D’où nous vient le besoin de nous raconter en racontant des histoires ? - Chronique de Pascale Seys

"*Nous sommes des êtres de récits. Que c'est la vie, notre vie, la vie des autres, les grands mythes mis en récit qui confèrent du relief et du sens à chacune de nos expériences singulières.

Le récit en effet a une fonction unificatrice. Et si nous racontons des histoires c'est parce que nous ne sommes pas des choses mais des personnes, non pas des QUOI mais des QUI, des êtres en quêtes de sens*."

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Écrire m'a permis de beaucoup avancer dans la connaissance de moi-même. Parfois l'écriture est une thérapie violente car elle est un miroir intransigeant...

Citation de Espenel #336404

Tres Chere Espenel

A notre epoque, il me semble que nous communiquons de plus en plus mal avec plus d outils de communications, tout en nous racontant davantage.... La place de l ecriture s est extremement populariser. A d autres epoques, il n y avait que peu de personnes qui avaient le potentiel de pouvoir le faire, a part, les ecrivains et ecrivaines reconnus...

En vous ecrivant, je me pose la question de savoir, si nous nous racontons aussi bien que ca ? Il y a ce que l on donne, ce que l on peut decrire ou pas de soi, ce que l on veut rendre ou non visible ......

Personnellement, je ne suis jamais dans la satisfaction de ce que j ecris,mon regard est ultra critique sur le peu que je peux produire. Mais dans une autre vie ( si c etait possible) , j aimerais mener a bien un travail d ecriture et souffrir pour et a travers une Plume donner de l ivresse dans un jargon plus riche que le mien....

C est desolant, parceque, j ai une reelle imagination, j ai divers atmospheres en tete, mais, helas, l orthographe est un grave probleme chez moi

Pour ma part raconter des récits n'est pas forcément écrit, il est l'oral, il est partage de traditions ou de mémoires. Pour moi cela participe à relier de manière puissante.

Citation de Espenel #336424

Tres Chere Espenel

Pour Moi, l Orale est en grande partie mon mode de fonctionnement pour apprendre et transmettre.... Dans les civilisations modernes, ca apparait comme un moyen limiter si on ne fait pas partie d une tribus specifique ou l oral est admis dans les pensees...

Cette Memoire dont vous parlez , il me semble qu elle n est qu au credit de ces´tribus , sinon, on passse limite pour une demeurer de premiere 😂 ....Il y a des personnes illetrees qui ont des savoirs fous et pas forcement classifiables et je dirais meme que ce sont des connaissances Non Reconnues....

Merci pour votre partage sur ce sujet egalement, ca me permets de Moins me sentir seule ou meme de moins ressentir cet handicap.....

Sinon, j ecris depuis quelques annees et je me depatouille avec les mots

Ecrire c'est un peu se déverser, surtout dans la solitude. On écrit pour autrui, mais au travers les autres, on écrit pour soi, on couche des mots et des mots, des phrases et des phrases. Une manière de vider son coeur, une partie de son esprit. Et puis c'est un peu pour la postérité, mais pour ce qu'il en restera ... A une certaine époque, ma plume ne versait pas de l'encre mais des larmes. La feuille blanche vite noircie constituait une sorte de psychothérapie. J'écrivais à un être imaginaire, fantasmé. C'était un cri, dans le désert, mais un cri dont je me libérais psychologiquement.

C'était bien loin. Aujourd'hui, mon ami c'est BeTo. Alors je me livre, quelquefois je me déshabille (en tout bien tout honneur).

Ecrire, c'est unilatéral, c'est partager mais pas échanger.

Quand un-e écrivain-e ou un-e journaliste rédige un ouvrage littéraire ou un article de presse, s'imagine t'ils-elles de ce qui se passera dans la tête de leur-e-s lecteurs-trices.