Comment avez vous fait votre coming out ?

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Ancien membre
06/08/2017 à 14:33

Bonjour a tous (et a toutes haha), je cree ce sujet (surement que ca a du deja etre fait mais bon autant renouveler la chose) pour savoir comment vous avez fait votre coming out, que cela soit avec votre entourage, ou votre famille. Dire ce que vous avez ressenti etc.. car j'aimerais vraiment ne plus me cacher. Cependant je ne sais pas comment m'y prendre. Si vous avez des conseils, de par vos experiences, ca m'aiderais moi, et surement d'autres dans le meme cas, à y voir plus clair :) merci d'avance pour votre participation et bonne journée ! modif titre
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Ancien membre
06/08/2017 à 14:50

Citation de RLLTP
Pour mes parents : lettre. Pour l un de mes frères : accidentel. Pour mes amies : ah bah là j ai été plus cash.
Au moins c'est concis, rapide et précis je m'inspire XD pour mes parents ils sont tombé dessus et ca a clashé XD pour ma famille j'y vais petit a petit et doucement pour mes amis ca s'est fait naturelement (mais pas avec tous) et ca s'est bien passé pour mon frere j'ai été cash XD en tout cas pour ceux qui veulent faire leur coming out ne prenez pas mon exemple XD évitez que la famille tombe dessus avant de vouloir leur dire (meme si j'avoue que comme ca c'est moin stressant XD)
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Ancien membre
06/08/2017 à 14:58

bah assez simplement en fait. Faut bien te dire que de toute ceux qui te connaissent/s’intéressent vraiment à toi s'en doutent déjà. Assez vite en plus. Perso me suis pas posé la question, me suis juste pointé avec mon copain de l'époque. L'un de mes frères m'a un peu charrié un moment mais c'est vite passé. Faut bien que tu te dises que la plus grande part là dedans est soumise au fait que TOI, tu t'acceptes comme tu es. Si tu commences à te soucier du quand-diras-t-on tu n'en as pas fini. Et qu'au final c'est toi qui seras malheureux. Les gens de ton entourage qui te laissent tomber pour cela, tu crois qu'ils méritent vraiment que tu te soucies d'eux? Tu les acceptes comme ils sont, à eux de faire de même ;)
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Ancien membre
06/08/2017 à 17:32

Alors,moi envers les gens extérieurs,mes amis, je l'ai assumée directement en me baladant main dans la main avec ma copine de l'époque et tout le monde l'a bien pris envers ma famille,je l'ai pas cachée du tout a mes frères,ils l'ont bien pris aussi Mes parents ne savaient rien jusqu'au jour où ma mère a fouiller dans mes messages facebook ahaa,elle l'a très mal pris,puis avec le temps,elle a fini par s'y faire et tout va bien :)
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Kazaky888
07/08/2017 à 13:44

Alors moi c'est simple c'est ma tante qui a fait le coming out à ma place xD J'ai eu le malheur de lui dire et elle a tous balancer à la famille. Bon heureusement tous le monde la bien pris, faut dire que je n'étais pas le premier gay de la famille donc ça aide x') Par contre mon copain pour lui ça ce passe moins bien... Ça mère lui fait la misère, il a plus le droit de sortir, plus de téléphone, d'ordinateur... Après lui il s'en fou il s'assume complètement et si ça mère ne l'accepte c'est son problème ^^'
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Ancien membre
07/08/2017 à 14:38

1- Avec mes amis, je le dis progressivement, de façon très cash, sans aucun filtre ! Aujourd'hui ils le savent quasiment tous. 2- Mon frère l'a découvert lors d'une soirée où mes amis étaient invités chez moi. C'est assez comique car je voulais leur dire ce soir là ( ce que j'ai d'ailleurs fait ), car j'étais en "couple" à l'époque ! Je discutais avec lui, et en allant dans la cuisine pour faire chauffer la pizza, j'ai posé mon portable allumé sur le plan de travail. Evidemment, mon frère est passé devant, et il y a eu un gros malaise ! On en parle toujours pas, même s'ils m'envoient quelques pics en famille, par moment ... 3- Mon gros problème est que je ne sais pas comment l'aborder avec mes parents, et ma sœur. Ils se disent tolérants, mais c'est toujours plus facile de l'être lorsque ce n'est pas chez soit ! Donc je suis toujours bloqué à ce niveau, et pourtant ... J'aimerai tellement vivre pleinement ma vie comme homosexuel !
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Ancien membre
07/08/2017 à 15:05

