Juste pour partager

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Anonyme
05/08/2016 à 21:58

Bien, ce que je fais là n’est pas évident, d'ailleurs, c'est pour ça que j'ai coché la case "anonyme".  Voilà maintenant 10 ans que je vis avec la dépression. Une vraie maladie, je vous jure, on ne pourrait pas la feindre celle-là.  Alors, il a d'abord fallu accepter ce que c'était. Parce qu'on n’a pas été élevé pour ça, on nous a répété toute notre vie qu'il fallait être fort, grand, ne pas pleurer et serrer les dents. Alors quand ça vous prend comme ça à la gorge, que ça vous fait à ce point mal que tout ce que vous trouvez pour que ça cesse c'est de vous faire du mal, ce n’est pas évident à gérer.  Alors quand, en plus, on vous dit que la dépression, c'est une fausse maladie, un truc "de Pd" (si je vous jure, je ne fais que citer), un truc de faible et de fainéant ... J'en passe et les meilleures ... dire qu'on est dépressif ce n’est pas évident. Alors après on essaye de comprendre pourquoi, que se passe-t-il ? On a pourtant tout pour être heureux !  Pour ma part, tous mes besoins vitaux sont comblés. C'est vrai, j'ai tout ce qu'il faut. J'ai un toit, un travail épanouissant et de quoi manger à ma faim tous les jours.  Il se fait que je vis de solitude. J'ai toujours fait partie de ces gens différents. Déjà à l'école primaire. Les copains jouaient au foot, les filles à papa et maman. J'avais deux pieds gauches, et je n’étais pas une fille. En tous cas, je ne m’identifiais pas à elles.  Plus tard, au collège, et même au lycée, j'ai vite été le "souffre-douleur". Bon attention, je n’ai pas été harcelé, je n’ai pas le caractère à ça, mais les gars n’étaient pas tendres avec moi. Beaucoup d'entre vous ont dû le vire, on est "le Pd" de service, le gars avec qui ce n’est pas super super bien vu d'être pote parce qu'il est pas comme tout le monde On est le mec qu'on choisit en dernier à la gym parce qu'au sinon, on va perdre. Le mec qu'on n’invite pas aux anniversaires, on l'aime bien mais il n’y a pas assez de place.  Ça encore,  ça passe, c'est plus tard quand les groupes se forment, et qu'on y est pas intégré. Je suis toujours de ceux qui font partie du "deuxième cercle", jamais du premier.  Et puis, surtout, je fais les mauvais choix. Je m'attache aux mauvaises personnes en laissant les bonnes sur le côté. Comme si j'étais attiré par ces gens qui volontairement ou involontairement vous font du mal.  Du coup, on prend conscience, on se réveille et on se rend compte que les VRAIS amis, ils ont construit leur vie, ils ne se sont pas trompés, eux. Ils vivent en couple, ont des enfants ... Et du coup, on est à nouveau relégué au deuxième cercle. C'est normal, je ne leur en veux pas du tout ! Au contraire, je suis très content pour eux.  Ma famille, c'est la même chose. Mon père préfère largement son travail à la vie de famille, ma mère est elle aussi largement dépressive et mes frères et soeurs construisent leur vie de leur côté.  Je voudrais avoir mon propre cercle à moi. Mais en attendant, je me lève seul dans mon appartement, depuis près de dix ans et je m'y couche, seul.  Je construis ma vie seul, je me réjouis seul, je règle mes problèmes seuls.  Et ce n’est pas évident ! Parce que tous les jours la société vous rappelle pas mal que ce n’est pas normal d'être seul. Qu'on devrait tous aspirer au même modèle : Monsieur, Madame, enfant 1, enfant 2, labrador et barrière blanche. Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit ! Je sors, je bouge, je vois du monde, j'ai un travail épanouissant ... Je n’ai juste aucune relation vraie, qui ait du sens pour moi. C'est une solitude profonde. Celle qui est là même quand il y a mille personnes autour de vous. Alors une sorte de mélancolie s'installe. Baudelaire appelait ça le spleen.  Du coup la dépression, celle dont je parlais tout à l'heure, arrive. On a peu d'intérêt pour les choses, on a du mal à positiver, on est même très négatif, triste et en colère.  Il y a une belle forme d'injustice là dedans. Je sais qu'il ne faut pas se comparer aux gens, mais quand je vois tous ces gens qui m'ont mené la vie dure et qui semblent vivre plutôt bien, je me dis que c'est pas très juste. Ils y ont droit, eux, à la vie des magazines. Bon alors, je me bats contre ça ! J'essaie tant bien que mal de changer de point de vue, de m'exprimer, de mettre mes limites et de m'ouvrir face à ceux qui en valent la peine. Tout ça est devenu très compliqué pour moi.  Pourtant, je ne suis pas un ermite du tout, comme je vous dis, des gens, il y en a partout. Juste personne qui me fait me sentir moins seul.  Ça fait 10 ans que je "survis" un peu grâce à la médecine, beaucoup grâce à la thérapie. Et là, pour la toute première fois de ma vie, j'en parle. Virtuellement, oui, c'est vrai, il faut au début à tout.  Je n’ai pas de question, je n’ai pas de demande, je n’ai pas de besoin. Si ce n'est celui de m'exprimer. Merci de m'avoir lu !
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Ancien membre
05/08/2016 à 22:52

