comment reprendre goût à la vie suite à un deuil

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Anonyme
19/02/2017 à 23:45

Salut tout le mode, Je me tourne vers vous pour des conseils ou des témoignages. Je suis actuellement en deuil depuis le mois de décembre 2016. J'ai perdu mon compagnon avec qui je vivait depuis 8 ans. Il est décédé suite à son combat contre le cancer. En fait tout s'est passé rapidement. Je vous explique: On lui a diagnostiqué un cancer de la vessie au mois d'Octobre 2016 et il nous a quitté au mois de décembre 2016. Son cancer a été foudroyant. Je n'ai pas eu le temps d'accepter la maladie que je me suis confronter à sa mort. Je vous passe les détails sur les deux mois de souffrance et de galère en milieu hospitalier. Je vous jure il ne faut pas tomber malade en France.  Bref, en ce moment, j'ai beaucoup de mal à rebondir et à reprendre goût à la vie sans lui. Je ne sais plus comment avancer. Je dois tout reconstruire à plusieurs niveaux en même temps. Je me coupe petit à petit du monde qui nous entourait parce que cela me rappelle trop mon compagnon. Je sens un très grand vide. Je ne sais plus comment le combler ni quoi faire pour remédier à mon mal être. Tout le monde me dit qu'il faut du temps. Mais je ne suis pas sur que le temps puisse réussir à cicatriser mes souffrances. Si quelqu'un est passé par là ou a une idée sur la façon de s'en sortir, n'hésitez pas à laisser des commentaires. Bien à vous.
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Ancien membre
20/02/2017 à 02:16

Je suis désolé pour ce malheur qui vous à frappé toi et ton compagnon. J'ose à peine imaginer la douleur, les souvenirs qui reviennent. La fulgurance de son départ... Je ne sais que te conseiller tant les mots et les consolations paraissent dérisoires devant l'horreur de la situation. Je sens une grande force en toi pour gérer la situation, une force qui s'exprime dans ton style d'écriture. As-tu l'occasion d'extérioriser, d'en parler, de te soulager de la douleur ? De laisser s'exprimer toute ce torrent d'émotion ? Bon courage à toi.
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Ancien membre
20/02/2017 à 10:59

Le deuil est quelque chose de très intime et les réactions sont totalement différentes d'une personne à l'autre. Je ne pense pas qu'il y est vraiment de conseil à te donner, seul toi peut savoir ce dont tu as besoin pour passer cette douloureuse épreuve. A toi de trouver ta soupape de décompression... la mienne était la tendresse et le chocolat après une période d'isolation totale.
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Anonyme
21/02/2017 à 00:32

Bonsoir à tous,  Je tiens à vous remercier pour vos retours et je vais essayer de répondre à touts les quatre Enneathusias; je tiens à te dire que ce n'est pas mon premier deuil que je vis. Sauf que cette fois ci je trouve que la situation est un peu différente. J'ai perdu mon papa en 2015 et ma grande mère en 2016. C'est peut être cette succession de perte de mes "piliers" qui fait que je vis mal ce deuil de mon compagnon en particulier. Quant à ton point de vue personnel, je le prends en considération mais étant moi même athée , je ne crois pas en la réincarnation mais je respecte ton point de vue et te remercie pour avoir pris le temps de me répondre.   Avatea: Pour répondre à ta question, oui j'ai eu l'occasion de parler de mon mal être et ma souffrance. J'ai consulté un psy une fois que j'ai fini toutes les démarches administratives. Je trouve que cela ne m'aide pas vraiment. J'ai fait 4 séances néanmoins je suis toujours au même stade. Mes émotions sont toujours aussi vives et les souvenirs des derniers mois d'hospitalisation me hantent toutes les nuits. Je fais aider par les anxiolytiques qui s'avèrent peu efficaces. Je te remercie de ton soutien.  Steph4190; Je prends note de ton conseil et je suis conscient que c'est la seule chose à faire. Pourtant, je fais tout à l'envers. je deviens amorphe comme paralysé. Çà m'arrive de rester des jours sans sortir de chez moi. C'est comme si tout me saoulait en fait. Je déteste ce que je suis devenu trop oisif, désintéressé de tout. Je te rassure, je n'ai pas des idées suicidaires mais je m'engage dans un cercle vicieux depuis quelques temps. Quant au fait de voir mes amis, j'ai perdu la majorité d'entre eux en faisant mon coming out. Je suis devenu le pestiféré. Je dois avouer que je n'ai pas beaucoup de soutien de mon entourage non plus.  Seyan24 : Je dois t'avouer que je suis un peu perdu. Mon problème c'est je ne sais plus je que je veux. Ma seule soupape de décompression comme tu dis est malheureusement l'alcool. Cela m'apaise un peu mais si je suis conscient que ce n'est la meilleure solution. Bonne soirée à tous et encore merci pour vos retours.
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Ancien membre
21/02/2017 à 01:12

