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Salut,
C'est encore difficile d'en parler mais je vais faire de mon mieux.
Voilà depuis de nombreuse année je suis dans ce que je crois être dans une forme de déni par rapport à mon homosexualité,
je suis toujours rester dans en retrait par peur que ma "véritable identité" soit dévoilé.
Ce déni à été accompagné de tout plein de chose négative.
Cela va faire 2 ans environ que je commence à peine à comprendre qui je suis vraiment,
tant qu'il s'agit de jouer la carte de l'homophobe j'arrive à vivre comme monsieur tout le monde (c'est assez réducteur j'avoue),
mais du moment où il s'agit de vivre de façon réelle, je me retrouve face à un mur ... totalement désemparé ...
Même s'il y a déjà eu des gens avec qui j'aurais aimer faire connaissance.
Voilà, avez vu déjà vecu ce genre de choses ? Si oui, comment avez vous suremonter tout ça ?
Merci d'avance pour vos réponse.
"l'identité sexuelle n'a pas d'importance tant que ce sont 2 personnes qui s'aiment."
Exactement dac av toto81 du conseil d son amie..
Hello,
le « problème », c’est que le concept de « monsieur tout le monde » n’existe pas vraiment.
Dans toute société, dans tout groupe ou toute « communauté » quelle qu’ils soient, s’exercent des normes. C’est le principe même de la dynamique de groupe (une société est elle aussi un groupe). Chaque membre du groupe doit se conformer aux normes qui s’imposent dans ce groupe, au risque sinon d’être ignoré, exclu ou rejeté. Et ce, dès l’instant où nous faisons l’apprentissage des relations sociales ; autrement dit dès la petite enfance. Même une famille constitue, d’un point de vue psychosocial, un groupe. Avec tous les jeux de pression normative qui peuvent parfois s’y exercer.
Dans une société c’est très exactement la même chose. Les individus qui en font partie s’identifient et se sentent intégrés à ce vaste groupe pour autant qu’ils en respectent les normes et les codes sociaux. Dans le cas contraire ils sont plus ou moins marginalisés où se marginalisent d’eux-mêmes.
Pa exemple, une société telle que la nôtre a pour norme l’hétérosexualité, compte tenu de son héritage catholique notamment. Donc tout ce qui n’est pas hétéro n’est pas normal ou du moins constitue une catégorie à part de personnes ; un sous groupe d’une certaine façon. Si on va plus loin, cette même société se structure autour de sous-groupes : selon l’orientation sexuelle et amoureuse, selon la confession religieuse, les affinités politiques, les catégories sociales et socioprofessionnelles, les régions, la couleur de peau, etc, etc.
La problématique du fonctionnement psychosocial de groupe, c’est que lorsque nous nous définissons comme appartenant à tel ou tel autre groupe, inconsciemment les personnes d’autres groupes deviennent pour nous « différentes ». Et il en est de même pour nous vis à vis des autres. Ainsi, si on est catholique on n’est pas bouddhiste, si on est noir on n’est pas blanc, si on est dans la classe supérieure on n’est pas dans la classe ouvrière, si on est homo on n’est pas hétéro, si on est de droite on n’est pas de gauche.
Ce qui d’un certain point de vue est vrai, bien sûr.
Mais ces différences sont parfois plus abordées comme des comparaisons normatives, provoquant des conflits, parfois même du rejet et de la violence, que comme des différences méritant d’être respectées. Au sens où ces « différences » provoquent chez certains le besoin où la nécessité de classer les gens dans des catégories.
Pour autant, il demeure malgré tout quelque chose qui transcende tous ces clivages et toutes ces catégorisations : ce qui nous est communs à tous.
Et ce qui nous est commun, c’est que nous sommes toutes et tous des êtres humains.
Lorsqu’on se conçoit non plus comme un individu appartenant à telle ou telle autre catégorie mais comme un être humain au sens large, là on trouve vraiment sa place en ce monde.
Comme tu l’auras peut-être remarqué, ce qui ressort dans ton message initial place une chose très précise au centre de ton questionnement : le regard des autres, le fait que tu te découvres différent de la norme qui s’exerce dans ton entourage relationnel et social. Et comment combiner cette différence pour à la fois la faire librement tienne sans pour autant être exclu par les autres.
Tu sais, les catégorisations sont de nature strictement subjectives ou s’attachent parfois à des apparences qui ne devraient pas faire l’objet de comparaisons : en quoi le fait d’avoir la peau noire ou les yeux bridés fait de quelqu’un une personne différente ? La norme ne serait-elle pas d’ailleurs totalement inversée si nous étions en Afrique ou en Chine ?
Ce que je veux dire à travers tout ça, c’est que tout groupe (donc toute société et sous-groupes qui la composent) exerce sur ses membres une pression à la conformité : il faut être dans les normes du groupe auquel on appartient, au risque sinon d’en être exclu. Ce qui soulève beaucoup de questionnements et de difficultés quand on se découvre différent du groupe auquel on pense appartenir...
