Salon de chat Gay
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Citation de Anonyme : Merci pour vos réponses ! Je rejoins l'idée de l'amour de soi, je crois que c'est ce qu'il me manque. c'est vraiment très compliqué à construire et à développer. Je manque sans doute d'outils pour l'instant ..Salut, j'arrive un peu comme un "cheveu sur la soupe" et pour cause : je viens juste de m'inscrire ici, ne me suis pas encore présenté dans la partie réservée à cet effet, mais c'est ton post qui m'a incité à cette inscription. Parce que je voulais te "répondre" et faire écho aux propos des autres membres. Il se trouve, bien que nous soyons évidemment différents, que j'ai un peu vécu la même chose que toi. Un père symboliquement et affectivement "absent", une mère dépressive. A la différence que contrairement à toi je suis fils unique. Les décalages que tu évoques à l'école, au collège, au lycée, je les ai vécus moi aussi (comme bon nombre d'entre nous je pense). Le constat d'amis qui avancent dans leur vie tandis que soi "non", ça aussi cela me parle bien. Et cette "perte" de sens qui s'installe progressivement, lentement mais sûrement ; qui en soi est terrible et abyssale. Perso je rejoins en tous points les propos évoqués par Silkinael . Et plus particulièrement une idée : tu n'es pas dépressif ; tu traverses certes une période de très forte déprime et de dépression sans doute, mais l'état dépressif n'est pas une identité en soi. La dépression, à moins qu'elle n'ait des causes neurologiques, est souvent la conséquence du fait que tout est embrouillé en soi, que tout se mélange, que plus rien n'a de sens, qu'on ne comprend plus ce qui se passe, et que du coup l'énergie que nécessite la gestion de cet embrouillamini nous fait défaut à un certain moment. Mais pour avoir traversé ce genre d'épisode, et bien que cela soit difficilement "entendable", il y a aussi dans ces périodes là une opportunité. Tu sais, je connais quelques amis pour lesquels tout se passait bien jusqu'à ce qu'un événement difficile vienne tout faire s'effondrer comme un château de cartes. Et en ce sens, c'est surtout cela que je voulais mettre en avant ici, on ne peut guère comparer sa vie à celle des autres (surtout quand on est dans une phase telle que celle que tu traverses) ; ni la capacité des amis à "réussir" leur vie. Il y a des personnes qui, parfois, vivent une vie apparemment "réussie" mais qui se rendent compte, un problème survenant, que derrière cette réussite sa cachait en réalité une fuite en avant. Et puis il y a des personnes peut-être plus sensibles, comme toi apparemment, qui ont besoin de sens pour pouvoir avancer sereinement. Compte tenu de ce que j'ai vécu sur ce terrain, mais cela ne fait pas de moi un expert pour autant, je peux juste te faire part de ce que cela m'a appris "à moi". Le temps aidant, je me suis aperçu qu'il m'était difficile de m'épanouir globalement et de trouver "ma" place (malgré une bonne situation pro, des amis, des potes,...) parce que sans que j'en sois conscient l'image que je m'étais construite - via la nature des relations avec mes parents lorsque j'étais enfant - ne m'avait pas permis d'avoir une certaine confiance en soi "tranquille". Sans que je m'en rende compte, je croyais (et le terme "croyance" est ici important dans mon propos) que ce bien-être auquel j'aspirais tant viendrait d'un/une autre. Et donc j'ai attendu, j'ai espéré ; en vain. D'une part parce que l'autre n'avait aucun rapport avec ma propre histoire (et donc j'attendais de lui ou d'elle des choses auxquelles il/elle ne pouvait pas forcément répondre). D'autre part parce qu'au fond de moi, derrière mes cogitations et mes analyses, en réalité j'avais une peur profonde non seulement de ne pas être aimé pour ce que j'étais mais surtout d'être au final abandonné. Ce que je veux dire par là, c'est que sans m'en rendre compte je ne me donnais pas entièrement et en toute confiance dans mes relations. Par peur... Mais s'en m'en rendre compte. Et cela me rendait la plupart du temps tributaire des autres, dans l'incapacité d'oser faire mes propres choix et de construire, comme "un grand", ma propre vie. Quand je me suis engagé dans un processus de travail sur moi, au début ça a été très pénible. Je pensais qu'aller dans ce genre de processus était symptomatique d'une pathologie quelconque. Mais au fur et à mesure que ce travail m'a aidé à remettre de l'ordre dans ma tête, je me suis aperçu qu'en réalité - compte tenu de ma propre histoire - je projetais sur les événements de ma vie un sens qui n'était pas le bon (surtout un sens au coeur duquel j'étais toujours victime, comme si je subissais les événements). Et puis de là, le travail sur la confiance, le respect de soi, la confiance en soi aidant, je me suis rendu compte qu'en fait j'avais tout à fait la capacité de construire ma propre vie, d'aller vers l'autre (affectivement parlant), et de partager quelque chose de réel avec lui/elle. Avec des écueils parfois, bien entendu, mais tout de même. Au bout du compte, et c'est pour cela que je disais plus haut que parfois une"dépression" peut cacher une opportunité, je me suis réveillé un beau matin en m'apercevant que cette période pourtant noire avait été une "chance". Celle d'aujourd'hui bien me connaître, celle de quitter une histoire familiale qui ne m'avait pas aidé à me construire mais dont je sortais grandi. Celle de me sentir libre, aujourd'hui, de vivre vraiment ma vie ; tranquillement, sereinement, avec beaucoup de joie et de bonheurs de toutes sortes. Alors, et même si c'est facile à dire : ne te décourage pas. Il n'y a aucune raison pour que tu n'arrives pas à sortir du trou dans lequel tu es accidentellement tombé. Certes, cela te semble sans doute "vraiment très compliqué à construire et à développer" pour le moment, mais plus tu accepteras d'être tel que tu es, sans jugement ni sans peur, plus tu pourras partir de là où tu en es aujourd'hui pour construire ce que tu as envie de construire. En tout cas, ce que je voulais te dire ici après ce post d'une longueur déconcertante, c'est que c'est possible et qu'il n'y a aucune raison pour que tu n'y parviennes pas ; même si pour le moment tu ne vois pas encore par quel chemin passer.
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