Auto-Paralysie Idéologique - J'ai besoin d'aide.

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Ancien membre
26/02/2018 à 15:45

Bonjour, j'ai besoin d'aide. (Et en plus ce titre fait très revue médico-psychologique :rire: ) J'ai deux problèmes dans ma vie : 1 - Mon engagement / mes idéaux. 2 - Mon manque d'assurance / de légitimité. Pour faire simple, je suis un humaniste altruiste relativement universaliste mais pseudo-élitiste du fait de l'impossibilité inhérente à tout être humain de ne pas pouvoir accorder autant d'attention à deux choses en un même instant t combinée à un idéal d'intègre sincérité (si j'aime A, B et C, je préférerai forcément l'un des 3 à un instant t et lui accorderai donc plus d'attention. Et si A, B et C sont ceux avec lesquels je me sens le plus proche, intime et avec le plus d'affinités, d'engagement / de considération réciproques, je leur accorderai automatiquement plus d'attention générale qu'à E, F, G, etc.). Or, force m'est de constater que plus le temps va, moins les A, B, C fleurissent mon environnement :rire: Pourquoi ? Car je suis généralement plus intègre, sensible, sincère, empathique et engagé que mes camarades. Le tout ensemble. Or je n'arrive pas à m'intéresser aux gens dès lors qu'ils ne me semblent pas partager aussi intensément que moi ces idéaux de personnalité. M'attachant et me donnant très vite à l'autre, j'ai aussi tendance à simultanément me méfier par peur de tomber sur quelqu'un qui ne me comprendrait pas ou trop peu et me blesserait sans même le vouloir. Cependant, en agissant ainsi, j'apparais rapidement comme une créature imbuvable car sondant les autres et les tiraillant de toutes parts ou les mettant à distance tout en voulant les voir s'engager vers moi. C'est comme si je voulais tout contrôler alors que, en réalité, au fond de moi, j'ai juste peur et attends de l'affection ; un pas capable de m'arracher à cette spirale infernale... Mais je comprends désormais que ce pas doit venir de moi. Toutefois, je ne sais pas comment faire s'imbriquer tout ça... Car si j'admets que cette démarche doit uniquement venir de moi, que c'est à moi de changer, c'est comme si je manquais de sincérité et d'intégrité à l'égard de ma propre personne : pourquoi serait-ce à moi de me changer et pas aux autres de davantage savoir me rassurer ? Ou d'être plus humains ? Nierais-je mes propres idéaux pour leur permettre de se complaire dans leur irréflexion ? Dans leur a(nti)pathie ? Leur désengagement ? J'ai l'impression de jouer au martyr sans réellement me sacrifier. Mais de craindre le sacrifice. Et ce au point d'en martyriser ceux pour qui je croyais pouvoir me sacrifier. Récemment, un énième ahuri m'a blasé à m'en excéder. Du coup, sur le vif, à moitié enragé et à moitié ascensionné, j'me suis mis à pondre ceci : """ Je dois apprendre à accepter les cons et à les apprécier même lorsqu'ils le sont face à moi et dans une certaine intimité. Je dois accepter et apprécier le con et le laisser trouver sa voie par lui-même en n'étant qu'Amour et Humanité pour lui. Si le con est con, ce n'est pas de sa faute. Je ne dois pas le prendre personnellement. Je dois l'Aimer comme on Aime un Homme et l'aider s'il le faut mais, avant toutes choses, l'aider et l'accepter sans le faire se sentir jugé du fait de sa connerie.  Non. Il faut Aimer le con et l'aider, l'envoler. Juste l'aider et l'Aimer. L'envoler. Vis doux con. Vis et resplendis brillamment à travers les temps ! Vis et va serein car tu le sais désormais : à tes côtés, toujours, il y aura quelqu'un ! ❤️ Pour tous nos cons ❤️ """ C'est dire à quel point je désespère tout en gardant espoir. Malheureusement, si bienheureux sont les cons, qu'ils sont malheureux ceux se rendant compte de leur connerie mais ne sachant ni comment l'accepter, la vivre, ni comment la surpasser, la transcender. Je suis con. Après, j'émets la possibilité que mon ouverture plus sereine aux autres et que ma plénitude relationnelle seront plus présentes avec le temps. Comme par illumination. Ou juste lente et tendre transformation. Un déclic plus ou moins fulgurant, en somme. Et qu'une fois que j'aurais vécu des événements m'ayant amené à m'accomplir plus amplement personnellement et individuellement, sans attente oppressante et pressante, peut-être là, seulement, je saurai me détacher sans avoir l'impression d'abandonner ni même de manquer d'engagement ou de sincérité... En attendant, aujourd'hui, j'vous laisse ce message et ce post. Ptêtre pour rencontrer des gens, avoir des avis, des opinions ou des ressentis différents. Partager, tout simplement. Mais aussi et sûrement car j'me sens dans une impasse. Ou plutôt, une forme d'impasse. Tant à l'égard du temps, par certains aspects, qu'à l'égard des gens ou à l'égard de mes propres émotions si ce n'est conceptions, considérations. Ce passage, j'ai l'impression que je saurai un jour le franchir. Mais pourtant, actuellement, il m'apparaît et dépassable, et impassable... Alors soit, nous verrons... Mais créons des opportunités. Qu'on puisse un tant soit peu essayer de valser avec les dés d'ici là. Nonobstant, merci déjà de m'avoir lu et merci d'avance pour vos futures réponses. Des bisous ❤️
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Ancien membre
26/02/2018 à 23:03

