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Bonjour,
Je me pose des questions quant à mon orientation sexuelle…
Je me présente : je suis une femme de 48 ans, mariée, 2 enfants, malheureuse en ménage depuis très longtemps, lit séparé d’avec mon mari depuis 2 ans… situation très douloureuse.
Pour que vous puissiez éventuellement m’aider à y voir clair, il me faut peut-être remonter à l’enfance ?
Je ne sais pas faire court, cela risque donc de vous donner pas mal de lecture. (genre : vraiment un gros pavé !) Merci d’avance de votre patience.
Petite, on disait de moi que j’étais un « garçon manqué » juste parce que j’aimais grimper aux arbres, m’habiller en pantalon, jouer à des jeux de « garçon » avec mon père ou avec mes camarades de classe (course, foot, billes…). Je ne comprenais pas vraiment ce terme. Pour moi, une fille pouvait très bien faire tout cela et de toute manière, je trouvais les jeux des garçons et l’entente entre garçon 1000 fois plus intéressante et saine que les relations avec mes petites camarades.
Je m’identifiais facilement à un garçon. La raison, pour moi, en était fort simple : j’aimais passionnément lire et la littérature, à mon époque, ne proposait que des héros masculins auxquels s’identifier : D’Artagnan, Sherlock Holmes, Arsène Lupin, Robinson Crusoé… Il n’y avait qu’Alice Quinn Détective (Bibliothèque verte) que je trouvais sympa comme modèle féminin, mais ça n’allait pas bien loin.
Puis il y a eu les dessins animé japonais, là encore, beaucoup de héros masculins auxquels s’identifier : les chevaliers du Zodiaque, Dragon Ball et Lady Oscar qui s’habillait en garçon (j’étais folle d’elle ^^ Mon seul crush de sexe féminin). Puis Bruce Lee et Jackie Chan (j’étais dingue des arts martiaux… je voulais être aussi musclée et douée qu’eux ^^)
Je me demande : était-ce un signe de quelque chose que j’aurais loupé ?
A mon époque, on ne parlait pas du tout d’homosexualité entre nous, à l’école, au collège puis au lycée ! C’est comme si ça n’existait pas (même en terme d’insulte… vous savez, le fameux et malheureux mot « tapette ».) Donc, petite, puis ado, je n’avais même pas conscience que cela puisse exister. Je n’ai donc pas eu à me questionner là-dessus. J’aimais me considérer comme un garçon parce que je les trouvais plus cool, c’est tout. Au lycée, j’avais demandé à mes copines de m’appeler « Théo » en hommage à mon auteur favori Théophile Gauthier. J’aimais bien me prendre pour Arthur Rimbaud aussi… Mais là encore, à l’école, on n’étudiait que des auteurs masculins. Donc, je ne pouvais que m’identifier à eux.
Mes expériences avec les hommes :
Petite fille, je tombais facilement amoureuse des garçons. J’avais toujours une meilleure amie et je me montrais ultra possessive avec… mais pas de sentiments amoureux. Juste une sorte de jalousie féroce (pas cool pour mes copines ^^)
Au collège, j’avais écrit un long poème à un garçon qui me plaisait. Il a répondu favorablement… le pauvre faisait des kilomètres en vélo pour me voir, et je ne lui ai jamais permis de m’embrasser ni de me tenir la main. Je n’en avais pas envie. J’aimais juste « le sentiment amoureux ».
Une copine du collège m’invitait chez elle souvent… nous avons joué une fois « au docteur » ensemble. J’avais bien aimé… Mais j’ignore si nous avons recommencé… ça remonte à trop loin ^^
J’ai toujours eu un garçon pour occuper mes pensées sans aller plus loin. Arrivée à 20 ans, je n’avais eu aucune expérience (si, une séance bécotage lors d’un camp de vacance… joli souvenir). Un type est tombé amoureux de moi et j’ignorais comment me débarrasser de lui. De guerre lasse, j’ai accepté de sortir avec lui. J’adorais ses baisers mais, clairement, j’avais autre chose à faire : dessiner mes mangas ! Lorsqu’il a voulu aller plus loin, je suis restée raide comme une planche à pain. Je ne sentais rien alors qu’il me caressait. Il a vite arrêté, j’ai rompu et j’ai pu retourner à mes activités de dessin ^^
Toute période fac, j’étais raide dingue d’un type… je m’imaginais nos conversations. Après 4 ans à soupirer après lui, il m’a enfin remarquée… mais lorsqu’il m’a tenu la main pendant une séance ciné, j’ai perdu tout sentiment amoureux pour lui ! De toute manière, j’avais trop fantasmé sur la personne qu’il pouvait être et, en réalité, il ne collait pas du tout avec ce que je m’étais imaginé.
