Solitude chez les gays - Page n°2

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Ancien membre
04/05/2017 à 18:50

haha oh mais tkt ce n’était juste que pour confirmer le second degré 😉 Et par ailleurs, finalement d’être bien d’accord sur le fait que ce qui arrive, n’est pas d’une punition divine 😉 Il y a seulement loi d’attraction dans le vide, comme partout dans l’univers, pour rassembler et créer, dont on peut parasiter facilement l’interaction, du moins lors de la phase d’amorce, par le mensonge, le subterfuge ou autres, et pour diverses raisons (jalousie, incompréhension, intolérance, idiotie, contrôle, etc) Et dsl je n’ai pas eu le temps d’ouvrir la fenêtre 😂 [img]]
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Ancien membre
04/05/2017 à 20:08

La solitude n'est pas un malheur. Le problème c'est quand on est dépendant au point de ne pas supporter l'idée d'être seul. Beaucoup de gens se divertissent, vont sur internet, bâtissent des relations plus ou moins consistantes - uniquement dans le seul but de ne pas être mis face à la mort. Certains même se contentent du miroir pour se rassurer en se créant une image (narcissisme). Ils cultivent une fausse immortalité car au fond ils ont peur de mourir. Nous respectons des règles et beaucoup ne font le bien qu'en respectant des règles ou les rites, car ils ont peur d'être ce qu'ils sont vraiment et car notre éducation viciée est ainsi faite, souvent sans vraie sensibilité pour ce qui nous entoure, sans harmonie et encore moins avec amour. J'aimerais de temps en temps qu'on fasse croire qu'on supprime les lois pour voir, pour détecter ceux qui prennent du plaisir à faire du mal ou n'est-ce qu'à rendre dépendant eux et les mettre à part, les mettre face à eux-mêmes, en isolement complet sans même un miroir à perpétuité. Et quant à ceux qui se rendent dépendants trop facilement, que ce soit à des activités, des objets, d'autres gens ou leur reflet sur un réseau social ou dans un miroir, il faut les aider à trouver la liberté. Ceux qui cherchent l'amour activement, sont incapables d'aimer - et c'est là l'échec des relations dans la société contemporaine, où on peut de plus en plus facilement survivre seul, physiquement. Enfin plus précisément ceux qui cherchent, attendent de dépendre d'un autre, d'être reconnus, de recevoir - ou bien de donner et d'avoir la pensée de donner quelque chose, la sensation de donner pour s'apaiser et de faire dépendre l'autre d'eux. C'est aussi un moyen de se divertir face au vide, face à la mort - notamment avec les rapports sexuels où on se libère, où on peut donner et recevoir sans règles. Mais on oublie que ceux-ci sont impossibles seul, ce qui rend dépendant à la présence de l'autre - alors que fatalement on se retrouvera seul un jour ou l'autre. Certains s'accrochent à l'image, à la photo, au contact virtuel. Je parle en connaissance de cause, j'ai eu cette sorte de dépendance. C'est un grand danger que de craindre la solitude. Car face à la mort on est seul dans tous les cas. Et plus on est dépendant au monde matériel et plus cette mort sera difficile, car tout de ce monde échappe dans la mort. Tout ce qui est jeunisme, fétichisme, etc, tout cela n'est qu'un détail inclus dans le divertissement face à la mort. On s'enferme dans une recherche du plaisir, dans une recherche de la fausse immortalité parfois jusqu'à la déviance sexuelle ou dans la drogue, ou en étant obsédé par son image ou par la richesse, ou encore plein de vices (addiction au smartphone, à la cigarette, etc). Mais c'est une stratégie perdante, car la mort nous rattrapera quoiqu'il arrive. Depuis quelques temps des gens ont crié ni dieu, ni père, ni maître ... Très bien. Mais qu'ont-ils mis à la place? L'argent-roi, internet, les smartphones, la drogue, l'obsession de son image, l'obsession sexuelle, la morbidité et parfois même des loisirs consistant à vénérer l'humiliation (pornographie sale, pratiques fétichistes) ou encore l'image de la mort (violence de films ou de vidéos, jusqu'à la téléréalité, la politique spectacle, etc). Evidemment je cite le pire. Mais même dans la normalité il y a cette peur de la mort très lourde. Un geek qui adore les jeux vidéos, un fan de séries qui ne peut se faire à l'idée d'arrêter un jour, toutes les petits habitudes (telle ou telle émission télévisée) tout cela est une stratégie d'évitement. Et chercher la compagnie l'est également ou même le simple confort sans hamais vouloir en sortir. Ou même juste se donner bonne conscience par une action humanitaire pour son image ou pour faire comme d'autres, ou pour rendre dépendant de soi le bonheur d'autres est aussi une stratégie d'évitement. Tout cela constitue des illusions qui ne seront levées que dans la solitude. Il faut apprendre à être seul face à la mort, face au vide que nous sommes. Nous ne sommes rien et nous ne méritons rien, et notre image, ce qu'on voit, ça n'est pas ce que nous sommes. La solitude est un faux problème. La peur de la solitude, c'est je crois surtout la peur de la mort - et paradoxalement de l'indépendance et de la liberté totale vis à vis du monde matériel.
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Ancien membre
04/05/2017 à 20:45

