Tout ce que vous allez toujours ignorer sur votre vaginoplastie (int au moins de 18ans)

avatar contributeur de Bidule
Modération Bidule
15/05/2024 à 11:58 - 15/05/2024 à 11:59

Je poste ici la contribution de Clara sur la vagino. Clara a très mal veccu ses derniers echanges sur le forum. Elle s'est senti agressée. Neanmoins, nous estimons que son experience peut être profitable et c'est la raison pour laquelle, Clara m'a confié son experience pour que je puisse vous la partager.

Je previens tout de suite que j'effacerais sans sommation TOUT le flood.

Merci à vous. Bonne lecture

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Je me permets de lancer ce sujet car j'en ai ras le bol des sujets mal renseignés sur la vagino.

Je ne désire pas intervenir dans le forum mais donner des infos pertinentes pour celles qui envisageraient de faire une vagino en France.

En gros les infos que je vais vous donner sont fiables et liées à nos expériences de ce type de vagino proposé majoritairement en France et à l'étranger mais à chacune de se débrouiller à vérifier mes propos, je sais très bien que certaines seront tenter de se dire oui mais..., non non, il ne faut surtout pas croire les influenceuses qui racontent n'importe quoi sur le net.

Moi même j'ai été influencée et je vois avec la pratique qu'à part nous embrouiller et nous raconter une expérience à un instant T sans réelle utilité sur ce qui risque de nous arriver, c'est très dangereux pour nous de faire confiance à ce genre de ressentis car une post op vagino peut durer sur plusieurs années.

  • Avertissements

Interdit aux moins de 18 ans, la blague, non pas vraiment, parler ouvertement des détails d'une vagino, c'est de la pornographie médicale.

Pour les personnes trans les opérations sont interdites aux mineurs en France.

D'ailleurs je milite pour l'interdiction des opérations sur les mineurs intersexes.

Opérer un.e jeune adulte c'est risqué aussi vu le niveau catastrophique de la prise en charge et le manque de formation des médecins en France, en plus si la personne n'est pas sûre de sa sexualité par manque d'expérience, c'est toujours un peu limite. Il faut vraiment que la personne assume son choix, y compris ses erreurs car l'univers médical est très opaque pour les profanes et c'est très difficile d'évaluer les risques pour soi même.

Je suis cash, si vous êtes une personne cisgenre ce sujet ne vous concerne pas vraiment et celles qui croient au père Noël non plus si vous êtes persuadée que votre future SRS sera sans problèmes. Quant aux voyeurs curieux, aller vous faire voir !

Donc les avis non pertinents ne sont pas les bienvenus et les mythos non plus !

Les influenceuses du service public non plus...

Ce que j'écris est général, j'espère que mon intention sera comprise !

C'est la liste des problèmes liés à une vagino classique qui a la post op censée être la plus safe après la vulvo, forcément on passe difficilement à travers les soucis de post op et on aura un ou plusieurs des problèmes de cette liste lors de notre post op et après.

J'ai été opérée en France dans le privé, vu les délais astronomiques que l'on m'a proposée dans le public et le choix très limité des chirurgiens.

Il faut compter 7 à 8 k pour une SRS classique en France ou à l'étranger et prévoir la prise en charge des retouches.

  • Les médecins

Les médecins sont prudents avec leurs patientes, ils abordent les problèmes de post op uniquement s'ils surviennent.

Ils ne parlent que des principaux avant l'opération pour ne pas faire peur à leurs patientes.

Il ne faut pas oublier que pour les médecins qui soignent le transsexualisme, ils utilisent toujours ce terme, une vaginoplastie sert principalement à une femme trans de régler son problème de dysphorie avec son sexe et de se faire accepter et pénétrer par des hommes hétéros, on reste dans une vision très genrée et patriarcale. On propose la vulvoplastie aux femmes âgées et aux lesbiennes qui n'ont pas spécialement la volonté d'entretenir un vagin.

Cela ne sert à rien de lire des documents sur les vaginos, la plupart sont des publications internationales.

Les chirurgiens français, vu le faible nombre d'opérations en France ont beaucoup moins d'expérience.

