Transidentitées réactionnelles / symptomatiques - Page n°2

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Ancien membre
05/09/2024 à 13:42 - 05/09/2024 à 15:46

Bonjour Hélix 😘

Ton récit me laisse sans voix.... je suis totalement admiratif.... la liberté que tu as !!! C'est stupéfiant.

( et perso j'aime bien être en jupe l'été, ou même en jupe longue, sans avoir aucun souci de genre... les filles portent bien dans pantalons? alors???)

Il y a deux choses que je retiens dans ton vécu (car oui, bien sur, j'ai tout lu avec une grande attention, et deux fois):

1) toi face à toi même.

2) toi face aux autres. De fait, comme il a été dit: dans une société genrée par définition.

.

Et il y a deux choses qui sont dites dans ce forum qui me posent question:

  • " je crois que je n'ai pas envie de devoir "performer" dans un genre, mais plutôt d'acquérir une totale liberté dans l'expression de "mes" genres ..."

Je trouve ça hyper juste. Et cela rejoint une autre citation de toi:

"Je veux dire : cela fait un an que je porte fréquemment des soutifs à coque rigide qui me font une poitrine B/C : j'ai l'habitude de me voir avec ces formes ... et pourtant, panique à bord dès que ça devient corporel.

Serait-ce parce qu'un soutif est amovible ? Le coté définitif qui me mettrais en panique ?"

Ce que je trouve être une question très pertinente.

.

  • "Il y a une chose fondamentale: le corps humain fonctionne soit en régime hormonal féminin, soit en masculin. Osciller entre les deux, ou espérer être dans un état "neutre" hormonalement est un non-sens physiologique. Ceci n'est pas mon opinion mais le fruit des réflexions de médecins endocrinologues spécialistes."

Je trouve que de fait, c'est une réalité qui peut se révéler angoissante... Et hyper déstabilisante, quelque part.

.

Du coup: je me pose une question: quelque chose que je ressens fort à la lecture de tout le forum, et surtout de cette analyse hyper pertinente de toi même: pourquoi est il "nécessaire" de se "genrer" ?

Parce que la question est là, au fond... Et cela est réellement une question... A moins que je n'ai rien compris????

Je conçois, que ce soit "nécessaire", comme le dis Occamj, au sens physiologique.... Mais pour le reste ??? Tout se résumerait il à un "XX" ou (exclusif) à un "XY" ?

Cela reviendrait, à pouvoir définir ce qu'est un "homme" ou une "femme", en dehors du contexte purement anatomique, et hormoal (et encore, au niveau des hormones, les taux peuvent varier d'un individu à l'autre)... Et, personellement: en dehors de cette définition "physique" aucune ne me satisfait, et vraiment "recevable" à mes yeux....

Je n'ai pas de souci, personellement, avec mon genre... Mais ton témoignage est pour moi particulièrement émouvant, et questionnant, par rapport à la définition d'un "genre" qui "devrait être" "défini".

Je trouve que tout ce que tu dis est une expression de la diversité des individus absolument... édifiante !

Oui, les "cases" sont hyper rassurantes, mais quelque part, ce sont bien des "cages"....

Alors... se "définir" un genre, "en réaction à....". Cette recherche de "lien de cause à effet" dépasse totalement mes compétences. Et surtout: à mon entendement....

Et pardon pour cette intervention peut être totalement déplacée....

En tous cas: respect !

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Hélix
06/09/2024 à 09:37

Citation de DamienLge #518645 la liberté que tu as 

Le souci, c'est qu'à force de prendre ses aises, on fini par toucher les barreaux ... On est libre : relativement. Le voisin se mue vite en geôlier.

Citation de DamienLge #518645 pourquoi est il "nécessaire" de se "genrer" ?

Dans une société binaire et pas super ouverte comme la nôtre, se définir non-binaire est aussi facile que de tenter de faire tenir à l'équilibre une bille en acier pile entre deux puissants aimants.

