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Bonsoir, j'aimerais profiter de l'anonymat pour exprimer ce que je m'autorise jamais à dire habituellement, sur mon orientation vu que c'est le sujet ici, mais pas que, car je pense que tout peut etre lié. ce sera surement long et un peu fouilli alors merci d'avance à celles/ceux qui liront...
Je suis une fille de 25 ans, je me sens attirée par les femmes et je me sens très seule, dans le sens où je me sens différente des autres, incapable d'aimer ou d'être aimée, d'être comprise, et même d'exprimer pleinement mes emotions, ma personnalité ou mes préférences. je n'ai personne à qui me confier vraiment, mais ce ne sont pas les personnes qui manquent ; c'est moi qui ne suis pas capable de le faire. J'essaye de ne pas être trop dure avec moi même, j'avoue que c'est compliqué et j'ai conscience que là encore je me culpabilise par mes mots... mais des fois je me demande vraiment qu'est ce qui ne va pas avec moi.
J'ai eu une enfance et adolescence compliquée sans rentrer trop dans les details, mutisme selectif pdt l'enfance, depression et descolarisation à l'adolescence, famille compliquée, ainée d'une fraterie de 4. Je me qualifie pas forcement comme "timide" (etiquette qu'on m'a toujours collée) mais j'ai toujours été une fille très calme, renfermée, peut être un peu trop. J'ai jamais vraiment pu m'exprimer (dans tous les sens du terme lol), exprimer mes emotions. Et cause ou consequence, je trouve qu'être une fille dans cette societé n'aide vraiment pas. On attend de nous qu'on soit calme et sage et qu'on rentre dans le moule sans déborder... et à l'âge adulte ça devient difficile à supporter, autant que d'y remedier...
Evidemment comme beaucoup de gens, j'ai d'abord consideré que j'étais hétéro "par defaut". En fait la question ne se posait même pas ! Je me souviens notamment avoir pensé que j'avais rien contre les homo, mais que je voudrais surtout pas en être moi, que ce serait "dommage", voire un drame... et puis ça restait bcp un sujet de blague, à l'époque de la légalisation du mariage pour tous. Si on ajoute à ça le mal-être que j'ai connu adolescente, je faisais tout pour plaire car je ne m'aimais pas moi même, et inconsciemment j'ai fait ce que la societe attendait de moi : plaire aux hommes. Je voudrais pas trop mettre d'etiquettes mais j'etais une sorte de "pick me", très féminine, niaise et j'exprimais pas trop ni mon opinion ni mon intelligence. On sait toutes que dans ces conditions il suffit de respirer pour que des hommes s'interessent à vous, et c'est ce qui s'est passé. J'etais ravie et je ressentais des papillons quand les hommes venaient me draguer car ça flattait mon ego, mais j'ai toujours ressenti un blocage ou un malaise dès qu'il s'agissait d'aller plus loin. Ce qui finissait par les lasser, et là j'etais devastée. En fait j'ai toujours été passive dans mes relations "amoureuse" (avec des gros guillements), je n'ai jamais eu à draguer de moi même et je n'ai jamais vraiment "choisi".
Parallelement j'ai commencé à m'interesser à la justice sociale, le feminisme puis finalement la cause LGBT. c'est là que j'ai pris conscience que je n'avais jamais "decidé" d'etre hetero et que je n'avais rien contre les filles, et donc à me définir bi/pan. Mais toujours avec bcp de schema "heteronormatifs" interiorisés. Et toujours en cherchant à relationner avec des hommes. C'etait ok d'etre une fille bi qui aime les hommes avant tout, et puis aussi les femmes, d'autant que c'est un fantasme pour bcp d'hommes. Comme si ma vie tournait autour d'eux. Mais c'etait absolument impensable d'être lesbienne, d'ailleurs ce mot me derangeait énormément et beaucoup plus que "gay", surement à cause de sa conotation negative....