Ohlala mec t’as atteint un tel degré de morbidité, que c’est triste, tu ne vois même pas ceux qui cherchent une personne pour construire à deux, et pas de vivre dans l’auto-suffisance de soi-même. C’est un autre point de vue, radicalement différent du tiens, dont tu n’as pu le percevoir, trop perché dans la perception de toi-même à croire tout comprendre au dessus des autres (m’étonnerait pas que ce soit encore le retour de Maxime, c’est bien le style...) Pour moi par exemple, l’amour et le couple sont synonymes de vie, de dynamique et de création, d’interaction et de synapses entre deux univers en mouvement pour créer, innover, apporter, etc, ainsi que de visiter, observer, découvrir, voyager partager la vie à deux, nos passions, se soutenir, progresser, s’élever mutuellement dans nos buts, et non dans la suffisance égocentrique (et bien souvent statique) de soi-même. La mort tu ne peux l’éviter, certain meurent dès leur naissance, de maladie ou d’accident, d’autres à 5 ans, 10 ans, 15 ans, à 20 ans, et ce jusqu’à plus de 100 ans. C’est la mort et c’est la vie. Donc inutile d’en faire une psychose dans sa vie, on peut mourrir demain, alors il suffit de vivre chaque jour comme si c’était le dernier, et de faire ce que l’on crée comme si on était éternel. En tout cas c’est ma philosophie. Rien à voir avec l’amour qui est un partage, une dynamique de vie, une création interactive qui apportent ses fruits (professionnels, sociaux, enfants, créations, ou autres) Vouloir se mettre en couple et de construire à deux est tout à fait normal, et ce n’est pas une tare d’être dépendant des gens que l’on aime (chéri(e), famille, ami(e)s), c’est quand on n’est plus dépendant de personne par détachement de la société, que l’on devient une tare. Tu devrais combattre plutôt ta peur de l’amour...
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Ancien membre
04/05/2017 à 22:17

Chacun sa philosophie (du moment) alors. Mais "vivre chaque jour comme si c'était le dernier", pour moi c'est justement céder à l'angoisse de la mort en se divertissant le plus possible pour l'oublier avant qu'elle ne se pointe. Chacun son point de vue. Après c'est une question de définition. Pour être plus clair, je dirais alors que sur les sites de rencontres, on ne cherche pas l'Amour mais uniquement la relation (pour se divertir face à l'angoisse de la solitude, donc de la mort). Bon je pourrais être moins brutal en distinguant plusieurs types d'amour mais ça serait trop long avec des mots. L'Amour se suffit, et dans la solitude : on donne tout, on attend rien. Et au lieu de prendre on se contente d'être sensible et en harmonie avec tout ce qui nous entoure (à commencer par sa propre enveloppe physique - mais surtout ce qui est réel, en contact direct). Les amours, sont autre chose, dirais-je juste pour éclaircir un peu.
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Ancien membre
04/05/2017 à 22:38

Je suis nouveau sur ce site et en lisant ce post, j'avoue que je suis dépité. Il y a semble-t-il des réflexions intéressantes mais aussi des remarques sur les "vieux" qui sont très éxagérées et abusives et si elles venaient de jeunes ados je mettrait cela sur le dos de leur manque de maturité et l'apprentissage de la vie mais quand cela vient de gens de 20 ans et + je me dis qu'il y a un problème et qu'ils oublient un seul petit détail; c'est qu'eux aussi seront vieux un jour, en tout cas c'est tout le mal que je leur souhaite, une longue vie, mais profitez en bien car elle peut paraître longue mais en fait elle passe vite, très vite et en un clin d'oeil, on est vieux.
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Ancien membre
04/05/2017 à 22:57

Moi je voulais reagir suite aux applications (car je pense que ça joue bcp dans les modes de rencontres etc). Les applications gays ont amplifié cette perception, de supermarché, de rdv pour des plans q, basé uniquement et simplement sur le physique et encore sur une simple photo ... Le fameux "salut ça va ? oui. Tu peux m'envoyer ta photo ?" ou encore les discussions de quelques jours qui finissent par un blocage soudain. La superficialité de l'image, du physique ont bien pris l'ascendant sur le fond, les sentiments ou encore les qualités de l'interlocuteur. Mais je pense que les gays n'ont pas un role "passif" sur ces applications. C'est à nous de changer les codes par notre petite contribution. Combien de fois j'ai entendu "oh j'en ai marre de ces applications qui servent à rien", "je vais supprimer ces applications" pour finalement y revenir quelques semaines ou quelques jours apres ... Esperant sans doute trouver la perle rare, trouver l'ame soeur ou meme juste un joli flirt et à qui peut-on en vouloir d'essayer par tous les moyens de trouver une once de bonheur
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Ancien membre
04/05/2017 à 23:01

Alpha49 BRAVO
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Ancien membre
04/05/2017 à 23:42

