C'est un sujet qui demande vraiment de la réflexion. D'abord, est-ce que j'aimerais être bourreau ? Je ne pense pas car voir l'autre souffrir me ferait souffrir. Mais après, cela dépend de la situation ; si la vie de l'un de mes proches étaient menacée par quelqu'un, je crois que je pourrais être bourreau et que je me complairais dans l'idée d'avoir sauver quelqu'un même en ayant fait du mal à un autre. Ensuite, est-ce que j'aimerais être victime ? Tout dépend victime de quoi. Je détesterais être victime d'une arnaque par exemple. Quant à être victime d'un bourreau, ça dépend aussi du type de bourreau. Si c'est un bourreau, quelqu'un qui fait du mal purement pour faire du mal, non, je n'aimerais pas. Mais, si c'est un bourreau des coeurs par exemple, c'est plus complexe : on se dit tous, que l'on ne veut pas avoir le coeur déchiré mais parfois, ça nous plaît plus que de vivre avec quelqu'un ; "je dirais même plus", ça nous rassure. Pour conclure, je pense quand même préférer être le bourreau, et ce n'importe quel type de bourreau, plutôt que d'être victime. Mais, les conditions font que cela changerait si j'en ressentais le besoin.
Commencer à faire des rencontres ?
Ancien membre 04/05/2014 à 23:25
Ni bourreau, ni victime. Et pourtant nous sommes tous les deux a un moment ou l 'autre dans notre vie
Ancien membre 05/05/2014 à 17:17
J'aimerais n'être ni l'un ni l'autre, pas même bourreau des coeurs : je ne vois pas l'intérêt de faire souffrir les autres. Après, être considéré comme séduisant et avoir qui on veut, c'est toujours agréable mais "bourreau" des coeurs ... Mouais.
Ancien membre 13/05/2014 à 19:26
le bourreau peut aussi devenir victime de sa conscience... En ces termes, je préfère à la rigueur n'être "que" victime. En fait, le fossé entre victime et bourreau n'est pas aussi profond qu'il n'y paraît.
Ancien membre 13/05/2014 à 21:22
Aucun des deux :roll: Je suis quelqu'un de non violent :) Je recherche toujours à faire plaisir à mon prochain :$
Ancien membre 14/05/2014 à 09:58
trop facile de contourner la question :p à ce moment-là tout le monde n'a qu'à déclarer ne vouloir/pouvoir être aucun des deux et la question n'a même pas lieu d'être posée! :p Ce n'est pas la question de vouloir faire plaisir à son prochain, ou de chercher véritablement à nuire à autrui; c'est ici la nécessité qui s'imposerait à toi en cas d'un dilemme, et qui t'invites davantage à te centrer sur toi-même que sur le sort de l'autre je pense, en faisant acte de sincérité: puis-je vraiment endurer la figure de bourreau qui m'incombe si je me refuse obstinément à endosser le rôle de victime? A quel point la souffrance perpétrée par un autre m'effraie-telle? Qui est réellement la victime dans ces interactions corrosives, qui tendent à nuire autant au bourreau qu'à la victime? Lequel des deux rôles autorise davantage à y apposer un sens quelconque pour rendre la souffrance plus supportable?
Ancien membre 01/06/2014 à 11:28
Bourreau et seulement bourreau! :red: Tu as le pouvoir et le dessus sur tes victimes, tu en fais ce que tu veux! :o Etre une victime est une faiblesse!! ATTENTION!! Bien sur cela dépend de la situation! Pas con a ce poitn la tout de même!! ><
Ancien membre 15/06/2014 à 02:04
Soyons tous tortionnaires, je suis sûr qu'avec un peu de motivation, ça entraînerait de jolis débats !! Je préfère être bourreau, même si ça résulte d'un énorme manque de confiance ne soi.
Commencer à faire des rencontres ?
Ancien membre 16/06/2014 à 14:00
La question est, à mon sens, mal formulée : il serait bien trop aisé d'avoir le choix. Il ne s'agit de préférence, les événements, l'histoire, et le tempérament du couple font que nous sommes victime ou bourreau. Le sujet reste intéressant. Le bourreau n'a pas forcément le beau rôle, car comme en témoignent les réponses, l'humain souffre d'empathie. La victime, quant à elle, est celle qui s'investit le plus au sein du couple. Elle cherche des solutions pour apaiser son bourreau et ainsi le rendre plus docile. Aussi, les rôles ne sont pas gravés dans le marbre. Les deux individus et le couple lui-même sont en constante évolution, le bourreau et la victime peuvent donc s'intervertir. Je pense que la victime aime davantage que son bourreau. Naturellement ce dernier le ressent, il sait qu'il peut se permettre d'imposer des épreuves à l'autre, l'amour lui donnera la force de les surmonter et il restera attaché. Finalement, tout n'est qu'égoïsme, dans un cas on se bat pour garder l'être aimé et dans l'autre on blesse pour son petit confort.
Ancien membre 16/06/2014 à 14:22
Les bourreaux sont parfois des victimes et les victimes peuvent devenir bourreaux. Et parfois, le bourreaux l'est malgré lui (quelqu'un qui est aimé et n'aime pas la personne en retour: il fait souffrir malgré lui). Et d'autre fois encore, la victime se complait dans son rôle de victime en se victimisant. Certaines victimes le sont car elles veulent être sauvées d'elle même. Et certains bourreaux les sauvent en les mettant face à elles même. Le bourreaux peut donc etre un sauveur. Et parfois encore, le bourreaux le devient seulement aux yeux de ceux qui se victimisent: être avec quelqu'un d'égoiste, dur, voir violent. Au final, la victime choisie parfois d'être sous le joug d'une personne qui devient bourreau. Moi je suis le bourreau de moi-même et une sauveuse de victimes. Car je ne sais pas comment me sauver de moi-même. L'empathie est un bourreau. Parfois...
Ancien membre 16/06/2014 à 15:13
Etre bourreau ou victime... Je n'aime pas souffrir, et j'aime encore moins faire souffrir, je suis mal barrée... Après, est-ce que le bourreau est forcément plus fort que la victime? Je veux dire, dans la vie de tous les jours, est-ce que ceux qui exercent une domination sur les autres sont forcément des personnes puissantes? Parce que bon, au final, si pour pouvoir exister, il faut écraser les autres, ça traduit un sacré complexe d'infériorité. Et les personnes qui se sentent obligées de ruiner l'égo des autres pour nourrir le leur, sont en général bien plus faibles qu'il n'y parait. Les victimes, elles, ont au moins le mérite de n'avoir besoin d'écraser personne. Et une victime sans bourreau s'en sort plutôt bien, alors qu'un bourreau sans victime se retrouve comme un con. Alors entre bourreau et victime, la position de force, selon moi, c'est celle de la victime.