STOP à la fétichisation des personnes transgenres. betolerant est le seul site de rencontre trans à ne pas considérer la transidentité comme un vulgaire fantasme fétichisé.
Comment sait-on qu’on n’a pas le bon genre, que notre sexe ne nous convient pas, qu’on est transgenre ?
Il me vient une réponse que j'aurais cru plus compliquée. Peut etre n'est-elle pas satisfaisante mais je la propose ici... vous me direz
Revois toi petite,...
Tu es a l'école maternelle,... tu joues avec tes copines,... vous faites un tas de trucs ensembles dont bon nombre de "trucs de filles"... Tu es heureuse et ne te poses pas de question. La vie est tranquille... comme le fleuve en pente douce...
Cependant, un jour, le temps passant, une personne adulte te fait remarquer que ton attitude n'est pas appropriée... Tu ne comprends pas et si tu respectes cela, c'est pour un temps limité tant il est vrai et surtout chez l'enfant, que le naturel revient vite...
Puis au fil du temps, tu sens venir un peu tous azimuts des réflexions étrangement du même ordre...
Puis un jour un tas de garçons t'entourent à la récré,... c'est très étonnant,... certains te bousculent et te poussent en vociférant vers le milieux de la meute,... là où se trouve ce garçon pour lequel tu n'as aucune sympathie sans savoir vraiment pourquoi. Sans prevenir, ce garçon décoche un violent coup de poing sur ton visage. Tu es une fille et tu va devoir prendre des coups mais aussi en donner car,... tu veux survivre...
Apres un long moment de repos et de réflexion, tu remarques enfin que tu n'est pas une fille. Tu es un garçon. Tu n'y avais jamais prêté attention mais... tu est un garçon... tout concorde.
Pour survivre à ce choc, on va refouler,... oublier qui l'on est pour être ce qu'on est pas...
Bienvenue Bienvenu en enfer...
eh bien,... tu ne peux pas jouer à la princesse,... ton corps n'évolue pas comme il devrait, pas de poitrine que tu enviais sur les femmes, pas de hanches mais plein d'autres trucs en plus, inadéquats, ... il va parfois falloir devoir se battre, parce qu'il n'y a pas le choix,... il va falloir donner un an complet à la Nation et prendre les armes et encore se battre (Service National obligatoire d'un an avant une certaine époque),... Il faut oublier tout ou presque de ce que tu aimes, vêtements, chaussures, sous vêtements, danse, maquillage, couleurs, etc... au contraire, il FAUT se montrer dominateur, fort, protecteur, infaillible, insensible,... tu vas faire du foot ou du rugby,... toujours toujours dans le dépassement de soit, encore se battre,...
que la version M2F est beaucoup plus dure que la transcription F2M. En effet, un groupe de fille ne se mettra jamais autour d'un garçon pour le pousser a un match de box a poings et visage nu !
Bonjour Jessica69, je ne suis moi-même pas concernée mais je pense que c'est plus ou moins différent pour chacun et chacune. J'ai une amie qui est une femme trans, je l'ai rencontrée en tant qu'homme, et puis elle a commencé à se genrer au féminin, notamment à l'écrit, elle accordait tous ses adjectifs etc au feminin, en le faisant exprès. Je lui ai donc demandé s'il était possible qu'elle se sente femme, qu'elle soit trans. Au début elle m'a dit je ne pense pas, je ne me suis pas vraiment posé la question.
C'est pour ça que je dis que c'est différent pour tout le monde, je ne pense pas qu'elle se soit rendue compte que c'était une femme d'un coup comme ça, mais ce n'est peut-être pas aussi évident pour tout le monde.
En tous cas je trouve que ton témoignage est très beau ^^
Swanny
Hello,
Le corollaire de la définition de trans par l'existence est qu'on va trouver autant de parcours de que de personnes. Il y a des invariants: la sensation d'étrangeté , le rejet, l'incompréhension face à la puberté. Mais chacun(e) va vivre cela à travers un prisme sociétal et personnel, cela conduit à des expériences très diverses. Nombre de trans se sont senti(e)s rejetées par leur milieu familial, amical, certain(e)s dès le plus jeune âge. Certain(e)s ont connu la violence, d'autres, heureusement, non. A titre personnel, j'ai très vite appris à "cacher la femme", très jeune. J'ai compris immédiatement que je n'atteindrais pas MON objectif: faire de la science (oui bon désolée je voulais rentrer au CNRS à 8 ans, par goût personnel et sans rien demander à personne). Mon milieu était peu genré. On ne m'a rien imposé de trop méchant. J'aimais pas trop les Barbie, plutôt le Meccano et les constructions mentales compliquées. L'école était pas mixte, les filles c'était pas moi, faute d'interaction. La cours de récré était bruyante, je jouais aux billes dans un coin. J'expliquais des trucs scientifiques à mes camarades qui me regardaient sans comprendre. Je n'ai subi aucune brimade, très peu de violence. Mon ressenti féminin je l'ai gardé dans une boîte imaginaire très très secrète, avec des jolies robes et des fleurs, surtout beaucoup de fleurs douces et colorées. J'ai attendu d'être une femme mûre pour ouvrir la boîte. Le mot "trans" je l'ai appris tôt, je l'ai rejeté très loin, parce que les trans à l'époque (pour moi) c'étaient des putes dans des bois louches ou des travestis dans les cabarets, trop maquillées, vulnérables, corvéables, victimes. Je voulais être une femme, moi, juste une femme.
C'est un parcours comme un autre. La plupart sont bien plus tragiques. ils sont tous différents, mais nous le savons tous et toutes: nous sommes trans.
Le traumatisme que représentait feu le service militaire obligatoire revient souvent sous la plume des femmes trans. Un paroxysme dans la socialisation des garçons. Pour de nombreux hommes cis c'était déjà pas évident - effectuer son service en Algérie pendant la guerre, drôle de formation...
Pas trop d'accord avec toi Jessica quand tu suggères que ce serait moins dur pour les F2M. Le film Boys don't cry qui relate le viol et le meurtre punitif de Brandon Teena -inspiré d'une histoire vraie- montre qu'il n'en est rien.
Merci à toustes pour vos témoignages précieux.
Bonjour jolie témoignage, tu a du souffrir.
Apres je pense que chacun es different,
Par exemple je jouer depuis tout petit au petites voitures, action man et j'en passe. Ma mère ne se poser pas de question mais a fini par essayer de m'acheter des barbies et poupons que je casser car j'en voulais pas.
Pendant l'école primaire jai dit à ma mère que je veux être un garçon et que je m'appel Nicolas.
Quand elle était enceinte de ma soeur je faisait une fixette et je lui disait quil fallait que sa soit mon petit frère. La vie a fait que non et jai enfouie tout sa en moi en vivant en tant que fille sauf que je ne me maquiller pas je ne mettai pas de robe ou de jupes... je detester sa ( l univers feminin) . Je n'ai pas supporter mon évolution corporelle féminine. A nouveau je démontrer mon envie d'être un homme. Ma famille mes amis le prenais pour rire mais pas au sérieux. Ma famille étant fermer je connaissait que ceux qui était une personne "gay" ou "lesbienne" sa s'arrête la.
Il a fallut qu'une amie m en parle, et que je débute à dialoguer avec d'autre personne transgenre pour comprendre les choses. Et que je prenne se sujet la pour mon diplôme et m'accepter comme je suis.
Alors chacun a sont histoire et sont témoignage le tien reste très jolie malgré tout et jespere que tu te sent mieux maintenant
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