Mesdames les lesbiennes (et les autres ^^), auriez-vous envie de lire ce livre ? Ou l'avez-vous déjà lu ? Que vous inspire la présentation de ce bouquin écrit par la journaliste Alice Coffin ?
Site de grasset.fr :
« Enfant, je m’imaginais en garçon. J’ai depuis réalisé un rêve bien plus grand : je suis lesbienne. Faute de modèles auxquels m’identifier, il m’a fallu beaucoup de temps pour le comprendre. Puis j’ai découvert une histoire, une culture que j’ai embrassées et dans lesquelles j’ai trouvé la force de bouleverser mon quotidien, et le monde. »
Journaliste dans un quotidien pendant plusieurs années, la parole d’Alice Coffin, féministe, lesbienne, militante n’a jamais pu se faire entendre, comme le veut la sacrosainte neutralité de la profession. Pourtant, nous dit-elle, celle-ci n’existe pas.
Dans cet essai très personnel, Alice Coffin raconte et tente de comprendre pourquoi, soixante-dix ans après la publication du Deuxième sexe, et malgré toutes les révolutions qui l’ont précédé et suivi, le constat énoncé par Simone de Beauvoir, « le neutre, c’est l’homme », est toujours d’actualité. Elle y évoque son activisme au sein du groupe féministe La Barbe, qui vise à « dénoncer le monopole du pouvoir, du prestige et de l’argent par quelques milliers d’hommes blancs. » Elle revient sur l’extension de la PMA pour toutes, sur la libération de la parole des femmes après #Metoo ; interroge aussi la difficulté de « sortir du placard ». Et sans jamais dissocier l’intime du politique, nous permet de mieux comprendre ce qu’être lesbienne aujourd’hui veut dire, en France et dans le monde.
Combattif et joyeux, Le génie lesbien est un livre sans concession, qui ne manquera pas de susciter le débat.
Envie de le lire, elle a l’air de sacrément dépoter!
Graaaaaave Ww!
Ce livre tombe pile poil dans ma vie la, je vais me mettre en quete de le rencontrer^^
Merci pour le partage !
Plume
j ai entendu et lu des critiques, cela semble extrême, rien de mieux que faire sa propre opinion. Si quelqu'un l’a lu ou en cours...
Hmmm... Je ne me ferai pas d'opinion personnelle car la présentation ne me donne pas envie de lire le bouquin lol
Mais bonne lecture à celles et ceux qui iront au bout de cette découverte.
Citation de BeSweet #342685
car la présentation ne me donne pas envie de lire le bouquin
Justement !!! Pourquoi il ne te donne pas envie ?
Citation de RomaneMaya67 #342683
j ai entendu et lu des critiques, cela semble extrême
As-tu lu une critique en particulier ?
Moi non plus je n'ai pas d'avis. J'ai vu la présentation/promo du livre dans une émission tardive à la tv, et je n'ai pas été méga convaincue par Alice Coffin. Peut-être à tort...
Voilà pourquoi je n'ai pas envie de le lire :
"Et sans jamais dissocier l’intime du politique, nous permet de mieux comprendre ce qu’être lesbienne aujourd’hui veut dire, en France et dans le monde."
Un amalgame "intime / politique" que je ne digère pas, en somme.
Alors, je n'ai pas lu le livre donc évidemment j'écris à chaud mais... j'ai exactement eu la même impression que BeSweet, et cette tendance à mélanger l'intime et le politique m'exaspère également...
Disons que la juste politique peut aussi s'exercer sans forcément être liée à l'intime ou à l'expérience personnelle vécue ou non du sujet traité.
Cette approche spécifique de l'orientation sexuelle et de la politique ne m'intéresse pas.
Mais elle peut en intéresser d'autres, sans aucun doute.
j'ai entendu aussi sur une émission tardive et lu via un internet, je suis curieuse donc en tapant le titre ou son nom, car ne la connaît pas, un avis venant de l'express avec des extraits, en prendre en laisser...
J'ai pensé politique dans le sens sociétal, ce qui peut être intéressant dans ce cas.
Je vais aller à ma bibliothèque et voir s'ils veulent bien l'acheter, et oui ça a déjà marché, ils apprécient quand on leur fait des propositions, je vais tenter.