Sur le moyen terme, ça me paraît quasi impossible.

On est poussé à choisir.

Si on veut une chance de s'intégrer, d'être employable, de ne pas être rejeté en permanence, montré du doigt, il faut un passing.

Détonner le moins possible.

J'ai une tête de mecs et ça se passait super bien à tous les niveaux avant que je commence à intégrer du genre féminin.

Là, ça s'est compliqué ; énormément.

Incompréhension de la famille, employeurs frileux, rue qui est devenue plus incertaine, rencontres amoureuses au quasi point mort.

Ainsi donc, si je veux espérer fonctionner à nouveau à peut près normalement, je dois choisir :

  • abandonner un maximum de féminin pour être à nouveau perçu comme un homme lambda, à la limite un peu féminin (gay quoi).

  • transitionner vers le genre féminin corporellement afin d'amoindrir le gap entre ma présentation et mon physique afin d'être perçue comme étant une femme - éventuellement mal fichue - mais une femme tout de même.

C'est cette dernière option que j'avais retenu, quoi que là tout de suite je sois moins sûre de moi.

Si j'étais rentière, je pourrais me permettre d'être parfaitement Non-binaire.

Citation de Ordalie #518653

Merci Ordalie, néanmoins pour le moment j'ai mis les petites choses en pause, le temps de voir où j'en suis, où je vais :)

Citation de Occamj #518641 le THS provoque beaucoup de changements émotionnels, et il faut du TEMPS avant que les choses se calment, se stabilisent, deviennent plus claires. Plusieurs mois. Jouer au yoyo avec un THS (je prends / j'arrête) avec des constantes de temps plus courtes n'est donc tout simplement pas pertinent vis a vis de tes états émotionnels. ça c'est l'expérience de nombreuses personnes trans

Malheureusement, les changements étaient trop rapides pour que je puisse me permettre de prendre ce temps ; et un dosage plus faible n'apportait rien. Comme dis le capitaine "entre deux mots il faut toujours choisir le moindre" (qui aura la réf ?).

Citation de Occamj #518641 Il ne faut pas attendre d'un THS autre chose que ce qu'il apporte objectivement: un changement hormonal, accompagné de changements dans tes caractéristiques sexuelles secondaires. Les états émotionnels sus-cités sont, eux, la résultante de plein de choses: biologie, vie sociale, état psychique... tout ça combiné ! Bien entendu, l'objectif d'un THS est d'aller dans le sens d'un confort accru, mais cela ne peut se faire que dans le cadre d'un ensemble. Je vais bien mieux psychiquement qu'il y a 1 an, or je prends un TH depuis 5 ans ! Le fait d'avoir un environnement émotionnel et un cadre de vie favorables a surement fait autant pour moi que le TH. Pour moi, la chirurgie a aussi bouleversé ma vie. Donc, il faut considérer le package

Le problème, c'est que ce confort je l'avais avant de basculer dans le genre opposé.

Et désormais, ce confort est lié au ths et au genre et à ce que je vais en faire :

  • L'abandonner ? Dans ce cas, je peux me permettre de déménager demain en Bretagne - où j'aimerais m'établir depuis longtemps - et trouver un job comme ambulancier (ce qui sera facile).

Puis embrayer sur la suite logique (achat d'un bien, trouver un/une compagne de vie, adopter une palanquée de chats ...).

Easy way.

  • Le poursuivre ? Dans ce cas, il va me falloir patienter encore presque deux ans que ma transition soit terminée (et un succès) avant de pouvoir envisager ce déménagement ; ce afin d'être employable en évitant toute discrimination et sans avoir à imposer des rdv tous les quatre matins à mon employeur. Deux ans à continuer de galèrer professionnellement et économiquement, le tout dans un environnement que je vis de moins en moins bien.

Tout ça en espérant qu'à l'arrivée je sois considérée comme cis par tout inconnus et en espérant que je ne me sois pas plantée dans mon choix.