Personnellement, il y a eu deux types de coming out : - 1 : A nouvel an, il y a quelques années, il y avait mes amis et la personne qui allait devenir mon premier petit ami. Pendant toute la soirée, il me lançait des petits regards, tâtait le terrain voir si je le repoussait quand il tentait un contact physique. Puis soudainement il m'a embrassé... donc mes amis ont été au courant assez... brusquement. (heureusement, ça s'est très bien passé) -2: A ma mère. On s'est disputé pendant plusieurs jours pour plusieurs raisons, notamment une fragilité émotionnelle que j'ai développé à force de le cacher à mes parents. Au bout d'un moment, à force qu'elle me répète qu'un truc ne va pas chez moi et que j'aurais besoin d'une psy ou d'être interné, j'ai craqué et ait dit qu'effectivement, j'avais un problème : Je suis gay dans une famille d'homophobes. ça s'est évidemment mal passé, mais elle l'a gardé pour elle. Depuis, ça s'améliore, elle ne garde aucune haine vis à vis de moi, mais c'est toujours un peu étrange, surtout quand mon père profère des insultes homophobes en parlant d'X personne... Mais je suis convaincu que l'amour mère fils triomphera et qu'un jour, on en rira !
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Ancien membre
07/08/2017 à 15:17

J'avais fait un long poème pour ma maman car je pensais que je ne trouverais pas les mots pour pouvoir exprimer ce que je ressentais et pour l'exprimer tout court aha !! Elle l'a lu, elle était émue et elle l'a vraiment très très bien pris. Sa réaction sur le moment m'avait fait rire et bien décompressé car j'avais les nerfs à bloc mdrr.. Elle m'a dit plus tard, que c'était courageux et que je n'avais pas à me justifier, que c'était quelque chose de normal. Il n'y a pas à avoir honte, il faut juste s'accepter et vivre pleinement sa vie en n'accordant pas d'importance au regard des autres. Bientôt, on hésitera plus à se tenir la main dans la rue. Si ça doit arriver, il faut que l'on s'affranchisse de cette peur. Cela ne peut venir que de nous :) Peace !
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Ancien membre
07/08/2017 à 19:11

J'avais 21 ans. Je ne parlais plus depuis 2 ans à mon géniteur depuis qu'il m'avait donné des coups de poings lors d'une dispute (verbale) entre lui et moi. Bien que nous vivions sous le même toit (oui ils m'ont pondu là pas le choix vu que je n'étais pas autonome financièrement). C'était les débuts d'internet, des forums etc. Mes géniteurs pas vraiment fut fut faut se l'avouer, caricaturaient les connaissances que j'eus pu avoir grâce au net. Les qualifiant de 'robots à qui je parle'... Vint ma rencontre internet avec mon EX! qui résidait à Créteil chez ses parents. Je suis de Marseille à la base (ville de la beaufitude, des wesh et de la pétanque *champagne !*) Un jour je prenais le TGV et passais quelques temps chez sa maman et lui. Celle-ci bien que catholique pratiquante ne voyait pas d'un mauvais oeil notre relation. Je revins chez les cas soc de géniteurs et ma génitrice me matraquait psychologiquement (quand elle ne matait pas Loft story ou les Feux de l'amour...) en me disant "qu'ils n'étaient pas bête, que je n'ai pas de COPINE". Alors je lui indiquais de cracher gentillement ce à quoi elle faisait allusion, mais ils n'y arriva pas (c'est dur quand deux neurones se battent en duel en même temps). Le même soir elle hurlait avec mon géniteur sur "c'est toi qui avait des doutes blabla !" un enfer déjà que ma chambre mitoyenne à la leur les entendait gueuler tous les soirs... Les lendemains furent infernaux, jusqu'à ce que mon géniteur dise dans le salon "je suis sûr qu'internet l'a perverti tu vois je te l'avais dit !" M'étant assumé envers moi même depuis mes 14 ans et ayant mûrement réfléchi à la question du pourquoi suis je gay, je ne pouvais tolérer qu'il professe une telle absurdité ! Après deux ans de silence je deboulais dans le salon tenant tête au géniteur en lui démontant sa démonstration bancale dans une joute endiablée qui se finit en pleurs de ma part. Le même soir (je dois ajouter que le géniteur a un fusil dans sa chambre) me hurlait dessus en me menaçant de "si ça vient à se savoir à l'extérieur je te bute. Tu te la fermes !" Ouahou j'en reparle ça me laisse sans voix que de vous l'énoncer. Ne me sentant plus en sécurité chez moi je suis allé chez la seule personne de ma famille qui est pour moi ma vraie maman, ma tante. J'ai du faire un coming out accéléré en pleurs et elle l'a bien pris malgré la question "tu es sûr, sûr (?)" Suite à cela j'ai du rompre à distance avec mon EX! Qui m'annonçait vouloir coucher ailleurs avant que j'arrive sur Créteil. J'étais au bout de ma life mais une connaissance d'un forum qui résidait en Île de France cherchait un coloc. Après en avoir parlé à ma tante et ayant obtenu une mutation sur Paris de par mon job étudiant je me retrouvais avec une seule valise pour affaire la haut (le jour de mon départ mes géniteurs étaient partis faire un barbecue à la campagne) Ma tante m'ayant emmené à la gare pleurant toutes les larmes de son corps. Bref quelques mois après je rencontrais mon actuel amoureux sur un site de rencontre. Nous sommes ensemble depuis maintenant 11 ans. La roue a tournée j'ai encore du mal à le croire. Bon courage à vous mes frères et soeurs de coeur ! Soyez fiers de vous même et ne laissez personne vous rabaisser.
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Ancien membre
07/08/2017 à 19:17