:sourire: Pourquoi pas. Cela dit, je trouve la méditation trop inactive à mon goût. J'préfère les arts et flâner pour ça.
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Ancien membre
27/02/2018 à 00:20

(Lindos , j'ai ri ;). Merci pour ça.) Diasmely, Je suis confuse. Ne prends pas mal ce que je m'apprête à te dire. Mais ton message est un peu creux : ça sonne joli, un peu innocent, c'est comme une musique d’ascenseur étrangement dynamique mais, intellectuellement, ça fait l'effet d'un Maltesers qui aurait un problème de fourrage. Je vais cependant répondre...
humaniste altruiste relativement universaliste mais pseudo-élitiste du fait de l'impossibilité inhérente à tout être humain de ne pas pouvoir accorder autant d'attention à deux choses en un même instant t combinée à un idéal d'intègre sincérité
La petite Huguette, 78 ans, qui va à la messe tous les dimanches et vote François Bayrou, te dirait surement, l’œil qui frise, qu'elle partage les mêmes traits. Ça n'a rien de révolutionnaire, rien d'extraordinaire, c'est même plutôt commun de ceux qui voudraient tendre la main à ceux qui seraient plus bas, du haut du balcon de leur strate sociale, mais se rendent compte qu'ils sont au rez-de-chaussée. Ton cocktail d'épithètes dresse le portrait d'une bienveillance bourgeoise en carton-pâte... C'est quand même dommage, à 20 ans, quand on dit qu'on est engagé. Mais venons-en au passage "L'enfer c'est les autres" de ton post. La manière dont tu développe ton intérêt pour les autres, je ne le discuterai pas, ça t'appartient pleinement. Mais dans un monde où chacun est différent et où l'on vit en société, il te revient de te blinder tout en restant ouvert à ce qui est différent de toi. C'est ainsi que l'on survit dans ce monde où l'"homme est un loup pour l'homme" et en même temps, celui qui te fait grandir. C'est un apprentissage de vie, tu finiras par savoir jauger, tu trouveras ton équilibre, la bonne mesure entre toi et l'autre en fonction des circonstances, des situations. Mais pour y parvenir, commence par enterrer l'idée qu'à ce niveau, le monde doit changer pour toi : les relations sont une affaire de dynamique. C'est comme une valse. Au début, tu marcheras un peu sur les pieds, mais le but, à terme, est que tu finisses par adapter le pas à la rapidité de la musique, à lancer toi-même des pas de transitions quand tu le voudras et à répondre aux transitions qui te seront proposées. Si tu fais le poids mort dans les bras de ton/ta partenaire de danse, il n'y a pas de danse. Si tu lui marches trop dessus ou te place volontairement en décalage, ton/ta partenaire risque de taper du pied ou de quitter la danse. Adapte-toi aux situations, prends la main, laisse la main, mais cesse d'exiger. Fais. Quand au passage du "con", c'est probablement là qu'apparait le plus cruellement ton manque d'humilité. Je te dirai simplement que l'on est toujours le con d'un autre et que les "cons" ne te demandent rien. Ni de l'aide, ni de la lumière, ni même que tu adoptes la posture du Christ... Le fait qu'ils ne partagent pas tes avis ne font même pas d'eux des cons, du reste. Juste des gens qui partagent d'autres opinions que les tiennes. Apprends à dealer avec ça... Bref, je crois qu'il y a tout simplement un petit manque de maturité (que tu concèdes à peu près, d'ailleurs). Ça va venir. Courage...
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Ancien membre
27/02/2018 à 13:33