Oui, d'ailleurs la politique s'exerce toujours dans un contexte sociétal.
Sauf que de mon point de vue, elle devrait se recentrer sur son objectif originel : être le garant de l'égalité des droits pour tous dans une société. Sans autre considération que l'être humain dans sa globalité.
Or, c'est devenu un fourre-tout et on véhicule l'idée qu'il faut exposer sa plus profonde intimité pour en retirer une légitimité au sein du pouvoir politique. Et donc pour valider nos droits les plus fondamentaux.
Enfin bon, c'est un autre débat :)
De mon côté, les critique négatives que j'en ai lu (par des hommes cis et hétéros, pour la plupart) me donne envie de le lire. Ce livre semble s'inscrire dans le courant du lesbianisme politique, dévelopé notament par Monique Wittig dans "La pensée Straight".
Tout en étant un tout petit peu méfiante vis-à-vis des ces positions sur les question trans. Bien que je ne l'ai pas vu tenir de propos anti-trans.
C'est drôle, vos avis m'intéressent encore plus que le livre ! D'ailleurs merci à toutes d'avoir donné vos avis 😚
@PetiteCore : une femme (Alice Coffin) qui s'est imaginée garçon quand elle était enfant ne devrait pas avoir des positions inquiétantes sur la question trans, non ? Par contre si le bouquin ne plaît pas aux hommes :D, alors là !!!... il me donne davantage envie :)
Citation de W0nderwOOman #342873
une femme (Alice Coffin) qui s'est imaginée garçon quand elle était enfant ne devrait pas avoir des positions inquiétantes sur la question trans, non ?
Justement, on voit souvant des personnes qui ce sont intérogé-e-s sur le genre pendant un temps avant de se définir comme cis devenir transphobes en généralisant leur vécu : si elleux sont finalement cis, c'est que toustes celleux qui se questionnent le sont aussi et sont dans l'erreur s'ils pensent le contraire. 😬
Mais j'avoue que ce livre me tente beaucoup tout comme celui de Wittig. Mais il faut que je lise celui que je viends d'acheter avant : "Le coeur des femmes" de Martin Winckler.
Bonjour,
Hier en zappant sur les chaines info , en bandeau au sujet du livre de Coffin :"Eliminer les hommes, la polémique". Apparemment dans un passage du livre, elle parle d"éliminer les hommes". Mais bon j'ai zappé, car le sujet ne m'intéressait pas
Un podcast de l'émission "Programme B" avec l'animatrice d'une autre émission, "Camille", toustes deux de Binge audio qui me donne encore un peu plus envie de lire Alice Coffin :
Bonjour,
Hier j'ai entendu une émission sur le site "arrêt sur image" où Alice Coffin ne m'a pas spécialement convaincue. Cependant, le lire m'intéresse et il est commandé. Même si ses positions paraissent extrêmes, ça a au moins l'avantage de soulever le débat. Et aussi de soulever un certain nombre de questions.
"Eliminer les hommes, la polémique", si on prend le paragraphe en entier, elle parle bien d'éliminer les hommes, mais dans la phrase qui suit il est bien précisé qu'il s'agit de les éliminer de nos esprits. Dans ce sens ou la grande majorité de ce qui est présenté à nous en terme de culture est principalement de la production masculine. En ce qui me concerne, il s'agit d'une démarche pour rendre visible les productions féminines qui sont invisibilisés. Il s'agit d'éliminer les hommes de nos esprits. C'est une réponse à l'élimination systématique d'un ensemble d’œuvres.
Le livre ne m'intéresse pas spécialement malgré la promotion médiatique faite par Alice Coffin sur les plateaux.
A ce sujet, je trouve que la langage corporel d'Alice Coffin est catastrophique. Je me suis "amusé" à regarder ses différentes interventions médiatiques sans le son et elle renvoie un message tellement "négatif" avec son langage corporel. Déjà que ça se voit un peu avec le son. Sans le son, c'est criant.
Plus largement, la communication (verbale et corporelle) est son gros point faible. Pour quelqu'un qui se présente comme "journaliste" c'est assez drôle.