@Melocean: 🙃 J'ai adoré la photo au passage !
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Ancien membre
05/05/2017 à 00:34

Gentilmec, sur ce site et pour l’avoir constaté, beaucoup de jeunes apprécient discuter et parfois plus, avec des hommes matures de tous âges 💞 Pour certains jeunes, l’âge n’a pas d’importance, pour d’autres il est signe d’expérience. Qu’il soit pris en compte ou pas, si tu te distingues par ta maturité et tes connaissances, tu seras contacté. Sur ce forum, sur le T'chat, n’hésite pas à te manifester💓.
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Ancien membre
05/05/2017 à 02:00

J'avais lu cet article du Huffington post quand il était sorti et il m'avait marqué. Je trouve qu'il met le doigt sur des éléments de réflexion tout à fait intéressants. Il n'est pas très optimiste, ni très heureux à lire mais une fois digéré on peut quand même garder espoir. Les concepts de placard et de stress minoritaire me semblent convaincants. Le placard est un traumatisme, vécu plus ou moins violement mais c'est un traumatisme qui forge les premiers pas de cette solitude. Longtemps nous vivons notre orientation seul, parfois même en l'ignorant nous même totalement ou partiellement. Porter seul un tel sentiment de "différence" à un âge où l'ego est encore puissant dans la construction de l'être n'est pas une mince affaire. Vient le moment d'assumer et le traumatisme qui peut en résulter suivant son milieu (économique, culturel, religieux, politique etc...). Là encore l'individu n'est pas forcément prêt à subir la violence de cette étape. Il peut vite se retrouver dépassé par des réactions qu'il sous-estimait. J'ai eu la chance d'être épargné par cette étape. Longtemps j'ai pensé que tout baignait dans le meilleur des monde, que c'était comme les hétéros et que ça n'allait pas infléchir sur ma vie. J'ai changé d'avis. J'ai changé de regard. L'article le notifie très bien mais même les gays les plus volontaires à garder une mode de vie "hétéronormé" se voient en vérité dévier de plus en plus vers un univers très homonormé. Et les raisons sont logique d'une certaine manière : - Stress communautaire : Au moins entre lgbt j'ai pas cette fatigue - Amis hétéros de moins en moins disponibles, de moins en moins incapable de répondre à nos problème. - Changement des lieux de sortie du au changement de réseau. Maintenant la question épineuse des sites de rencontre et des app. Nous y voila. Déjà il faut commencer par rappeler que le problème ce n'est pas tant la recherche du plan cul. Les hétéros utilisent tout autant les app pour chopper un coup d'un soir. Sauf qu'ils l'utilisent beaucoup moins quand ils cherchent une relation. Pas nous... Pourquoi ? Parce que c'est devenu un automatisme. Quand bien même on a un gros réseau lgbt, quand bien même on a plétor de profil compatible dans son réseau, à peine célibataire on fonce sur les app pour chercher ce que j'appelle "l'alien". J'ai l'impression qu'on a simplement oublié de regardé autour de soi avant d'aller voir plus loin. Mais je crois que c'est malheureusement une fatalité. On veut souvent préserver son réseau parce que ce sont des amis et il n'est socialement pas résonable de miner une bande de relations sentimentales. Nous demeurons malgré nous une minorité. Cela dit je pense qu'on aurait intérêt à relever le nez de nos app pour regarder autour de nous. Vous savez ce pote gay qui accompagnait cet autre pote gay à une soirée et avec qui vous avec pas mal discuté. *oh wait, j'ai une notification hornet, je vous laisse, bisous*
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Ancien membre
05/05/2017 à 02:14

Le problème des applications, c'est simplement que dessus on va trouver une majorité de dépendants... aux applications et à leur image sur celles-ci. Avant de le devenir soi-même si on ne fait pas attention. Donc même la relation est de base mal partie (alors un amour n'en parlons pas). Mais dans le réel aussi "le milieu" pose déjà problème. On va y voir des gens qui veulent facilement avoir une expérience charnelle et festive. Mais pas forcément quiconque qui aime vraiment, sans rien attendre. Bien sûr augmenter ses chances, tout le monde le fait (et l'infidélité des hommes avec c'est connu comme seconde nature dans la perpétuation de l'espèce chez les hétérosexuels). Mais pourquoi ne pas se contenter d'avoir des amis sans attendre qu'ils soient de la même orientation sexuelle? Après tout quel est le problème? On a pas forcément à échanger sur la vie intime - qui elle est souvent juste échappatoire à la solitude, une liberté face aux contraintes de la société, et un moyen d'oublier ses angoisses existentielles ; alors que des fois il est bon d'y faire face. Pour ne pas être déçu et retrouver la beauté du monde, des choses simples, il faut laisser la vie faire. Et faire sans penser ni se divertir pour oublier, sans avoir une idée de ce que devrait être l'avenir, apprécier ce qui est bien réel d'abord, y être sensible. Et c'est plus souvent là que l'amour surgit, quand on ne le cherchait pas. Mais bon dire "il faut" n'est déjà pas très bon, et un peu moraliste. C'est à chacun de trouver dans son fort intérieur. Mais la condition générale c'est souvent de faire face à la solitude, à nos angoisses. Sans ça on ne progresse pas dans la recherche de la paix intérieure et la connaissance de soi.
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Ancien membre
05/05/2017 à 08:02