Merci a toutes et a tous pour votre participation :) c'est cool de voir qu'il y a bien de façons differentes de l'annoncer :p ça ouvre le champ des possibles mdddrr :)
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Ancien membre
07/08/2017 à 19:48

Tout d'abord j'aimerais poser une question de définition: qu'est-ce-qu'un coming-out? Il y a 2 grandes de le définir: - Soit en rendant de notoriété publique son homosexuelle (plus facile à définir qu'il y a une vingtaine d'années grâce aux réseaux sociaux) - Soit par la somme des personnes au courant, le degré de proximité avec les personnes et le nombre permettant ainsi de définir le début d'un coming-out. Pour ma part, mon homosexualité n'est pas encore publique. En revanche j'y travaille depuis plus d'un an pour que ça le devienne, mais beaucoup de choses me ralentissent. Ca s'est passé de manière peu commune: - D'abord il y a ce que j'appelle le "coming-in", c'est-à-dire lorsque vous autorisez votre conscience à accepter votre propre homosexualité. Mon coming-in s'est fait 10 ans après mes premiers désirs. - Première personne ma sophrologue: la nouvelle n'ayant tellement effrayée que j'ai eu une période de déstabilisation psychologique. Cette déstabilisation a duré 2 mois et demi. - Deuxième personne, un collègue formateur dans l'exercice "Epée d'Amoclès et peur", la chose qui me faisait le plus peur à l'époque c'était bien sur le coming-out. J'en ai rédigé le texte. - Troisième personne, dans une conversation Twitter avec la personne m'ayant interrogé sur mon homosexualité quand j'étais dans le coming-in et à qui je dois le basculement (avec la "quatrième personne). - Quatrième personne, un collègue gay à qui je dois le basculement en même temps que la troisième. - Cinquième personne, mon copain avec qui je suis sorti pendant 3 mois. - Sixième personne mon meilleur ami. Il arrive 6 mois après le coming-in. Il y a quelques personnes qui sont au courant, des crush si on peut les appeler comme ça. J'ai commencé à aborder mon homosexualité à visage découvert dans des conversations privées (dans le passé j'étais anonyme) après la 3ème personne et j'ai eu un crush entre la 4ème et la 5ème personne. En revanche, mon homosexualité n'est pas encore de notoriété publique.
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Ancien membre
08/08/2017 à 13:41