Sur le fond, je pense que Coffin a le discours typique des militants repliés sur eux-mêmes qui cultivent l'entre-soi. Elle débite ses idées et ne réfléchit pas à comment son discours est perçu par les personnes qui ne sont pas militantes.
Il faut savoir que de nombreuses lesbiennes féministes ont critiqué Coffin ses dernières semaines. Coffin ne représente pas grand monde.
Je ne suis pas fan du lesbiannisme politique qui est un concept homophobe digne des thérapies de conversion. Comme si l'orientation sexuelle était un choix. C'est assez délirant que des "militants LGBT" disent qu'on choisit d'être lesbienne, qu'on choisit d'être attiré par une personne du même sexe. Ce type de discours disqualifie les personnes qui le tienne dans la lutte LGBT.
Les lesbiennes non-politiques ont l'amour des femmes et les lesbiennes politiques ont la haine des hommes. Toute la différence est là.
Comme ça a été dit plus haut, je suis pas fan de politiser les attirances physiques et amoureuses. Ca a pour seule conséquence de culpabiliser les gens pour leurs attirances. Dire à une personne qui ses attirances seraient racistes, transphobes ou misogynes, ça ne mène à rien de bon. C'est une sorte de police des moeurs 2.0 où des militants "progressistes" viennent dans ton lit pour vérifier si tu couches avec les bonnes personnes et que t'ais des pratiques sexuelles bien "déconstruites".
De plus, j'ai été choqué des l'invisibilation des violences conjugales chez les couples de lesbiennes. Alice Coffin a déclaré que « ne pas avoir un mari, ça m'expose plutôt à ne pas être violée, ne pas être tuée, ne pas être tabassée » De nombreuses études montrent qu'il y a des lesbiennes qui frappent leur compagne et c'est pareil chez les couples de gays. C'est terrifiant qu'une personne qui se déclare militante LGBT et féministe minimise les violences conjugales chez les lesbiennes.
Pour finir, je vais citer un point où je suis d'accord avec Coffin. Sur le fond, elle a eu raison dans l'affaire Christophe Girard (même s'il y a pas mal d'hypocrisie dans l'histoire).
Alice Coffin ? Sérieusement ? Ce qu'elle raconte est ignoble ...
Je suis choqué que cette femme ne croule pas sous les plaintes ...
@Coré : merci pour le podcast, je me calerai un moment pour l'écouter ^^
Citation de Mystichat #343504
Hier j'ai entendu une émission sur le site "arrêt sur image" où Alice Coffin ne m'a pas spécialement convaincue.
J'ai eu le même sentiment il y a deux semaines 👇
J'ai vu la présentation/promo du livre dans une émission tardive à la tv, et je n'ai pas été méga convaincue
Citation de Yotuel #343536
A ce sujet, je trouve que la langage corporel d'Alice Coffin est catastrophique.
Je n'y ai pas prêté attention, mais j'ai eu l'impression qu'elle vendait mal son livre. Peut-être que son langage corporel y a contribué 🤷♀️
Sur le fond, je pense que Coffin a le discours typique des militants repliés sur eux-mêmes qui cultivent l'entre-soi.
Je suis d'accord. Toutefois, l'entre-soi est une chose qu'on retrouve un peu partout : dans les clubs sportifs, les partis politiques, les milieux religieux, ou la haute bourgeoisie... parfois, on appelle ça du communautarisme.
De plus, j'ai été choqué des l'invisibilation des violences conjugales chez les couples de lesbiennes
Bien au-delà des propos d'Alice Coffin, je pense qu'il y a en général une invisibilisation (quel mot!) des violences conjugales chez tous les couples homos, mais aussi chez les couples hétéros où les hommes sont victimes (ex: l'affaire Maxime Gaget).
Il y a quelques temps, j'ai eu l'occasion de lire un article sur slate.fr qui traitait de la violence au sein d'un couple de jeunes femmes (c'est allé juqu'au tribunal) 👉 Une vie violente
Peut-être qu'Alice Coffin ne l'a pas lu 🤷♀️ Certaines seraient tentées de dire que c'est anecdotique, qu'il n'y a pas de chiffres etc... mais opposer systématiquement les femmes aux hommes, dans la lutte contre les violences conjugales, à une époque où l'on demande la parité de traitement entre hommes et femmes (et non pas entre bourreaux et victimes, nuance), est d'après moi un paradoxe. Toutes les victimes de violences (conjugales ou non), quel que soit leur genre mérite d'être défendues. À quoi bon, ne prêcher que pour sa paroisse en occultant que dans le "camp d'en face", il existe des gens qui peuvent subir les mêmes souffrances ?