Melocean , "Vous nous faites chier sur ce forum en permanence, avec vos leçons de morale à chaque fois sur ce jeunisme (entre autres des autres leçons de morale), nouvelle attaque de classification, de discrimination, de confusion, et de xénophobie." Ce que j’appelle jeunisme c’est idéaliser la jeunesse et exclure les vieux. Je décris un fait, pas de quoi pousser des cris. C’est avant tout traditionnellement une caractéristique masculine pour favoriser la fécondité féminine. Ce fut une caractéristique homosexuelle depuis la nuit des temps, sauf que les vieux étaient respectés et approchaient les jeunes, les relations intergénérationnelles étaient fréquentes. Maintenant on nous dit que vieillir c’est le mal, les aînés doivent faire tout leur possible pour paraître jeunes et séducteurs, jusqu’à ce qu’ils ne le puissent plus et soient exclus. Les jeunes qui en souffrent déjà entre eux parlent de société de consommation, ils se sentent vieux à 25 ans. Et on peut trouver pire, j’ai lu des témoignages de mecs vivant à l’étranger qui ont peur de devenir trop vieux pour plaire dès 18 à 20 ans… Le rappeler n’exclue pas les relations intergénérationnelles au contraire, à condition d’apprendre à vieillir ensemble comme le font les hétéros (bon je sais ils copient maintenant de plus en plus les gays mdr). Un point reste pourtant délicat, et compensé de façon inadéquate. Les ados gays ne pouvant souvent pas librement fleurter et faire progressivement leur apprentissage de la sexualité, ils cumulent souvent des années d’immaturité affective comparativement aux hétéros. C’est particulièrement vrai avant 15 ans, où ils accumulent les frustrations pendant que les hétéros se développent généralement normalement sous l’oeil amusé de leurs parents. Il n’est pas rare qu’un gay soit isolé homosexuellement à 18 voire 25 ans, toujours célib comme on dit. Cette situation n’est pas pire que dans les pays orientaux qui séparent les filles et les mecs, et où les mecs ne voient que furtivement les yeux de braise des filles dans la fente de leur voile, de quoi alimenter tous les fantasmes et frustrations. Et évidemment cette situation de frustration de l'adolescence perdue est compensée comme au bled par des interdits, des diabolisations, des risques juridiques, au lieu d’une éducation compensatoire des risques habituels liés aux différences d’âges. A tel point que que lorsqu’on s’aventure à rappeler le jeunisme des gays on est accusé de faire la morale. Les gays ont assurément du mal à gérer le temps qui passe, mais ils n’en sont pas les seuls responsables.
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Ancien membre
05/05/2017 à 11:58

Chercher éternellement à plaire est la voie du malheur dans tous les cas. Peu importe l'âge ça ne sert à rien, ça ne produit rien à part de l'égo et des déceptions.
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Ancien membre
05/05/2017 à 13:00

Gaeyeregard : Tu as raison, cet article a eu un impact retentissant dans la communauté homosexuelle, notamment parce qu’il met en relation rejet tacite (messages de la société), rejet réel (incivilités ou violences), rejet intériorisé, rejet reproduit auprès d’autres gays et solitude. Lindos rappelle que pour les ados homos, le « placard » retarde souvent le développement affectif, amoureux et sexuel, par rapport à leurs congénères hétéros. Ce que rappelle l’étude de Michaël Hobbes, c’est qu’en plus, le « placard » développe le sentiment d’être rejeté, exclu du groupe, dans des degrés variables selon les ados. A mon avis, ce rejet peut-être préexistant dans la relation au père, mais il est amplifié par la relation à la société. On a souvent l’impression justifiée que nos sentiments ne sont pas validés par le groupe et que l’on ne peut être librement soi-même. Beaucoup d’entre nous avons développé à cette période un faux-self (Winnicott, 1975) pour survivre socialement. En décrivant le concept de stress minoritaire, Michaël Hobbes, citant le psychiatre Alex Keuroghlian, explique que les homosexuels sont conditionnés à anticiper le rejet. Même sortis du placard, ce dernier continue à les suivre insidieusement dans leurs relations. D’une part parce que le placard les a marqué à l’époque critique de l’enfance ou/et de l’adolescence et d’autre part, car dans le milieu professionnel et la vie quotidienne, on finit par se demander si les comportements des autres sont inspirés de leur connaissance de notre homosexualité. Depuis l’enfance ou l’adolescence, beaucoup d’entre nous souffrons d’une exposition constante au stress et nous présentons des symptômes qui s’apparentent à ceux du stress post-traumatique : «Pour les hommes gais, le traumatisme provient d'une exposition constante au stress», explique William Elder, un chercheur et psychologue en traumatismes sexuels. «Lorsque vous vivez un traumatisme, vous aurez le genre de trouble de stress post-traumatique qui se guérit avec 4 à six mois de thérapie. Mais lorsqu'il est dû à des années et des années d'exposition à de petits facteurs de stress — des petites choses qui vous font constamment vous demander "est-ce que c'est à cause de ma sexualité?" — ça peut être encore pire.» Et lorsque l’on se tourne vers la communauté des homosexuels, on peut expérimenter aussi un rejet. Peut-être est-ce dû à une idéalisation masculine générale et du lien particulier que l’on avait avec notre père ? Un père inaccessible, distant ou dangereux qui nous a fait idéaliser la masculinité en nous tournant vers les modèles parfaits valorisés par la société…plutôt qu’un être de chair et de sang avec ses qualités et ses défauts, mais présent pour nous. Quelles que soient les explications, nous avons tendance à reproduire à l’âge adulte, les stratégies de l’enfance et de l’adolescence pour gérer le stress minoritaire : évitements (qui dans ses extrêmes peut prendre la forme d’une addiction aux plaisirs ou même d’une phobie sociale) ou, plus rarement, affrontements qui tous deux conduisent souvent à la solitude. La solution adulte serait de cesser de faire de notre homosexualité une identité pour la vivre au mieux, afin de ne pas offrir le flanc aux attaques plus ou moins subtiles des ignorants. Si quelqu’un critique une facette de nous-mêmes à laquelle nous ne sommes pas identifiés, il ne peut nous faire de mal. Après, le reste est affaire de lois et en France, nous sommes protégés.
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Ancien membre
05/05/2017 à 13:20