J’avais une meilleure amie en cette période fac et elle se sentait clairement étouffée avec moi… j’avais toujours cette façon de la considérer comme exclusive. Je ne supportais pas l’idée qu’elle puisse sortir sans moi. Cela voulait-il dire quelque chose ? Allez savoir…
Bref (j’abrège !) Arrivée à 25 ans : aucun petit copain, jamais d’expérience sexuelle ! Je sentais une grosse pression. Ma sœur plus jeune de 8 ans avait déjà eu plusieurs aventures, certaines de mes amies aussi… je me sentais clairement anormale.
Pourtant, nombreux étaient ceux qui m’avaient fait des avances, mais je les avais toujours repoussé.
Je me suis dit qu’il fallait que ça change. Je suis tombée amoureuse d’un homme… Je lui ai fait du rentre dedans, il m’a remarquée. Le jour où il m’a tenu la main, sur un bac, je me suis raidie… Je n’avais pas du tout envie qu’il m’embrasse. Puis j’ai pensé que si je continuais à agir ainsi, j’allais rester célibataire pour toujours… Donc, je me suis laissée faire.
Il est devenu mon mari.
Je lui donné beaucoup d’affection… mais niveau sexe, nous étions nul tous les deux… Lui, à la rigueur, il arrivait à trouver son plaisir, mais moi, j’étais plus efficace en me masturbant, vous voyez ? D’un autre côté, je le plaignais. Je n’avais pas envie de toucher son sexe. Je trouvais ça sale (et je n’aime toujours pas ça.) Et puis, petite à petit, je me suis mise à faire la planche à pain… Pffffftttt, je me dis, le pauvre… il n’a jamais pris son pied avec moi. Bon, il aurait pu faire des efforts de son côté en passant par la case préliminaires, mais il n’était pas chaud pour ça.
Bref… passons.
Notre couple s’est délité petit à petit pour plein de raisons. Là n’est donc pas la question.
J’arrive à la fin de cette longue diatribe.
Lorsque je me masturbe, depuis toute petite, je le fais devant des images de corps de femme (je trouve la « femme » si belle.) Mais je ne m’imagine pas faire l’amour à une femme….. je m’imagine seulement le plaisir que le corps féminin peut recevoir d’un homme. Je serais incapable de me masturber devant un corps d’homme (beuuuuuuurk ! Désolée messieurs.) Je peux me masturber devant une scène de sexe femme / homme ou Femme/ femme.
Là aussi, est-ce le signe de quelque chose que je n’ai pas su voir ?
La Fin !
Toujours est-il que j’ai vachement sympathisé avec une collègue de travail. Et, bon dieu, je ne sais pas pourquoi, à plusieurs reprise, j’ai remarqué combien elle était jolie (mais j’aime beaucoup regarder les femmes… je les trouve souvent belles. Je me retourne même sur celles qui me tapent dans l’œil. Je me suis toujours dit que c’était normal, pour une femme, de regarder les femmes et de les apprécier, non ? Comme si on se disait « wahou, j’aimerais trop être comme elle ».)
Bref, la dernière fois, j’ai ressenti une violente envie de l’embrasser !!!!!! C’est la première fois que ça m’arrive ! Je n’arrivais pas à détacher mes yeux de ses lèvres. J’avais comme un picotement sur les lèvres. Et je ne pensais qu’à ça : ses lèvres sont-elles aussi douces qu’elles en ont l’air ? J’avais les doigts qui fourmillaient aussi ! J’avais tellement envie de caresser sa joue duveteuse !