Citation de Anonyme Avatea: Pour répondre à ta question, oui j'ai eu l'occasion de parler de mon mal être et ma souffrance. J'ai consulté un psy une fois que j'ai fini toutes les démarches administratives. Je trouve que cela ne m'aide pas vraiment. J'ai fait 4 séances néanmoins je suis toujours au même stade. Mes émotions sont toujours aussi vives et les souvenirs des derniers mois d'hospitalisation me hantent toutes les nuits. Je fais aider par les anxiolytiques qui s'avèrent peu efficaces. Je te remercie de ton soutien.
Oui, j'imagine que ça doit faire l'effet d'un cautère sur une jambe en bois, mais à défaut d'apaiser, c'est toujours ça de gagné de verbaliser et d'exprimer les émotions autour de soi plutôt que de les accumuler. Tout ce que je peux dire, à défaut de t'aider, c'est te dire que je comprends en partie ton état et la difficulté de la situation. C'est tellement dur, j'aimerais te dire que ça ira mieux et qu'un jour tu reprendras goût à la vie mais je sais que ça ne fera pas partir la douleur actuelle pour autant. Courage à toi, nous sommes là si tu as besoin de discuter :)
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Ancien membre
21/02/2017 à 07:22

Bonjour, Je connais ce type de souffrance malheureusement. Je me permets de te conseiller d'aller en parler à un psychiatre qui va t'aider, notamment dans la première phase qui provoque souvent une dépression réactionnelle. Il va t'aider à regarder les choses autrement, te placer à un autre endroit "de la pièce" et voir ta vie autrement sans te juger. Pour moi ca a été bénéfique. Essaye de te dire que certaines choses sont merveilleuses, moi j'ai sauté dans un avion et je suis parti aider des gens à Bali. J'en suis revenu changé pour la vie. 
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Ancien membre
21/02/2017 à 08:03

Bonjour à Toi  Comme toi j'ai souffert de plusieurs deuils dont mes 2 frères à 16 & 18 ans & il m,à fallu beaucoup de temps pour atenuer mes chagrins sans jamais les oublier. Je ne peux que t,exprimer ma totale compassion & te souhaiter courage dans une telle épreuve . " et dans un tableau, je voudrais dire quelque chose de consolant comme une musique "  Vincent van Gogh à son frère Théo 
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Ancien membre
21/02/2017 à 08:17

