La place et l'importance de l'exclusivité - Page n°2

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Némésis Inu
24/05/2024 à 12:50

L’exclusivité et le pluralismes sont 2 notions opposées certes mais aucune n’est bonne ou mauvaise ou meilleure que l’autre.

Soyez exclusif ou poly selon vos besoins et votre épanouissement.

On a tendance à se dire que notre modèle de vie est le meilleur, moral plus sain … il n’en n’est rien il est tout cela pour vous et c’est tant mieux.

Et on a le droit aussi de changer et d’évoluer avec le temps .

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DamienLge
24/05/2024 à 13:47

Je n'ai plus rien à dire sur le sujet.


l'apologie de la différence est requise.

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MayJune
26/05/2024 à 20:54

Citation de Farf #509727

Personnellement, chaque relation que j'entretiens est exclusive, tout simplement car chaque personne est unique.

Je sais, ce n'est pas "exactement" le sujet...

En effet, je crois que c'est d'une exclusivité un peu différente dont tu parles 😁

Mais je suis personnellement tout à fait d'accord que chaque personne, chaque relation, chaque lien est unique (et c'est d'ailleurs pour cela que je ne comprends pas trop quand les gens s'interrogent sur ce qu'une autre/nouvelle relation peut apporter de "plus" - d'ailleurs j'aurais plutôt tendance à dire "différent" plutôt que "plus" car pour moi il n'y a pas vraiment de questions de "plus ou moins" dans tout ça).

Citation de Némésis Inu #509735

Soyez exclusif ou poly selon vos besoins et votre épanouissement.

On a tendance à se dire que notre modèle de vie est le meilleur, moral plus sain … il n’en n’est rien il est tout cela pour vous et c’est tant mieux.

Tout à fait d'accord.

Et c'est justement cette tendance à considérer l'exclusivité/la monogamie comme plus saine (et souvent a contrario la non-exclusivité comme malsaine) que je trouve un peu "problématique" (ce n'est pas vraiment le mot que je cherche, mais je ne trouve pas mieux à l'heure actuelle 😅).

Après je pense que je comprends certains mécanismes qui peuvent favoriser ce mode de pensée, mais je pense qu'il est possible de les "dépasser" (et ça peut d'ailleurs s'appliquer à pleins d'autre choses, pas que le concept d'exclusivité).

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Crossc33
29/05/2024 à 09:14

Citation de MayJune #509167

Désolée, je n'ai pas tout lu, mais pour ma part :

1) Non, l’exclusivité n’est pas propre à ce type de relations (sexuelles ou amoureuses) car par définition c’est quelque chose qui est lié au vivant et au naturel. On la retrouve inéluctablement dés lors que les personnes sont plus d’une… Parce que l'exclusivité sous-tend la RELATION.

2) Oui, l'exclusivité est importante et nécessaire ! Il s’agit d’une « valeur » intrinsèque conférant un LIEN social, professionnel, amical, amoureux, filial … . Plus qu’un défaut, c’est une qualité qui permet de qualifier UNE relation et pas une autre. Une relation qui n’est pas commune. Et c’est chouette ! Je revendique :) Innée, intégrée, cette fonctionnalité rend l’être spécial. L’exclusivité apporte authenticité, singularité, distinction, rareté à la relation. Si l’exclusivité n’existait pas la superficialité et l’individualisme se répandraient (c’est déjà le cas malheureusement).

3) Faux : il est possible d'avoir plusieurs relations amoureuses et exclusives (ce n’est donc pas incompatible au contraire) au cours de sa vie ET en même temps. Pas besoin d’argent, pas besoin de berocca, pas besoin de gros plannings, pas besoin de temps, les prénoms ne se mélangent pas nécessairement, les complexes et la morale sont aux oubliettes...

Dans un ménage à trois par exemple (ou plus peut-être :O), le plus délicat c’est que, fatalement, cette exclusivité qui lie par essence ces > 3 personnes (par rapport au reste du monde), finie elle-même, à un moment donné, par prendre le dessus en son sein :(

tschüss guys

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DamienLge
29/05/2024 à 13:14

Et c'est pour cela, que dans MES interventions, je ne parlais QUE DE MOI.


l'apologie de la différence est requise.

