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Simiesque a écrit : Simiesque , garçon de 24 ans de Paris Salut Badabouille, Prendre la peine de t'intéresser et répondre au topic est déjà super . Ce pré-ado Asperger se comportait-il de manière radicalement différente à celle des enfants autistes "classiques"? Quels aménagements mettiez-vous en place afin de gérer cette population à besoins particuliers?De manière radicalement différente, non.. J'ai su tardivement qu'il était Asperger, seulement quand l'équipe me l'a dit, son comportement ne m'a donc pas plus interpellé que celui des autres enfants ou pré-ados.. Après, comme tu as dis plus haut et comme c'est dit de manière générale : "il y a autant d'autismes que d'autistes". Après, il est vrai qu'une fois que je l'ai su et après avoir discuté avec les soignants, certaines choses pouvaient y faire penser. Certes, ça peut peut-être cliché, mais contrairement aux autres enfants, son temps de scolarisation était beaucoup plus important et il était plutôt doué à l'école. Après, certes comme les autistes "classiques", il était très ritualisé, surtout par rapport à l'heure, détail que je n'ai pas rencontré chez les autres enfants. Il n'avait pas non plus vraiment accès au symbolique, au second degré.. Concernant la prise en charge, c'était des ateliers thérapeutiques (équithérapie, balnéothérapie, danse, piscine..). Chaque enfant possédait un emploi du temps individualisé et selon les indications du pédopsychiatre, l'enfant suivait tel ou tel atelier. Etant donné que ce pré-ado était beaucoup scolarisé, il ne venait que très peu à l'hôpital de jour, contrairement à d'autres qui étaient là en continu. Lui venait, entre autres, pour la danse et pour le grimage : chaque enfant devait se maquiller, imaginer une histoire et ensuite la reproduire sur une estrade, seul ou avec d'autres enfants. Un peu comme du théâtre.. Ca permettait de développer l'imaginaire, mais surtout de pouvoir apaiser les angoisses ; angoisses envahissant et perturbant le développement. Ca permettait aussi de travailler sur la capacité de l'enfant à interagir avec autrui et à développer son autonomie.
ILoveJS a écrit : ILoveJS , fille de 24 ans de Lille Bonjour, il y a quelques "symptômes" qui peuvent mettre sur la piste du SA, mais pour avoir une confirmation, il faut se faire diagnostiquer. Il y a des psy spécialisés qui repèrent ça très bien, mais le diagnostique n'est fiable qu'après un tas de tests. En effet, tout le monde se trouve sur l'échelle autistique, et on sait si on est aspi ou NT seulement si on franchit la ligne, certains NT sont proches des autistes et vice versa, donc c'est peu évident. Pour faire simple tout est une question de degré, et seul des tests poussés peuvent donner une réponse claire et précise. Si tu as besoin d'éclaircissement, viens en pv, je te répondrai.Bonsoir ILovejs, J'entends bien ta réponse seulement je m'interroge sur un point : As-tu lu dans son intégralité mes messages sur ce topic? En effet, j'ai stipulé d'une part que le diagnostique avait été posé par un psychiatre spécialiste et d'autre part que j'avais déjà effectué plusieurs tests ( WAIS-IV, TAP, ADOS) . D'autres batteries vont d'ailleurs compléter cette analyse. Je n'aurais pas eu l'impudence de me déclarer autiste Asperger alors même que je dénonce la nocivité d'auto-diagnostiques ;). Bref..... Badabouille : Un immense merci pour ton témoignage informatif, concis et poignant sur les prises en charges en milieu hospitalier. Golphy : Je regarde ça ;) !
Niram a écrit : Niram , fille de 22 ans de Strasbourg http://www.inserm.fr/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/dossiers-d-information/autisme J'ai trouvé ceci, si jamais ![quote]Niram a écrit : Je viens de le lire, merci Niram!
Simiesque a écrit : Simiesque , garçon de 25 ans de Paris comme promis voici un aperçu de la rétrocession qui je l'espère éclairera des membres en quête d'une démarche pour affirmer ou infirmer un diagnostic d'autismeMerci Simiesque d'avoir partagé cela, c'est très intéressant.