Bonjour à tous ! Je me permets de réagir ici je trouve le sujet et les réponses intéressantes :) Pour ma part je l'ai annoncé assez tôt à ma mère, j'étais pas suffisamment a l'aise au lycée avec mes amis de l'époque pour réussir à leur dire, mais pas non plus pour le garder pour moi. Du coup en première j'ai finis pas tout balancer à ma mère et peu de temps après à mes soeurs. Je suis rentré du lycée un soir, j'ai dis a ma mère qu'il fallait que je lui avoue quelque chose, j'ai vue à sa tête qu'elle a pensé à tout sauf à ça je crois, elle a pleuré, m'a dit qu'elle espérait que ca serait qu'une passade car sinon ma vie risquait d'être compliqué et en laissant du temps elle l'a bien accepté. (Elle pensait que c'était sa faute, que je risquais de me faire défoncé, qu'elle aurait jamais de petits enfants avec son nom de famille etc bref des trucs bêtes mais sur le coup on pense à ça, c'est pas la même génération ahah) Mes soeurs, même principe sauf que elles c'est passé tout seul. Le reste de la famille est venu petit à petit sans avoir forcément besoin de le dire ouvertement et il n'y a eu aucun problème. Les amis ca a été plus long, j'ai finis par le dire a ceux en qui j'avais vraiment confiance au lycée, mais je ne l'ai jamais affiché ouvertement, pas assez a l'aise. Maintenant c'est différent tout mes amis le savent c'est venu naturellement, mais pareil je m'amuse pas à le chanter sur tout les toi car j'ai compris un truc que à l'époque je voyais pas, c'est aussi ma vie intime et ca ne regarde au final personne, je le dis si je le veux, je m'en cache pas pour autant, mais je m'amuse pas à l'étaler. Du coup je dirai que l'important et de pas brusquer trop, vas-y progressivement et évite peut-être la méthode bombe que tu lâches un soir parce que tu l'as décidé, surtout si tu sais que ta famille risque de pas très bien réagir, peut-être cibler personne par personne =)
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Ancien membre
08/08/2017 à 16:08

Bon, apres 1 an avec mon ex, j ai decide dire a ma mere, elle m avait dit que j etai triste avec la separation de ma copine et j ai pense qui je voulais les mecs. Sa reaction etait calme mais rigolo haha, apres 1 ans je la presente mon ex et elle etait contente. Desole pour moi mais elle est decedee la meme annee et mon pere un an avant.
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Ancien membre
08/08/2017 à 16:22

Hello, Après lecture du topic (en diagonale) hier, je devais revenir poster ici ...mais j'ai complètement zappé 🙃 Alors pour moi c'est un peu comme Jajaja ...ma mère a été la 1ère officiellement informée par le truchement d'un hebdomadaire ayant choisi de faire sa "une" avec un sujet sur le Comming-Out. J'y ai vu comme un boulevard où je devais absolument me ruer... Comme Jajaja, au départ elle a semblé un peu perturbée... a lâché une petite larme, m'a demandé qu'est-ce qu'elle avait fait ou qu'elle n'avait pas fait ? J'ai essayé, avec mon peu de vocabulaire de l'époque et ma totale inexpérience du sujet proprement dit, de lui faire comprendre quelle n'avait rien à se reprocher et que si elle avait des questions, de quelque nature que ce soit, qu'il ne fallait pas hésiter à m'en parler et que j'essayerai d'y répondre à la hauteur de mes moyens. C'est elle qui en a parlé à mon père, qui lui n'en a pas soufflé mot et n'a jamais abordé le sujet avec moi jusqu'à son décès (sauf 1 fois où il était en colère pour d'autres raisons et où je lui ai demandé de revenir plus calme). Mais il ne m'a jamais fait la gueule et aucune de ses attitudes ne démontrait un quelconque changement envers moi. Mes soeurs se sont passées le mot.. jusqu'aux tantes et cousines. Finalement j'ai eu très peu de confrontations directes et véritables, mais surtout très peu voire pratiquement aucun rejet. J'estime donc être un "chanceux"... Sinon j'ai décidé de n'en parler qu'à mes amis véritables, afin de pouvoir échanger ouvertement et que la gêne ne s'installe pas inutilement. Aujourd'hui encore j'ai des fréquentations que je considère comme "camarade" (et non amis) qui ne sont pas officiellement au courant. Je n'aborde volontairement le sujet qu'avec les personnes qui ont une importance particulière, pour moi cela n'a aucun intérêt d'étaler ma vie comme un journal. Mais je ne vis pas caché pour autant. Plus généralement, ce n'est que mon avis perso, je pense et crois qu'il n'y a pas de formule miracle. On est tous différents, issus de milieux et de parents différents avec une histoire et des moeurs différents. Ceux qui affirment que " de bons parents comprendront parce qu'ils aiment leur enfants "... ont une vision édulcorée de la vie. Ils n'imaginent pas un seul instant la violence de certaines situations quand les dit-parents se sentent souillés dans leur psychologie, violés dans leur intimité, incapables de gérer l'information ni de savoir comment faire face aux questionnements et aux "on-dit" du voisinage... etc... etc... Il faut surtout attendre d'être prêt, mais pas indéfiniment non plus. Y aller trop tôt ou dans une "mauvaise configuration" peut faire capoter les points positifs. Et y aller trop tard peut faire perdre la crédibilité de ceux qui nous portent de l'affection parce qu'ils ont éventuellement pu l'apprendre autrement... On est la plupart du temps les mieux placés pour connaître nos parents (et famille) pour savoir à peu de choses près quelles pourraient être leur réaction. Il faut juste savoir saisir le "bon moment". Rien n'est écrit d'avance et la chance peut avoir aussi son pourcentage de salinité. Par contre quand on sait de façon quasi-certaine que ça risque de partir en sucette (voire pire), si on a quand même envie de le dire il faut avoir préparé un plan B pour s'y rabattre dans la foulée (et être armé psychologiquement pour faire face à une suite immédiate qui sera de toute façon difficile). Ou alors dans l'absolu passer directement au plan B en zappant tout le reste. Je ne souhaite à personne la dernière hypothèse, mais c'est pour ça qu'il faut éviter de foncer tête baissée dans le brouillard sans avoir un minimum réfléchi.
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Ancien membre
08/08/2017 à 22:00