Il a fallu que je me retienne. Et, en même temps, j’avais envie de rire tellement je me sentais bien.
Je la vois peu, heureusement ^^
J’ai eu la même sensation la semaine dernière.
Je me dis que c’est dingue !
Suis-je en manque ? Je n’en sais rien…
Est-ce que j’aime les femmes, en réalité ?
Mais je n’en sais rien !!!!!
Puis-je lui en parler (parce que je ne serais pas contre une tentative d’embrassade ^^) : surtout pas, elle est récemment mariée (après bien des déboires) et elle est super amoureuse de son mari (et merde !).
Est-ce que je me découvre enfin parce que, j’ai eu une révélation qui me réconcilie avec moi–même ? j’ai appris que j’étais autiste asperger (à 48 ans, il était temps que je l’apprenne.)
Que pensez-vous de tout ça ?
Merci beaucoup de m’avoir suivie jusque là.
Tu t es enfermée comme beaucoup dans une relation hetero sûrement pour consciemment ou non correspondre aux ”normes” et attentes de la société et de ton entourage , maintenant tu semble n avoir jamais vraiment été épanouie dans ces relations
Est ce que tu aime les femmes ? Toi seule à la réponse encore faut il que tu ai le courage de l accepter si effectivement la réponse est positive
Maintenant tu es peu être bi , heteroflexible , gender fluide ou je ne sais quoi mais peu importe . Ce qui est évident c est que ton mari et toi ne sembler pas former un couple des plus harmonieux , au passage un partenaire qui zappe la case préliminaire personnellement ça me dérange .
Et comme dis Savora tu n aime peu être pas spécialement les relations sexuelle tout simplement .
Merci Sovara et Rosso.
Alors non, je n'ai pas eu de rejet des filles à l'adolescence... comme je l'écrivais, j'avais toujours une meilleure amie. Celle de primaire, celle du collège, celle du lycée et celle de la fac ! Seulement, une relation homo ne m'était jamais passée par la tête puisque j'ignorais complètement l'existence des relations entre même sexe !!!! Cela peut sembler étrange. Mais j'étais assez coincée, à l'époque et puis en dehors des clous (autisme), toujours à valoriser et cultiver la sphère intellectuelle au détriment du reste. A l'époque où les ado de mon âge découvraient la sexualité, moi j'étais encore très loin de ces préoccupations dans ma tête. C'est pour cela que ce foutu autisme complique la donne.
Aussi : Mes parents, dans leur éducation, m'auront inculqué que le sexe c'était sale et mal ! Je partais déjà avec un handicap !
Après... en ce moment, vu le contexte, de toute manière, je ne me vois avec personne au lit ! Femme comme homme. Mais si je devais concrétiser, un jour, quelque chose, lorsque j'aurais réussi à retrouver une vie plus sereine, alors, être avec une femme ne me dérangera absolument pas. Pourvu que nous ayons les mêmes goûts, la même gentillesse... et beaucoup de tendresse, de patience.... Je ne veux plus de cris, de disputes, de choses moches. Que de la simplicité. Et une personne qui s'interesse à moi, qui aura des petites attentions. Est-ce que ce genre de personne existe ?
Hum, mon mari zappait la case préliminaire parce qu'il n'avait jamais eu de relation lui non plus avant moi. Nous avions tout à apprendre. En désespoir de cause, j'avais acheté "le sexe pour les nuls". C'était pas mal (mais pas le top ^^) Mais il s'y prenait tellement mal pour ces fameuses préliminaires....
Il est vrai qu'il est assez auto centré. Donc, mon plaisir, ce n'était pas trop son problème., je crois (je ne suis pas dans sa tête.)
Ce qui est sûr, c'est que je ne saurais, pour les femmes, qu'en essayant, n'est-ce pas ? Cela ne me dérangera pas d'essayer en temps voulu, je pense.