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MayJune
29/05/2024 à 16:29 - 29/05/2024 à 16:30

Citation de Crossc33 #510668

Je crois que je n'ai pas tout saisi, mais en gros il me semble que nous parlons d'une "exclusivité" différente.

Si tu parles de l'exclusivité en tant que propriété intrinsèque de toute relation et de tout lien, ben je crois qu'il n'y a plus grand-chose à débattre ; c'est plus une définition, un fait.

Je parlais dans ce sujet d'exclusivité romantique et sexuelle (= monogamie), qui est plus un choix de mode de relation. Je parle de cette définition là (que Google me procure après une rapide recherche 😁) :

L'exclusivité romantique signifie un arrangement dans lequel on a une relation affective, intime et engagée avec une personne à la fois


Citation de DamienLge #510681

Et c'est pour cela, que dans MES interventions, je ne parlais QUE DE MOI.

😅 En tout cas c'était clair pour moi que c'était le cas.

Et d'ailleurs je n'ai pas répondu précédemment car il y avait beaucoup de choses différentes dans tes interventions et que ça pourrait ouvrir plein de sujets qui ne sont plus vraiment liés au sujet de base, mais en tout cas j'ai trouvé ça intéressant à lire !

avatar contributeur de DamienLge
DamienLge
29/05/2024 à 17:34 - 29/05/2024 à 17:42

Il y a quelque chose dont je n'ai pas parlé et que je vais quand même évoquer, à propos de l'amour filial, et aussi, très certainement, de celui que l'on aime (encore une fois je parle pour moi) en tant que "conjoint".

Ma fille s'est cassée le pied. Je n'étais pas présent, et ne l'ai su que deux ans après. Pourtant, et je vais peut être en surprendre plus d'un et plus d'une: incontestablement: je le SAVAIS, car je l'ai ressenti (qu'il se passait quelque chose).

Pareil quand elle a eu un autre "accident"...

Idem quand Damien est tombé dans une crevasse en tombant à travers un pont de neige (dans ce qui était devenue sa vie: c'est à dire une fuite en avant.... par ma faute) Là aussi, aussi surprenant que cela puisse paraitre: je le savais....

Et je parle de ce "lien", parce que pas plus tard qu'avant hier, mon fils (et donc qui vit dans une autre partie de la maison et a sa totale indépendance) a eu un grave accident de vélo - enfin je dis grave... on va dire que "plus de peur que de mal" - Et bien là aussi, je "l'ai su" - quand bien même je n'ai été au courant, de son passage par les urgences etc... que... le lendemain.

Alors... Comment définir ce "lien intangible" ? je ne sais... les catholiques appellent cela "la communion des saints"... Bon, même si je suis catholique et franciscain, je ne sais si je l'appellerais comme ça....

Mais: il n'empèche que quand on aime, et qu'il arrive quelque chose à l'être aimé, oui: on "ressent" cela, assez fortement et de manière très perturbante, sans savoir exactement de quoi il est question.... et quelque fois on a l'explication des années après...

Enfin: je dis "on", je devrais dire "je", évidemment. Parce que c'est ce qu'il m'a été donné de "ressentir".

Et c'est là où le lien affectif prend une tout autre dimension.

Et c'est pour cela que ma fille, mes deux fils, et Damien, ne sont pas "aussi virtuels" que cela, et que "acté / pas acté" et bien: cela me pose d'immenses questions.

Alors oui bien sur: le fils qui vit "dans mon ménage" comme on dit en Belgique, et bien je mets sa lessive à tourner, oui hier nous sommes allé chercher les légumes à planter dans son potager... tout autant que je peux passer une bonne semaine sans le voir.. parce que: travail, autres occupations... "potes" à lui... etc.... (du coup je trouve sa corbeille à linge dans ma cuisine... lol...)