De plus les enquêtes de satisfaction des MtF opérées ne sont pas françaises.

Souvent les questions sont basiques, très médicales sans tenir compte en détail du contexte de la pratique sexuelle de la patiente.

J'ai déjà répondu à un questionnaire de satisfaction.

Vu comment j'étais en PLS à l'époque, ils ont dû mettre mon questionnaire à la broyeuse ^^.

https://www.transparis.fr/reassignation-genitale-mf/schemas.html

https://www.deuxiemeavis.fr/pathologie/vaginoplastie

https://reference-transgenre.fr/upload/fiche3.pdf

Le diamètre du néo vagin est de 3 cm, c'est le point faible de cette opération je pense et la longueur sans greffe varie entre 12 et 18 cm suivant la taille initiale de la verge.

3 cm cela vous rend aussi serrée qu'une très jeune femme, d'ailleurs si vous avez un rapport sans avoir fait une dilatation le matin ou les jours précédents, cela ne sera pas très agréable même avec beaucoup de gel.

Ils ne font pas de capuchon sur le clito, c'est la forme des lèvres qui le remplace, les lèvres sont assez plates.

Le clito est gros, pas vraiment rond.

Le corps spongieux inclu dans la partie autour de l'urètre pose problème si on avait un gros zizi, il peut repousser naturellement et peut gonfler lors de l'excitation, c'est gênant sur le plan esthétique ou urinaire, d'où la nécessité de faire des retouches !

Comme vous le voyez, suivant la souplesse de votre peau, la taille de votre zizi, votre âge, votre capacité à cicatriser, les résultats varient énormément.

https://www.kamolhospital.com/before-after/3/gender-reassignment-srs

Voici ce qu'on obtient comme meilleurs résultats avec la technique de Kamol, certains chirurgiens français l'utilisent.

Elle permet une opée en 3 h au lieu de 5 h avec un résultat acceptable pour les médecins, pas forcément pour nous.

Les français se forment à l'étranger, c'est pourquoi celles qui ont les moyens vont se faire directement opérer à l'étranger.

La technique d'inversion pénienne principalement utilisée oblige la femme opérée à faire des soins génitaux pendant toute sa vie.

Le nombre de dilatations se réduit au fur et à mesure pour se stabiliser après plusieurs années.

Chaque femme est différente mais souvent la plupart des femmes célibataires hétéros font une dilatation par jour ou tous les deux trois jours. Cela devient une routine pour les femmes hétéros célibataires qui veulent avoir un confort lors des rapports plus ou moins non planifiés.

Ne pas faire ces dilatations nous condamne à perdre notre vagin.

Les dilatations peuvent restées douloureuses pendant les deux premières années, voir plus si vous avez un vagin irrité qui ne supporte pas cette contrainte trop répétitive.

Le plaisir de la femme opérée n'est pas 100% garanti par leurs techniques opératoires, aucun chirurgien ne pourra vous le garantir à plus de 80%, soit 20? risques d'être frigide pendant des années même si le nerf n'est pas sectionné.

On est même pas à discuter de la qualité de l'orgasme clitoridien, le clito est fait à partir du gland, c'est hors des stats.

Votre chirurgien vous donnera ses statistiques en mettant en valeur ses bons résultats.

L'aspect esthétique, il faut être hyper exigeante là dessus si vous n'êtes pas asexuelle.

On ne fait pas une vagino pour avoir une vulve moche !

Pareil pour le suivi, c'est hyper important vu la durée de la post op.

Il faut que le chirurgien vous garantisse la gratuité des retouches éventuelles, il y en a souvent, c'est assez commun.

  • Le sexe

Méfiez vous des témoignages de celles qui prétendent avoir des rapports sexuels avec des supers orgasmes à 4 mois de post op, c'est un pourcentage de quelques % et en général elles ne sont pas célibataires mais amoureuses, elles ont un amant qui fait attention, sans doute avec un sexe pas trop gros.

C'est impossible d'avoir un orgasme avec un plan cul à 4 mois et même difficilement après !

Généralement c'est un problème pour nous qui avons une perte de sensibilité et un vagin étroit.