La solitude ne touche malheureusement pas que les gays, mais toute notre société occidentale. Peut importe l'age, le sexe, l'orientation.
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Ancien membre
05/05/2017 à 14:42

Oui mais les autres on s'en fout ah ah ^^ Je suis assez d'accord que le stress pendant de nombreuses années d'adolescence ne se répare pas rapidement. Mes observations de forumeur attentif me font penser qu'il faut souvent des années pour que les gens se réparent. D'autant qu'ils font rarement appel à un psy, surtout s'ils sont encore jeunes et s'ils ne sont jamais pris en flagrant déli de tentative de suicide (beaucoup de quasi TS passent inaperçues et ne laissent de trace que sur les reseaux sociaux). Et ils en gardent visiblement souvent des cicatrices en terme d'anxiété et fragilité aux déprimes. Cela peut en effet provoquer des addictions, au sexe mais aussi à plein d'autres trucs, conduire aux prises de risques, etc. Y compris des problèmes physiques car le corps humain n'est pas optimisé pour gérer des alertes permanentes. Très souvent les gays développent des stratégies de dissimulation de ce stress, par exemple on se comportant de façon extravertie (puis déprimant dès qu'ils se retrouvent seuls), ou pratiquant le cynisme verbal, la provocation vestimentaire, jouant les grandes folles, la drague permanente par le regard appuyé ou qui deshabille les mecs, etc. Mais heureusement pour eux, et malheureusement pour les homophobes, ils survivent et s'adaptent.
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Ancien membre
05/05/2017 à 15:32

Bonjour ! J'ai lu les différents débats, c'est un sujet que je trouve intéréssant... Personnelement, je pense que ce qui a un impact pour les gays, c'est surtout les applications et certains sites de rencontres basés sur l'image uniquement, et en effet, on est comme des produits sur ces sites là. Il y a quelques temps, j'y passais un temps fou, dans l'attente d'une conversation intéressante, de plaire à quelqu'un, mais comme je recherchais quelque chose de sérieux, j'ai souvent été déçu et ma solitude après coup s'en trouvait accentuée. donc ce type de déprime touche en particulier les gays je pense. Puis en terme de probabilité, un gay a moins de chance qu'un hétéro d'être en couple, juste d'un point de vue statistique donc j'ai eu aussi une période ou quelques amis avaient trouvé une copine, donc ils avaient moins de temps disponibles pour me voir, au début ça crée de la solitude, même si avec le temps on s'y fait. Après pour ce qui est du stress, j'ai remarqué que j'étais très peu stressé sur le plan professionnel ou des études (d'ailleurs quand je le suis c'est hyper stimulant et je me sens boosté) alors que je suis très stressé par des choses comme ma santé (je suis un peu hypocondriaque), s'il arrive du mal à ma famille ou mes amis etc... Après est ce lié à mon homosexualité ?... Je ne pense pas, même si l'article du huffington post cité plus haut semble dire le contraire..
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Ancien membre
05/05/2017 à 15:48