Donc oui, (évidemment soyons réaliste: je vais avoir 60 ans le mois prochain, et chez les gays.. à 60 ans... je doute serieusement... mais bon) si éventuellement je trouve à nouveau un "compagnon de route", cela effacera t il ces "liens intangibles" ? Notamment avec Damien ? (puisque là évidemment on ne parlera plus d'amour filial).. Non, en aucun cas, parce que une personne n'est pas l'autre.... Et si mon fils qui vit actuellement chez moi part "faire sa vie", comme est partie faire la sienne, ma fille ? Cela cassera t il ce "lien" ? Non, en aucun cas. Et oui, bien sur, au niveau de mon coeur, ce fils (donc adoptif) qui vit "dans mon ménage" actuellement, a rigoureusement la même "valeur" (drôle de mot mais utilisons celui là...) que ma fille, ou que Nicolas... Et c'est en ce sens que je parlais plus haut, "d'adoption" dans tous les cas.

Donc, présence physique ou pas ? Cela ne change rien à mon amour. Même si, de fait, dans certain cas, un "quotidien" manque (que je le veuille ou non, et la vie a fait que....) quotidien manquant qui me fait mal, évidemment. Mais: quant à "mon homme": et bien il est mort.. (et il y a bien des nuits où "je le cherche" dans le lit à coté de moi, dans un demi sommeil..) Et quant à mes fils et fille, et bien: oui: ils ont à faire "leur vie", et j'espère bien "indépendamment de la mienne". Et même si je dois souffrir de leur absence physique, concrète, voire, en ce qui concerne ma fille, de son état de "disparue volontaire"....

Donc voilà, j'ai dit comment moi je ne pouvais QUE fonctionner, en terme "d'exclusivité" au niveau d'un futur compagnon, et j'ai dit comment je "ressentais" les choses, et quant à l'amour filial: et bien je crois aussi avoir exprimé sa complexité, et ce "lien intangible", qui se situe bien au delà de "l'engagement" que j'ai pris à leur égard.

Et je voulais aussi dire, que c'est à la naissance de ma fille, que j'ai pris conscience que pour elle, et à cause d'elle: je devais cesser de me mentir et de mentir à tout le monde, et, enfin, assumer ce que je suis.... d'où divorce... compliqué parce que le terme d'homophobie a été "éfleuré" en plein tribunal, puisqu'il s'agissait de sa garde... etc.

Ce post est "trop intime" ? Là encore: comment répondre à ce forum " en vérité" si l'on ose pas être réellement soi même ? Et surtout: ne pas être dupe de soi-même ?

Alors oui, peut être: je manque de "retenue".... Mais: si je décide d'intervenir sur ce post, comment le faire de "manière générale" ? "par petites touches, sans y toucher" ?

Désolé: je ne peux pas.


l'apologie de la différence est requise.

avatar contributeur de MayJune
MayJune
02/06/2024 à 12:19 - 02/06/2024 à 12:21

Citation de DamienLge #510699

incontestablement: je le SAVAIS, car je l'ai ressenti (qu'il se passait quelque chose).

Cela ne me surprend pas vraiment. J'ai déjà entendu/lu des choses de ce genre, et je pense aussi en avoir peut-être déjà fait l'expérience moi-même (sous une forme un peu différente).

On dirait que quand on est "connecté" à quelqu'un de manière très profonde, très intime, c'est possible de ressentir les choses qui les touchent (même sans être avec elleux, et sans connaître la situation de manière consciente).

Alors... Comment définir ce "lien intangible" ?

Pas évident de le définir en effet 😅

Et c'est pour cela que ma fille, mes deux fils, et Damien, ne sont pas "aussi virtuels" que cela, et que "acté / pas acté" et bien: cela me pose d'immenses questions.

Oui, le acté/pas acté pourrait être un gros débat je pense. C'est une question intéressante je trouve, mais je ne sais pas s'il y a vraiment une "réponse". C'est aussi assez subjectif, car finalement cela touche à la manière dont la personne conçoit l'amour ; donc je pense que pour certaines personnes la dimension actée, l'aspect performatif rentre dans la définition de l'amour.

