Quel est votre rapport au travail ? - Page n°2

Citation de Phèdre #444492 "Même si j'ai adoré mon métier autrefois, j'ai fini par le prendre en horreur, j'y vais à contre coeur et je compte les semaines..."

À propos des enseignants et de leurs difficultés au travail, j'ai vu qu'il existait un docu de Julie Chauvin sur le sujet. "L'école est finie". La BA est poignante, je trouve.

Citation de Harmonique #444501"Le problème vient que celui qui renouvelle ses méthodes ses expériences pédagogiques n'a pas plus de gratification que celui qui branle rien."

Je ne suis pas sûre que l'institution dont dépend la grande majorité des enseignants permette, encourage la liberté pédagogique.

Bonjour,

Après une journée longue et épuisante au boulot, je trouve que ce sujet est vraiment pertinent.

Ça fait longtemps que je suis dans un état : je travaille pour travailler.

Cet état est due a :

1 , Je ne cherche plus de reconnaissance au boulot, car y en a pas. Le seul objectif de mes missions , est que le boulot est fait dans son propre contexte,fournit le livrable attendu.

2. Je ne m'aligne plus mon salaire avec mes valeurs, car je ne me limite plus a un rôle d'un simple salarié, d'un collègue,un opérateur, un prestataire, un fournisseur ou un client. Ceci ne résume pas ma vie, mais seulement un mail, un coup de fil, un message teams.

3. Je comprends depuis des années que mes besoins financiers sont mes propres problèmes, mon travail n'en est pas la solution ,ni mon employeur. Je demande une augmentation ou grimper échelon quand je sens prêt, pas quand j'ai besoin. Je montre la qualité et la pertinence de mes actions, pas la quantité. La qualité pourrait faire la différence, la quantité rarement.

4. Ce n'est pas les compétences qui font épanouir ou grimper d'échelon. Une entreprise reste un groupe d'humains, que chacun a leur propre opinion , leur intention,leur histoire,leur vécu et leurs valeurs. Personne ne peut toujours être objective.

5. Je ne cherche plus à plaire qui que ce soit, ça me permet de travailler de manière objective. Je demande rarement l'avis des autres, je ne cherche que les info que j'ai besoin auprès des autres. (Quand, qui ,ou, quoi,comment)

6. Je garde une distance avec mes supérieurs, je refuse de croire leur promesse je leur ai demandé de ne plus me faire des promesses. Je garde une distance aussi avec ceux qui montrent trop d'ambition. On me laisse tranquille et on sait que l'on peut compter sur moi quand il y a des problèmes. Je remercie tous les collaborateurs chaque fois quand ils fournissent un service de qualité.

7. Je n'ai ni peur ni joie face à diverses missions rencontrées, pas parceque j'ai de la maîtrise. Mais je sais qu'avec ou sans mes actions, les choses vont toujours finir par s'arranger.

8. Personne n'est irremplaçable, même le PDG. Avec ou sans moi, le boulot sera toujours fait.

9. J'abandonne l'idée de bien travailler pour bien réussir ma vie. Les valeurs que l'on est censés avoir dans une entreprise sont dans la plupart des cas malsaines.

10. Les réussites ne sont pas valables de nos mérites dans l'entreprise, mais leur besoin oui. Du jour au lendemain, tout peut changer.

Citation de Phèdre #444492

Plein de courage à toi, chère collègue de l'éducation nationale.

Et j'admire ta décision.

Moi je peu rester assis et le regarder durant des heures 😂😂😂😄😄😄

Citation de Harmonique #444501

Le coup de ressortir les fiches jaunies et les QCM... c'est impossible quand tu es prof de comptabilité, fiscalité ou droit social.

Entre les évolutions législatives, les changements d'outils (informatique, espaces numériques...) qui n'existaient pas à mes débuts et les changements de logiciels comptables qui accompagnent chaque rénovation éducative... j'en suis toujours et encore à passer des heures à remonter mes cours tous les ans...

Et à mon avis, on est très nombreux dans cette situation quelque soit le niveau scolaire dans lequel on enseigne...

Je prends encore du plaisir devant les élèves mais je ne supporte plus tous les à-côtés.

Mais je pense que tu as raison quand tu dis qu'on ne peut pas faire le même métier pendant trop longtemps. Et c'est valable en terme de durée en heures dans la semaine et en années avant la retraite.

Même le métier le plus formidable devient lassant par son côté répétitif. On peut aimer une activité mais qui aimerait la perspective de la faire : "7 heures par jour / 5 jours par semaine / 47 semaines par an / 43 ans". On n'est plus dans de l'épanouissement là, on est dans de l'abrutissement.

Il faudrait probablement revoir notre conception du travail et prévoir des "recyclages"... et je ne parle pas de ceux imposés par l'employeur mais de reconversion voulue et souhaitée par le salarié.

Après tout, peut-être que je retrouverai une envie d'activité après mon départ de l'éduction nationale... sans la pression financière... va savoir...

Artiste peintre, bénévole en association, télétravailleuse en compta...

