Citation de Cerises #501499
Totalement, Il y a des gens d’ailleurs, qui vont s’appuyer sur ces mots remplis d’ondes positifs pour remonter la pente et voir aussi le positif qu’ils étaient incapables de voir, ou d’avoir.
Mais il y a aussi des gens, tu auras beau leur dire c’est mêmes mots, ils les rejetteront , en bloc préférant rester dans la négativité.
C’est pour ça que je ne préfère pas faire de généralité, car finalement ça dépend avant tout de l’interlocuteur que tu as en face de toi.
En psychiatrie, on part du principe que le premier pas vers la guérison, ou en tout cas la prise en charge c’est De reconnaître que l’on a un problème, et ensuite de reconnaître qu’on a besoin d’aide. si la personne ne souhaite pas être aidé, on ne peut rien faire qu’on lui dise qu’il y a pire comme situation ou qu’il y a meilleur
Citation de Némésis Inu #501500
Oui je suis d'accord quand tu vois que la France fait partie des premiers pays où il y a le plus de dépression c'est déjà qu'on cultive la négativité, car dans notre société on voit d'abord le verre à moitié vide au lieu de le voir à moitié plein
"Il y a pire ailleurs", c'est tirer vers le bas. C'est très négativiste.
"Il y a mieux ailleurs", cela représente un but positif à atteindre, ou tout-au-moins s'en rapprocher.
Entre l'Enfer et le Paradis, il faut choisir son camp.
Y a rien de Pire que d entendre " y a pire ailleurs", puisqu' aucun " pire ailleurs" n est comparable à un pire pour soi ou les autres... C est comparer l incomparable avec l incomparable... C est une manière d éliminer d autres formes de pires et de faire le procès des personnes subissant les pires situations en les renvoyant vers bien pire que ce qu elles vivent....
Oui.... On peut avoir conscience du pire de chez pire ailleurs, tout en ayant , une prise en compte du pire pour l autre... Faudrait que cette comparaison disparaisse des mentalités pour laisser place à tout ce qui est insupportable pour les autres ici et ailleurs.... Tout les ailleurs ne se ressemblent pas...
Puis, tant que l on y est, y a plus qu'à comparer le pire ailleurs avec le pire du pire d un autre ailleurs
Car forcément, il y a mieux aussi qui n est pas comparable non plus , au mieux pour soi ou pour les autres
Les pires vécues, y en a partout qui passent sous silences, Parcequ ils dérangent les échelles du pire dans lesquels nous pouvons les caser, selon , une échelle du pire et des critères que chaque évaluateurs fera...
Perso, je ne compare jamais le pire ailleurs chez qui que ce soit.... Parceque je sais qu une petite épine au pied chez une personne peut parfois faire plus de mal et plus de dégâts qu un amas de pires choses vécues chez d autres ...
Puis quand le pire est vécue de manière collective, il a tendance à ne plus exister individuellement.... Individuellement le pire prend des proportions différentes devant des personnes n ayant pas le même parcours de vie... Cette comparaison du mieux dans le pire , me glace un peu le sang...
Chaque personne ayant vécu le pire, aura du mal avec une comparaison faite sur le pire ailleurs...Mais pourra entendre d autres formes de pires ailleurs , si ce n'est pas comparée à sa situation... Toutes situations du pire ne doit pas être en compétition avec d autres pires, sinon, ça n a pas de sens...
Souvent les personnes n ayant pas vécues le pire ou le pire du pire et se trouvant face à des personnes ayant vécues le pire ne s autorisent pas à donner leurs avis sur ce qu elles ont mal vécue dans leurs existences et n osent pas parler de leurs souffrances et je trouve cela très symptomatique de cette fichue comparaison qui doit insidieusement être toujours faite, au dépend des concernées...
Je parle de ça, car, je me suis déjà retrouvée devant des personnes ne donnant plus de légitimité à leurs propres souffrances par comparaison à mon parcours de vie... Quel que soit mon vécu, je ne suis personne pour enlever la souffrance des autres et je réagis toujours pour donner de la place à toutes les souffrances ressentis et sans aucune Rivalité ni Comparaison avec d autres vécus...
Pour le moment, le pire du pire,c est que je n ai toujours pas décroché un rencard avec ma RedRose 😍😍😍 comparé à ma Phoenix, je ne suis pas grand chose 🤣🤣🤣
Tous mes Baisers de Branleuse 😍
Chaque souffrance est une et incomparable. Ni pire, ni meilleur, ni quoique ce soit d'un ailleurs ne peuvent l'atténuer.