Personnellement cette dimension actée, je la trouve assez complexe à définir. Par exemple si pendant un moment l'amour n'est plus acté (par exemple à cause d'un éloignement physique ou une impossibilité de communiquer), à partir de quel moment on pourrait dire que l'amour n'est "plus là" ? Dès le moment où l'aspect "performatif", les actes disparaissent ? Ou 2 mois après ? Ou 5 ans après ? Pour moi, oui la manière dont l'amour se manifeste change, mais je ne sais pas si cela va plus "loin" que ça.

Et il y a aussi ce que tu mentionnes avec ce "lien intangible" : par exemple si on ressent quelque chose pour/avec cette personne quand elle vit quelque chose de son côté, est-ce que cela n'est pas aussi un "acte" ? Et plus généralement si une personne est dans notre esprit, occupe nos pensées, influence nos décisions (sans être présente, ou même en communication avec nous) est-ce que ce n'est pas aussi une dimension "actée" (ou qui peut aboutir à des actes) ? De multiples réponses me semblent possibles, c'est plus une question de point de vue et de ressenti.

Donc, présence physique ou pas ? Cela ne change rien à mon amour.

Je suis assez d'accord.

Ou au moins cela ne change rien au sentiment, au ressenti d'amour. Après on peut faire des distinctions sur la manière dont l'amour prend forme et s'exprime, mais pour moi c'est presque une autre "dimension".

Ce post est "trop intime" ? Là encore: comment répondre à ce forum " en vérité" si l'on ose pas être réellement soi même ? Et surtout: ne pas être dupe de soi-même ?

Alors oui, peut être: je manque de "retenue".... Mais: si je décide d'intervenir sur ce post, comment le faire de "manière générale" ? "par petites touches, sans y toucher" ?

Désolé: je ne peux pas.

Je ne sais pas trop d'où viennent ces questions (par exemple si c'est dirigé à un commentaire précédent). En tout cas je n'ai pas l'impression d'avoir évoqué le niveau d'intimité de tes réactions, ni la manière dont tu interviens.

Je pense qu'il n'y a pas besoin de t'excuser pour ta manière d'être et d'interagir :)

avatar contributeur de DamienLge
DamienLge
02/06/2024 à 13:44 - 02/06/2024 à 14:14

Merci MayJune... je me sens un peu moins seul dans ces "distinctions"..

Et je vais me permettre de revenir sur un point: l'engagement. C'est en ce sens que j'entendais, dans un post précédent, la "démarche d'adoption" que doit fait tout père. Vis à vis de son propre enfant. Qu'il soit de lui ou pas d'ailleurs. Chose que, souvent, le "fils adoptif" ou "la fille adoptive", ne comprend pas toujours très bien, ce qui vaut, de sa part: une réelle "prise de conscience" de cela: Il n'est en aucun cas "plus" ou "moins" que le fils ou la fille naturel. Il est, dans mon esprit, au même niveau d'égalité.

Ensuite, je vais dériver un peu en premier lieu, mais vous allez voir que cela se rejoint quelque part:

Nous parlons tout le temps, et avons été éduqué en ce sens, de nos "5 sens". Très récemment, des chercheurs canadiens en ont mis en évidence un 6ème: la proprioception. Et ce ne fut pas évident à découvrir, car en fait, ils ont découvert ce 6 ème sens à travers des personnes qui en sont dépourvues.

J'explique en gros ce que c'est: vous pouvez avec facilité vous toucher la tête, sans nullement avoir besoin de regarder votre main, ni encore moins votre tête... Et il y a plein de choses comme cela, comme saisir un objet sans même le regarder, que vous faites très "naturellement". Et bien, ces personnes, handicapée de cette "proprioception", n'ont aucune conscience de leur corps dans l'espace. Il leur faut obligatoirement un "support" d'un autre sens (généralement la vue) pour pouvoir pallier à cette "déficience". Et donc: porter un verre à leur bouche, necessite pour eux de regarder le verre, de sentir avec leur autre main où se situe leur bouche, afin de pouvoir y porter le verre...

Et donc en clair: c'est un sens, dont nous n'avons si peu conscience, qu'il a fallu étudier les personnes qui ne l'avaient pas, pour le découvrir.