Après pour ce qui est du stress, j'ai remarqué que j'étais très peu stressé sur le plan professionnel ou des études (d'ailleurs quand je le suis c'est hyper stimulant et je me sens boosté) alors que je suis très stressé par des choses comme ma santé (je suis un peu hypocondriaque), s'il arrive du mal à ma famille ou mes amis etc... Après est ce lié à mon homosexualité ?... Je ne pense pas, même si l'article du huffington post cité plus haut semble dire le contraire..
L'article dit surtout que l'homosexualité (comme toute forme de minorité) est vecteur un stress en soi. En gros, on s'inquièterait constamment en "arrière plan" qu'on nous reproche une action ou une parole du fait de notre orientation. Comme une femme pourrait se dire "si je conteste on va penser que je suis hystérique" ou un chômeur "si je dis que je suis fatigué, va-t-on me traiter de feignant ?" etc... En gros on a toujours peur qu'on nous renvoie à notre sexualité, et ça peut être épuisant. D'où le fait qu'on finisse parfois par fuir la "majorité". => Je cite l'article : "Le concept utilisé par les chercheurs pour décrire ce phénomène est celui du «stress minoritaire». Dans sa forme la plus directe, le concept est très simple: être membre d'un groupe marginalisé requiert beaucoup d'efforts. Lorsque vous êtes la seule femme dans une réunion d'affaires ou le seul homme noir dans votre dortoir à l'université, vous pensez différemment des membres de la majorité. Si vous tenez tête à votre patron, ou que vous auriez dû lui tenir tête, est-ce que vous êtes victime des stéréotypes féminins en milieu de travail? Si vous n'obtenez pas une note parfaite lors d'un examen, est-ce que les gens vont attribuer cela à votre couleur de peau? Même si vous n'êtes pas stigmatisés ouvertement, penser constamment à ces possibilités devient usant, à la longue."
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Ancien membre
05/05/2017 à 15:51

Veluma, oui tu as raison, la solitude peut toucher tout le monde et elle est corrélée à ce mouvement d’individualisme, du chacun pour soi et de la de consommation à outrance qui marque notre époque. Il y a une insatisfaction diffuse, une soif de sens et d’appartenance, un manque qui pousse à des excès consuméristes nous éloignant paradoxalement davantage les uns des autres, dans un cercle vicieux. Toutefois, comme écrit précédemment, ce qui caractérise l’insatisfaction de nombreux gays (et lesbiennes), c’est l’intériorisation du rejet social qui rend notre communauté particulièrement touchée par ce mouvement général d’individualisme et donc par la solitude. Les lesbiennes peuvent aussi subir la solitude, une forme d’ostracisme, mais les gays souffrent un degré de plus du poids de l’image masculine : la pression sur les comportements identitaires est plus forte sur les hommes, le sentiment de rejet aussi et donc potentiellement la solitude.
Mais heureusement pour [les homos], et malheureusement pour les homophobes, ils survivent et s'adaptent.
Lindos, oui on survit, tant bien que mal. Tout dépend des ressources psychiques et matérielles de chacun, de son entourage immédiat, etc. On est assez inégaux sur cette problématique commune, je trouve.
Akudo a écrit : Après pour ce qui est du stress, j'ai remarqué que j'étais très peu stressé sur le plan professionnel ou des études (d'ailleurs quand je le suis c'est hyper stimulant et je me sens boosté) alors que je suis très stressé par des choses comme ma santé (je suis un peu hypocondriaque), s'il arrive du mal à ma famille ou mes amis etc... Après est ce lié à mon homosexualité ?... Je ne pense pas, même si l'article du huffington post cité plus haut semble dire le contraire..
L’article évoque une fragilisation particulière des gays dans la gestion du stress, en raison d’une blessure de rejet intériorisée, mais peut-être faudrait-il rajouter que pour ceux qui souffrent avant tout d’une blessure d’abandon ou de trahison, le défi d’une vie sociale homosexuelle est reçu un peu différemment, par une stratégie active de contrôle et de confrontation (théorisée par Lise Bourbeau) et non d’évitement ou de rigidité.
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Ancien membre
05/05/2017 à 19:29

Je pense qu'on en aie arrivé au point ou seul l'éssentiel du quotidien reste le seul moyen pour profiter de la vie avec les difficultés. Il ne faut pas rester défétiste. Le milieu gay reste sensible pour certaines personnes, mais, il a évolué. Je n'ai pas énormément d'expérience sur ce point de vue. J'ai tout juste 20 ans, je profite de la vie et continue de vivre en restant positif, optimiste et en prennant du recul sur le regard des autres, des codes et valeurs. 🙂
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Fatalitas
05/05/2017 à 21:39

steph t es dur heureusement il me reste ma main droite que j adore!!!!
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Ancien membre
06/05/2017 à 08:18

[url]] "Vous écrivez: «Il faut ruser avec la solitude». Qu’entendez-vous par là? On peut avoir le sentiment d’être pris au piège, mais surtout, il ne faut pas se laisser enfermer dans cette définition de soi comme «je suis seul». La solitude n’est pas un destin et le temps peut être un allié pour la contrecarrer. Écrire, aller voir un psy ou faire une rencontre peut tout à coup donner enfin la sensation d’être reconnu." Croire que les gays sont plus seul que les autres, c'est juste trop regarder son petit nombril......
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Ancien membre
06/05/2017 à 11:27

