uniformisation pour encourager l'absence de xienophobie, et faire un découpage par style vestimentaire, celui-ci correspondant en gros avec l'age, la pilosité, l'embonpoint, le quartier d'origine, etc.
Ce découpage succède à un ancien découpage, tombé en désuétude sauf peut-être dans le porno que je connais peu, par classe d'age, fantasme, ethnie d'origine, pratiques sexuelles, etc. Sans compter la longueur de la "queue" qui était une valeur sure ^^
En résumé les anciens découpages étaient plus orientés vers le physique, en privé, au lit. Ils exprimaient malgré tout une certaine tendresse.
Les nouveaux découpages sont plus adaptés à une visibilité publique. Ils ont une froideur plus psychiatrique même s'ils s'en défendent.
De même l'origine sociale ou religieuse avait perdu de la consistance en France, mais reprend lentement du service en séparant les communautés. Les gays deviennent progressivement plus racistes.
Dans la réalité tout cela se mélange encore un peu, les possibilités de dénomination se multiplient, au point que les plus jeunes sont perdus : les descriptions s'allongent sur les profils ainsi que les débats sur les forums. Du coup je ne sais pas trop quoi te dire...
A Abidjan ont les appelle comment les ti paydays ? ^^
Les Katoiyes en thailande sont les transgenres ou les hommes trés effeminés (assez nombreux et trés bien accéptés).
Dans les pays arabes, les termes diffèrent selon le pays. Il n'y a pas à ma connaissance des termes "affectifs" que les LGBT utilisent vu que la plupart des termes existants sont très péjoratifs. Pourtant, l'arabe étant genrée, on entend parfois des gays qui s'adressent avec le féminin, et ceci est vu comme un trait de féminité. Les termes "Mithli" et "Mithliya" (litt. comme soi-même) entrent dans le vocabulaire arabe pour désigner les gays et les lesbiennes, respectivement, dans un cadre neutre. C'est le terme qui remplace "chadh" (pervers) et "LouTi" (du personnage biblique Loth) vus comme archaïques.
Sinon, l'argot arabe est riche en termes péjoratifs et principalement pour les hommes gays :
Au Maroc, le terme "zamel" (équivalent de pédé) est un terme qui possède une connotation très lourde. Communément utilisé pour désigner un mec effeminé, il a en outre d'autres utilisations. Tout mec qui s'écarte du stéréotype machiste d'un homme arabe hétéro (ou parfois gay mais actif) peut être vu comme un zamel. Mais comme tous les termes surutilisés, il change de connotation et on l'entend bcp plus entre des potes, comme le mot bâtard, ou fdp en France. En plus, le terme fait allusion, d'une manière générale, à toutes les excitations sexuelles et l'exhibitionnisme aussi, laissant entendre que les gays sont vus comme des pervers sexuels. Ce terme reste toutefois très péjoratif et une source de honte et de sensation de mépris dans cette culture très conservatrice. Il est rarement approprié par les gays. Autres mots péjoratifs mais plus dans l'esprit de la moquerie, sont "loubya" (haricot vert, qui est de nature molle et donc jamais droit = straight), "mbennet" (effeminé) "ntiwa" (une petite femelle), ainsi que bcp de prénoms doux reflétant une féminité importante comme Hanane ou Shéhérazade (ce qui est très moqueur dans une société qui sépare les genres). Dans d'autres pays, on trouve encore des termes parfois similaires, comme en Algérie et Tunisie (3attay = litt. donneur "de cul" 😁 , na9ch = homo passif. (3 et 9 sont des lettre spécifiquement arabes)), en Égypte (khoul = homme gay effeminé), en Arabie (khannît = transgenre ou effeminé). Le mot "dayyouth" est un terme utilisé parfois pour désigner les gays (pas d'équivalent en français. c'est généralement un homme qui n'a pas d'honneur, un homme qui n'a pas de problème si sa soeur couche avec des mecs hors mariage. Oui, je sais, ça n'a rien à voir...).
Quant aux filles, le lesbianisme n'est généralement pas vu comme une grosse déviance comme l'homosexualité masculine, ç.à.d des hommes qui jouent le rôle d'une femme (l'homosexualité féminine n'est pas condamnée en Islam, et donc laissée au jugement des États. Dans certains pays où l'homosexualité masculine est condamnée à mort, le lesbianisme est pourtant légal). Donc des termes comme "mrejla" (masculine) ou "bôya" (venant de l'anglais Boy avec un suffixe féminin) ne sont pas très péjoratifs. Merci au machisme pour ça.
A mon grand regret , je ne parle pas l'Arabe . Merci pour toutes ces informations .^^
Merci BarelyInsane.
