Bonjour ! Depuis quelque temps je ne sais plus si je veux un enfant ( enfin pour plus tard ). J'aimerai avoir une fille que j'adopterai, je pourrai lui apprendre beaucoup de choses ! J'en suis certain, mais... Je me suis apperçu que d'elever un gosse n'est pas facile ! Je le savais, mais je pense qu'il le fallait me rendre vraiment compte. Alors je sais pas trop, je pense plutot avoir une vie, avec des voyages, aider les autres, et être avec mon copain. Je ne sais pas si dans La communauté LGBTQI il y'a beaucoup de personne qui sont parents ? Dites moi votre opinions ! ^^
PlaneteBoys,
J'ai l'impression que l'envie d'avoir un enfant dépend de tellement de facteurs qu'il m'est difficile de dire oui ou non.
Aujourd'hui je dirai non car je suis célibataire, j'ai une grande indépendance que j'apprécie qui serait "coupée" par cet évènement (sur le coup ça fait un peu égoïste).
Mais qu'en est-t-il si je tombais sur une personne avec qui faire un bon bout de chemin dont celui-ci, un petit bout de nous qui marcherait à nos côtés ? (là ça fait limite bisounours : p)
Voilà, je pense sérieusement que peu importe notre orientation sexuelle, l'envie d'avoir un enfant est favorisée par une situation qui fait que l'on est prêt à l'acceuillir dans notre vie. Une fois qu'il est là, il est devient le centre de notre vie.
Bonjour,
Le sujet qui tombe merveilleusement bien après un repas chez la belle famille ce weekend, où tout le monde y est encore allé de son petit commentaire pour nous dire à quel point faire un enfant était LE but ultime et sociale de toute une vie, jusqu'à l'autre... hum... de mec de ma belle mère qui a commencé à s'exciter tout seul en nous engueulant presque parce que de toute façon les gosses, faut en faire, et surtout faut les faire jeunes. Toussa toussa. Couples mâle-femelle tous les deux, mon beau frère et sa compagne, la trentaine, pas d'enfant et pas le projet n°1 et nous, 27 ans, pas le projet tout court 😄 ou comment les rendre fous...
Personnellement, pour nous, c'est niet. Cela fait dix ans que nous sommes ensemble, nous n'en avons jamais voulu, nous n'en voulons pas, et même si tout le monde nous dit qu'on changera d'avis, je ne suis pas convaincue.
En tout cas je trouve ça bien que tu te rendes compte, comme tu le dis toi-même, qu'élever un gosse ce n'est pas facile. De nos jours, trop de personnes les font sans se rendre compte et après se plaignent, ça m'énerve au possible ("Tu ne peux pas te rendre compte, tu n'as pas d'enfant." "Si abruti(e), c'est bien parce que je m'en rend compte que je n'ai pas d'enfant" ❤️ ).
Pourquoi je ne souhaites pas avoir d'enfant...?
Les raisons personnelles (on va dire égoïstes pour faire plaisir à certains) :
je ne supporterais pas d'utiliser mon utérus à cette fin, c'est trop... femme... pour moi
c'est quand même un foutu parasite qui se développe en toi, c'est dégueulasse
la grossesse, c'est la merde. "c'est beau, tu portes la vie !" blablabla, tu gerbes, tu pues, tu enfles et tu as de bonnes chances de te chier dessus à l'accouchement. J'en passe ! Mais ça on le dit moins hein 🙂
après tu ne dors plus... tu ne baises plus non plus d'ailleurs 😅
de 0 à 17, ça crie... ça crie pas pareil à tous les âges mais c'est super bruyant, surtout quand tu en as plusieurs 😲
il faut bien comprendre que c'est un changement de vie drastique, en tout cas ça le serait dans mon cas, qu'il FAUT faire et arrêter de croire que tu peux bien élever un enfant sans le mettre au centre de tes préoccupations
j'aurais vraiment du mal si je me retrouvais avec un gamin "fashion" en train de se prendre en selfie toutes les dix secondes, et s'il me parle comme à une merde il va passer par le balcon 😍 (s'il écoute Jul ou simili aussi 😆)
avec un peu de chance, tout ça pour qu'il te "renie" à l'adolescence pour une raison que tu comprendras jamais, voir peut-être en tant qu'adulte (quand je vois, disons... certains exemples de ma connaissance... je me dis que même en étant un parent formidable, tu n'es vraiment pas à l'abris d'un bug dans la matrice...)
