Et si, finalement, il ne faudrait pas

Et si, finalement, il ne faudrait pas avant tout admettre qu'on "aime bien", voire plus, se faire enculer, renoncer pour cela à toute virilité, s'ouvrir et jouir de cette pénétration ?

Difficile, tant on a été élevé pour tout le contraire.

Nous sommes des mâles, nous devons pénétrer.

Les femelles, ce sont celles qui se font pénétrer, et en jouissent.

Sommes-nous prêts à être aussi femelles ?

Où créons-nous entre mecs une nouvelle donne ?

Bises.

Bonjour,

Voilà un sujet qui m'interpelle, bien que n'étant pas un homme mais une femme trans... j'ai découvert et apprécié le sexe anal bien des décennies avant d'être dotée de l'équipement féminin. Je n'ai donc jamais conçu l'activité comme masculine ou féminine.

Cependant pour bien des hommes (hétéros, et peut-être aussi gay ?), culturellement c'est tout simplement marqué INTERDIT.

Messieurs, on vous écoute :)

Bonjour,

Ce n’est pas parce qu’on est né homme, femme ou avec une anomalie génitale qu’on doit être classifié selon un stéréotype.

Génétiquement parlant, chacun à ses propres caractéristiques selon les chromosomes appropriés. Cela ne veut pas dire qu’on est obligé de s’y conformer en veillant à des principes moraux.

Dans ta versions, cela reviendrait à dire qu’un enfant est aussi prédisposé à le faire ! Ce n’est pas parce qu’une femme se fait pénétrer qu’elle ressent forcément du plaisir.

L’importance est le consentement mutuel à se faire plaire peu importe les moyens employés et le genre. Et surtout dans le but de donner du plaire avec son, sa ou ses partenaires avant de penser à son propre plaisir.

La jouissance est variée et ne se limite pas à la pénétration puisque c’est aussi une question de chimie.

Merci pour vos retours.

Il y avait un brin de provocation, et je penche très nettement pour la question finale "nouvelle donne ?".

Et bien sûr, la femme qui se fait pénétrer ne jouit pas forcément (95 fois sur 100, la femme s'emmerde en baisant", comme disait Georges).

Jouissons sans entraves loin des stéréotypes et toujours avec consentement et souci du plaisir de l'autre !

Citation de Tadzio2 #527061

C'est dit d'une façon insolente mais ça reste une réalité. L'hétéronormalisation nous pousse à rentrer dans un moule. On est pourtant pas des cakes.

Je n'aime pas la sodo. Mais en tant qu'homme trans, je me suis remis en question un certain nombre de fois sur mes goûts et ça m'a entrainé dans des questionnement "sans fin" (comprendre sans reponse mais en suspens) sur ma virilité.

Je me sentais en position d'inferiorité.

Aujourd'hui la question ne se pose plus parce que la vie sentimental est trop compliqué pour moi. Je préfère faire sans. (Sexualité)

Créer une nouvelle donne et réinventé la virilité. Pour se la réaproprié ne me semble pas un choix mais une évidence. Un nécéssité même.

Ta question est tellement pertinente ...

Bonsoir Tadzio2,

Vous utilisez le terme de "passif" ou "femelle".

Primo, par la petite porte, on accède au point P, et ces dames n'en ont pas :)

secundo, je privilégierais le terme de receveur ;

Tertio, le receveur peut être très, très actif

Quarto, l'important, c'est de parvenir à prendre son pied, et la prostate constitue un sacré vecteur, même si elle est joueuse, cache-cache, et qu'il n'y a pas un caractère d'automaticité, il faut l'apprivoiser.

Quinto, l'orgasme peut durer plus longtemps sans question de rémanence :)

Comme pour l'art de la table, recevoir est tout un art 😉

C'est une activité comme une autre, qui est commune aux deux sexes...

L'avantage à l'homme qui a une prostate en sus, ce qui est très agréable à l'usage.

Du coup c'est un peu plus dans le cul et moins dans la tête pour l'homme dans tous les sens du terme.

Les pédérastes (quel mot dégueulasse) ont été longtemps tués pour ce genre de pratiques selon les pays, donc ça laisse quelques stigmates sociétales...

J'aimerais pouvoir dire que j'aimerais ne plus faire "sans", mais... Qui vivra verra !