On arrive au point de rupture, il y a 2-3 ans. Ca c'est fait tres tres progressivement, après une enieme deception avec un mec qui m'a vraiment fait un déclic. Non seulement les hommes m'ennuient, ne m'interessent pas, me laissent indifferente.... contrairement aux filles. C'est là que j'ai commencé à réaliser que j'ai TOUJOURS été attirée par les filles, dès le collège (peut etre meme avant). C'était tellement évident que je suis passée complètement à côté, et je n'en reviens toujours pas. J'ai fantasmé sur des filles au collège, j'ai même parfois fait des "jeux" avec elles en me disant que c'etait juste pour rire, alors que ça me plaisait. Je n'ai jamais trouvé le corps des hommes attirant, sur les sites P* j'ai toujours regardé du contenu mettant en avant des femmes. J'avais du désir mais je le mettais purement et simplement de coté en me disant que "ça comptait pas". Je pense que je ressentais surtout une enorme honte, et peut etre aussi du dégout de moi meme, de sorte que je ne pouvais même pas l'admettre.
J'ai aussi eu quelques crush pour des filles au fur et à mesure que je m'acceptais, notamment sur une collegue bi sans jamais oser lui avouer ou faire un pas vers elle. Malgré le fait que je la savais attirée par les femmes et ouverte d'esprit, j'avais honte, j'avais peur de la choquer ou la degouter, et surtout j'etais intimidée. Aujourd'hui je ne sais plus trop si je suis lesbienne, bi ou pan. malgré cette prise de conscience j'ai énormément de mal à m'assumer pleinement, et à m'autoriser à être moi même. Je ne sais pas trop pourquoi, ou plutot il y a trop de raisons. Un mélange d'homophobie, misogynie, psychophobie interiorisé sans doute, accentué par ma famille et la façon dont j'ai été elevée.
En plus de ça j'ai du mal à aller vers les femmes, je ne sais pas draguer vu que j'ai jamais eu à le faire, et j'ai peur d'etre aussi relou que les hommes surtout. C'est encore plus dur d'admettre mes désirs sxuels, car en tant que femme c'est un sujet assez tabou. dans l'imaginaire collectif la representation du sxe est vraiment très phallocentrée, y compris dans les couples lesbien. Et ce qui touche au s*xe pur est plutot un truc d'hommes, on n'imagine qu'une femme puisse aimer ça aussi. C'est pour ça que j'ai l'impression qu'il est plus difficile d'etre lesbienne que gay, c'est plus tabou, sauf si c'est un fantasme d'homme (encore eux ?).
Pour illustrer mon propos j'ai un meilleur ami gay dont je suis hyper proche, et je vois bien que meme sil n'est pas out à la plupart des gens, y compris sa famille, il vit son homosexualité sans complexe vis a vis de lui même et de ses partenaires, et j'avoue que des fois je l'envie un peu. Il n'a pas eu la longue phase de deni que j'ai eu.
Je reviens à ma depression d'adolescente, entrée à la fac je pensais que c'etait derriere moi et je l'ai un peu mis aux oubliette sans comprendre ce mal-etre qui continuait de me peser. Elle est revenue violemment il y a environs 1 an et demi, dans un moment de grand changements, de fatigue et de doute, c'est tout ce qu'elle attendait. ça a été très très dur, je ne dirais pas que c'est lié uniquement à mon orientation mais ça a joué beaucoup, et surement beaucoup plus que je ne m'autorise à le penser. Je me suis sentie très seule, mais par dessus tout ce qui me pèse je pense que c'est de ne pas pouvoir m'exprimer pleinement. Même à mon meilleur ami, il y a des choses que je n'arrive pas à dire. J'ai limpression qu'il ne va pas me comprendre, mais si je ne parle pas et que je m'ouvre pas, il n'ya aucun moyen qu'il comprenne (devine, à ce stade). Meme lui, il y a beaucoup de parts de moi qu'il ignore. Ma famille c'est surement pire. J'ai l'impression d'avoir mis une enorme partie, sinon toute ma vie entiere entre parenthèses et je le vis vraiment mal. Parfois j'ai presque l'impression de ne pas avoir existé pendant ces 10-15 dernieres années, parce que personne ne connait vraiment tout de moi. Si personne n'a attendu l'arbre tomber, est ce qu'on peut dire que l'arbre a fait du bruit en tombant ?