Mais le hic, c'est que je ne peux envisager une intimité qu'en connaissant à fond la personne avant (problème autistique puissance 10, là ^^ Les relations sociales sont géniales mais compliquées. )
@Savora : "amitié entre garçon plus saine"... j'ai du tomber sur de chouettes copains, alors ^^ Je parlais surtout de l'époque petite école. Les filles, dans les classes, critiquaient beaucoup, alors qu'eux jouaient au foot au lieu de faire des histoires pour tout et rien !! Idem collège ^^ Lycée, ils étaient en pleine période Donjons et Dragons, je trouvais ça trop cool aussi ! Fac.... euh, DD encore et toujours. Etant Geek, je fréquentais des Geek bisounours je crois ^^ Donc, super bonne ambiance.
Je ne connaissais pas le biromantisme, dis donc.... Je vais aller faire un tour du côté du forum pour me cultiver !
Une chose est certaine... lorsqu'il faut se déguiser, je choisirai toujours de me travestir en homme. J'adore ça. Mais on peut le faire sans se sentir homme, pas vrai ?
Quand j'écris, mon (mes) personnage principal sera toujours un homme ^^ Je ne peux me mettre que dans la peau d'un homme, niveau imagination. Depuis toujours (j'écris depuis la primaire !)
J'ai fait beaucoup d'effort pour intégrer des personnages féminin... mais je les pense toujours en me mettant dans la peau d'un "homme". Ce n'est qu'après que je transforme le il en elle , dans mes écrit.
Cela ne veut peut-être rien dire...
Salut miss Holmes
Pour ta question, est ce que je me découvre enfin parce que j’ai eu une révélation et me découvre à moi même je dirais peut être (oui j’aime bien les réponses tranchées 😂)
Tu t’acceptes mieux comme tu es donc il est possible que tu acceptes mieux cette partie de toi qui est attirée par les femmes aussi ? Ça paraîtrait logique
En tout cas pour moi ça a été le cas, corrélation entre travail sur moi et meilleure connaissance de moi même et acceptation de cette part d’attirance pour les femmes.
Dans tous les cas il n’y a que toi qui peut vraiment savoir. Ne cherche pas à te mettre une étiquette tout de suite mais accepte d’observer ce que tu ressens. Tu as clairement eu envie d’embrasser ta collègue. Donc tu as une attirance pour elle. Observe ce que cette idée provoque en toi. Prend ton temps, tout deviendra plus clair par la suite.
Citation de Miss Holmes #403717
Bonjour,
j'ai lu attentivement tes posts (grâce surtout à la clarté de l'écriture) et beaucoup de petits détails de ton enfance, adolescence et parcours de jeune femme me laissent penser que tu es lesbienne. Je ne l'affirme pas bien-sur, mais comme tu demandes des avis, je te donne le mien.
Ensuite, on peut etre de nature homosexuelle et ne pas parvenir à le vivre pour des raisons d'éducation, d'époque, etc...
Merci Pom2reinette...
excellent conseil. En tout cas, il me parle. Ne pas me définir, prendre le temps de comprendre ce que je ressens. Pas à pas... doucement.
Merci Dime aussi pour tenter de clarifier avec moi ce qu'au fond je commence à percevoir comme une possibilité !
Dans la mesure où je suis actuellement heureuse dans mon couple (a.peine 2 mois lol) qui réunit tout ce que j'ai toujours rêvé et imaginé de l'amour, la dessus on se ressemble pas du tout.
Par contre pour tout le reste... On est de vraies copié/collés en fait 😂😂
salut,
Pour moi tu es une lesbienne, suis d'accord avec Dime. Une lesbienne qui s'est ignorée longtemps, en raison de ton éducation, de la société, de ta génération où l'homosexualité était bien moins parlée, vécue et visible qu'aujourd'hui.
Tu craques sur ta collègue hétéro, si je peux me permettre un conseil, puisqu'elle est raide dingue de son mari, pas un mot. Le milieu du travail est fluctuant, dans le sens où pour l'instant tout va bien entre vous, mais lui lacher que tu as envie d'elle peut éventuellement provoquer en elle du rejet.
Que ta découverte de toi même t'apporte du bonheur, c'est le grand tout que je te souhaite..