Bien le bonsoir à toi. J'ai été très touchée par ton histoire car je m'y suis identifiée.  J'ai été maniaco dépressive pendant un an et ça a été l'enfer tout simplement. Je sais très bien ce que tu veux dire  et si tu veux savoir je vais te dire comment j'ai réussi à en "guérir". Déjà oui j'ai trouvé quelqu'un ce qui m'a pas mal aidé. Ensuite je me suis ouverte aux autres et j'ai appris à extérioriser mes sentiments et mes ressentis et au lieu de vouloir tout faire toute seule j'ai commencé à demander de l'aide à mes proches quand je n'y arrivais pas seule. Car tout seul on ne peut pas tout faire, et je sais de quoi je parle. Et pour finir j'ai fais des séances de psy ce qui m'a vraiment permis d'avancer. Voilà en gros ce que j'ai traversé, si tu veux en  parler plus posément la messagerie est ouverte ^^  Bonne soirée à toi et tu as tout mon courage et mon soutien en tout cas ! 
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Ancien membre
05/08/2016 à 22:54

Dans la partie Lycée et collège je me suis pas mal reconnue dans ce que tu a vécue. Je pense que tu as eu raison d'en parler si cela a pu t'aider, te "délivrer" d'un poids. Je n'ai jamais etait en dépression donc je ne peux pas vraiment comprendre ce que tu vis. En tout cas je suis de tout coeur avec toi. Moi aussi je suis un solitaire, bien que j'avoue c'est plus par choix. Je ne fait pas confiance facilement et mes amis sont seulement des gens en qui j'ai entièrement confiance. Donc dit toi que la solitude est peut-être dur, mais  parfois ça nous protège! Ça nous évite de rencontrer des personnes toxique. Bref tu t'en sortiras, car tu as toutes les armes en main pour le faire. :)
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Ancien membre
05/08/2016 à 23:43

Bonsoir, la dépression est pour moi une maladie un peu invisible. Elle n'a pas de caractéristique globale, à mes yeux, elle est différente en fonction des personnes. Ce n'est pas évident à vivre surtout quand tu te ressasses le passé, mais dis toi que tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. (Oui bon phrase cliché) Tu ne pourras pas revenir en arrière. Continue ta lutte, continue à chercher et construire ce que tu cherches !  En tout cas bonne chance à toi, et j'espère que tu iras mieux petit à petit.
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Ancien membre
07/08/2016 à 00:12