J'avoue avoir d'abord cru que mon traducteur était en panne ou que tu avais fumé la moquette ^^. D'où mon conseil du style sédatif qui guérit presque tout en éloignant la perception du problème. Ceci étant tout ce qui tourne autour des principes de l'hypnose, tel qu'apprendre à respirer ou méditer pour casser le cycle de la douleur psychologique est toujours bon à prendre... Puis j'ai relu ce que tu as écris sur Beto pour me faire une idée de tes soucis. Je suis assez d'accord avec Tabasko, tu es encore jeune et le temps autrement dit la maturité apportera une contribution aux réponses que tu attends. Mais je ne penses pas que tu sois rellement hautain, plutot que tu tatonnes sur la méthode, style faut-il changer ou bien changer les autres, et que tu te sens découragé. En effet il me semble exister un point commun dans ce que j'ai lu : tu n'es pas à l'aise. Et le terme pourrait même être un peu faible. Notamment tu ne sembles pas parvenir à aimer l'endroit tu étudies, alors que tout le monde l'encence de compliments. Tu sembles tenter de camouffler et diluer tes maux dans des mots. Tu sembles avoir besoin de reconnaissance, tenter de t'aider en aidant les autres, et rencontrer les habituelles désillusions quand ce n'est pas une impression d'impuissance. Sans compter que les gens qui se sentent mal ont l'intuition des oreilles attentives, et sont parfois capables de faire couler la bouée à laquelle il s'accrochent. Bref c'est un peu l'impression générale que j'en ai. Je te rassure, ou pas, tu n'es pas le seul à avoir tatonné avant d'avant d'avoir trouvé une voie. En fait mieux on se sent dans sa peau plus on est séduisants, plus on attire de personnes positives, plus riches sont nos relations, moins on se focalise sur les difficultés, les expériences négatives, etc. Avec une limite qu'il est quasi indispensable de poser d'emblée, tu n'es pas et ils ne sont pas cons, tu es et ils sont. Ce qui ne veut pas dire que tout soit tolerable. Il n'existe pas de solution miracle pour se sauver et encore moins de solution miracle pour sauver le monde. Mais soit progressivement trouver sa voie en faisant ce qu'on peut pour soi et les autres autour de soi, soit prendre appui sur une des nombreuses idéologies prêtes à l'emploi expérimentées par nos ainés. Des idéologies il en a existé de spectaculaires, comme celle du Bouddha qui a appris depuis 2500 ans à de multiples générations à rester zen dans un monde de brutes, ou celle de cet homme célibataire endurci qui il y a 2000 ans guérissait les foules en adressant au ciel un "père pardonnez leurs ils ne savent pas ce qu'ils font", ou encore de cette femme du siècle dernier qui a consacré sa vie à aider les pauvres dans un pays où la pauvreté est endémique mais la reconnaissance profonde et culturelle. Il ne fait pas de doute qu'ils se sont guéri en guérissant les autres, et ont atteint respectivement le nirvana et paradis, en tout cas le leur. Par contre atteindre le paradis en homicidant aveuglément de pauvres gens tel que cela se pratique actuellement, a peu de chance de conduire à un quelconque nirvana. Ce n'est sans doute pas le but (inavoué) non plus. Bref pas de panique, tu pourrais aussi commencer par ne pas faire - comme je le fais ha ha - de longues phrases obscures mdr.
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Ancien membre
27/02/2018 à 19:06