Bonne fin de journée à toi
Sovara...
ha non, nul mépris pour les femmes, bien au contraire. Tu m'as mal comprise.
Il faut remettre en contexte : c'était à l'époque primaire (lis bien mon post d'origine. Mais il faut dire que comme j'ai écris une tartine, il est normal que tu ais pu mélanger certaines choses ^^)
Et bien sûr que les hommes sont capables de critiquer ! Mais à l'époque où je l'ai vécu, période primaire, c'était ainsi... sans aucun stéréotype. Par exemple : les garçons m'acceptaient sans aucun problème ni jugement dans leur équipe de foot à la récré (nous avions entre 9 -12 ans !!!!!) Les filles me condamnaient pour ça ! De toute manière, elles me condamnaient pour beaucoup de choses : j'avais le nez rouge en hiver, c'était un prétexte à la moquerie, je refusais de jouer à l'élastique, hop, on se moque... Avec les garçons, pour moi, c'était plus facile à cette époque. C'est tout. Cela ne va pas chercher plus loin. Et cela s'arrête, pour moi, à cette tranche infime de mon histoire.
Période collège, c'était encore tendu du slip, mais des 2 côtés. Ils pouvaient être aussi méchants les uns que les autres (filles / garçons, 1 partout ! )
Puis après, no souci ni avec les filles ni avec les garçons. Surtout période fac où c'était super cool.
Actuellement, professionnellement parlant, je suis entourée par des gens vraiment sympas des deux côtés. Je me sens bien.
D'une manière générale, je ne méprise absolument personne... Et ceux que je sens méprisants, je ne les côtoie pas. Ils ne m’intéressent pas.
"Je suis peut-être idéaliste mais je reste persuadée que la connerie et la superficialité n'ont pas de sexe." Je te rejoins tout à fait.
Pour mon couple, c'est parti en sucette petit à petit. Le sexe est loiiiiiiiiin d'être la seule cause. Je pourrais écrire un roman ou une autopsie d'un couple à la dérive ^^ Mais tu as raison... quelque part, les dès étaient pipés dès le départ.
Bonjour Miss Holmes,
J'ai lu avec attention ton histoire. As-tu déjà pensé que tu pourrais être née dans un corps de femme alors que tu aurais du naître homme ? Ne serais-tu pas tout simplement transgenre?
Ce qui expliquerait que tu penses comme un homme.
Citation de Miss Holmes #403675
Ce qui est sûr, c'est que tu n'es pas lesbienne. Je veux dire à 100%. Sinon tu ne tomberais pas amoureuse des garçons. Tu es peut être bisexuelle: hétéroromantique et homosexuelle. Amour pour les hommes et sex, excitation pour les femmes.
MAIS, au vu de ton expérience avec les hommes, si j'ai bien compris, tu n'as eu qu'un seul partenaire sexuel dans ta vie. À voir si ton manque de plaisir n'était pas juste avec cet homme la.
Si tu imagines un homme faire certaines choses à une femme c'est aussi normal (comme tu as dit, à ton époque l'homosexualité n'était même pas mentionnée). Difficile de t'imaginer en tant que femme faire plaisir à une femme.
Le besoin d'exclusivité que tu as eu avec ta meilleure amie à l'époque n'est pas forcément révélateur car, la jalousie en amitié existe.
Concernant le côté "garçon manqué", ce n'est pas parce que tu as une autre manière d'agir ou de penser que la plupart des filles que tu veux être un homme. Ce n'est pas parce que la société attribut ce qui t'interesse aux garçons que tu n'aimes pas ton corps de fille. De ce que j'entend, souvent, les personnes trans sont en général mal à l'aise avec leur corps ou certaines parties de leur corps. Si tu te masturbe face à un corps féminin c'est qu'il n'y a pas de malaise (mais dis moi si je me trompe). Je n'ai pas lu que tu ais mal vécu la poitrine qui pousse, les règles, les hormones féminines....
Je te conseille de continuer d'explorer avec hommes et femmes, sans te forcer. Voir si c'est une question de pratique (peut être que tu n'aimes pas être passive) ou une question de genre ou simplement une question de personne.