Le vagin reste peu sensible, c'est la prostate qui fait le boulot, c'est même plus agréable de se faire plaisir par la porte du jardin que de s'embêter avec son vagin si on n'est pas prête !

En fait il vous faudra compenser par votre esprit votre manque de sensibilité mécanique, en gros vaut mieux être amoureuse pour avoir du plaisir.

Avec un nul, jamais vous pourrez avoir du plaisir sauf celui d'être pénétrée comme une femme hétéro.

Désolée, je vous avais prévenu, je suis cash.

De plus en général le clito met six mois à un an en moyenne pour passer du stade de la sensation de brûlure à une sensibilité permettant la masturbation, c'est par vague, on peut se masturber à 3 mois puis rester six mois avec un clito qui brûle, sans compter les cystites à répétition de la première année post op qui déclenchent des phases douloureuses.

Le clito est souvent peu sensible, on utilise le haut des lèvres pour le stimuler sur les côtés.

Par rapports aux futures relations sexuelles, avec les femmes ce n'est pas problématique, elle verront que vous êtes trans, vous serez obligée de le dire.

En général avec les hommes c'est aussi compliqué à gérer si vous voulez cacher que vous êtes trans. C'est possible avec certains mais ce ne sont pas les meilleurs amants !

C'est assez dangereux d'avoir une relation avec un homme hétéro possiblement transphobe.

Parce que même réussi, un beau résultat n'est pas celui d'une vulve de femme cis malgré les variations possibles, ce n'est pas exactement pareil, c'est beau mais un brouteur ou une brouteuse de foufoune le verra tout de suite !

J'ai vu des résultats à la française sans retouches, franchement c'est parfois assez sommaire !

De toute manière vu le peu de chir en France on va vers ceux les plus demandés. Comme toute chirurgie complexe, le résultat varie beaucoup d'une patiente à l'autre.

Beaucoup des femmes paient leur opération dans le privé en France ou à l'étranger.

Celles qui disent mouiller, c'est parce qu'avant elles généraient du liquide séminal pré éjaculation, ce n'est pas commun. On éjacule un peu de ce liquide lors de notre orgasme mais bon ce n'est pas utile, on est obligé de mettre un paquet de gel à chaque rapport, même si de temps en temps on met du gel intime entre deux dilatations.

Pareil, notre vagin n'est pas musclé et l'espace où la verge se place est au niveau du dessus du colon, par contre notre périnée reste étroit en haut et très tonique. C'est la base inférieure du méat vaginal qui supporte l'écartement, c'est une zone petite et fragile.

Vous avez toujours le risque de tomber sur un amant ayant une verge conséquente, c'est gérable mais ce n'est pas du tout agréable d'avoir l'impression de se faire dépuceler à chaque fois, par réflexe vous allez lui proposer la porte du jardin...

Tout ça pour ça !

  • Les soins interminables

Le périnée devient plus tonique à 6 mois, là on rigole moins, on peut se blesser avec des dilatateurs qui ne font pourtant que 4 cm de diamètre.

Les docs trouvés sur le net ne sont pas honnêtes, en fait ils font référence aux cas idéaux notamment sur le problème des dilatations et de leur nombre à faire par semaine. Au bout de un an de post op on nous parle d'une dilatation par semaine sans préciser que c'est les cas rares de celles qui ont un amant régulier qui leur font l'amour plusieurs fois par semaine.

Bref la plupart du temps c'est toujours une dilatation quotidienne si on est célibataire la deuxième année.

Vu que la première année on se farcit des dilatations trois fois trois godes de taille différentes par jour sur 3 mois, plus les conformateurs entre les dilatations, ensuite deux dilatations sur 3 ou 6 mois mois, ensuite une par jour, je vous laisse le soin de calculer le nombre de godes que l'on est obligée de se farcir, donc quand on s'aperçoit qu'au bout de un an on doit continuer une dilatation par jour, là on pète les plombs et on perd confiance.

Le pire de tout, ce n'est pas rare que les dilatations soient douloureuses à partir de six mois avec les muscles du périnée qui deviennent plus toniques, ce qui renforce notre déprime au maximum car on ne sait pas pourquoi on a mal, parfois on a une plaie qui est dans les replis qui ne cicatrise pas.