on a toujours l'impression qu'on va "le forger", "le façonner", lui apprendre plein de choses... mais c'est loin d'être vraiment ça, on lui inculque un peu ce qu'on peut, et il faut bien imprimer la différence entre l'enfant "imaginaire" et l'enfant "réel" (et ça c'est loin d'être donné à tout le monde)
Les raisons générales :
mettre au monde un gamin dans le monde dans lequel nous vivons, sachant que je n'ai déjà que peu d'espoir pour l'avenir de nos générations, je ne suis même plus sûre que ce soit de l'amour : société toujours plus individualiste, ressources et planète de plus en plus en danger, risque grandissant des BMR et autres pandémies...
si je l'éduques avec mes valeurs il est mal barré dans la vie, parce que dans notre monde 1) l'honnêteté ne paye jamais, ou rarement, et 2) la patience encore moins, et c'est de pire en pire
si je l'éduques pour qu'il "réussisse" dans la vie ce sera un(e) parfait(e) connard(sse), sinon il ou elle passera son temps à se poser trop de questions, pauvre de lui ou d'elle, "heureux sont les simples d'esprit", comme on dit
on est déjà trop nombreux sur cette pauvre planète, vu qu'on ne limite toujours pas les naissances, on les encourage, et qu'il y a toujours autant de familles nombreuses, ce n'est pas plus mal que certains compensent
Je n'ai rien oublié...?
Bref, si un jour je souhaitais un enfant, je pencherais problablement pour l'adoption. Au moins, je n'aurais pas la culpabilité de l'avoir mis au monde et j'aurais vraiment l'impression d'avoir quelque chose à lui apporter.
En tout cas, j'espère que si un jour je souhaite avoir un enfant, ce sera par désir personnel et pas en ayant céder à la pression sociale quasi constante : "c'est pour quand les enfants ?", "c'est pour quand les petits-enfants ?", "tiens j'aménagerais bien cette pièce pour mes futurs petits-enfants", "les enfants, c'est ce qu'il y a de plus merveilleux au monde", "on n'est pas vraiment adulte tant qu'on n'a pas eu d'enfant", "c'est égoïste de ne pas vouloir d'enfant", "c'est tant d'amour partagé", "t'façon vous dites ça mais vous changerez d'avis, comme tout le monde", "l'hor-lo-ge bio-lo-gi-que tour-ne ❤️ " 😒
A préciser, ma mère est assistante familiale, alors cet avis je me le suis aussi forgé à force de voir tous ces abandons, ces parents maltraitants et ceux qui baissaient les bras, parce que oui on raconte toujours aux gens combien il FAUT avoir un enfant, jamais à quel prix, et croyez-moi, ma mère, elle a du travail pour encore un bon moment... Les gens qui adoptent ont souvent le mérite d'y avoir réfléchit un peu plus longuement parce que par contre, malheureusement, faut le dire, c'est un vrai parcours du combattant 😣
Après, je n'ai rien contre le bonheur des autres, soyons bien clair. Les personnes pour qui faire des enfants et les voir grandir est la définission du bonheur ne me dégoûtent pas. Au contraire, c'est super, qu'ils soient heureux ! Evidemment ! Le très (trop) grand nombre de personnes qui en font "parce qu'il faut bien" et qui se forcent à y trouver du bon, par contre, oui. Surtout si c'est pour lâcher l'éducation derrière. Et ceux qui forcent les autres à en avoir alors qu'on a rien demandé me saoulent high level (et pas que la famille hein : amis, connaissances, collègues, médecins ou parfaits inconnus tout aussi bien...).
Conclusion, nous notre projet, c'est d'avoir un chien, de l'amour à revendre et beaucoup moins de problèmes 😃 Mais même pour ça on réfléchit tellement au pourquoi du comment que ça fait au moins 5 ans qu'on en parle mais qu'on n'a pas concrétisé le projet, faute de vies professionnelles suffisamment stables, alors je vous laisse imaginer ce que ça serait...
Voilà voilà... Bonne journée !
... chacun sa route..! 😁
https://lesvendredisintellos.com/2014/04/19/no-kids-choisir-de-ne-pas-avoir-denfant/
Pour ma part je serais très étonnée si j'en voulais un jour, un peu pour les mêmes raisons "égoïstes" de AposJk. Enfin j'imagine que si on a vraiment l'instinct du truc, comme pour toute vocation on passe sûrement largement au dessus de tout ces dégraments listés, mais sans cette vocation, j'aurais d'avantage l'impression d'être parasitée puis menottée au développement d'une personne qui dépendrait trop de moi.