Salut, il y a des chances qu'il y ait des choses que j’interprète mal, voir que je projette sans faire exprès ma propre expérience sur tes écrits et que ce soit hors-sujet, mais je vais tenter de répondre à quelques trucs..
Car je suis généralement plus intègre, sensible, sincère, empathique et engagé que mes camarades. Le tout ensemble. Or je n'arrive pas à m'intéresser aux gens dès lors qu'ils ne me semblent pas partager aussi intensément que moi ces idéaux de personnalité."
Ce sont des qualités que beaucoup de gens aiment reconnaître chez eux, par contre, ça se voit beaucoup moins extérieurement à moins d'en faire des tonnes, genre en publiant des .jpeg sur la solidarité plein facebook.. Il faut aussi prendre en compte le fait qu'on se montre plus sympa ou engagé avec certaines personnes/domaines/sujets plutôt que d'autres (même si on retient beaucoup moins les moments où on se comporte en total indifférent, par exemple quand tu ignore une personne dans la rue). ça n’empêche que tu reconnaîtra difficilement les gens qui "valent le coup" sans prendre le risque de t’intéresser... aux gens en général (et décamper si tu vois qu'une relation est franchement abusive, mais ça reste rare).
M'attachant et me donnant très vite à l'autre, j'ai aussi tendance à simultanément me méfier par peur de tomber sur quelqu'un qui ne me comprendrait pas ou trop peu et me blesserait sans même le vouloir. Cependant, en agissant ainsi, j'apparais rapidement comme une créature imbuvable car sondant les autres et les tiraillant de toutes parts ou les mettant à distance tout en voulant les voir s'engager vers moi.
Difficile de te montrer empathique dans ces conditions.. Sinon tout dépend du pouvoir que les autres ont sur ton estime de toi. Si tu admet que presque personne ne peut te comprendre instinctivement sans te connaître, les paroles ou actes maladroits n'auront plus l'air d'un affront envers tes valeurs ou d'une façon cruelle de te rejeter, mais d'une étape en plus pour faire réellement connaissance. Si quelques chose te fais mal, l'expliquer à l'autre le fera probablement pas changer, mais tu aura l'autre version, sans le filtre des a-priori. Les raccourcis les plus dangereux sont "de toute façon, tel comportement montre bien que cette personne n'en a rien à carrer, donc inutile de lui en parler". Et ce n'est pas du vent car c'est très précisément ce qui m'a sauvé quelques amitiés, de mon côté...
"Mais je comprends désormais que ce pas doit venir de moi. Toutefois, je ne sais pas comment faire s'imbriquer tout ça... Car si j'admets que cette démarche doit uniquement venir de moi, que c'est à moi de changer, c'est comme si je manquais de sincérité et d'intégrité à l'égard de ma propre personne : pourquoi serait-ce à moi de me changer et pas aux autres de davantage savoir me rassurer ? Ou d'être plus humains ? Nierais-je mes propres idéaux pour leur permettre de se complaire dans leur irréflexion ? Dans leur a(nti)pathie ? Leur désengagement ?"
cf ce que je disais au début.. sinon une phrase que ma tante m'a dit lors d'une sale période "t'es aussi bien que les autres et les autres sont aussi bien que toi", je crois que tout est dis. Tu peux pas cautionner toutes les mentalités ou être à l'aise avec toutes les façons de faire.. mais faire un pas (dans le mesure du possible) vers le point de vue de l'autre sera beaucoup plus accessible si tu n'as pas l'impression de devoir te "diminuer" pour t'adapter à eux. En plus comprendre n'est pas forcément se changer en quelqu'un d'autre. Et pour finir je pense que le rapport aux autres n'a pas grand chose à voir avec l'identité (c'est peut-être une petite partie, mais ça ne la conditionne pas). C'est une aptitude parmi des centaines d'autres, qui s'améliore et où parfois un rien du tout peut transformer l'enfer en paradis (ou l'inverse, par exemple si on prends l’aptitude "savoir escalader un rocher glissant", changer ses vielles baskets contre des anti-dérapantes change tout et pourtant on parle pas de renier une partie de soi).
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Ancien membre
28/02/2018 à 21:19

Merci m'ssieurs dames ! Gros bisous à vous ❤️
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Ancien membre
01/03/2018 à 18:50

Moi aussi j'ai un problème , je suis dans une fac de babos gauchiste vénérant Staline et Xi Jinping crachant sur tout ce qui est assimilé de prés ou de loin aux patrons , aux riches et aux autres parties politiques en désaccord avec le leur:/ Je n'ose pas leur dire que je trouve Meluche insupportable et méprisant :x Aidez moi je me sens oppressé !
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Ancien membre
01/03/2018 à 19:03

je suis admiratif autant qu'affolé de voir la quantité de paroles dans la question de Diasmely et les réponses apportées. Organ on dirait que tu demandes ici la permission de répondre aux "babos gauchiste vénérant Staline et Xi Jinping".
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avatar contributeur de Takabo
Takabo
01/03/2018 à 21:18

ahahah tu me tues Organ. " Je ne parle pas à la plèbe" Provoque les au pire ( mais sans leur adresser la parole :D )
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Ancien membre
02/03/2018 à 10:41

Citation de Tazsud2
je suis admiratif autant qu affolé de voir la quantité de paroles dans la question de Diasmely et les réponses apportées.
Non non pas s'affoler ! Certes beaucoup de mots pour peu de maux, et une bonne dose de dérision, mais la situation n'est pas désespérée : tu pourrais lire quelques mots tous les jours, ou encore lire un mot sur deux ^^
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