Les chiffres habituellement communiqués sur le sujet, ne devraient pas nous insensibiliser sur les violences passées sous silence (ou non étudiées) au profit de celles qui sont médiatisées. N'oublions pas que les enfants témoins de telles violences sont aussi des victimes collatérales et parfois de futur·e·s conjoint·e·s violent·e·s. On parle rarement d'eux et pourtant c'est fragile, un enfant.
En une phrase, Alice Coffin a réduit le rôle d'un mari à celui d'un potentiel violeur, tueur ou tabasseur. Bon.. j'ai envie de l'excuser, car il me semble qu'elle n'a jamais expérimenté de mariage hétéro ! Je peux vanner, je suis lesbienne :P En revanche, j'ai une autre image des maris grâce à l'émission 4 mariages et des langues de p#t#s... et je les plains !!!
Peut-être dirait-elle que cette phrase a été sortie de son contexte (réplique très à la mode) :-) De plus, je me demande pourquoi elle l'a casée dans le cadre d'un débat sur le projet de loi relatif à la bioéthique. Après, combien de gens regardent RTNews en France... ? Aucune idée !
Je trouve que sa petite phrase manque de compassion à l'égard des femmes hétéros qui ont le mâl'heur d'avoir un compagnon ou mari violent :-\ Pourtant, ce n'était pas du tout le sujet de l'émission dans laquelle elle était invitée. J'imagine que sur le moment, elle n'a pas "calculé" les nombreuses victimes de viols qui n'avaient pas de mari... bien qu'elle ait mentionné l'importance de - je la cite - rappeler quelques chiffres sur les pères. Aucun doute... c'est une lesbienne politique ! Et les politiques adorent parler de chiffres qu'il·elle·s ne maîtrisent pas toujours.
Les hommes ceci, les hommes cela... et les hommes alcooliques ? Je me semande si Alice Coffin sait qu'un mari hétéro (très) alcoolisé (ou drogué) est plus dangereux qu'un mari hétéro sobre... car on parle rarement de l'alcoolisme, cet autre tabou français, qui multiplie par 8 le risque de violence conjugale ! Certes, ce n'est pas le seul facteur à prendre en compte, mais c'est un facteur majeur comme le souligne cette lettre écrite au nom du Collectif de Proches de Malades Alcooliques (CoPMA).
Bref 😅 je crois que cette phrase n'était pas une bonne idée 😬
elle a eu raison dans l'affaire Christophe Girard (même s'il y a pas mal d'hypocrisie dans l'histoire).
Oui et d'ailleurs je déplore qu'elle subisse du cyberharcèlement, entre autres à cause de cette affaire. De toute façon, je ne vois pas ce qui pourrait justifier un cyberharcèlement.
Et sinon, je pense que je lirai quand même son bouquin un de ces 4. Je trouve aussi que son patronyme est rigolo ⚰️ :-)
Au delà de l'utilisation d'un mot susceptible d'engendrer (à dessin?) la confusion dans les esprits (lesbianisme). De cette politisation d'un mot plus couramment associé à la sexualité et dont on peut se démander si il n'est pas usité pour faire vendre (marketing 2.0 bonjour!).
La critique du patriarcat de mon humble avis devrais d'abord passer par la critique des siècles de culture judéo-chrétienne (ayant standardisé la famille nucléaire et l'image symbolique de la femme à tous points de vu), culture allant de paire avec l'instauration de la propriété qui date si je dis pas de connerie de l'époque du droit Romain. Car qui dit posséder une maison dit avoir quelqu'un pour l'a surveiller, s'en occuper et tout le reste.
De ce point de vu il serait peut être intéressant d'aller chercher ailleurs que sous son nez pour comparer les cultures sédentaires avec les cultures nomades par exemple.Voir quelle place les femmes occupent dans les hierarchies ou si elles sont mieux ou moins bien considérées par ces sociétés.