Le fait de déconstruire la solitude des gays présente l’avantage de comprendre des mécanismes, un contexte spécifique aux gays, aux lesbiennes, etc…et au final de relativiser en connaissance de cause, plutôt que de fermer les yeux, tout balayer sous le tapis et faire comme si rien ne nous différenciait des autres. Donc, cette démarche a une valeur en soi. Cependant, les limites de celle-ci, c’est que l’on crée des catégories, on sépare des groupes d’individus, on les compare à d’autres. Et comme l’égo s’accapare tout, il risque une fois de plus de détourner le sens initial de la démarche : de se victimiser, de se comparer, de hiérarchiser les bonheurs, les vies, de se plaindre, etc. Donc, il faut contrebalancer cela, en ayant conscience qu’il existe une façon radicalement différente de voir les choses, consistant à ne plus mettre d’étiquettes sur tout pour éviter de tomber dans l’excès inverse, en « psychotant » en permanence sur son état ou sur son « nombril », comme tu le soulignes, veluma. Si l’on fait de sa solitude une identité de plus : « Je suis seul ». On fige alors les choses, on se crispe sur sa solitude, on se morfond et on s’enlève la possibilité de sortir de cet état, de saisir les opportunités de rencontre, lorsqu’elles se présentent. On crée une barrière invisible entre soi et les autres qui le ressentent dans ce que l’on dégage. Donc, pour éviter les pièges de l’égo, il faut être capable de penser et parler ces deux langages aux moments où ils sont opportuns. Dans un monde idéal, les différences n’ont qu’un rôle signalétique et nous ne nous attardons plus sur ce qui nous distingue des autres ou sur ce qui les différencie de nous. Nous sommes dans le non jugement et la spontanéité d’être soi, sans crispation identitaire ou évidemment de victimisation. Pourtant, nous vivons dans une société et au milieu d’autres personnes qui ne parlent pas le langage du non-jugement (que l’on peut avoir soi-même du mal à pratiquer). Donc, nous devons être capables de parler le langage des catégories pour mettre en œuvre des stratégies visant à améliorer pour soi-même et la société la vie en collectivité. Tout en étant capable, le reste du temps, d’être dans le flot de la vie, l’accepter telle qu’elle est, ainsi que nous-mêmes. Je pense que c’est la meilleure façon d’être heureux. BzH3120, malgré (ou grâce à) son jeune âge, l'a bien compris.
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Ancien membre
06/05/2017 à 17:26

effectivement cet article décrit un constat réel et c'est bien triste. je me suis moi même souvent perdu dans ce milieu, ces rencontres et cette superfiacilité qui cache le vide. je n'ai pas la solution même pour moi. Et puis on prend de l'âge et on réalise tout ce temps perdu, alors on essaye de réparer ce qui a été cassé. heureusement j'ai gardé une part d'innocence et ce qui me sauve et me permet de garder Espoir.
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Ancien membre
08/05/2017 à 12:14

Il faut aussi analyser ce qu'on appelle solitude. En pratique on nait et meurt seuls, c'est la même règle pour tous les êtres vivants. Etre accompagné ce n'est pas nécessairement le même usage qu'un animal de compagnie, qui vient quand on l'appelle et ne refuse jamais un calin (à condition de le nourrir...). Etre accompagné c'est savoir qu'on a construit un lien affectif avec quelqu'un, qui comble suffisamment nos besoins sexuels et d'attachement, qu'on regarde avec plaisir et tendresse, avec qui on a plaisir à partager, faire des projets, etc. Et évidemment que ce n'est pas la photo et les mots qu'on a choisi sur son profil, ceux qu'on échange avant ou après s'etre rencontré, qui vont suffir à construire un attachement même s'ils sont indispensables pour se recontrer et amorcer le processus. Sinon c'est comme si on s'élançait tous les jours à faire un marathon, et qu'on s'arrêtait après le premier kilomètre en estimant qu'on s'est trompé de marathon. "En même temps" comme dirait Macron, faut évidemment admettre qu'on peut se tromper, et qu'il vaut mieux parfois rester seul que mal accompagné. Pas si sur que les sites de rencontre soit l'origine du souci même s'il en sont le symptome, comme je l'ai écrit un mode de vie c'est culturel...
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Ancien membre
08/05/2017 à 23:31

les gay étant moins nombreux que les hétéros c'est normal qui se sentent plus seul que les autres (moins de point communs avec les gens des catégories autres) en plus avant d'être gay souvent ils sont un peut "perdu" et ça crée un décalage vis á vis de leurs entourage donc voilà
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Ancien membre
09/05/2017 à 07:08