De mon coté ça s'est très bien passé. Ca s'est passé il y a 2 ans, j'ai dit clairement à mes parents : "Maman, papa, je suis gay !", ils l'ont très bien prit^^ Bon, je savais déjà qu'ils n'étaient pas homophobes puisqu'ils sont au contraire, pour l'égalité des droits (le mariage, l'adoption, etc...) Puis je l'ai annoncé doucement au reste de la famille, d'abord aux grand-parents, puis à mon grand frère, ma sœur, mes oncles/tantes, et pour finir, à mon petit frère (je lui ai dit en dernier car il traversait l'âge bête, et il m'aurait sûrement envoyé des pics juste pour m'embêter), tout le monde l'a très bien prit^^ Aujourd'hui toute ma famille est au courant, et la vie est exactement la même sauf que je suis libéré d'un poids que je trainais depuis des années. Si je dois donner un conseil suite à ma propre expérience, c'est que si vous avez une famille tolérante, il ne faut pas hésiter à faire votre coming-out, ça soulage vraiment !
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Ancien membre
08/08/2017 à 23:33

J'avais 15 ans, c'était une belle journée d’août d'ailleurs, j'ai ouvert ma porte et suis entré dans mon appart avec mon copain de l'époque(mon premier copain, on sortait ensemble depuis une semaine et on avait mêmepas encore fait l'amour, enfin à ce moment là de la de la journée parce que le soir tombé...c'est une autre histoire :p ) ma mère étendait le linge et nous as salué, je lui ai dis "Maman, je te présente mon petit ami", elle a eu l'air choquée, elle a tournée dans la cuisine puis dans tout l'appart, en répétant "pas de problème", puis elle nous a invité à prendre un goûter qui a pris la forme d'un interrogatoire ^^ "Oh et dis moi L..., depuis quand sais tu que tu es attiré par les garçon? -Oh depuis mes 5 ans je crois *essayant de prendre le ton le plus naturel possible, ce qui fut un échec total "ET TOI wil, QUAND est ce que TU.......?" "J'en sais rien, je m'étais toujours dis que j'aimerais qui j'aurais envie sans me torturé, et tout ce que je sais c'est que je suis fou amoureux de lui." Pourquoi se compliquer la vie? On a jamais rien gagné à avoir honte et à se torturer à cause des idées et des envie qui nous viennent, dis le si tu veux, cache le si tu veux mais sois à l'aise avec ça :)
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Ancien membre
09/08/2017 à 08:23

Citation de Ker0zen
Moi je suis d avis qu il ne faut pas hésiter à l annoncer à ses proches. En tous cas, j étais prêt à zapper les miens s ils ne m acceptaient pas ainsi parce qu il vaut mieux être épanoui sans ses parents, que de jouer une vie qui leur convient mais dans laquelle on se perd soi-même.
+1 Nous n'avons qu'une vie dont on est sûr qu'elle existe. Vivre pour des tiers je n'ai jamais compris le concept, que ce soit par amour filial ou religion quel intérêt de se nier soi même ?! Autant être une machine si ce n'est pas vivre pour soi.
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Ancien membre
09/08/2017 à 12:20