Je suis d'accord avec Baliboy,  ce que tu dis ressentir ressemble fort à un état dépressif qui s'est installé après que tu n'as plus été dans l'action de ce combat éprouvant, et que tu te retrouves seul. Dans ton premier post tu évoquais un glissement vers l'isolement, qui devient très clair dans le second. Je suis aussi d'accord que lorsque l'écoute d'un psychologue ne parait pas suffisant, il ne faut pas avoir peur d'avoir recours à une béquille chimique pendant le temps nécessaire. Elles ne présentent pas les inconvénients des médicaments luttant ponctuellement contre l'anxiété, qui peuvent par ailleurs être utiles. Il faut avoir conscience qu'une béquille reste une béquille, elle ne permet donc pas d'emblée de voir la vie en rose, mais permet d'avancer,  et de faire des tas d'autres choses pour se reconsolider. Comme tu es un peu dans l'urgence apparemment, je te conseillerais volontiers l'hypnose médicale, qui peut apporter rapidement un soulagement, ce qui le mérite du possible, mais qui est aussi reconstructive. Mais médicale, pas de charlatans qui présenteraient des risques. Le conseil de Baliboy de "se soigner" en aidant à Bali m'a fait sourire, le seul contact avec la riche philosophie de vie de ces gens modestes dans un paysage enchanteur, est un puissant antidépresseur. Par contre, il y a des coins sur terre où la misère et promiscuité est "violente" et peut être au-dessus des forces d'un état dépressif sérieux, je pense à l'Inde par exemple, il faut être prudent. "Je dois avouer que je n'ai pas beaucoup de soutien de mon entourage non plus. " Ta famille ? Au point de te laisser tomber quand tu vas mal ?
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Ancien membre
21/02/2017 à 10:51

Salut, fait gaffe, c'est vrai que l'alcool c'est facile, ça permet de partir un peu petit peu, mais tu en auras toujours besoin et tu réaterri très mal souvent . Et ton compagnon, d'ailleur c'est comment son prénom ? Il en penserait quoi, tu t'es posé la question si il était à coté de te toi ce qu'il penserai de toi actuellement ? Il est parti, oui physiquement, mais il est toujours là, dans ton coeur, ton esprit, accepte le comme il est, pleure encore avec lui. Dis toi pas que dans trois jours ça ira mieux, c'est pas vrai, souviens toi seulement de qui tu es toi, pourquoi les gens t'aiment, t'aimaient, pourquoi ils t'apprécient. Prend les moyens de changer de vie, change de boulo, change d'appart, voyage fait des activités que t'adorait. Ne reste pas là comme ça, tu sais c'est comme si tu étais dans une maison ravagée par un incendie et que tu restais à l'interieur, en te remémorant, en regardant des objets etc...Tu as des associations vers chez toi avec beaucoup de personnes qui ont vécu la meme chose, va les voir, écoute les ils vont t'aider. Tu vas mettre des mois à te reconstruire, il y a beaucoup de personnes prètes à t'aider, ne te sent pas coupable d'essayer de l'oublier, il sera toujours en toi, c'est une cicatrice que tu garderas toute la vie, mais il va petit à petit faloir considérer qu'il est maintenant en toi, qu'il est dans ton coeur, dans ton ame, parle lui, il va t'aider à affronter ça. Bon moi ça rien à voir j'ai vécu un deuil il y a 4 ans, c'était mon apprenti avec qui j'étais très complice qui s'est tué d'un accident de scooter une semaine avant ses 18 ans. On comprend pas, faut pas chercher à comprendre, il faut accepter, moi tu sais Jimmy mon aprenti je lui parle parfois, et c'est comme ça, il fait parti des personnes qui m'on rendu plus fort, ma mort ne me fait pas peur, vivre est parfois beaucoup plus compliqué. J'espère que bientot tu retrouveras ton premier rire, sourir, et là tu pouras te dire que la vie reprend le dessus. Nous sommes avec toi, essaie de revenir vers nous, en t'enfermant tu as juste envie de le rejoindre un petit peu mais tu sais au fond de toi que ça n'est pas la solution, que plein de belles choses t'attendent, il faut juste laisser le temps faire les choses, accepte, tu n'as pas le choix. Bon courage bises
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Ancien membre
21/02/2017 à 19:05

Une maladie c'est une chose, un accident en est une autre. Quand on ne comprend pas un accident on peut aussi faire la guerre aux accidents. Mais après, quand on a retrouvé des forces.
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