Une vagino, c'est gérer un vaginisme permanent pendant les premières années de post op.

Les premiers mois de post op on ne se rend pas compte du résultat final, pour l'aspect esthétique, la durée de l'insensibilité du clito, le nombre de retouches potentielles, la difficulté des dilatations à venir.

Une post op vagino, c'est parfois presque deux ans, voir plus si le clito reste insensible ou que l'on a des dilatations douloureuses ou la nécessité de réduire le corps spongieux qui repousse car cela empêche de pisser droit, des problèmes esthétiques gênants, etc...

Parce que les risques de complications gênantes sont importants et peuvent survenir après les premiers mois, c'est toujours prématuré de parler de sa vagino pendant sa post op et le résultat d'une vagino est lié à une patiente et seulement à elle et ne peut se généraliser aux autres patientes.

En France ils se basent sur un vagin de 3 cm environ sans dilatation, faut avoir eu la peau bien souple pour se farcir un dilatateur de 4 cm tous les jour sans avoir mal à force. Par réflexe on cherche toutes à réduire le nombre de dilatations mais moins on en fait plus on risque d'avoir mal à chaque dilatation et surtout avoir de la gêne lors des rapports. Si on arrête les dilatations, on perd notre vagin !

Ce qui m'inquiète le plus c'est que les femmes hétéros qui sont opérées depuis longtemps continuent souvent de faire une dilatations quotidienne...

La forme des dilatateurs n'est pas toujours adaptée si on a un long vagin, pour la longeur max de 18 cm, seul le n° 6, celui de 4 cm, à la bonne longeur, il vaut mieux acheter un gode adapté à votre vagin sinon on se blesse.

  • Conclusions

Voilà le mieux pour avoir une idée claire est d'avoir des amies opérées qui vous parleront de leur vagino, des relations qu'elles ont avec leurs partenaires et dans quel contexte, ce n'est pas du tout anodin le contexte, de leur sensations, des chirurgiens, etc....

Par exemple pour celles qui ont la chance d'avoir un petit zizi facile à gérer et une sexualité épanouie, je leur conseille d'éviter cette opération vu les risques de frigidité à ne pas négliger, en plus c'est la taille de la verge qui garantie la longueur du vagin.

Il faut vraiment prendre son temps et ne pas croire à la lettre les idiotes qui nous vendent du rêve ou les médecins qui ne veulent pas nous faire trop peur, sachant que souvent on pense passer à travers les mailles du filet.

Consulter une sexologue qui connait le comportement des hommes hétéros avec les femmes trans est utile si on est célibataire avant l'opération. Parce que l'opération ne fera pas de vous une femme cis, non absolument pas.

Vous serez draguée par les hétéros possiblement transphobes, les translovers ne vous aimerons plus, quant aux lesbiennes, courage rien est impossible...

Je n'ai pas l'intention de faire peur, ni d'être contre la vagino mais de prévenir celles qui sont déterminées à la faire dans le privé ou le public en France ou ailleurs.

Même en connaissant tout ce que je viens d'écrire, je me serais faite opérer, mais sans doute je me serais penchée sur les opérations proposées à l'étranger, avec comme impératif le diamètre du périnée plutôt que la longeur du vagin.

Certaines refont leur vagin avec le colon si elles ont des dilatations douloureuses en permanence. Je ne voulais pas de cette méthode, j'ai eu trop peur d'avoir une chatte qui aurait eu une odeur forte avec le bol que j'ai :/, mais peut être que j'ai eu tort, de toute manière cette méthode est réservée pour celles qui ont un petit zizi.

D'après mes copines déjà opérées à l'étranger, avec le temps cela s'arrange. J'ai envi de dire heureusement !

Je vais sans doute virée asexuelle ou lesbienne de toute manière vu comment les hommes hétéros ne nous respectent pas...

Tout ça pour ça !