Le temps guerrit, paraît-il. Il ne fait que fermer la blessure qui peut rester bien vive, à l'intérieur. "On n'oublie rien, on s'habitue, c'est tout" (Brel)
Ailleurs il y a meilleur ou pire, c'est certain, mais là où l'on se trouve, dans notre proche, il y a un trésor.
Boooonnn, allez, Paulo C., sort de ce post !
Ps : ou ai-je bien pu fourrer ce foutu anneau !
If I only could, I'd make a deal with God
En faite, cette remarque peut se prêter à deux contextes différents, dans le premier, on juge la souffrance de l’autre et dans le deuxième, c’est la perception de l’autre qu’on va remettre en question et c’est pas la même chose.
On ne peut pas débattre sur une émotion, elle est là, on ne peut pas dire à une personne en dépression « va mieux », même si elle est tombée en dépression pour des raisons moins "graves" comparé à beaucoup de personnes qui ont pu vivre les mêmes évènements sans pour autant finir en dépression, on ne peut pas y faire grand-chose, on n’a pas tous le même mental et il y a des personnes qui sont plus fragiles mentalement que d’autres. C’est un fait, c’est une réalité et je dirais que j’éprouve plus de la compassion pour ces personnes que de l’agacement.
En revanche, il y a une différence entre juger une émotion et juger une perception, on peut ne pas être en souffrance mais se juger ou se percevoir comme une victime alors qu’objectivement on ne l’est pas. Dans le cas de la plainte, ce n’est pas la souffrance qui est jugée mais la perception de celle-ci, par définition, la plainte, c’est évacuer sa négativité et bien sûr, ça a des effets bénéfiques, le fait de pouvoir extérioriser.
En revanche, que cette plainte soit légitime ou non, quand on se plaint, il y a les autres autour de nous et il est tout aussi important de le prendre en compte, on se plaint rarement seul, on ne se plaint pas de soi, on se plaint toujours des autres et plus important encore, on se plaint toujours à quelqu’un d’autre. La plainte ne peut exister qu’avec un autre intervenant qui reçoit la plainte.
La plainte est toujours négatif, ça signifie que l’on va transmettre des émotions négatives à la personne en face et dans ce cas, la remarque « il y a pire » relève aussi d’une façon de se protéger de cette négativité parce qu’on a pas envie de la ressentir ou de la partager et c’est un droit tout à fait légitime.
C’est ta négativité, pas la mienne, c’est ta perception, pas la mienne, merci donc de ne pas me l’imposer et me la faire ressentir.
Il y a une vraie différence entre pleurer, extérioriser sa souffrance et s’en plaindre, on peut exprimer sa douleur sans se plaindre et on peut se plaindre sans souffrir, les deux doivent être dissociés.
Pour avoir une personne proche dans mon entourage qui était tous le temps en train de se plaindre de X et de W, je peux dire qu’au bout d’un moment, même si ces critiques était valides « la société est inégalitaire, les comportements des politiques est choquante », oui d’accord, on peut en soit valider ces propos mais ça soûle et plombe le moral alors que t'as rien demandé... parce que tu n’en peux plus de toute cette négativité, la plainte, c’est aussi de la frustration et ça impacte le moral.
C’est légitime de dire à ces gens « c’est trop », les gens ne sont pas là pour évacuer notre souffrance, ce n’est pas parce que tu as vécu X ou W que tu peux te permettre d’imposer cette négativité aux autres et de les culpabiliser parce qu’ils ne valident pas ta perception négative des évènements (et non tes émotions, là est toute la différence).
Il est souvent dit que dans la vie il faut relativiser. Mais la douleur, comme le plaisir, est toujours subjective.
Et là toute notion de compassion ou d'empathie se révèle vide de sens.
Dire "oui, je te comprends", ne retire en rien la sensation de malheur.
Partager la douleur n'atténue pas la douleur initale, toute idée de "consolation" est vaine.
S'entendre dire "Bon d'accord tu as eu un accident (ou une maladie grave), et alors, tu n'es pas mort-e", n'enlève rien à la gravité de l'accident ou de la maladie.
J'ai eu l'occasion, face à des médecins, d'évaluer (ou tenter) une douleur sur une échelle de 1 à 10. La même douleur se mesurera au curseur 3 chez X et 7 chez Y. C'est tellement personnel, donc très subjectif.
En marge du sujet initial, cela me fait penser à l'expression "C'était mieux avant". Oui, certes, avant, il y avait moins de guerre (quoique ...), mais avant sévissaient des maladies, épidémies, pandémies, qui ont été éradiquées depuis et rangées au tiroir des mauvais souvenirs.