Je ne vais pas entrer dans les détails, mais ma situation est précaire et très stressante ; je n'avais absolument pas le besoin qu'une transidentité vienne se greffer là dessus !!!

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Squeerky
06/09/2024 à 10:10 - 06/09/2024 à 10:17

Citation de Hélix #518662 On est poussé à choisir

Hélas oui...

Citation de Hélix #518662 Le poursuivre ? Dans ce cas, il va me falloir patienter encore presque deux ans que ma transition soit terminée (et un succès) avant de pouvoir envisager ce déménagement ; ce afin d'être employable en évitant toute discrimination et sans avoir à imposer des rdv tous les quatre matins à mon employeur.

Ça me stresse aussi toutes les démarches et rendez vous sur le temps de travail. Sans parler qu'une transition et même la période de questionnement c'est extrêmement prenant mentalement. J'aimerais pouvoir m'y consacrer pleinement et le travail est clairement un frein.

Je ne peux pas arrêter de travailler mais je ne vois pas comment concilier les deux.

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Ancien membre
06/09/2024 à 11:01 - 06/09/2024 à 11:20

Citation de Hélix #518662

Ce que tu dis est tout à fait juste. Bien sur.

Je suis certainement trop idéaliste... Perso j'ai bien "payé" mon homosexualité au sein de mon travail (même si il s'agit là d'une orientation et non d'un genre)... donc oui: je comprend qu'entre la réalité de trouver un emploi, des revenus, et ce que l'on aimerait vivre, il y a un abîme.

Néanmoins, là où je mettais la nuance, c'est qu'il m'apparait (et je dis cela avec toutes les précautions requises) que le "souci", est plutôt "toi dans le mirroir", qu'un réel souci de genre "anatomique". Et que: il m'apparait pas vraiment que tu es "dans le mauvais genre", puisque, comme tu le dis toi même: quelque part: tout genre "définitif" ne te convient pas.

Oui: tu soulève le "problème" de la relation... et de la sexualité qui éventuellement va avec... Pourtant, dans ton premier post, tu n'en parle que très peu, et dans les autres posts, non plus.

Alors... Est qu'il t'es possible, dans ta vie, de créer des "espaces de genre" ? Je veux dire, et ce n'est qu'un exemple: au boulot: tu es homme, chez toi, tu es femme, à la piscine, tu es... etc..... etc...

Puisqu'il m'apparait que un "choix définitif" et donc une transition de genre (et je dis cela en te lisant), t'es "inconfortable" ?

Car de fait, et comme tu le dis toi même: y a t il vraiment un souci de transidentité ? Je ne suis pas certain, avec toute la bienveillance possible, que ce que tu écris, pose la question. Ou bien n'ai je rien compris ?

Et oui: la Bretagne est un superbe pays.... Mais à part quelques grandes villes refuge, entre une pensée celtique encore bien présente, mélangée à une pratique catholique hyper extrémiste, la Bretagne est très loin d'être un pays qui te conviendrait.....

Rien que d'être divorcé en Bretagne pose souci, une orientation aussi, alors un genre.... ouf !

Une chose en tout cas: je suis très sensible à ce que tu décris de la notion de "temps". Par exemple que tu aimerais "trouver une solution" "confortable", le plus rapidement possible, mais que, en même temps, et bien oui, le travail (pour ne parler que de cela) te prend énormément de temps, et ce à ajouter au temps nécessaire pour "trouver ton chemin".. etc.. etc.

Donc... mon premier "regard" serait de "mettre de l'air" dans tout ce vécu.

Tu as tout à fait raison de dire que je suis certainement très idéaliste par rapport à une notion de "genre", et que "ma" philosophie, est peut être sympa, mais dans le réel.... Elle est intenable. Néanmoins, je ne suis pas certain que tout soit "noir" ou (exclusif) "blanc". Et que, avec le temps, je crois qu'il t'es possible de trouver un "entre deux", dans ta manière de vivre, ce qui évidemment demande du temps.