La démarche que tu entreprends, celle d'en parler, ne fût-ce que de façon anonyme est clairement un pas de plus. Un pas de plus vers l'acceptation de toi, de tes ressentis, de ta sensibilité et de tes besoins fondamentaux. Etant moi-même thérapeute, je peux t'affirmer qu'il est bien plus important de vivre en acceptation de soi et de ses limites, que dans le déni et le mépris de ces dernières. Le prochain pas important sera d'accepter d'en parler sans anonymat. Car accepter le regard des autres sur ce que tu es peut aussi être important. Te rendre compte que tu peux être accepté et soutenu tout en faisant une dépression. Cela contribue dans la mesure où, comme tu le dis, la société nous enseigne très souvent ce genre de mots d'ordres :  "Sois fort", "Fais des efforts", "Ne dérange pas" ou le classique et effroyable "Les vrais hommes, ça ne pleure pas". Le souci de ces affirmations gratuites et cruelles, c'est qu'elles provoquent un sentiment que la personne souffrant de dépression vaut moins que les autres. Qu'elle est plus fragile, moins forte, moins courageuse, a moins de volonté. On est honteux, on culpabilise de son état. C'est pour cela qu'il est important que des gens puissent te renvoyer l'image que "C'est OK de faire une dépression". Tu n'es pas moins humain, tu n'as pas moins de valeur pour autant. Je terminerais en te suggérant une chose. Un détail qui peut sembler trivial mais qui a une importance énorme : Essayes d'éviter de penser et de dire que tu es dépressif. Tu n'es pas dépressif. Tu as une dépression. Je sais que la nuance peut sembler anecdotique, mais chaque fois que tu dis et pense que tu ES dépressif, tu t'identifies à ce que tu vis. La dépression n'est pas toi. Elle n'est pas ton identité. Ce n'est pas une fatalité inscrite dans ta nature, et à laquelle tu ne peux pas échapper. Tu as une dépression, Tu as attrapé une dépression, car tes réserves nerveuses et sentimentales étaient épuisées. De la même façon que l'on attrape une angine quand nos défenses immunitaires sont un peu à plat et que l'on est trop fatigué que pour lutter contre. Ce n'est pas quelque chose qui fait partie de toi. Ça va passer en y consacrant assez de temps et d'énergie, si tu es bien aidé et entouré. Je ne vais pas m'étaler davantage sur le sujet, mais dans le cas où tu souhaiterais avoir davantage de soutien, n'hésites pas à me contacter. J'essayerai de faire mon possible.
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Ancien membre
07/08/2016 à 05:53

Bonsoir Anonyme, sache que j'ai pris le temps de te lire attentivement. Je rejoins Silkinael sur beaucoup de points. Surtout, la dépression pour en sortir, il ne faut en aucun cas renier ses propres émotions. Je te conseillerai de te recentrer tout simplement sur toi-même, comme tu dois le faire d'ailleurs grâce à la thérapie. Ta solitude doit vraiment te permettre de penser à toi, et le "Aimer soi-même" est tellement primordial pour trouver un épanouissement personnel et un équilibre intérieur... Quand tu auras trouver cet amour en toi, tu pourras en donner, en distribuer autour de toi, et tes relations n'en seront qu'enrichies. Malheureusement, on nous inculque beaucoup de choses dans la vie, on essaye de correspondre à des modèles et des moules qui ne nous correspondent finalement pas, parfois, nous ne nous reconnaissons pas dans ces modes de vie dans lesquels on nous "oblige" de vivre. L'injustice est présente, la société n'est pas exemplaire, il faut vivre avec, il faut réussir à surpasser tout ça en vivant ses rêves et en ne rêvant pas sa vie. L'action est toujours bénéfique, malgré toutes les critiques que tu peux engendrer. J'ai eu une période de ma vie très délicate, où je ne m'acceptais pas comme j'étais. Le dégoût et le rejet des gens avaient eu raison de moi. Aujourd'hui, je suis une personne courageuse, qui sait aller de l'avant, et qui est très optimiste. J'ai appris à faire le bon autour de moi, et en moi surtout. Je fais quotidiennement de la relaxation et de la sophrologie. L'énergie positive se diffuse et ne peut que t'apporter du bien-être et de belles surprises... Reste toi-même, retrouve ce sourire, et l'ouverture aux autres viendra naturellement. Je te souhaite beaucoup de courage pour l'avenir, le chemin de la vie est encore long, j'espère que tu trouveras les ressources nécessaires pour te battre. En tout cas je te soutiens !
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Anonyme
07/08/2016 à 12:05