L'important, c'est la liberté de commencer et d'arrêter quand on veut... et ça, on ne l'obtient qu'avec l'indépendance financière.

Citation de Phèdre #444794

Coucou Phèdre

J'ai bien compris que les fiches jaunes ce n'était pas ton truc. Je l'ai connu pour une prof d'histoire et un prof d'économie. Un redoublant aurait pu faire le cours à leur place.

Je connais très bien la question de la comptabilité. En tant que formateur secrétariat, vente bureautique pour adulte j'ai fonctionné en binôme avec des formateurs en compta. Les changements de logiciels et les versions Excel, Word, Access, Powerpoint nécessitent une mise à jour permanente. J'ai connu la gamme Ciel.

Au bout de 20 j'avais une certaine lassitude bien que j'étais comme un poisson dans l'eau. Un licenciement a décidé à ma place.

J'ai repris mes études dans un DUT à 48 ans je suis ressortie majorette de promo (ah ah la prise de parole en public et l'esprit pédagogique cela aide dans les soutenances). Aujourd'hui je suis dans la logistique mais à mon age c'est épuisant.

Monique

💋 👠 💓 🎼

Personnellement j'adore mon travail, enfin j'aime ce que je fais

Je travaille seule, bien sur je vois des collègues et on se donne des coups de main de temps a autre mais chacun son secteur.

Ça me va bien, j'aime pas vraiment être trop entourée de gens. Et mes pauses en général je les prend seule au calme avec un bon livre.

J'ai un emploi stable (je n'ai pas a me déplacer de mon lieu de travail en gros) et c'est ce que j'aime. J'ai déjà eu un boulot où je devais continuellement être sur les routes et ça me prenait la tête. En gros j'aime bien ma vie actuellement :)

Mon rapport au travail a été coool. Il y a déjà plusieurs années que je me suis dit que ce n'est pas à la retraite que je vais profiter de la vie, que la vie n'est pas de s'user corps et âme pour profiter une fois que l'on est fatigué, et si on arrive jusqu'à la retraite.

Dans ma vie je n'ai signé que 2 CDI un en 2006 environ, et l'autre en 2020 qui ont durée moins de 2 ans. J'ai travaillé principalement en CDD et Intérim, j'étais mieux payé, et j'avais du temps pour moi. "L’avantage" c'est que je vivais en région parisienne, ce qui faisait que j'avais régulièrement et rapidement un autre travail. Et j'appréciais d'apprendre à chaque fois un nouveau poste ce qui faisait que je ne m’ennuyait pas

Mais aujourd'hui je remets en question ma vie pro (le métier), j'aimerais faire un métier qui a du sens

Bonsoir à tou.te.s,

Je voulais juste vous remercier pour vos témoignages qui présentent un panel de vécus très riches.

🙏🏻🙂

Sujet fort intéressant en ces temps perturbés mais qui permettent aussi, à mon sens , de mettre en perspective sa propre situation.

Pour ma part, j'exerce un métier-passion, qui me faisait rêver étant enfant.

Je me considère donc être une personne privilégiée, dans le sens où beaucoup d'entre nous, et les témoignages ci dessus rédigés en témoignent, subissent leur emploi, y sont malheureux.

Mon métier fait partie intégrante de ma personnalité et de ce qui me définit. Il contribue à la propre image que je me fais de moi-même. Il est une partie de l'édifice. Il dessine les contours de ce qu'est ma vie.

Je ne pourrais pas faire autre chose.

Je précise que cela ne fait que deux ans que j'occupe cet emploi et que cette "fraicheur" participe à mon enthousiasme. Il en sera peut être voire même sûrement autrement dans quelques années !

Ce n'est pas l'extase tous les jours bien sûr, mais à mon sens c'est le seul engagement que je sais profondément ancré en moi.

Je précise également que j'ai beaucoup de temps libre ce qui permet un bon équilibre en difficulté de la vie professionnelle et moments de détente . Je pense que ça contribue aussi à mon bien être général et à ma sérénité par rapport à cette vie professionnelle.

En tout cas, les débats actuels me donnent à voir d'autres situations professionnelles moins enviables que la mienne et cela me permet de changer de perspectives sur ce fameux rapport au travail.

Jusqu'à l'année dernière, le travail était pour moi une torture.

J'ai fini par trouver une boîte où je me sens vraiment bien.

Alors je continue à penser que le travail devrait être réduit, qu'il n'est pas une fin en soi, à prôner télétravail, revenu de base et salaire à vie, réduction du temps de travail, semaine de 4 jours et 28 heures, à rêver d'un travail passion voire d'une vie sans travail, etc.

Je me dis que c'est possible et souhaitable, un futur libéré du travail-prison.

Et que c'est possible aussi de prendre du plaisir au travail, à condition qu'il soit sain.

Dès que j'ai pu je me suis mis à 80%, le travail aujourd'hui n'est plus ma priorité surtout et compte tenu aujourd'hui des dégradations des conditions de travail aussi bien dans le privée que dans le public...

Profiter de la vie, de la nature, des choses simples au quotidien est la plus grande richesse enfin à mes yeux!