En gros faire un travail d'historien, d'ethnologue sans tomber dans le misérabilisme de la réthorique guerrière exacerbée. Je n'ai vu qu'une intervention (franchement douteuse en effet) de cette femme sur le plateau de C politique sur France 5 un dimanche soir (le 13/10 je crois).
Au dela de son comportement physique, moi c'est son comportement mental qui m'a interpellé. Les personnes aussi butées, fermées psychologiquement, ne cultivant en aucune façon le doute au point d'en devenir presque arrogantes sérieux ça m'attire pas. Etre convaicu de son raisonnement est une chose seulement employer des mots fumeux, des réthoriques de croyantes et faire de la socio de court terme je crois pas que ça aide vraiment la cause. L'ironie étant qu'elle passe plus à mes yeux pour une croyante (de la guerre civile institutionalisée entre homme et femmes) qui se concentre sur les formes (formulations) au lieu de passer pour une femme de raison qui se concentre sur le fond. En exagérant les termes, en oubliant des faits, en ayant une vision limitée historiquement comme géographiquement, on décrédibilise le réel. On les rends moins sérieux dans l'esprit du quidam. On adopte une posture quasi-religieuse pour combattre une forme de religion.. Bref merci pour la prise de recul sur l'histoire.
Enfin si l'homme fait la guerre, c'est contre le vivant, car là on peut parler tortures/destructions physiques et mentales, exterminations de populations et d'extinctions de masse. Bref merci pour le sens de la nuance madame Coffin.
Dans sa nouvelle émission "on est presque en direct" Laurent Ruquier recevait l'écrivaine Alice Coffin. A cette occasion, l'animateur à fait son mea culpa, reconnaissant avoir vertement critiqué le livre de l'autrice dans une émission antérieure, sans l'avoir lu, se fiant au propos d'un article de Paris match. Il explique après l'avoir lu "maintenant que j’ai lu votre livre, je me rends compte que vous êtes bien plus nuancée que ce que l’on imagine”.
Finalement, c'est peut-être moins Alice Coffin que ces détracteurices, qui n'ont pas le sens des nuances. 😉
Alice Coffin utilise sans gène le terme de guerre des hommes contre les femmes. Elle prétends que les hommes mène une guerre civile contre les femmes. A partir de là pour moi elle est juste inaudible. Si cette dame ne comprends pas le sens des mots qu'elle utilise alors ça me donne pas envie d'aller lire son livre. Puisqu'il n'y à pas que ce mot (pourtant limpide) qu'on risque de comprendre différemment.
Si elle ne comprends pas qu'en affirmant cela elle se tire une balle dans le pieds c'est juste triste. Car dans une société patriarcale qui mène une véritable guerre contre les femmes et les liberté d'expressions, cette dame ne sortirais jamais son bouquin. Elle serait encore moins invitée à en discuter sur des plateaux télé. Au lieu de tourner ses yeux vers l'Amérique elle devrait les tourner vers la Turquie. La les femmes sont tellement victimes du patriarcats (y compris en 2020) qu'elles n'oseraient jamais même juste avoir l'idée de faire un livre de "rebellion". Et celles qui osent franchir le pas entrent dans une psychologie de martyr car elles passent souvent par la case prison voir même la case mort si elle font une grève de la faim pour contester et revendiquer leurs droits jusqu'au bout par exemple. D'autres saveurs que les débats télévisés donc.
Bref que madame Coffin vienne nous expliquer qu'elle se sents comme une victime de guerre et de censure qui serait faite à l'encontre de son genre dans notre pays, tout en pouvant publier, vendre et faire des promos sa ressemble un poil à une démonstration par l'absurde de son manque de discernement.
A partir du moment où tu dis que tu ne veus plus rien lire d'autre que de la littérature Corse c'est une forme de communautarisme. A partir du moment où tu dis que tu ne veus plus rien lire d'autre que des bouquins écrits par des femmes c'est une forme de séparatisme basé sur le genre. A croire que lorsqu'il n'y a plus assez de patriotisme national il y aurais besoin de créer du patriotisme sexué.. Séparatisme au passage doublé d'un affligeant manque de recul car des femmes (y compris philosophes) qui pensent et écrivent "comme des hommes macho" elles existent. Et même si je n'ai pas d'exemple en tête pour la réciproque je suppose qu'elle doit être vrai aussi.