Ma depression va mieux depuis quelques mois, mais je crains toujours les rechutes, surtout pendant mon SPM ça peut etre tres violent. Je me sens tres seule dans ces moments la. Je suis suivie par une psy depuis 1 an, mais je n'ai jamais abordé le sujet avec elle, j'ai trop peur. Pas seulement de sa reaction à elle, je ne pense pas quelle soit homophobe, mais peur sans doute d'etre confrontée à moi meme....
Une derniere chose qui a peut etre son importance, je pense etre neuroatypique (autisme ou autre...). Ca non plus ca ne date pas d'hier, il y en a plusieurs cas dans ma famille (sans doute le seul point où je me sens mieux comprise par eux que n'importe qui d'autre) et je me suis toujours interrogée. c'est un peu la meme chose qu'avec l'orientation finalement, deni, acceptation, sentiment de difference et de solitude... et aussi tentative d'imiter les autres et d'etre normale.
Voila je crois que je vais m'arreter là peut etre que je rajouterai des details en commentaire.... merci de m'avoir lu 🙏
Citation de Caro33 #539008
merci beaucoup pour ta réponse ! ça m'a vraiment fait du bien de lire tes mots, en particulier quand tu parles de s'aimer soi-même. J'y pense pas assez au quotidien.
j'ai oublié de le dire dans mon post, mais je me sens exactement comme tu l'as dit : je ne trouve pas ma place. Pire, souvent, je me sens silenciée, censurée comme si mon ressenti n'existait tout simplement pas. Et je me retrouve toute seule à devoir affronter toutes ces pensées qui sont comme une tempête dans ma tête, tout en me demandant si elles sont vraiment réelles... Pour ça, ça m'a fait vraiment du bien d'écrire tout ce que j'avais sur le coeur, et encore plus de savoir qu'il y a des gens pour le lire. Ca m'a permis de mettre un peu au clair mes idées.
A propos de mon ami gay, en fait je voulais vraiment souligner l'opposition gay/lesbienne, parce que j'ai l'impression de manquer de "vraie" représentation lesbienne, que ce soit dans mon entourage ou dans les médias. Celles qui existent sont toujours très "male gaze" ou "societe friendly", avec des filles quasiment toujours bi, comme si lesbienne était un gros mot et que c'était tabou de l'être. Comme si ça n'existait pas. Alors que des mecs gays j'ai l'impression d'en voir partout et j'en connais plein, y compris mon meilleur ami. Je suis moi même bien + informée sur la sexualité gay que lesbienne, et pendant longtemps je connaissais mieux la sexualité des hommes que celle des femmes, et je sais que je suis très loin d'être la seule
C'est une question qui touche presque plus au feminisme en fait. Car le desir féminin est tabou, là où celui des hommes est survalorisé. Et on nous inculque depuis l'enfance que notre "plaisir" ne passe que par les hommes, que notre vie ne tourne qu'autour d'eux. On nous inculque aussi énormément à prendre sur nous, que si quelque chose ne nous convient pas c'est normal et c'est à nous de nous faire violence.
C'est con mais ça n'aide vraiment pas à se sentir legitime et valide :( d'ailleurs mon ami non plus ne me comprend pas toujours.
Après c'est vrai, le résultat de tout ça c'est que je me compare à lui. Je "rejette" (avec des guillemets car c'est pas un choix 😅 ) le modele que j'ai cité plus haut, et j'en ai pas vraiment d'autre auquel m'identifier. Je prend la personne qui est à la fois la plus proche de moi, et à la fois un peu concernée par la question ! J'aimerais me sentir aussi libre que lui, ne pas me poser 1000 questions, ne pas avoir cette charge mentale.