Citation de Jinhyun
Vivre pour des tiers je n ai jamais compris le concept, que ce soit par amour filial ou religion quel intérêt de se nier soi même ?! Autant être une machine si ce n est pas vivre pour soi.
Il vaut mieux être prudent avec ces phrases. Certes, il vaut mieux vivre pour soi, mais il existe des personnes qui veulent dédier leur vie entièrement aux autres, ceci en opposition à ceux qui affirment "mon bonheur avant celui des autres". Lorsque vous vivez seul dans un milieu urbain ce n'est pas pareil que de vivre en famille dans un village ou dans une zone dense et conservatrice. Par conséquent dans ces deux derniers milieux pré-cités il y a un véritable tissu de personnes ou tout le monde vit en connexion, chaque écart de comportement pouvant être sanctionné. Ca ne veut pas dire qu'il faille légitimer les sanctions dû à l'écart de comportement. Ce que je veux montrer c'est d'abord qu'il ne faut pas renier cette réalité. Ca explique aussi la disparité entre les coming-outs, pourquoi certains se passent très bien, et d'autres sont tétanisés à l'idée d'en faire un.
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Ancien membre
09/08/2017 à 13:57

Personnellement je n'ai pas fait de vrai coming out. C'est mon père qui m'a demandé d'assumer car il voyait que je n'étais pas "sexuellement" heureux. D'ailleurs il était indigné que je me cache, un de ses meilleurs ami est homo et c'est quelque chose qui ne le dérange pas. C'est après un jour de réflexion que j'ai finis pas donner raison à mon père qui m'a gratifié d'un "Bah oui je l'savais, je suis ton père.". Le lendemain j'en parlais à ma mère qui me rassurait : "Je t'aime tel que tu es.". Ma sœur et mon frère l'ont également bien pris et par la suite c'est ma sœur qui faisait son coming out. Pour mes "amis", c'était plutôt drôle : Pendant un cours de math, et fidèle à nos habitudes, on bavardait sans se soucier du cours menant un débat hyper important : T'en pense quoi d'elle ? Tu préfère qui ? Ce à quoi je répondis, le cœur en chamade : C'est pas mon genre mais je préfère tel mec. L'info fit le tour de la classe et les réactions fusèrent. Notre pauvre prof de math réclamait le silence en se demandant comment il va poursuivre son cours... Les jours qui virent, les débats sur le sujet s'enchaînèrent au sein de ma classe et j'ai eu le chance de bénéficier du plus beau soutient qu'une classe peut offrir : la tolérance ! Car même ceux et celles qui se sont ouvertement dit homophobe ont été respectueux envers moi et n'ont pas changé d'un iota leur attitude avec moi. J'ai eu beaucoup de chance car j'ai été soutenu, sans problème, par mon entourage. Mais je déconseille de cacher son homosexualité car c'est ce que j'ai fais pendant 14 ans et j'en ai beaucoup souffert (j'ai poussé le vice jusqu'à avoir des copines). Il vaut mieux en parler plus qu'attendre qu'on nous démasque, c'est plus honnête envers soi et les autres. Le tout est de se considérer normal car nous sommes normal.
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Ancien membre
09/08/2017 à 14:46

Moi c'était plus "simple", je n'allais pas bien et j'ai dis que j'allais chez une amie. Il m'ont demandé pourquoi je n'allais pas chez mon petit ami... du coup bah j'ai sorti "Justement"... Bon mes parents sont ouvert donc c'est passé crème.... Mes amis ont été au courant en premier avec "Bon je suis avec une fille" ... bizarrement personne n'a été étonné... Pour le reste bah euh quand on me demande quel est ton genre "l'être humain" Je n'ai eu qu'une seule réaction négative, un gars que j'ai viré qui était déjà bien trop emmerdant pour pas dire autre chose. Sinon j'ai eu de la chance d'avoir toujours beaucoup de tolérance autour de moi autant dans mes différentes études que dans mon village bien que certains posent des questions, cherchent à savoir comment, pourquoi mais c'est pas méchant ou malsain c'est juste l'ignorance... Oui de l'autre côté, je suis bisexuelle... pas totalement homo... mais bon
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Ancien membre
10/08/2017 à 20:11

J'ai personnellement écrit une lettre à mes deux parents pour parler de pas mal de choses et mettre tout a plat et j'ai conclus par ca. Du coup c'etait la, c'etait dit mais c'etait noyé dans la masse d'infos. Ils ne l'ont pas mal pris mais du coup on en a plus jamais parlé depuis. Donc bien dans un sens mauvais dans un autre. Mes amies la plupart savent depuis qu'on s'est rencontrées. Il y en avait qu'une vraiment que je connais depuis longtemps, j'avais l'impression de lui mentir a rien lui dire (mais je m'assumais tellement pas au debut que voila) donc pendant des mois j'ai tenté des approches subtiles sur les sujets LGBT+ en me disant "si elle dit ca ou un truc sur ca je lui avoue" et bon elle a jamais dit le bon truc ahah donc au final je lui ai dit que j'avais besoin qu'elle lise la lettre que j'avais ecrit a mon pere pour voir si elle etait bien et donc je lui ai fait lire et elle a decouvert ca comme ca :)
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Ancien membre
11/08/2017 à 01:08