Alors, alors, et ceci sans faire de plan sur la comète ou tomber dans un ésotérisme le plus total: peut être que, un jour, nous connaittrons la "nature" de ce lien indéfectible, qui fait que, par rapport à l'être aimé, on "ressent" les choses. Ce qui à l'heure actuelle dépasse tout entendement. Pour autant, comme tu le dis fort bien: dire que cette "sensation" n'existe pas (apellons là comme ça pour le moment) serrait à l'évidence une erreur.

Bon, il est vrai que j'ai une sensibilité extrème. Et que bien des fois, cette sensibilité m'a donné, professionellement par exemple, de ressentir des "évidences" sur lesquelles je n'ai pu mettre des mots que bien plus tard.

Alors: et bien je ne sais pas. Ce qui ne me gène en aucun cas: car il y a bien des choses que je ne sais pas...

.

Et oui: j'avoue que les dernières phrases de mon post sont adréssée à une personne... qui a l'air de faire un "tri" dans l'amour, et finalement: de prendre de celui ci que ce qui l'arrange... Et donc une forme de "non engagement" permanente.


l'apologie de la différence est requise.

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Occamj
03/06/2024 à 00:28

Bonsoir,

Je crois que Damien s'adressait a moi ? Étant donné la dérive du sujet initial, je suggère la création d un nouveau topic sur ce sujet de l amour performatif, sur lequel il semble subsister des malentendus...

Selon moi l'amour engage toujours, performé ou pas. Mais pour moi un amour non performé n'a qu une valeur personnelle et intime. Ne se projetant pas concrètement sur une personne, par des actes, il ne sert qu à soi. L'amour en acte a pour moi une toute autre portée, et je le juge meilleur, supérieur et c est lui que j aspire à mettre en œuvre, au maximum. Sans renier l importance de l amour non performatif, pour soi même.

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OffRoad
03/06/2024 à 08:34

Bonjour MayJune, bonjour à Toustes,

Citation de MayJune #509167 : "...cette exclusivité est vraiment propre à ce type de relation..."

C'est une apparence en effet. la réalité est différente surtout selon le point de ressenti de chacun des concernées.s.

Citation de MayJune #509167 : "...pas considéré que cela va enlever de l'amour ..."

Vous en apportez le meilleur exemple pour les enfants : les parents vont vraiment distribuer leur amours... mais différemment selon le rang, la propre expérience et surtout selon ses convictions !

Le premier enfant va vite ressentir une différence... Le second ou suivant, avec l'expérience et surtout la comparaison avec le premier, vont vite apprendre puis subir ou forcer la réception d'amour.

Citation de MayJune #509167 : "...monogamie est le modèle relationnel dominant actuellement."

Votre vision est à relativiser... :

https://animal-university.fr/le-concept-de-couple/

https://www.parlerdamour.fr/au-bout-de-combien-de-temps-un-couple-devient-il-exclusif/

Citation de MayJune #509167 : "Je pense qu'il y a aussi des questions de jalousie."

Là aussi, les frustrations, comparaisons, manques, envies sont des sources de jalousie. Elle est principalement de deux sortes apparentes : la jalousie par comparaison ("qu'a-t-il de plus que moâ ?") ou par appropriation ("cette femme est la mienne... à moâ !")

Par comparaison est le signe de la crainte de perdre sa source de plaisir (charnel, confort, position sociale,...)

Par appropriation est la déformation du pouvoir, de la dominance (les PN par exemple).

Restons curieuses.x 🤗

avatar contributeur de DamienLge
DamienLge
03/06/2024 à 15:23 - 03/06/2024 à 15:36

Citation de OffRoad #511428: Le premier enfant va vite ressentir une différence... Le second ou suivant, avec l'expérience et surtout la comparaison avec le premier, vont vite apprendre puis subir ou forcer la réception d'amour.

c'est là tout l'art d'être parent: bien "éduquer" le premier enfant à dire qu'il n'est en rien "plus" ou "moins" dans la relation que l'on a pour lui...