En tout cas, il m'apparait très nettement (et ce n'est que ma réflexion et mon avis), que commencer une transition, ne m'apparait pas comme "la recette satisfaisante". Car, à te lire, tu te retrouveras finalement dans la même situation, mais: inverse. Ou je me trompe ?

je ne fais que réfléchir, avec toute la bienveillance possible... 🤔

ha oui: petit détail mais qui a aussi toute son importance: personellement, mon vrai prénom est "non genré" (tout comme Hélix ou Alix, ou Claude, ou...). Déjà que rien de faire cette démarche là pourrait être d'un grand secours... ???

Et oui: bien sur: à moins d'être ton propre patron, donc indépendant, tu ne peux que "créer des espaces de genre" comme je le disais plus haut.

avatar contributeur de Hélix
Hélix
06/09/2024 à 12:19

Citation de DamienLge #518666 [...] le "souci" est plutôt "toi dans le mirroir", qu'un réel souci de genre "anatomique". Et que: il m'apparait pas vraiment que tu es "dans le mauvais genre", puisque, comme tu le dis toi même: quelque part: tout genre "définitif" ne te convient pas.

Disons que je vis dans le genre féminin depuis deux ans déjà ... mes affaires masculines sont dans des cartons sous le lit. J'ai également changé de prénom il y a deux ans pour un mixte et depuis quelques semaines je réfléchi à un qui soit exclusivement féminin : je pense d'ailleurs avoir trouvé, mais ce sera pour l'après transition physique (si elle a lieu, mais ça reste engagé : je n'ai par exemple pas annulé mon rdv de laser corps+barbe dans 3 jours).

Je n'utilise plus que le pronom "elle", quoi qu'il m'arrive d'avoir des bugs avec "il" (souvent en pensées, j'ai régulièrement tendance à utiliser le masculin).

Donc à priori j'ai une "dysphorie de genre" (je préfère largement le genre féminin, le masculin ne m'apporte rien, voir même m'est toxique), mais n'ai effectivement pas de "dysphorie corporelle".

Citation de DamienLge #518666Oui: tu soulève le "problème" de la relation... et de la sexualité qui éventuellement va avec... Pourtant, dans ton premier post, tu n'en parle que très peu, et dans les autres posts, non plus.

Ce post commence à avoir de l'âge ^^

A l'époque cela me travaillais moins : aujourd'hui ça commence à être compliqué ... je me sens assez seule.

Citation de DamienLge #518666Alors... Est qu'il t'es possible, dans ta vie, de créer des "espaces de genre" ? Je veux dire, et ce n'est qu'un exemple: au boulot: tu es homme, chez toi, tu es femme, à la piscine, tu es... etc..... etc...

C'est compliqué, sur le long terme, de n'être soi-même que lorsque l'on est chez soi.

On a aussi besoin des autres, de se sentir validé, reconnu, accepté pleinement.

A me faire passer pour un mec au travail, j'ai juste l'impression de jouer un rôle. Je ne suis pas moi pleinement : c'est toxique.

Je n'ai pas envie d'aménager d'espaces ... ma mort ne sera pas aménageable.

Citation de DamienLge #518666 En tout cas, il m'apparait très nettement (et ce n'est que ma réflexion et mon avis), que commencer une transition, ne m'apparait pas comme "la recette satisfaisante". Car, à te lire, tu te retrouveras finalement dans la même situation, mais: inverse. Ou je me trompe ?

Aux femmes on passe les entorses au genre ... elles sont plus libres, du moins de ce côté là.

J'ai malheureusement un côté très "entière", qui confinerait presque à la bêtise :/

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Ancien membre
06/09/2024 à 15:25 - 06/09/2024 à 15:42

Citation de Hélix #518667

Merci de ta réponse !

Et de fait, je ne peux que constater que, du temps ayant passé, il y a des choix "clairs" que tu as posé.