Je reviens sur la France, où il y a peu de mots pour définir l'amour contrairement à des pays où il peut en exister une douzaine, mais où il y a eu beaucoup de façons d'évoquer un gay.
Rien ne vaut un dictionnaire pour espérer en faire le tour :
http://www.languefrancaise.net/Synonyme/223
Je suis un peu surpris par le premier, môme, plutot utilisé pour les jeunes filles hétéros, et pédé comme un foc est mal orthographié, mais pour le reste je trouve la liste plutot bonne ^^
Et schbeb me semble plutot dérivé de l'arabe.
Au Japon, pays où l'homosexualité n'a jamais été pénalisée (sauf entre 1872 et 1880 durant l'ère Meiji et sous l'influence occidentale), la société n'a jamais vu l'homosexualité comme un péché ou une malédiction, et donc on a pas vraiment de termes offensifs (j'ai cherché dans un livre des mots offensifs japonais qui m'a été offert une fois ^^, j'ai rien trouvé). Le mot "Okama" a été le terme utilisé pour parler des hommes prostitués, et veut dire aujourd'hui des hommes homos effeminés. Il n'est pas aussi péjoratif et on a tendance à le remplacer par "Gei" (gay) ou "Nyuuhaafu" (Newhalf, supposé neutre). "Barazuku" (nom du premier magazine gay japonais) est de moins en moins utilisé.
Il y a aussi l'équivalent "Onabe" pour les lesbiennes, aussi "Resu" (Lesbo) et "Onee" (venant de Oneesan = grande soeur). Il y a aussi "ekusu jendaa" (x gender) pour les non binaires. La plupart du vocabulaire LGBT est récent et vient de l'anglais.
Comme pas mal de cultures extremes orientales la culture japonaise est peu influencée par un dieu phobique de la sexualité et de l'homosexualité. Il y survi même des cultes phalliques hérités de la préhistoire. Mais les familles sont bien moins tolérentes de l'intérieur, que vis-a-vis des autres qui ne sont pas leur problème. Et héritant largement de culture chinoise antique, bouddhique de la dynastie chinoise des Tang, puis du féodalisme japonais, la sexualité comme l'homosexualité y ont été fortement hiérarchisées, à la fois socialement et dans la pyramide des âges. En outre la vie des adultes y était difficile sur des terres fertiles étroites et surpeuplées.
Il en survivait jusqu'au XX une idéalisation de l'enfance, une idéalisation et une féminité de la jeunesse, favorable aux hommes plus âgés installés socialement, une tolérance aux sexualités marginales dès lors qu'elles n'humiliaient pas la famille, notamment une tolérance à l'homosexualité, à la prostitution, et aux infidélités masculines. Par contre les femmes mariées devaient être irréprochables.
Notamment, le Japon a été un des derniers conservatoires de l'idéalisation des très jeunes filles et garçons adolescents, des beaux garçons et jolies filles, qu'on retrouve encore dans des mangas, fantasmes importés du monde chinois classique si ce n'est antique. Je dis bien fantasmes, je ne veux pas me faire d'ennemis ^^
En pratique l'homosexualité y a été longtemps plus souvent un plaisir de riches, initiatique de l'entrainement des samourais, de la chasteté des bonzes (si si ^^), une pratique masculine "colorée" comme en Chine classique, pas prise au sérieux, qui ne dispensait pas d'assumer ses obligations sérieuses.
Maintenant je ne sais pas trop, au Japon je visite plutot les sites, temples et musées, l'homosexualité me semble toujours vue comme plutot friovole, en tout cas chez les hommes. Chez les filles ce pourrait être moins facile car la société exige encore beaucoup d'elles.
Au Japon tout est nommé, en tout cas toutes les activités traditionnelles. Il en résulte que toutes les pratiques que j'ai rappelé ont certainement un nom, qu'il faudrait demander aux japonistes ^^
Citation de mimoza #298668
Bonsoir, ouais j'ai vu le documentaire sur les catoyes :) , et je crois qu'on appelle d'autres les "fahafafinés" mais je ne sais plus qui cela désignait lol.
En tous cas merci pour l'info !
Citation de BarelyInsane #298685
Bonsoir,
wooow .... respect tu m'apprends vraiment beaucoup à ce sujet, merci bien !
Toutes les femmes célibataires inscrites peuvent accéder à notre salon tchat lesbienne. Chat réservé exclusivement à la gent féminine.
betolerant est fier de sa communauté lesbienne. Communauté de rencontres lesbiennes tolérante et bienveillante.
Les actualités lesbiennes sont des informations liées à l'homosexualité féminine. Le monde lesbien, la culture lesbienne et leur identité n'auront plus de secret pour vous.
Les familles homoparentales ont la possibilité de se retrouver, de débattre et de s'entraider sur notre espace dédié sur l'homoparentalité.