Pour autant, ton orientation sentimentale et sexuelle définit-elle la personne que tu es ? Non, pas plus que la couleur de tes cheveux, la pointure de tes chaussures, tes goûts musicaux ou vestimentaires. En quoi le fait d’aimer un garçon serait différent d’aimer une fille ? Les sentiments ne seraient pas de même nature ? Les fondements de la sexualité ne seraient pas les mêmes eux non plus ?
Bien sûr que si...
Ce sont les autres qui nous jugent différents (sans exclure que c'est parfois nous aussi qui nous focalisons beaucoup sur cette différence), et ce sont principalement les conséquences de ce jugement qui nous rendent la tâche difficile.
Difficile car, comme tout un chacun, nous avons besoin de l’attention et de la reconnaissance de l’autre, nous avons besoin de nous sentir appartenir à telle ou telle autre communauté (de personnes, de valeurs,...), nous avons besoin de nous sentir acceptés, respectés et aimés tels que nous sommes. Et puis nous avons besoin de temps pour nous construire, nous aussi. A ceci près que si la construction de soi est un cheminement déjà complexe quand on est « dans la norme », c’est encore plus laborieux quand on est différent.
Il faut du temps et de la patience pour s’accepter tels que nous sommes, pour se construire et tracer les paysages de sa vie. Mais les choses se feront, garde confiance...
Bonjour pour moi c'est plutôt que l'objectif et la vision de vie des personnes ne me correspond pas. Je suis un hypersensible, qui aime la profondeur chez les gens. Survoler quelqu'un est fade, et hypocrite. J'ai besoin de créer de fort lien,avoir une affection pour les gens sinon je préfère rester seul. L'authenticité est importante je trouve,à un moment je pense qu'il faut arrêter de se poser des questions. Se foutre la paix et vivre,accepter tous simplement. On est comme on est,nos epreuves et nos bons moments nous on construit tel quel. Pourquoi toujours creuser et se prendre plus la tête qu'autre chose au final. Le monde est comme il est,imparfait avec un sens de l'équilibre assez approximatif. Et ceux dans tous ce qui peu le définir. C'est juste mon opinion,rien de plus.
Citation de Kaitokun #362892
Alors du premier au dernier mot , je me reconnais totalement et profondément dans ta façon de voir et ressentir les choses
Bonjour,
Être « accepté-e » en tant qu’homo...
C’est l’histoire d’une personne lesbienne. Une « particularité » qui en fait en cache une autre.
Lors de son coming-out, sa mère lui dit qu’elle ne sera plus sa fille tant qu’elle sera homo.
Des années plus tard, cette personne qui avait tenté en vain de mettre sous le tapis qu’elle n’est pas née dans le « bon » corps fait enfin le pas pour assurer sa transexualité.
Du coup, cette personne qui était une femme aimant les femmes va devenir un homme qui aime les femmes.
Sa mère va être super contente... son enfant sera finalement hetero ^^
Comme quoi, les normes ^^
Bonjour Anonyme.
Je ne sais d'ou vient cette conformisation à la norme, probablement essentiellement du milieu familial. Je ne connais pas ton age, mais je suis pret à parier que tu as gandi dans un milieu trés conservateur, voire homophobe, avec peut-etre en plus un père une mère autoritaire voire castrateur ? Bref, je ne te blame en rien car je comprends tout à fait la difficulté, chez crtains, de vivre avec cette particularité, qui peut etre tellement honteuse à ses propres yeux.
Je te souhaite de cheminer du mieux que tu peux pour sortir du placard, pour ne pas etre l'ombre de toi-meme, une personne qui cache un secret au fond de lui, et qui finalement ne peux établir des contacts limpides et constructifs avec les autres. J'aime assez l'image d'un oiseau auquel on aurait épointer les ailes afin qu'il ne puisse plus voler. Un homo qui joue les hétéros aux yeux de tout le monde (y compris souvent dans sa vie intime), mais qui ne développe que cinquante pourcent de ses capacités. Il ne vole pas, il bat des ailes lamentablement sans décoller du sol.
Citation de Ancien membre #361348
Je suis impressionné par ta réflexion et surtout l'écriture et la facilité de la construction de ton message. J'ai des pensées similaires et je te rejoins grandement sur l'essentiel des points.
Anonyme,
pour t'ouvrir aux gens il suffit d'écarter les cuisses ... Je sais blague de mauvais goût XD mais c'était trop tentant 🤣🤣
Soyons plus sérieux, je vais te faire part de mon histoire peut-être vas-tu te reconnaître dans certaines situations, points.
Je suis adopté, j'ai su très tôt que j'étais gay (6 ans) mais j'ai aussi rapidement compris que j'étais "hors norme" ... Pendant longtemps j'ai cru et surtout je me suis convaincu que j'étais malade, que je devais me faire soigner que ce n'était pas normal ... Pour toutes ces pensées cette réflexion déjà à un jeune âge? Simplement parce que je n'ai quasiment côtoyer que des adultes jusqu'à mes 18 ans, donc je me suis immiscé dans leurs conversations et propos parfois choquant ...