Je pense que c'est ça que je vis vraiment mal. Je me sens tiraillée, je doute de moi meme et de ce que je veux.
Et surtout, c'est difficile d'accepter l'écart entre ce que je suis au fond, et ce que je renvoie à l'exterieur. Comment j'aurais aimé que les choses se passent, et comment elles se sont réellement passées. Et ce qu'il en est aujourd'hui. Je ne me reconnais pas dedans. Tu as sans doute raison, je suis sur la bonne voie et je me sens de mieux en mieux. Mais souvent j'ai l'impression que cette blessure ne se refermera jamais complètement, et je ne sais pas si je suis capable de faire avec. L'idée même de devoir "accepter" quelque chose me parait inacceptable. C'est le serpent qui se mord la queue 😅
Je ressens de la culpabilité/honte à ne pas être dans les normes sociales, mais j'en ressens aussi vis a vis de moi même, de ne pas m'aimer et me valoriser assez pour pouvoir être fièrement moi même à 100%
En tout cas j'y vois déjà un peu plus clair. C'est compliqué de faire la part des choses parce que j'ai eu d'autres soucis en parallèle, quoique c'est peut etre pas si eloigné que ça, et tout se rejoint dans le fait que je garde tout pour moi et que ça me pèse ! Je ne sais pas si j'aurais le courage d'en parler à ma psy la prochaine fois que je la verrai, mais j'essayerai de m'en approcher et d'etre plus transparente et honnête, si je peux dire ça comme ça ^^
Sinon qu'est ce qui s'est passé avec ton amie, si c'est pas indiscret ? :o
Tout se rejoint oui, tous nos soucis, enfin on peut finir par trouver que c'est un ensemble. Après, tu ne sais pas comment expliquer à ta psy. Mais tu peux aussi partager nos échanges, enfin surtout les tiens, mais si ce que j'ai mis te parle, tu peux aussi le lui partager :) Fais comme tu le sens ^^
Je ne vais pas en dire trop par rapport à ma pote. Je dirais juste que j'ai fini par avouer mes sentiments envers ma pote, après lui avoir demandé d'arrêter de me parler de son ex. Je voulais lui avouer il y a un an, mais je l'ai fait il n'y a pas très longtemps par message. J'avais besoin de vider mon sac à ce moment-là. Depuis je ne sais pas trop où on en est. Il y a eu une prise de distance de sa part. Mais j'espère que ça pourra revenir à la normale. De mon côté, ça m'a libéré. Je pense pouvoir passer à autre chose.
Tu sembles être vraiment dans tes pensées, comme moi. Personnellement, je vais sans doute mettre l'écriture un peu plus dans ma vie, essayer de m'en servir pour poser mes pensées, en faire quelque chose de créatif, quelque chose qui serve. Tu pourrais peut-être essayer aussi, enfin pas juste pour ta psy. Mais quelque chose qu'on avait fait dans un atelier d'écriture dans une asso, c'était mettre un chrono de 10 min, et écrire tout ce qui vient, sans chercher un sens. On avait fait ça à partir d'une image d'un jeu Dixit ( si tu connais), mais tu peux faire ça sans image ou prendre une autre image au pif. Et en fait, rien que dix minutes, ça vide la tête :)
Mais je sais que l'écriture ça m'a toujours aidé. Ou si tu n'as rien contre ta voix, tu peux t'enregistrer. Ou dessine si tu es doué par le dessin. Tout mode d'expression put aider à sortir des choses :) Enfin, je propose des pistes, mais bien entendu, tu n'es obligé de rien. Je trouve juste que les arts aident à extérioriser les choses.
Coucou à toi ange anonyme 😊
Sache que tu n’es pas seule dans cette situation.
J’ai fait mon CO il y a 3 ans et tout comme toi, j’ai cherché à tout prix à rentrer dans ce fameux MOULE dont tout le monde parle.