Merci pour vos réponses !  Je rejoins l'idée de l'amour de soi, je crois que c'est ce qu'il me manque. c'est vraiment très compliqué à construire et à développer. Je manque sans doute d'outils pour l'instant .. 
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Ancien membre
09/08/2016 à 12:31

Citation de Anonyme : Merci pour vos réponses !  Je rejoins l'idée de l'amour de soi, je crois que c'est ce qu'il me manque. c'est vraiment très compliqué à construire et à développer. Je manque sans doute d'outils pour l'instant .. 
Salut, j'arrive un peu comme un "cheveu sur la soupe" et pour cause : je viens juste de m'inscrire ici, ne me suis pas encore présenté dans la partie réservée à cet effet, mais c'est ton post qui m'a incité à cette inscription. Parce que je voulais te "répondre" et faire écho aux propos des autres membres. Il se trouve, bien que nous soyons évidemment différents, que j'ai un peu vécu la même chose que toi. Un père symboliquement et affectivement "absent", une mère dépressive. A la différence que contrairement à toi je suis fils unique. Les décalages que tu évoques à l'école, au collège, au lycée, je les ai vécus moi aussi (comme bon nombre d'entre nous je pense). Le constat d'amis qui avancent dans leur vie tandis que soi "non", ça aussi cela me parle bien. Et cette "perte" de sens qui s'installe progressivement, lentement mais sûrement ; qui en soi est terrible et abyssale. Perso je rejoins en tous points les propos évoqués par Silkinael . Et plus particulièrement une idée : tu n'es pas dépressif ; tu traverses certes une période de très forte déprime et de dépression sans doute, mais l'état dépressif n'est pas une identité en soi. La dépression, à moins qu'elle n'ait des causes neurologiques, est souvent la conséquence du fait que tout est embrouillé en soi, que tout se mélange, que plus rien n'a de sens, qu'on ne comprend plus ce qui se passe, et que du coup l'énergie que nécessite la gestion de cet embrouillamini nous fait défaut à un certain moment. Mais pour avoir traversé ce genre d'épisode, et bien que cela soit difficilement "entendable", il y a aussi dans ces périodes là une opportunité. Tu sais, je connais quelques amis pour lesquels tout se passait bien jusqu'à ce qu'un événement difficile vienne tout faire s'effondrer comme un château de cartes. Et en ce sens, c'est surtout cela que je voulais mettre en avant ici, on ne peut guère comparer sa vie à celle des autres (surtout quand on est dans une phase telle que celle que tu traverses) ; ni la capacité des amis à "réussir" leur vie. Il y a des personnes qui, parfois, vivent une vie apparemment "réussie" mais qui se rendent compte, un problème survenant, que derrière cette réussite sa cachait en réalité une fuite en avant. Et puis il y a des personnes peut-être plus sensibles, comme toi apparemment, qui ont besoin de sens pour pouvoir avancer sereinement. Compte tenu de ce que j'ai vécu sur ce terrain, mais cela ne fait pas de moi un expert pour autant, je peux juste te faire part de ce que cela m'a appris "à moi". Le temps aidant, je me suis aperçu qu'il m'était difficile de m'épanouir globalement et de trouver "ma" place (malgré une bonne situation pro, des amis, des potes,...)  parce que sans que j'en sois conscient l'image que je m'étais construite - via la nature des relations avec mes parents lorsque j'étais enfant - ne m'avait pas permis d'avoir une certaine confiance en soi "tranquille". Sans que je m'en rende compte, je croyais (et le terme "croyance" est ici important dans mon propos) que ce bien-être auquel j'aspirais tant viendrait d'un/une autre. Et donc j'ai attendu, j'ai espéré ; en vain. D'une part parce que l'autre n'avait aucun rapport avec ma propre histoire (et donc j'attendais de lui ou d'elle des choses auxquelles il/elle ne pouvait pas forcément répondre). D'autre part parce qu'au fond de moi, derrière mes cogitations et mes analyses, en réalité j'avais une peur profonde non seulement de ne pas être aimé pour ce que j'étais mais surtout d'être au final abandonné. Ce que je veux dire par là, c'est que sans m'en rendre compte je ne me donnais pas entièrement et en toute confiance dans mes relations. Par peur... Mais s'en m'en rendre compte. Et cela me rendait la plupart du temps tributaire des autres, dans l'incapacité d'oser faire mes propres choix et de construire, comme "un grand", ma propre vie. Quand je me suis engagé dans un processus de travail sur moi, au début ça a été très pénible. Je pensais qu'aller dans ce genre de processus était symptomatique d'une pathologie quelconque. Mais au fur et à mesure que ce travail m'a aidé à remettre de l'ordre dans ma tête, je me suis aperçu qu'en réalité - compte tenu de ma propre histoire - je projetais sur les événements de ma vie un sens qui n'était pas le bon (surtout un sens au coeur duquel j'étais toujours victime, comme si je subissais les événements). Et puis de là, le travail sur la confiance, le respect de soi, la confiance en soi aidant, je me suis rendu compte qu'en fait j'avais tout à fait la capacité de construire ma propre vie, d'aller vers l'autre (affectivement parlant), et de partager quelque chose de réel avec lui/elle. Avec des écueils parfois, bien entendu, mais tout de même. Au bout du compte, et c'est pour cela que je disais plus haut que parfois une"dépression" peut cacher une opportunité, je me suis réveillé un beau matin en m'apercevant que cette période pourtant noire avait été une "chance". Celle d'aujourd'hui bien me connaître, celle de quitter une histoire familiale qui ne m'avait pas aidé à me construire mais dont je sortais grandi. Celle de me sentir libre, aujourd'hui, de vivre vraiment ma vie ; tranquillement, sereinement, avec beaucoup de joie et de bonheurs de toutes sortes.  Alors, et même si c'est facile à dire : ne te décourage pas. Il n'y a aucune raison pour que tu n'arrives pas à sortir du trou dans lequel tu es accidentellement tombé. Certes, cela te semble sans doute "vraiment très compliqué à construire et à développer" pour le moment, mais plus tu accepteras d'être tel que tu es, sans jugement ni sans peur, plus tu pourras partir de là où tu en es aujourd'hui pour construire ce que tu as envie de construire. En tout cas, ce que je voulais te dire ici après ce post d'une longueur déconcertante, c'est que c'est possible et qu'il n'y a aucune raison pour que tu n'y parviennes pas ; même si pour le moment tu ne vois pas encore par quel chemin passer. 
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Ancien membre
09/08/2016 à 19:06