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Modération Bidule
17/05/2024 à 20:59

Citation de Aurélucie #509000

Le flood c'est tout ce qui ne concerne pas le sujet


Aller de fleur en fleur et ne prendre de chacune que le meilleur

avatar ancien membre
Ancien membre
17/05/2024 à 23:21 - 18/05/2024 à 00:32

Cc

Ce qui tu dis est typique de la dysphorie mais même si intellectuellement tu te sens prête, c'est un leurre car ce n'est pas ton esprit qui sera manipulé par les chirurgiens mais ton corps, c'est complètement différent tu ne sauras jamais à l'avance comment tu pourras gérer tous les problèmes de la post op qui sont liés à ton corps mais pas à ton esprit.

Bien sûr que l'on gère, on a pas le choix mais il faut lire ce que j'ai écrit sous le bon angle, pas avec le filtre de ta dysphorie.

Les points positifs ne peuvent pas être pleinement appréciés si on a trop de problèmes, on peut aimer son sexe comme on peut le détester par moment, rien n'est joué à l'avance mais cela ne veut pas dire que l'on regrettera notre vagino.

Tant que l'on est pas passé par là, on ne peut pas préjugé de notre satisfaction ou pas.

Déjà avant de faire une vagino, il faut avoir fini sa transition, la vagino n'est en aucun cas le but d'une transition, on peut être une femme et gérer son zizi malgré tout.

Cela ne sert à rien de se prendre la tête avec la vagino si on n'arrive pas à être une femme à cent pour cent 24 h sur 24. Quand on fait la vagino, notre sexe masculin a déjà disparu de notre esprit.

La difficulté majeure est de savoir pourquoi on veut la faire, il faut parler concret, si on a un petit zizi facile à gérer, franchement la vagino n'est pas si utile, après si on a vécu trop longtemps en mec et que l'on fait une transition tardive comme la mienne, on va plus facilement avoir envi d'une vagino, il y a deux choses, il y a un aspect pratique et la dysphorie. En tout cas si on a un gros zizi on hésite moins à faire une vagino ^^.

Il y a aussi l'aspect sexuel à tenir compte, etc...

SVP, ne dites pas des phrases toutes faites, la vagino aura des conséquences négatives sur vous malgré votre détermination pendant la post op si vous cumulez les problèmes, ce ne sont pas justes des douleurs, c'est pire car cela nuit à l'apropriation de votre nouveau sexe et vu les soins contraignants c'est très lourd à gèrer.

Il faut apprendre à être patiente malgré tout, en fait on peut avoir beaucoup d'attentes sur le résultat de notre vagino et c'est cela qui peut nous faire du mal, il faut savoir positionner nos curseurs sinon on douille. D'où l'importance d'avoir les bonnes infos avant d'envisager une vagino.

Je connais des femmes qui ne regrettent pas leur vagino mais elles sont frigides pour l'instant, juste elles ont déplacé leur curseur en attendant, c'est tout.

Les femmes trans assument leur vagino quelque soit le résultat la plupart du temps mais cela ne veut pas dire qu'elles sont satisfaites façon bisounours, cqfd...

D'ailleurs il y a plein de femmes cis qui ont des problèmes avec leur sexe, malheureusement être une femme cela veut dire parfois apprendre à gèrer son inconfort, il n'y a que les mecs qui ont un sexe confortable ^^

avatar contributeur de Messaline
Messaline
18/05/2024 à 19:19

Thread très intéressant. On y enjolive pas la vagino, et c'est appréciable. On cache souvent les inconvénients d'une opération qui est quand même lourde, et c'est vraiment intéressant à lire.

Merci à Clara et bon courage à elle.

avatar ancien membre
Ancien membre
18/05/2024 à 19:40

oh moi je gère, je suis une warrior maintenant ^^, donc voilà j'ai fait cette liste, si vous pensez passer à travers, on peut jouer aussi à la roulette russe, c'est sympa aussi ^^.

avatar contributeur Jennafille
Jennafille
22/07/2024 à 11:05 - 23/07/2024 à 20:47

Alors merci pour ces renseignements.

Je me demandais juste si je ne suis pas trop âgée (69 ans).

Merci encore

avatar contributeur de Occamj
Occamj
26/07/2024 à 15:49 - 26/07/2024 à 15:49

Bonjour,

Petite mise à jour sur mes suites post-op après ma vagino effectuée le 18 mars 2024, à Paris, dans le service du docteur J.R.

