Du poids de la sociabilité - Page n°2

Allez allez, un topic, vite !

Citation de Marquise_fem #464931 Quand on est enfant, on s'éclate, on vit les choses intensément, on arrive encore à avoir cette joie de vivre, cette innocence. On se prend moins la tête aussi.

J'ai plutôt l'impression de faire le chemin inverse ! ^^

J'apprends à un peu moins me prendre la tête avec le temps.

Je serais prêt pour croquer la vie quand je ne serais plus qu'une vieille chose et j'aurais passé ma jeunesse dans les ombres !

Le destin est moqueur ! 😁

Citation de Occamj #465124 Allez allez, un topic, vite !

Fait !

Citation de RedRose #465115

je suis trop touchée Red rose 😍

ce n'est pas les diamants que j'ai l'habitude de recevoir mais je me contenterai de ce simple caillou hihi

J'ai plutôt l'impression de faire le chemin inverse ! ^^

ah bah ça c'est cool ! :D

moi je suis dans une période où j'ai pas le temps d'être sereine, plus tard, j'aimerais bien être propriétaire donc je commence à économiser (le temps que je vis encore chez mes parents) pas de loyer à payer donc ! et puis dans 1 an, je suis sur de marché du travail (je suis donc en stress alors même que j'ai plutôt un bon CV, par ex, j'ai eu aucun mal à trouver mon contrat d'un an pour la rentrée prochaine).

et en faite quand j'ai écris cette phrase, c'était aussi pour notre rapport à l'argent, quand on est un adulte, je trouve que quand on sort avec des amies ou autres, on est pratiquement toujours obligé de dépenser (aller au café du coin, se prendre un verre, déjeuner au restau, aller au centre commercial) alors que quand j'étais plus jeune, bah on avait rien, pas de money money mais on arrivait quand même à faire des activités sans argent (aller à la bibliothèque, faire du vélo/ping-pong, cuisiner, courir, aller à la piscine).

J'aimerais bien retrouver ces habitudes-là aussi...

(Marquise commence à se confier au peuple, si ça c'est pas une surprise !) 😉

Hello !!

Bon, j'avoue, j'ai un peu sauté certains messages. Mais le message d'ouverture de topic me parle énormément. Tu n'es pas la seule personne dans cette situation. Les relations sociales où tout le monde parle, où il y a beaucoup de monde, ça m'épuise rapidement. Et ça, tout le monde ne le comprend pas forcément. Et je sais que j'en souffre. Je me remets en question parfois, j'essaie de faire des efforts pour paraitre un peu plus comme les autres. Mais c'est épuisant. Et je pense qu'il va falloir que j'explique, quitte à pointer du doigt certains du groupe un peu similaire à moi, mais à qui on ne dit rien. Bon, après peut-être que le souci c'est que je ne respecte pas justement ce temps de repos nécessaire, lorsque je deviens silencieuse, dans la lune, dans mes pensées et que je devrais en profiter pour juste décider de rentrer me reposer plutôt que continuer dans la situation sociale qui suit, et où je ne serai qu'une ombre, et donc problématique aux yeux des autres.

C'est marrant que je tombe sur un sujet pareil en ce moment alors que je rencontre des soucis avec des gens de mon groupe de musique.... Et, possible que ça ait posé souci dans d'autres situations sociales.

N'hésitez pas à venir me parler en mp si vous voulez échanger plus sur ce sujet :)

Avec le temps, l'introspection, la psychothérapie, et évidemment mes lectures, je commence à accepter l'idée que je suis câblé et que, même si je fais des efforts de sociabilité, j'ai le droit de vouloir me mettre dans un coin à un moment de la soirée ou chercher un moment de discussion à deux. Parce que j'en ai besoin. Parce que c'est physiologique, pas un caprice, un refus, juste une impossibilité. Et parfois je fais comprendre que j'ai besoin d'un break. Tout simplement.

C'est assez bizarre pour ma part d'en arriver là. Mais c'est pas mal. Et puis... j'ai besoin de me câliner un peu. Personne ne le fera vraiment pour moi, je l'ai enfin compris.

Et encore un qui rajoute un +1 ^^

Il y a pas mal de choses sur ce file que je pourrai reprendre à mon compte, d'autres moins.

J'aime à simplifier la chose en disant que j'ai une vie intérieure très riche ^^

Sinon. Un bonne exemple d'un truc fatiguant : au moment d'écrire ce message, je me tortille l'esprit pour savoir parmi tout ce qui m'a interpellé, je dois rebondir, lesquels vais je occulter.... En société, ça va me saouler et je vais me taire, parce qu'au final ce n'est pas important, attention, je sais exprimer mon indignation qd ça deborde, sinon bof... Osef ^^

Je ne qualifierai pas ça de l'asociabilité ou une phobie sociale (encore que ça ai put y ressembler), genre animer des atelier, donner des cour , faire des visites guidée ou présenter un projet devant un auditoire ne sera pas un pb (j'ai juste besoin de me mobiliser). Simplement, j'ai souvent besoin de me recentrer, entre taiseux, ours et loutre ^^.

Sinon je souffre d'un déficit d'inhibition latente, ce qui veut dire que mon cerveau n'a pas de filtre: de base, un bourdonnement de mouche, une discutions en court, un bruit de moteur, un reflet dans une vitrine, l'étiquette du tee-shirt qui me gêne etc m'arrivent chacun avec la même importance, ce qui demande une certaine concentration pour faire le tri, d'où mon besoin de calme et de repos, ou à l'inverse créer un brouhaha pour faire saturer mes capacités sensorielles et ainsi pouvoir focus, sinon, il n'y a qu'en état de Flow ou en pleine conscience que je ne fais pas d'effort à filtrer

Je suis complètement du même genre.

J'ai souvent l'habitude de jouer avec mon collier, et en cas de besoin d'isolement je me plonge dans de la lecture ou de la musique si je peux pas m'isoler complètement

Citation de Narikya #464535

" Je ne dépose pas cela ici pour savoir si je suis bizarre ou pas. Je sais que je suis un truc étrange et inadapté. "

Ça ne me semble pas étrange d'avoir besoin de s'isoler c'est même peut-être une sorte de bénédiction, quelque chose qui fait du bien pour les personnes qui partagent cette sensation.

Ce qui compte pour toi est le plus important 🙂

Bon courage