J'ai toujours eu le travail en horreur, et c'est de pire en pire.

Je hais arriver à l'heure, voir les mêmes têtes tous les jours, passer ma vie au boulot, perdre mon temps.

Quand j'étais petit je rêvais d'être clochard.

Même le meilleur métier du monde, avec un salaire mirobolant me saoulerai au bout de quelques jours.

J'aimerais pouvoir profiter de ma vie sans aucune contrainte ni comptes à rendre, être libre...

le travail, pour moi, c'est (sur)vivre dans ce monde

si je gagne au loto, je me met à mon compte et je fait uniquement ce qu'il me plais quand j'en ai envie (streaming, vidéos) même si ça fonctionne pas

Citation de Nozomi-san #449752

C'est clair !😅

Moi j'ouvre un refuge pour creature fantastique et une ecole pour escargots! Voila! 😋🦄

Pour moi, mon travail, bien que je l'aime est un moyen de me permettre de gagner ma vie. J'ai déjà été du genre à relever des défis, prouver que j'étais capable d'en prendre, faire des heures à ne plus finir, en prendre beaucoup sur mes épaules, à vouloir constamment avancer dans les échelons hiérarchiques, un genre de workaholic, mais au fil des ans, la vie m'a montré à sa façon que c'est bien beau le travail mais ce qui compte vraiment c'est la famille, les amis, les passions. J'ai compris que tous ces moments qu'on manque à cause du boulot qui nous retient comme les premiers pas de bébé, le spectacle de danse de la plus vieille...ils ne reviendront pas.

Maintenant je travaille pour vivre et profiter de la vie, je ne vis plus pour travailler. 😊

Citation de Dionysos #449917

Qu'est-ce que/qui t'a donné ce déclic ?

Si le travail était quelque chose de si intéressant, les riches l'aurait gardé pour eux.

Le travail constructif nécessite, outre de la richesse, des compétences. Les entreprises complexes sont souvent réalisés par le biais d'une combinaison des deux. Richesse seule ne bâtit qu'une montagne d'argent.

Le monde est un peu plus complexe que "les riches" vs. "Les pauvres"... mais ça serait le sujet d'un autre topic.

Citation de Claradoll #450798

Je peu t’assurer que dans le domaine médico-social, le travail est intéressant et enrichissant du point du vue relation humaine, mais forcément faut être prêt à plonger dans les maladies et la pauvreté le tout en étant payer une misère… c’est moins attractif !

Seule la nouvelle technologie médicale et la pharmacologie rapporte de la tune à certains ( on ´l’a bien vu avec le COVID)

Je déteste mon travail alors j'ai décidé depuis 2 ans de travailler à temps partiel. Je n'ai pas besoin de plus pour vivre, je suis habitué à une vie simple. J'ai 45 ans et j'ai grandi avec le discours de "l'importance du travail" comme s'il n'y avait rien d'autre, mais aujourd'hui je n'y crois plus vu les différences sociales qui existent, entre autres choses. Je suis déçue de beaucoup de choses qu'on m'a apprises dans mon enfance/adolescence, mais malgré tout je crois qu'il y a beaucoup de gens qui pensent la même chose maintenant. Je vois cela comme une sorte de petite révolution moderne

Compliqué.

J'adore mon travail, je suis même devenu formateur dans mon domaine et lorsqu'il faut donner du temps je ne le compte pas.Ainsi l'an dernier par exemple j'ai passer une cinquantaine d'heure bénévole à concevoir un Yeti d'un mètre trente pour surprendre les enfants du centre où je travaille.

Mais en même temps je sature, ma journée type commence à 7h3o fini à 18h3o à quoi s'ajoute entre 1h15 et 1h3o de trajet. j'ai demandé un aménagement de planning pour raison de santé en lien avec une RQTH. Il m'a été refuser prétextant que je coûterais trop chère à ma structure. Et puis ce que les institutions et les valeurs qu'elles défendent font de mon métier m'exaspère.

Du coup même si mon travail me passionne j'ai décidé de choisir mes batailles, j'ai averti mon employeur que je préparais mon départ et que lorsque je serais prêt je lui transmettrai ma lettre de démission.

Il faut travailler pour vivre et non vivre pour travailler. J'ajouterai que comme dans toute relation lorsque on ne peut pas trouver de solution et que la communication est rompue, il est parfois préférable de se séparer.

Citation de Sooruz #451151 Il faut travailler pour vivre et non vivre pour travailler.

Ça c’est mon Nîndo 😁 ( pour ceux qui auront la rèf !)

Pour moi le travail assure mon approvisionnement et ma sustentation... en substrats, ... qui permettent à leur tour d'entretenir ma force de travail et de recommencer. C'est aussi simple que ça.

Bonjour

Je fuis les reconnaissances ou course au merite, malgres cela j’adore bosser.

Je ne suis pas fan des vacances. Je préfère les weekend prolongé sinon je m’ennuie vite

Au travail je décompresse.

Je travaille pour vivre. Je ne vis pas pour travailler.

Citation de Deltalice #451564

👍👍👍💐