L'opération s'était déroulée sans aucun souci, même plus vite que prévu. J'ai perdu très peu de sang, et ma récupération a été rapide. J'ai pu reprendre à conduire début mai, avec un bon coussin au début. A 4 mois et demi, je vis maintenant une vie normale, ayant repris mes activités sportives (hors vélo, ça j'attends fin août) depuis 2 semaines.

Mes cicatrices sont... invisibles. Le boulot est incroyable, même moi je les vois pas. Au niveau esthétique, mes grandes lèves sont encore un peu gonflées, je n'exclue pas un petit geste chirurgicale pour les diminuer un peu, à terme (à la date anniversaire).

Mon clitoris est fonctionnel. ça décolle facilement, il me faut une stimulation d'environ 10 minutes, et waow, ça me plait :) Les sensations ne sont pas encore tout à fait normales, parfois l'impression de tiraillement, de gonflement, mais rien qui me gêne dans ma vie quotidienne.

Le point principal: les dilatations. J'en fait 2 par jour, matin et soir, religieusement, ce qui me bouffe 2h par jour. Oui, c'est ça la contrainte. En octobre, je passerai à une par jour. On m'avait PARFAITEMENT informée, et je suis le plan prévu à la lettre, sans souci particulier. J'ai porté des conformateurs (sorte de longs tampons fait de compresses dans un préservatif) pendant 3 mois. Maintenant plus besoin.

Mes dilatations sont FACILES. Je n'ai AUCUNE douleur. Au bout de 10 minutes, j'utilise le diamètre max (4cm), avec une longueur mesurée de 15 cm.

Volet plaisir: j'ai eu l'extrême chance de rencontrer une personne début juin, avec laquelle je pratique un sexe pénétratif depuis fin juin.

C'est extraordinaire. J'ai des orgasmes, plein, avec mon clitoris, mon vagin, ma prostate... Ces orgasmes sont très satisfaisants, j'adore faire l'amour dans cette nouvelle conformation. Mon partenaire est plutôt bien doté, et oui au début c'était bien serré... mais maintenant, un mois plus tard, je pense pouvoir dire que tout va bien ! Alors oui, je mouille peu, on met plein de lubrifiant... mais les jours où je suis très "ouverte", que j'ai vraiment très envie (et c'est souvent)... vraiment aucun souci. Pour l'anecdote je pratique aussi le sexe anal. Pourquoi se refuser des plaisirs?

J'ai eu quelques granulomes (bourgeonnements cicatriciels) au début. Et c'est là le point clé: je suis suivie par une infirmière SPECIALISEE, qui suit des dizaines de trans, fait des exams gyneco, établit avec moi mon plan de soin... je vais la voir une fois par mois, à Paris. Je trouve incompréhensible que tous les services pratiquant la réassignation chirurgicale n'aient pas ce genre de personne... car un chirurgien n'a pas la formation ni le temps pour ce type de suivi, qui allie d'ailleurs soin physique et écoute.

Puisque cela a été mentionné: j'ai un périnée en béton, je peux contracter la zone à loisir, mais pour autant je ne fais pas de vaginisme.

Ma conclusion: cette opération a été pour moi une réussite totale, je me sens mieux que JAMAIS, terminée, heureuse. En quelque sorte je sens que je suis "guérie", complète (attention: être trans n'est pas une maladie, et beaucoup de filles ne se font pas opérer , et sont tout autant femmes que moi !!!). Mes suites post-op ont été optimales, oui j'ai eu, outre un super chirurgien, des circonstances très favorables.

D'autres témoignages seront beaucoup plus sombres, voire dramatiques. Moi je ne pousse personne. Je témoigne que, dans MON cas, j'ai été clairement informée des risques, et que ça a changé ma vie.

avatar contributeur de Victoria Mai
Victoria Mai
26/07/2024 à 15:56

Citation de Occamj #516705

Merci pour ces très belles nouvelles.

Je suis heureuse pour toi, impatiente pour moi... plus que 6 semaines :-)


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