D’ailleurs petite aparté, mais si quelqu’un pouvait enfin le dégager celui-là ! 😂
Tout comme toi, j’ai tellement voulu suivre cette route, cette ligne directrice qui nous ait traditionnellement destinée, que j’en suis venue à m’oublier, pire, me faire passer pour quelqu’un que je ne suis pas !
Ma vie était une scène de théâtre.
On parle souvent des personnes qui ont peur d’assumer leur homosexualité face à leur famille.
Qu’en est-il de ceux qui ont du mal à s’assumer soi-même… C’était mon problème et je me trompe peut-être, mais il me semble que c’est aussi le tiens aujourd’hui.
Ça ne va pas être facile, mais tu dois apprendre à t’accepter et à t’aimer tel que tu es.
La vie c’est comme une autoroute, tu peux choisir de suivre cette longue ligne droite et suivre les autres. C’est soporifique, ennuyeux, fatiguant !
Ou tu peux sortir et faire le choix de construire ton aventure ! Celle qui te tient à cœur. Une vie remplie de couleur, sans barrière.
Je vais parler comme nos ainés, mais nous ne sommes que de passage sur terre. Pourquoi vivre pour les autres ??? Vis pour toi !
Je ne suis pas aussi douée que toi pour l’écriture, donc je vais m’en tenir à ces quelques phrases.
Je te souhaite pleins de belles choses et une vie magnifique dans ta futur vie. La chrysalide ne mettra pas longtemps à quitter son cocon, tu as déjà fait le plus dur, courage petit papillon 😉
Citation de Hope-38 #539500
merci pour ton message ! C'est (c'était) en effet un peu comme ça pour moi, je jouais un rôle (mais pas le rôle principale), plutôt dans l'adolescence, jusqu'à ma prise de conscience il y a quelques années. C'est très inconfortable à ce moment car tu peux PAS continuer à jouer ce rôle en en ayant conscience, mais si tu fais pas le chemin pour sortir de ce rôle et être toi même, bah... t'es coincé quoi 😅 et je pense que c'est pour ça que j'arrive pas à m'assumer pleinement, ne serait-ce qu'à moi même, même si au fond j'en ai bien conscience. Comme vous le dites toi et Caro33, je pense vraiment que l'amour et la confiance en soi sont la clé, pour ne plus douter de soi même, et arrêter de s'en remettre aux autres h24 et les laisser nous définir ! J'y travaille... 😁
Mais s'accepter tel que l'on est, ça veut aussi dire accepter que jusqu'à présent on ne s'acceptait pas soi même pour une raison ou une autre, et ça pique.
Je sais pas si je suis douée pour l'écriture, c'est vrai que j'aime bien ça même si mes idées ont tendance à s'emmêler très vite (et encore c'est pire dans ma tête 🤣 ). J'aime particulièrement trouver des métaphores, quand les choses sont trop dures à exprimer avec des mots "bruts". ça m'aide beaucoup ^^
Citation de Caro33 #539400
oui j'y ai pensé pour nos échanges ! rien que pour moi, ça m'aide déjà à mettre beaucoup de choses au clair. J'ai beaucouuuup utilisé l'écriture pendant des années, et ça m'a permis d'avancer énormement, jusqu'au moment où j'en suis arrivée à un point où je tournais un peu en rond car j'avais exploré tout ce qu'il y avait à explorer. Maintenant j'écris moins souvent, et plus spontanément quelques phrases en vrac sur mon ressenti à vif, là où avant je remplissais des pages 🤣 mais même dans un journal intime j'arrivais encore à me censurer ! J'adore le dessin et j'en fais depuis toute petite, mais je ne l'ai jamais vraiment utilisé à visée "thérapeutique", ou pas consciemment, car sa simple pratique est déjà très thérapeutique pour moi. Je note les autres idées que tu proposes, ça pourrait être intéressant :) d'autant que ma psy est aussi dans l'art thérapie ^^
et oui, j'ai bien conscience que je réfléchis "trop", mais je ne sais pas faire autrement qu'en me posant 1000 questions et en analysant la situation sous toutes les coutures :/
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