Citation de Jstophe #501573Dire "oui, je te comprends", ne retire en rien la sensation de malheur.
ça aide
Citation de Jstophe #501573S'entendre dire "Bon d'accord tu as eu un accident (ou une maladie grave), et alors, tu n'es pas mort-e", n'enlève rien à la gravité de l'accident ou de la maladie.
ça aide
Citation de LivresCafés #501793Le plus important, je pense, est de savoir se contenter de ce que l'on a et d'apprendre à être heureux ainsi
Oui, c'est une philosophie positive qui exclut toute notion de jalousie. Et la jalousie fait du mal.
Comme dit un dicton célèbre : Quand on a pas ce qu'on aime, il faut aimer ce qu'on a.
Pour moi c'est la phrase typique de "tu te poses trop de question" on fait avec, on met la poussière sous le tapis et basta :)
A banir absolument, car ça laisse les situations se dégrader. C.f le monde du travail: En chine, pas de revendications sur le monde du travail, sinon on peut se prendre une balle !!! Alors pourquoi toi tu te plaint en France :(
Et le pire ailleurs "le massacre de Gaza" ne permet pas de dormir sur nos deux oreilles :(
Donc à bannir de son vocabulaire cette expression et le faire gentillement remarquer à son interlocuteur que ce n'est pas courageux et que c'est un moyen de ne pas répondre à un problème ici et maintenant !!!
Citation de Ancien membre C'est pourquoi, à mon avis, le plus important est d'être reconnaissant de ce que nous avons et de la situation dans laquelle nous nous trouvons, quelle qu'elle soit, parce qu'il y aura toujours pire que nous, mais aussi toujours mieux que nous.
je rebondis avec une citation : «Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l'être mais aussi la sagesse de distinguer l'un de l'autre.»
D'ailleurs, pour la santé mentale, le fait d'éprouver de la gratitude a un effet bénéfique sur notre mental 😉 en plus du fait qu'elle permet une plus grande sensibilité, une certaine nuance pour dédramatiser les évènements négatifs que l'on peut vivre et finalement, une meilleure maitrise de nos émotions.
Citation de FleurRouge #501411
Bonsoir FleurRouge,
"Il y a pire ailleurs", certes, mais :
....
pourquoi accepter sans esprit de curiosité ce qu'on nous désigne comme un fait "objectif" !
sur quel élément ne doit-on pas porter nos yeux ;
la doxa doit-elle être engloutie comme une tartine de pain beurre, après une longue marche ?
Pour autant convient-il de se résigner ?
Donc, "ça peut-être pire ailleurs"....mais
on peur réfléchir (on en a encore le droit) ;
on peut agir boycotter une cause ;
D'aucun pourront dire "ça peut-être pire ailleurs", mais je m'en fous car ;
c'est loin ;
Mais nous habitons la même planète....
....et l'absence de considération pour autrui ne fait pas avancer notre société !
François
Citation de FleurRouge #501411
Ce fameux il y a pire ailleurs dépend du contexte. C'est juste insupportable lorsque des gens minimisent les conditions dans lesquelles vivent les autres.
Cependant c'est un peu plus compréhensible si on cherche simplement à se rassurer soi-même.
Ce n'est pas en se disant qu'il y a pire ailleurs (ce qui demeure très subjectif et non mesurable) que l'on évoluera.
C'est tirer sa propre vie vers le bas. Ou se tirer une balle dans le pied.
Autant se "réfugier" dans l'alcool, la drogue, bref, le suicide indirect à petit feu.
Il faudrait plutôt oter ses ornières et se dire que, oui, il y a mieux ailleurs, et tenter de s'en rapprocher.
Qui n'avance pas recule.
Maintenant à chacun-chacune sa philosophie et sa propre vision de la vie.
Et c'est un vieillard de 67 ans qui parle, alors c'est dire ...
Totalement d'accord avec la plupart d'entre vous, le "il y a pire ailleurs" ou "il y a mieux ailleurs" c'est une façon de graduer un problème sur "l'échelle du malheur". Mais c'est pas parce qu'il y a pire ailleurs que le problème ne mérite pas qu'on lui porte une attention particulière et qu'on lui trouve une solution.
👏
Citation de Damien33350 #502607
Ah oui je suis d'accord. Quand quelque chose nous gêne au point de nous empêcher d'avancer on a besoin d'un regard neuf pour nous aider à trouver une solution mais certainement pas qu'on nous dise il y a pire ailleurs et encore plus quand on est hypersensible.