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Bonjour
J'ai encore des bouffées de honte d'être gay quand par exemple je ressens de l'attirance pour un ami.
Bon rien à voir avec la découverte de mon homosexualité à 12 ans où le sentiment de honte était tellement fort que je ressentais du dégoût pour ma propre orientation sexuelle...
Et donc j'ai vécu 30 ans avec cette honte. Mais depuis j'ai fait plusieurs coming out et ça s'est bien passé, donc certains amis savent que je suis homosexuel.
Cependant je ressens encore cette honte tapie en moi elle a beaucoup diminué mais elle est encore présente.
Alors je voudrais avoir des témoignages pour savoir comment votre honte d'être lgbtq+ a fini par disparaître.
Citation de Suricate #399030
Bonjour Suricate
Pour te répondre c'est vraiment la relation homosexuelle qui m'a toujours fait honte et qui m'a longtemps provoqué un dégoût.
Sortir avec une femme a toujours été pour moi quelque chose de naturel alors que l'idée de sortir avec un homme ou avoir des relations sexuelles avec un homme c'était dans ma tête contre nature et sale. Il m'a fallu beaucoup de longues années pour me défaire de ces idées, c'est à tel point que je suis hétéro par défaut alors que je me suis découvert homosexuel très tôt à 11 / 12 ans, je te dirai qu'il m'a fallu beaucoup de temps pour accepter ce simple fait.
Merci pour la BD en tout cas. Je vais l'acheter...
Alors personnellement, je n'ai jamais eu honte d'être moi même. Si ça ne plaît pas aux autres que je soit gay alors ils n'ont qu'à regarder ailleurs :). Je ne suis pas le type de personne qui me retient de vivre juste pour le plaisir des autres ^^.
Alors s'agirait-il d'une "honte" vis-à-vis d'autrui ou d'une "honte" vis-à-vis de soi-même.
Je ne raconterai pas ma vie perso, mais enfant, à l'école, je regardais les garçons.
A l'époque, les écoles primaires n'étaient pas mixtes.
Au lycée (on passait directement de l'école au lycée, pas de collège, c'était dans les années 1968).
C'était mixte mais je ne m'intéressais qu'aux garçons.
Honte, non, mais le sentiment très inconfortable de me sentir seul à être attiré par les garçons.
Honte, non, mais sensation d'isolement, oui.
Donc de solitude et d'incompréhension.
J'ai vécu mon enfance, ma puberté, mon adolescence dans une bulle indéfinissable, que l'on pouvait qualifier à l'époque de "déviance", en tout cas, marginalité, c'est certain.
Aujourd'hui, et depuis ma prise de connaissance du milieu gay, (cela remonte à l'antiquité, vu mon âge), je m'assume totalement en tant que homosexuel.
Surtout pas de honte !!!
"Avouer" son homosexualité est une aberration, car on avoue un délit ou un crime, mais pas une orientation --- naturelle --- oui, naturelle !!!
Bonjour Lulu.
A priori, je dirais que cette honte, si dure à combattre, provient de l'environnement familial, de mots durs qui ont été prononcés devant toi lorsque tu étais tout petit (tu ne t'en souviens même plus). En tout cas c'est l'explication qui me semble la plus plausible. C'est assez facile je pense pour un père qui bénéficie de l'admiration inconditionnelle de son bambin de le conditionner lorsque celui-ci se montre un peu trop efféminé...
Citation de Dime #399067A priori, je dirais que cette honte, si dure à combattre, provient de l'environnement familial, de mots durs qui ont été prononcés devant toi lorsque tu étais tout petit
Personnellement ça me correspond , pour lulustrike je ne sais pas
Citation de Lulustrike #399031 : c'est vraiment la relation homosexuelle qui m'a toujours fait honte et qui m'a longtemps provoqué un dégoût.
Ta honte disparaîtra quand tu ne seras plus dégoûté par la simple perspective d'une relation homosexuelle.
Alors comment y parvenir, demandais-tu ? Il n'y a que toi qui peux te persuader que l'amour réciproque, quel qu'il soit, est légitime et beau :)
Citation de BeSweet #399084
Je pense que tu as raison.