Hey! 😄 Le coming out s'est fait naturellement pour ma part. Je m'assume de plus en plus depuis mes 15 ans. Avant, j'étais Bi et le temps me forge (comme toute personne). Je n'ai pas de conseil miracle. Le plus important à mes yeux est de rester soi-même et de franchir ce cap quand l'audace est là. Ecrire une lettre est un bon moyen de se poser tranquillement. J'adore écrire et je dois avouer que j'ai un peu de lettres dans mes compteurs. Je trouve que la communication mérite du courage, que ce soi par lettre, en face à face, en phoning. La compréhension se fait naturellement. Le faite que les parents peuvent ne plus échanger avec la personne qui a fait son coming out se comprend, par rapport à un état de "choc". Losque je l'ai fait avec mon entourage (parents, amis), je me suis d’abord mis à leur place, pour ensuite prendre du recul sur leur réaction. J'ai perdu quelques "amis", et je suis moi. Restons nous même.
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Ancien membre
11/08/2017 à 23:41

Salut, Perso je n'en ferais pas. Je trouve ça inutile de le dire, soit ils sont homophobes et ça créera des tensions, soit ils ne le sont pas et tout reste comme avant. Si ils devinent, tant mieux pour eux, sinon ils le sauront quand j'aurais un copain (ou pas). Et sinon pour ceux qui veulent le faire je conseille d'essayer d'apporter le sujet discrètement au détour d'une discussion si vous voulez éviter les mauvaises surprises. Après la manière de l'apporter importe peu si ça ne les dérange pas ils comprendront :)
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Ancien membre
12/08/2017 à 22:46

Citation de Haneki[quote cite= je n en ferais pas. Je trouve ça inutile de le dire, soit ils sont homophobes et ça créera des tensions, soit ils ne le sont pas et tout reste comme avant. Si ils devinent, tant mieux pour eux, sinon ils le sauront quand j aurais un copain (ou pas). Et sinon pour ceux qui veulent le faire je conseille d'essayer d'apporter le sujet discrètement au détour d'une discussion si vous voulez éviter les mauvaises surprises. Après la manière de l'apporter importe peu si ça ne les dérange pas ils comprendront :)[/quote] Pour certaines personnes ce n'est pas inutile c'est comme un mensonge sur eux faces à des personnes très proches ! Cela dépend aussi de la personnalité. Et parfois la discrétion et les sous-entendu ne marche ou font pire.... De nouveau en fonction de la personnalité des personnes à qui ont veut le dire. Preuve par essai...
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Ancien membre
13/08/2017 à 00:06

Citation de VanilleXena
Pour certaines personnes ce n est pas inutile c est comme un mensonge sur eux faces à des personnes très proches ! Cela dépend aussi de la personnalité. Et parfois la discrétion et les sous-entendu ne marche ou font pire.... De nouveau en fonction de la personnalité des personnes à qui ont veut le dire. Preuve par essai...
C'est vrai mais je pense qu'il ne faut pas voir ça comme un mensonge, on n'est pas obligé de tout dire, il y a certaines choses que personne ne saura jamais quoi qu'il arrive, et je pense que vouloir absolument faire son comming out n'est pas forcément bon pour les raisons que j'ai déjà donné. En général ceux qui n'apportent pas d'importance à la sexualité de leurs amis/famille n'en voudront pas de l'avoir caché. Après moi je ne le cache pas comme je l'ai dit, si ils devinent tant mieux pour eux mais je ne fais rien pour le cacher, tout comme je ne fais rien pour les mettre sur la piste. S'ils ont des doutes et qu'ils veulent me demander ils peuvent et je pense que tous mes proches le savent, même si honnêtement je n'ai aucune idée de l'avis de la plupart sur ce sujet.
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Ancien membre
13/08/2017 à 00:37

À ma soeur: accidentellement jetais bourree A mes tantes: elles avait déjà deviné A mes parents: le 1er janvier pour bien démarrer tranquillement dans une conversation. Ils ont toujours pas digéré :')
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Ancien membre
13/08/2017 à 09:49