En effet, ma famille mon entourage tous étaient homophobes et tenaient des propos violents et surtout radicaux ... Mon père à découvert une première fois ma préférence sexuelle à 12 ans, ou j'ai plus ou réussi à détourner la chose et là ses mots m'ont frappés en plein coeur ... "sache que si tu es comme ça, quelque soit ton âge tu seras viré de la maison et je te considèrerai comme mort"
Ensuite vers mes 16 ans à nouveau il a eu des doutes que j'ai plus ou réussi à camoufler. Et enfin à mes 18 ans j'ai décidé de changer radicalement et surtout d'arrêter de fermer ma gueule et me planquer par honte, ou pseudo anormalité qu'on m'a rabâché toute ma jeunesse.
J'ai imposé à mes parents mes choix de vie, je leurs ai dis que soit ils m'acceptaient ainsi soit il me perdaient et que je n'hésiterais pas à quitter la maison (18 ans coming out) j'ai usé de moyens peu glorieux, j'ai pleuré (exprès) en jouant sur la carte de la sensibilité. Finalement ils ont accepté bien que difficilement car ils n'ont pas trop eu le choix mon père m'a fait la gueule durant 1 mois.
Ma mère a rapidement accepté et après c'est redevenu comme avant.
Seulement mon père a essayer de me "soigner" ou du moins de faire ouvrir les yeux en essayant de me caser avec des filles, ou en me parlant de connaissances comme moi qui se sont suicidés ou ont finis seule sans personne ... 1 an cela a durée ... J'ai donc de nouveau imposé un choix à mon père, et cette fois j'y suis allé direct (je ne recommande pas)
"Papa, qu'est ce qui importe le plus à tes yeux? Ton bonheur ou le mien? Si tu veux absolument que je sois "normal" ok je vais trouver une femme, faire des enfants et créer ton idéal, tu seras heureux je serais malheureux. Par contre une fois que tu seras mort je vivrais ma vie, je quitterai ma femme je garderai mes enfants et j'irais avec un homme et je serais enfin heureux. Donc va y dis moi ce que tu veux et je le ferai, de toute façon une fois que tu ne seras plus là je ferai ce que je veux pour enfin être heureux!"
Mon père est resté sur le cul ... plus jamais il n'a retenté quelque chose.
J'ai ensuite eu un copain avec qui cela faisait 1.5ans qu'on était ensemble et que je voulais présenter à mes parents s'ils étaient d'accord. Cela s'est assez bien passé, même s'il a ignoré mon copain. Et finalement maintenant même si c'est encore un sujet délicat il a accepté car il a compris que tout ce qu'il souhaite pour moi c'est mon bonheur. Et même si ce n'est pas grand chose, il commence à poser parfois des petites questions.
Donc, comme toi je me suis souvent interrogé sur moi me demandant si c'était bien pas bien qui j'étais et j'en passe.
Au final, je me suis rendu compte que je me suis défini comme gay pour les gens et pour avoir une étiquette afin que la société puisse m'intégrer, mais en réalité je pense être pansexuel car je n'ai en fait jamais attaché d'importance au genre de l'autre, même si je n'ai pas eu de rapport sexuel envers le sex féminin, je suis déjà sortie avec des filles par envie et non obligation.
Après essai de ne pas te prendre trop la tête et ne te dis pas qu'il faut absolument que tu rentres dans le moule que définis la société, tu es toi et c'est justement par la différence que l'on avance et progresse dans notre vie. On ne peut pas tous se ressembler et être des moutons ...
En effet, nous n'en serions pas arrivé là sans cette diversité encore souvent trop dénigrée et critiquée ...
J'espère t'avoir aider de mon mieux 😘😘
C'est cela, perso l'écriture n'est pas mon point fort, néanmoins oralement c'est tout autre je pense sans vouloir être prétentieux avoir un certain charisme et éloquence.
Citation de Dany19 #362975
Alors moi sans parler de charisme ou d’ éloquence , j’ avoue que j’ ai également beaucoup de mal à l’ écrit ... j’ en arrive à faire croire le contraire de ce que je veux dire ... et j’ admire ceux qui savent écrire ...
Citation de Rosso #362976
J'admets que cela m'arrive aussi à l'écrit et c'est tellement chiant car j'ai l'impression parfois de ne pas trouver mes mots alors qu'oralement cela vient avec une aisance et fluidité que je n'ai pas forcément à l'écrit. Même si je me suis bien amélioré par rapport à avant ce n'est pas encore cela hahahaha
Citation de Dany19 #362990
Tout le monde ne peu pas être Zola ou Proust ... moi en plus je suis nul en orthographe ... je cumule les handicaps ...
et puis retranscrire des émotions , un ressenti par écrit sans avoir les intonations de voix , les gestes (oui je parle beaucoup avec les mains) , les sourires , l’ interactivité avec l’ autre c ‘ est compliqué
C est pour ça que j’ ai exiger auprès du grand patron d’ avoir des chats avec Visio ... mais évidement Moooonsieur n’ à rien fait
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