Citation de Arena #403765
Bonsoir Miss Holmes,
Je partage volontiers les conclusions et suggestions d'Arena
Bonne lecture et bonnes découvertes comme vous le suggère Cin91, dans son dernier paragraphe.
Belle soirée.
François
Miss Holmes
Je me reconnais dans pas mal de choses dans votre récit, tout cela est très perturbant ....pas désagréable mais perturbant dans les repères !!
Bonjour,
j'ai carrément déserté mon Post ^^ Entre les vacances et mon questionnement qui me perturbe, je me dis que c'est normal.
Je tenais à remercier tous ceux et celles qui sont intervenus et qui ont tenté de m'aider à y voir un peu plus clair. Donc, merci 😉
Je suis encore dans le brouillard ^^
Ce qui est sûr, c'est que je craque toujours pour ma collègue ! J'ai pu la voir durant ces vacances et notre amitié est en bonne voie. Je lui ai parlé du fait que je m'interrogeais sur ma sexualité... Lorsqu'elle m'a demandé si j'avais déjà craqué sur une femme, j'ai eu un moment d'hésitation... Puis je ne me suis pas sentie de lui révéler la chose pour l'instant. Je me dis que j'ai peut-être loupé LE moment confession, mais bon... de toute manière, cela n'aurait mené à rien. Toutefois, rien qu'un baiser avec elle, juste pour tenter le coup, juste pour voir si cela allait me faire un petit quelque chose, je n'aurai pas dit non !
Parce que je ne me sens pas capable d'embrasser une inconnue. Impossible. Il me faut un minimum d'intimité et un certain degré de connaissance. Cela ne facilite pas les choses.
J'ai un meilleur ami... je le connais depuis une bonne quinzaine d'année, à présent, et je ne lui ai pas parlé de tout ça, encore. Si ce n'est que je lui ai avoué adorer regarder les femmes. Il m'a répondu en riant que lui aussi ^^
Bref... il est amoureux de moi depuis très longtemps mais ce n'est jamais allé plus loin. Il a une copine (que j'adore) et j'ai un mari.
Toutefois, je me suis souvent demandé pourquoi je ne ressentais rien pour lui. Nous avons les même goûts, je l'adore à la folie et c'est mon ami à la vie à la mort. Mais pas de tension sexuelle de mon côté.
Lui à besoin de me serrer dans ses bras, de temps en temps. Je ne sais jamais trop comment réagir dans ces cas-là.
Refuser le truc ? Comme je suis en manque, je les accepte... je les vois comme un câlin amical qui me font du bien au moral.
Je lui ai confié, il y a peu, que j'étais en manque de tendresse et de bisous. Je ressens ce manque dans ma chair et dans mon esprit. Peut-être est-ce pour cela qu'il a voulu m'embrasser... Je ne l'ai pas laissé aller plus loin en remettant les pendules à l'heure. En tout cas, durant l'acte, je n'ai rien ressenti du tout !
Cela ne m'éclaire pas sur mon questionnement quoi qu'il en soit. Je le vois juste comme un ami.
Mais quand même... je me dis que si je pouvais embrasser l'une de mes amies, s'il y en avait une qui accepterait l'expérience, ce serait chouette.
PS : j'ai mis du temps à envoyer ma photo avec le code pour officialiser mon compte. Je m'en excuse par rapport à ceux ou celles qui m'ont envoyé des messages auxquels je n'ai pas pu répondre à temps.
Bonjour Holmes,
J'ai lu tes interrogations et je vais te répondre à mon humble avis.
Je pense sans critique, tu devrais en premier lieu régler le problème de ton couple avant d'essayer quoi que ce soit.
Ensuite avec l'histoire de ta collègue et bien je crois qu'elle est déjà en couple.
Tu devrais trouver sur ce site une personne qui pourrait te faire oublier ta collègue.
Car mélanger le boulot et la vie pv, cela ne fait pas bon ménage.
Et mélanger amitié et amour non plus.
Le constat est flagrant que tu étais une homo refoulee.
Maintenant il te reste plus qu'à aller de l'avant.
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