Ayant vécu dans un environnement où l'homosexualité est pire que le mal, j'ai du mal à me défaire de cette image.
Il me faut encore du temps pour aborder l'homosexualité comme quelques choses de naturel.
En tout cas merci pour toutes vos réponses à toutes et à tous
Salut Lulu
Personnellement je ne suis pas attirée par les garçons homosexuels. Cela tombe bien je ne pense pas être la personne qui les fait fantasmer.
Et pourtant j'adore lire tes messages, suivre ton cheminement. Alors est-ce que tu n'es pas décalé par rapport au stéréotype des garçons homosexuels ? On a trop tendance à vouloir se trouver dans une case par sécurité. Est-ce que ce n'est pas le sentiment refoulé de ne pas être dans la bonne case ce sentiment de honte. Personnellement j'ai passé les 3 quarts de ma vie dans la "mauvaise case".
Ou peut-être que c'est simplement moi qui ait envie que tu aimes aussi les filles
😀 😀 😍
Monique
Il n'existe pas d'être humain qui ne se juge pas, voire qui ne déteste pas quelque chose en lui/elle
L'avantage d'être gay c'est de pouvoir nommer une chose concrète : je suis homophobe !
Alors voila du concret sur lequel on peut avancer pour passer d'une détestation de soir à une acceptation de soi puis à une estime de soi
On ne choisit pas d'être gay on décide soit de s'accepter soit de se renier
La bascule (dans le temps) dépend de chacun, il n'y a pas à juger
Le coming out participe au début du processus
Car ce qui n'est pas dit ne peut être surmonté
Mais il n'y a pas qu'un seul coming out, il ya plusieurs couches de coming out !
Parce que gay c'est comme gaucher: le gaucher se constate par l'usage prédominant de la main gauche mais il y a toute une latéralisation de plusieurs organes en fait
Eh bien gay cela se constate par une attirance sexuelle mais en fait il y a bien plus profond
De mon coté, j'ai toujours su que j'étais gay, mais en fin d'adolescence, j'ai décide que je ferai tout pour ne pas l'être
En clair je me suis administré une autothérapie de conversion, j'insiste bien sans aucune pression familiale car je n'avais rien dit à personne et ils ne pouvaient pas imaginer
Donc je me suis construit une vie hétéro (mariage, enfant...;) jusqu'à ce j'en ai marre ... que je tombe amoureux d'un mec et la j'ai fait un package coming out à tout le monde / divorce / déménagement !
Je croyais les choses réglées, mais en fait il m'a fallu beaucoup plus de temps car l'homophobie intérieure est bien plus complexe et puissante
Paradoxalement, ce qui m'a vraiment aidé c'est quand ma mère (le jour ou je lui dit que je me remarie avec un mec, soit plusieurs années après mon coming out) me dit (oui texto) : "j'aurais préféré que tu sois condamné à mort et en prison à vie plutôt que gay"
Parce que j'avais quand même commencé depuis plusieurs années à faire un travail sur moi, j'ai pû lui réponde : maman ne t'inquiété pas je t'aime, et je suis heureux parce que j'ai appris à m'aimer en tant que gay
Depuis je suis en quelque sorte devenu le confident de ma mère, et j'ai aidé plusieurs personnes à faire leur propre coming out... pour avancer dans le recul, je dirai plutôt la domestication de leur propre homophobie
Bref le tout c'est d'avoir envie d'avancer pour soi et pas pour les autres
Le timing dépend de chacun et il faut avoir de bonnes raisons
Raisons qui dépendent de l'histoire de chacun
Mais vraiment la chance d'être gay c'est d'apprendre à s'aimer sans dépendre du regarde des autres
Car dépendre du regard des autres cela s'appelle .... de la prostitution !
Salut
A ce sujet, je te conseille l'excellent documentaire (des témoignages de coming out filmés par leurs auteurs), encore visible sur le site de la chaîne LCP ; https://lcp.fr/programmes/coming-out-110592
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