Tu as quoi comme traitement ? Peut être ai-je mal vu mais je crois pas que tu en parles. 
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Anonyme
09/08/2016 à 19:40

Merci pour vos paroles et pour Fauve que je connaissais déjà très très bien et qui résonne particulièrement.  Pour l'instant je suis sous paroxetine 20mg et je poursuis une thérapie PNL. 
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Ancien membre
09/08/2016 à 19:43

Qui t'as mis ce traitement ? T'en as eu d'autres ? Car c'est peu pour 10 ans de depression 
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Anonyme
09/08/2016 à 19:46

C'est mon médecin traitant. C'est peu, mais je ne communique pas très bien avec mon médecin à ce propos. J'aime pas l'approche médicamenteuse. Du coup, j'essaye d'éviter les antidépresseurs.
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Ancien membre
09/08/2016 à 19:59

Parfois il faut !  Prend un psychiatre c'est mieux que ton medecin généraliste.
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Ancien membre
09/08/2016 à 20:04

Je pense que beaucoup ici ont traversé la dépression. La dépression a été pour moi un camarade un peu collant depuis l'enfance et trois tentatives de suicide. Heureusement, c'était plutôt des appels à l'aide. Il faut trouver la solution et ce n'est pas simple. Elle est des fois si simple qu'on ne la voit pas. Après, il y a les événements de vie qui faussent la réponse. Vivre seule, je ne crois pas que l'être humain soit conçu pour, je nous vois plus comme des être grégaires. Je compatis vraiment , ton logement est grand? pourquoi pas une coloc? On peux se sentir moins seule, partager, rencontrer du monde... il y a des défauts bien sur mais pour quelques temps, ça peu aider.
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