Bref elle prends le partis de la politisation des genres(sous l'apparence de politiser l'orientation via le choix des mots), fait le choix de nier l'universalisme, du séparatisme militant, de la victimisation outrancière avec du marketing journalistique. Et pour enrober le tout oui elle sort aussi de la pseudo nuance en disant des trucs comme, "mon communautarisme s'adresse à tout le monde", "c'est ma préférence de juger un livre sans le connaitre juste à partir du sexe de son auteur", "je veux sortir les homme de ma vie autant que possible"..etc
Je crois qu'une personne nuancée expliquerais surtout ce qu'est le soft power et ne ferais pas une confusion volontaire réductrice avec le terme de guerre. Qu'elle epliquerais la différence entre imposer, convaincre et persuader. Entre domination - violence, et inspiration - influence. Une personne nuancée accepterais et respecterais le choix des autres d'exposer leurs vies privée ou non au grand public. Que ces autres soient connuent ou non, ils restent des humains. Et revendiquer que son militantisme lesbien autorise et permet à ces humains de vivre leurs sexualités (qui n'est pas choisie on le rappelle) me sembleras toujours être quelque chose d'un minimum vaniteux, pour ne pas dire antipathique. Et ce n'est pas tant une question de forme, de juger son expression physique. Je crois que cette femme s'inscrit surtout dans le schéma psychologique moderne de l'égo exacerbé, qui est très loin de toucher uniquement le féminisme ou d'autres causes plus ou moins éclairées. Son interprétation des mots, sa façon de rejeter des concepts, de les nier, d'oublier des faits, d'en minimiser d'autres. L'ensemble de tout cela dévoile un peu (beaucoup?) l'essence de son être, témoignant la représentation de sa volonté. Au lieu de parler de génie lesbien pour ma part je parlerais déjà donc plus facilement de génie de la vanité. Qui peus importe le chemin arrive toujours à destination.
Bon moi ça y est, les opposants à cette personne et à ses idées m'ont définitivement convaincu.. de commander son livre!!!
Plume
Pareil pour moi. Je vais le commander ce weekend. Ce sera ma prochaine lecture après "le chœur des femmes".
@Plume @Coré :
J'attendrai patiemment vos retours, j'imagine que vous ne lisez pas Paris Match et ça me rassure ;-)
Tout ça me donne l'impression que les détracteur·rice·s d'Alice Coffin lui font une meilleure promo qu'elle-même. Nobody's perfect, je trouve que ce n'est pas grave. Est-elle plus convaincante à l'écrit ? Je l'espère.
Je crois que dans tous les domaines, sport, politique ou ce que vous voulez, les femmes ont toujours été taclées plus sévèrement que les hommes, à la moindre occasion. Ex: une connerie dite par Ségolène Royal passe moins bien que cent conneries dites ou faites par Nicolas Sarkozy (tellement on est habitué·e·s à la connerie masculine en politique...) Pour ne citer que cet exemple.
Il n'y a rien d'étonnant dans le fait qu'Alice Coffin soit naturellement attendue au tournant... même si on peut ne pas se retrouver dans tout ce qu'elle dit.
Mon dieu non...
Pas ce torchon supplémentaire, visant comme bon nombre d'autres a atiser la haine des hommes, et a nous exposer la soi-.disante supériorité des femmes.
Coffin n'est pas seulement extremiste. Son style litteraire est desastreux et ses pripis comme toujours plein d'agressivité.
Moi je l'ai lu. Et franchement ce bouquin est une insulte a toutes les lesbiennes tant elles nous fait passer pour des monstres.
et dire qu'elle s'arroge le droit de parler au non de nous toutes...
entre autre ineptie, " on devrait supprimer les hommes, ce grand peril".
Tout est decidemlent bon pour choquer et se faire de la pub.
Lamentable.
Avis très intéressant, merci.
Comme quoi... nul n'est prophète en son pays.
Ça ne me rassure pas mais lire des "torchons" de temps en temps, ça peut être instructif, non ?