Bon, je ne peux pas répondre à tout sinon ce sera une thèse sociologique, j'ai pas 3 mois devant moi,pour formuler ma réponse. Je dirais que ce qui peut causer cette solitude, c'est divers paramètres: -Le coté qu'on ne le sait pas forcément, un peu incertains -Le coté qu'en tant que minorité, on est donc moins nombreux, des hommes ou des femmes, je peux en voir tout les jours, des gens d'orientations différentes, c'est pas toujours visible. et cette difficulté, de savoir sans trop s'impliquer, et l'autre aussi qui n'a pas forcément de parler de son orientation à un inconnu, deux gens peuvent se plaire, et avoir tout deux la peur de se révéler. C'est vrai que je me dis que ca doit être difficile dans un petit patelin, s'il n'y a pas de lieu, de communauté, c'est au petit bonheur la chance, et ce n'est pas nécessairement visible. -Le coté débile que toute minorité à tort, non mais les gens vous avez pas honte de vouloir vous aimer les uns les autres ? (je vous rassure c'est de l'ironie) C'est tellement plus être un "bon citoyen" (hem... encore une fois ironie, parce que mieux vaut en rire qu'en pleurer ou s'énerver) que de passer son temps à hair des inconnus qui veulent juste une vie comme tout le monde. Par exemple, on ennuie les gens roux, les gens albinos, ou les mauvaises blagues sur les femmes blondes, alors qu'elle ne sont pas une minorité. C'est juste que les gens qui réfléchissent pas trop longtemps, et préfèrent juger que connaitre, ou percevoir selon leur vision, et ne pas chercher plus loin. Je crois que c'est alexandre astier (ou peu importe, l'important est la phrase) qui disait "je ne suis pas assez gay pour les comprendre" et donc s'abstenait d'exprimer son opinion, et en cela c'est sage et humble, savoir qu'on ne sait rien est déja savoir quelque chose (descartes, je crois) et l'ignorance est moins dangereuse que l'illusion du savoir (stephen hawking) -La mauvaise réputation, et je ne sais pas trop à quoi c'est dû, la méconnaissance, ou l'impression que la gay pride, part d'une bonne intention, mais peut être malgré elles renforcent les clichés négatifs, les grands costumes,le folkore, c'est pas vraiment le "gay" qui voudrait dire "Good As You" Le collègue de boulot à qui tu demande un jour, et toi, ya t'il une femme qui te plait en ce moment ? Et puis en fait non, il aime les garcons, mais ca n'empeche pas que ca reste un collègue sympathique, qui aime les mêmes loisirs et séries, qui ne vient pas d'une planète lointaine, et qui lui aussi rêve d'une belle rencontre sérieuse (ou de libertinage, chacun sa vie), bref, comme tout le monde, à un détail près. Si on était plus nombreux, par exemple 50% d'hétéros, 50 % d'autres orientations, cela ne poserait pas de problèmes aux gens, la haine et la violence c'est un mécanisme de défense faible contre ce qui peut troubler, des gens qu'on ne connait pas, qu'on ne comprend pas. Les petits trucs de la vie de tout les jours, quand quelqu'un veut dire une insulte, il utilise "PD" Qu'est ce que ca veut dire, il aime le théatre ? (encore une fois, un peu d'humour cliché et d'auto dérision, j'ai le droit, étant pas tout à fait hétéro) Je pense que l'homophobie vient peut être de la peur d'une aggression, de se sentir oté de sa virilité, menacé, ce que je mets en corrélation avec une étude psychologique que j'avais lu. Les hommes de cette étude ont plus peur d'une aggression physique, tandis que les femmes craignaient plus la médisance à leur sujet, qu'on leur fasse une mauvaise réputation. C'est pas une généralité, juste le résultat de cette étude. Après, il ya tout de même des possibilités d'en sortir, déja merci pour ce site, justement l'occasion de forums, de pouvoir parler de ces sujets là, plutot qu'a divers cercles sociaux qui nous rejetteront peut être ("ami(e)s", "famille", "religion") je mets entre guillemet parce qu'ils ne sont pas vraiment cela, s'ils nous rejettent pour ca. l'impression d'être un agent secret, de ne jamais devoir dévoiler son identité, son orientation,à tatons l'impression d'être coupable d'aimer différement, mais faut remettre les choses dans la logique, aimer n'est pas un crime, par contre l'homophobie en est un, banalisé, ordinaire, mais qui pousse à des dépressions bien réelles. Et un peu d'espoir pour finir, il y a tout de même des avancées, par exemple Xavier Bettel, le premier ministre du luxembourg est ouvertement homo, marié, et les gens s'en fichent (dans le bon sens, dans le sens et alors ? parlons plutot de programme et d'axe politique) et il y en a plein, ca devient plus accepté, plus de gens osent vivre leur vraie sentimentalité. Bon, on a encore du chemin à faire (ou plutot la société en termes de tolérance, mais ca avance petit à petit)
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Ancien membre
13/05/2017 à 17:02

MELOCEAN : " Pour moi par exemple, l’amour et le couple sont synonymes de vie, de dynamique et de création, d’interaction et de synapses entre deux univers en mouvement pour créer, innover, apporter, etc, ainsi que de visiter, observer, découvrir, voyager partager la vie à deux, nos passions, se soutenir, progresser, s’élever mutuellement dans nos buts, et non dans la suffisance égocentrique (et bien souvent statique) de soi-même." Je suis entierement d'accord avec tes écrits et ta façon de voir les choses Bravo! tu as tout dis! Vivre juste pour soi même ça peut aller quand on veut se reconstruire après un chagrin d'amour Mais il y a un moment ou se besoin de partage et d'amour devient necessaire, voir vital, c'est dans les gènes humains
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