Donc quelque part: je me réjouis que, pas à pas, tu avances dans cette "recherche de genre". Donc de TOI.

Je disais "homme" au travail, mais ce peut être "femme", évidemment...

Cette réponse indique que tu es "toi même" qu'en étant femme. Même si ce n'est pas encore aussi "tranché" peut être que cela. Mais il est clair que cela évolue... en toi...

Cela me fait penser à une histoire, cette de Lilly Elbe, première transgenre de l'histoire, qui a été porté à l'écran et superbement interprété par Eddie Redmayne. Je ne sais si tu as vu ce film: "the Danish Girl".... Et qui se "découvre femme", un peu dans le même contexte que toi, au détour d'un "jeu"... Et il y a bien du temps avant qu'elle ne dise "je suis une femme, à l'intérieur".

En tout cas, sincèrement, "la relation de cause à effet" ne doit surtout pas être recherchée. Par contre, la diversité des "arcanes de la pensée humaine" (mot que j'emprunte à Némésis Isu) me donne à penser que, et bien voilà: ton "genre" est en train de se définir peu à peu... Tout comme peut l'être une orientation, ou bien d'autre choses: rien n'est "figé" dans le temps de l'humain. Certain/certaines sont "certains" (tu citais je pense un "homme qui ne s'est jamais posé la question") très tôt, d'autres.. plus tard. Et pour certain/ certaines, cela est "immédiat" et quasi "évident"... pour d'autres, cela demande plus de temps. Et tu es loin d'être la seule qui se découvre "autre" fort tard: d'aucuns/ d'aucunes se "découvrent" encore plus tardivement, sans que pour autant, leur vécu, leur passé, pose question, ni surtout: regrets.

Tu as eu une vie cis dans le genre homme... L'évolution qui t'es personnelle et tienne fait que..... d'autant que tu as des "professionnels" autour de toi... Je veux dire par là: c'est tout à fait loin d'être un "caprice du moment"... Nous avons tous et toutes, plusieurs "vies" dans notre Histoire.

Tu serais en tout cas très étonnée de voir à quel point le temps est ton alliée, même si le fait que nous soyons tous et toutes "en temps limité" nous pousse à vouloir aller très vite, un peu dans tout d'ailleurs.

Quant à avoir un coté "entière", c'est plutôt une qualité.

Et c'est vrai qu'une femme, avec un Tshirt ample cachant sa poitrine, et un jean "de mec", ne fait poser aucune question... Là dessus, tu as entièrement raison. Néanmoins, à te lire, le "genre féminin" n'est pas pour autant, pour toi, un genre "par défaut". Ce qui serait là, du coup, effectivement "toxique".

En tout cas, dans une transition, tu n'es nullement "obligée" d'aller jusqu'au stade chirugie, ce qui, de mon point de vue (et je m'avance encore sur ce point en marchant sur des oeufs), me parait être encore une autre "étape", qui, à te lire, ne te semble pas "pour le moment", nécessaire.

Quant au coté "relations" (et je sais ce qu'est être seul/seule) je suis convaincu que, d'abord, tu dois être "bien dans tes baskets" (donc à l'instant T). Après, tu trouveras très certainement "chaussure à ton pied", puisque quasi, le seul critère d'une relation, de nos jours, est l'age... Et je veux être précis sur ce point: je ne te dis pas du tout cela, dans un sens que l'on donne souvent à ce souhait, un peu hypocritement d'ailleurs, et qui veut dire, sans le dire "je ne veux pas de toi mais je te souhaite de trouver.." (ce qui au passage, est assez horrible à entendre quand on est seul.e..).

En tous cas, toute ton Histoire personnelle nous montre bien que bien des choses ne sont pas "duales". Et que clairement: rien n'est "figé". Ni "défini".

Oui, je trouve ton vécu très "éclairant" quelque part, et plein d'espoir, aussi.

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