Et c'est pour cela qu'il y a un distingo à faire. L'amour filial ne peut être comparé à l'amour de son conjoint, évidemment. Car encore une fois: notre conjoint: nous l'avons choisi.. peu ou prou.. en tout cas: il y a eu un moment où l'on a dit "oui, ok". Et c'est là toute la nuance, avec celle notoire, que, sauf exceptions (je veux dire si l'on est a sexuel.le évidemment) que l'on dort dans le même lit, et que, et bien oui: on "baise" ensemble....

Donc je veux bien concevoir que l'on puisse vivre "autrement" l'amour entre conjoints, et c'est de fait la grand mode des "couples libres"... ce qui veut dire que l'on "s'autorise" des "extras" sur le coté.... Sauf que, à ce jour, j'ai toujours pu constater que l'un des deux en souffrait, et que cette "liberté" était souvent le choix de l'un des deux, et que l'autre la subissait "pris en otage"... Sujet qui à lui seul pourrait susciter tout un débat.

Néanmoins, comme je le disais, pour ne parler que de moi, autant avec mes enfants, "performatif" ou pas (@occamj: tu peux définir ce terme ?), acté ou pas acté: cet amour reste et demeure, et en aucun cas il ne concerne "que moi".

Par contre, mon homme, ben c'est "mon mec" (à la mode québéquoise) : donc: pas touche..; et l'engagement que l'on prend l'un envers l'autre inclus ipso facto aussi la sexualité..; Pourquoi ? Parce que le sexe sans l'amour, franchement, ça va merci j'en ai fait le tour... Donc: "polyamour", surement pas.. et "amour platonique" surement pas non plus.. Et même si mon amoureux a un emploi du temps de dément ou différent du mien: on essaie de manger au moins une fois par jour ensemble, et on dort: dans le même lit. Clairement.

Car sans cette "présence là" et bien "actée" pour le coup... moi je crève.

😊


l'apologie de la différence est requise.

avatar contributeur de Occamj
Occamj
03/06/2024 à 16:43

Bonjour,

Definition de performatif: dont l énoncé équivaut action:

Je le jure

La séance est ouverte

Je vous déclare mari et femme

Le dire, c est le faire.

Dans le cas de "je l aime", on distinguera donc le cas performatif (l amour en action) et le cas non performatif (ex: cyrano). Cette distinction n est pas que rethorique. Pour moi elle engendre des sentiments differents:l un est dynamique, il me construit car il s inscrit dans ce qui est le moteur principal de l humain: la boucle perception/action. Il me change. Il me fait devenir moi, changeant dans le flux de l existence. Il me rend présent au monde. Il me fait tenir debout.

Pour ma part, je me dicte donca conduite suivante, car elle est pour moi plus satisfaisante intellectuellement et surtout affectivement:

Maximiser l amour petformatif

Minimiser l amour non performatif

Ce n est pas forcément le cas de tout le monde, mais pour moi cela fonctionne vraiment très bien.

avatar contributeur de DamienLge
DamienLge
04/06/2024 à 17:48 - 04/06/2024 à 17:49

Citation de Occamj #511496

merci beaucoup.... Car j'avoue que j'avais un peu de mal avec un champ sémantique qui aurait été du ressort de la "performance" (au sens sportif par exemple).

Et du coup je comprend mieux tes interventions.

Et donc, je répondrai à ceci que, pour ma part, je vis toujours l'amour de manière performative. La nuance se faisant alors sur le "acté / pas acté", ce qui est une tout autre notion. Et là je parle des mes enfants.

Néanmoins: je dois être franc avec moi même: n'ayant aucun compagnon "de route" (car trop agé, restons les pieds sur terre, et aussi parce que.... peut être... vivre l'acensseur émotif d'un "peut être compagnon", ce qui relève directement de l'espoir, je n'en suis plus capable...) il apère donc que, concernant l'amour d'un conjoint, il est du coup ipso facto non performatif. Ce qui ne me pose en général (quelques fois, si, bien sur) aucun problème, puisque c'est comme ça (tout comme le ciel est bleu et non pas vert).


l'apologie de la différence est requise.



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