Alors perso avec les amis et même avec les nouvelles rencontres c'est assez cash. Soit je fais une blague à propos de mon homosexualité et tout le monde rigole bien, soit c'est quelqu'un qui me demande et la je m'amuse un peu avec lui en mode "Non enfin oui enfin peut-être qui sait ... Et toi t'es hétéro ?". Donc en sommes tout le monde est au courant mis à part ma famille. Là, pour le coup c'est l'un des plus grand mystère de ma vie. Je ne leur ai toujours pas dis que je suis gay alors que je sais pertinemment qu'ils vont bien le prendre. Mes parents me parlent toujours d'un oncle gay qui est mort avec qui ils passaient de super soirée à boire et à rire de tout. Ma sœur serait trop contente de ne pas à avoir à chercher un meilleur ami gay elle aurait un frère gay c'est plus simple. Mon frère, lui, s'en bats les couilles comme il aime si bien le dire... Alors bon. C'est peut-être le fait d'admettre avoir une sexualité qui m'empêche de leur dire ou simplement que je ne sais pas comment le dire, mais en tout cas c'est toujours pas fait XD
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Ancien membre
13/08/2017 à 11:33

Citation de Haneki[quote cite=] C est vrai mais je pense qu il ne faut pas voir ça comme un mensonge, on n est pas obligé de tout dire, il y a certaines choses que personne ne saura jamais quoi qu il arrive, et je pense que vouloir absolument faire son comming out n est pas forcément bon pour les raisons que j ai déjà donné. En général ceux qui n apportent pas d importance à la sexualité de leurs amis/famille n en voudront pas de l avoir caché. Après moi je ne le cache pas comme je l ai dit, si ils devinent tant mieux pour eux mais je ne fais rien pour le cacher, tout comme je ne fais rien pour les mettre sur la piste. S ils ont des doutes et qu ils veulent me demander ils peuvent et je pense que tous mes proches le savent, même si honnêtement je n ai aucune idée de l avis de la plupart sur ce sujet.[/quote] Certaines personnes le pense. Personnellement, je ne vois pas l'intérêt de le cacher, après je ne le crie pas sous tout les toit mais pourquoi je n'aurais pas le droit de dire qui je suis? Parce que c'est ce qui fait qui je suis avec mes croyances. Je l'ai dit à des ami(e)s parce que j'avais envie d'être naturelle avec eux et qu'ils comprenne pourquoi je matte une meuf quand elle passe. Je l'ai dis à mes ex (mecs essentiellement), surtout parce que je matais avec eux. Et je me sens mieux depuis que mes parents le savent parce que c'est déjà arriver "Ho cette émission c'est du matage de seins, c'est le seul intérêt." ou "Non il y a une belle gosse dedans quand même", même dans des phrases anodines, parce que c'est ce que je suis, je m'empêche pas de parler, alors oui pour moi je le vivrais comme un mensonge parce que je pourrais pas dire que j'ai envie de regarder tel émission quand il y a rien rien que pour baver sur une meuf... Chacun à le droit à sa vision et son droit à le dire ou pas en fonction de comment il le vit. Sur les premiers mois, j'me suis cachée.... Quand j'ai compris, j'osais même pas dire comme avant que je réalise qu'une fille était jolie. T'imagine même pas comment je me sentais mal... Et tu voudrais que tout le monde le fasse? Si toi tu te sens bien en te cachant alors OK mais ne le conseille pas à tout le monde.
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Ancien membre
16/08/2017 à 10:42

Pour ma part : Mon pére n'a pas eu le temps de l'apprendre mais je penses qu'il aurait bien réagis. Ma mére, je lui ai dit en direct le jour de mes 18 ans ( étant déja indépendant ).. elle m'a craché dessus, en me disant que je la dégoutté et elle est partie hurler dans toute la résidence que j'étais un "PD" selon elle. Insultes, rejets etc.. on étaient mon quotidien .. puis en vacances elle m'a dit qu'elle l'acceptait... pour me dire à nouveau que je suis un monstre, un déchet etc.. la base quoi. Ma soeur, je lui ai dit dans la voiture en direct, elle m'a dit je t'accepterais toujours peu importe tes choix de vies, mais j'ai peur pour toi que tu ne sois jamais en paix ( les insultes, les agressions etc..) Résultat : j'ai renié ma mère depuis des années .. et je m'entends très bien avec ma soeur.
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Ancien membre
16/08/2017 à 16:52

Citation de Seyan24
Ma soeur, je lui ai dit dans la voiture en direct, elle m a dit je t accepterais toujours peu importe tes choix de vies, mais j ai peur pour toi que tu ne sois jamais en paix ( les insultes, les agressions etc..)
Le discours de ta soeur me fait penser à celui d'une de mes tantes qui a dit à ma soeur que les homosexuels sont des gens malheureux.
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