Passer des années à surveiller quelqu'un, lui donner les ordres, lui faire le tutoriel de la vie au lieu de vivre la sienne, à s'inquiéter, à le mettre au centre de tout comme si son avenir avait remplacé le notre.. c'est un investissement qui va très probablement de soi quand on a une vision plus large et un amour inconditionnel (nécessaire), mais c'est pas "anodin" à mes yeux. Le seul truc qui pourrait peut-être me faire regretter, c'est de voir plus tard des amis faire des repas de famille avec leurs enfants devenus adultes, mais du coup ça signifie que ce qui m'interesse c'est d'avantage les liens humains entre adultes que le fait d'éduquer ou de transmettre mon bô ADN. Bref, la vie "de communauté" qui m'attire n'est pas synonyme d'une vie de famille, avec la hierarchie et les responsabilités indispensables que ça impliquerait.
Et d'autre part, je trouve que c'est déjà tellement galère dans certains cas de trouver un sens à sa vie, des objectifs pour avancer (et pas seulement "réussir sa vie" en mode robot), que je trouve ça très hasardeux de mettre quelqu'un d'autre dans cette même quête par amour de la vie. C'est ta vision de la vie que t'aime, alors que celle de ton potentiel gosse dans sa globalité (donc pas uniquement de ton vivant), ça t'échappe complètement. Mais je précise que cette façon de penser n'engage que moi, et mes peurs en disent probablement plus sur moi que sur ceux qui veulent être parents :)
Bonjour,
Pour ma part je suis certain que j’apprécierai devenir parent un jour et si possible d’un enfant qui a 50 pourcents de mon génome mais bon l'adoption c'est sympa aussi pour les raisons qui ont déjà été évoquée. Je vois les arguments des personnes (en général, pas forcément ici) qui ne souhaitent pas en avoir et je remarque que grossièrement on peut les regrouper en quatre raisons : garder sa liberté, le monde est trop peuplé, élever un enfant c’est galère et enfin pourquoi faire venir un autre être humain dans un monde pareil.
Cependant, je pense qu’il faut relativiser. En ce qui concerne la liberté je pense que tout dépend du tempérament qu’on a. Ce n’est pas parce qu’on doit s’occuper d’autre personne qu’on est emprisonné, il y a tout de même beaucoup de choses qu’il est possible de faire en famille. Certes on ne va pas en boite jusqu’à 5h du mat quand on a des enfants en bas âge mais est-ce qu’on va en week-end en famille dans un parc aquatique quand on est seul ? Non plus, en tout cas peut-être avec des amis mais ce n’est pas la même chose : ce ne sont pas les mêmes liens qui nous unissent à des amis et à nos enfants. En tout cas crapahuter en boite jusqu’à 75 ans est une liberté dont je me passerai sans problème.
Le monde est trop peuplé… Soit. Mais pourquoi devrait-on être le seul à « se sacrifier » pour que ça s’arrête ? Dans ce cas il faut aller au bout de l’idée et éventuellement manifester pour que des lois qui limitent les naissances soient instaurées. Il est vrai qu’on peut vouloir agir uniquement à son niveau sans impliquer les autres. Mais l’effet de cette action est alors très réduit donc ça me parait être plus un prétexte qu’une raison.
Elever un enfant c’est galère. Si on vise la perfection c’est sûr que c’est galère mais on remarquera que beaucoup de parents aimants réussissent à faire du bon travail : on ne leur demande pas d’avoir lu tous les ouvrages existants sur la psychologie des enfants et sur telle ou telle méthode éducative miracle. Je dirais que pour bien élever un enfant et que ce ne soit pas une corvée, il faut surtout en premier lieu en avoir envie donc si on en a pas envie c’est mieux de s’abstenir plutôt que de céder sous la pression sociale puis être des parents horribles…
Faire venir un autre être humain dans un monde pareil : pas sympa. Intéressant comme point de vue : il y a un certain temps j’avais lu un article d’un philosophe qui pensait exactement la même chose. Je pense cependant que même si la vie n’est pas que bonheur et que venir au monde est le début d’une longue série d’épreuves, on peut s’en sortir si on est entouré de gens qui nous aiment. De plus, l’enfant qui va venir au monde pourrait éventuellement contribuer à rendre le monde meilleur. Je pense par exemple à une conférencière TED qui est née avec une maladie qui lui empêche de prendre le moindre gramme de graisse : elle n’en a pas. Du coup elle a une apparence qui lui a valu beaucoup de moqueries. Cependant, elle a décidé de ne pas se laisser démoraliser et est maintenant une écrivaine et une coach qui incite les gens à faire de leur mieux et ne pas se laisser trop atteindre par le harcèlement.
Je pense que la plupart des gens ne veulent pas d’enfants pour ne pas céder à la pression sociale surtout. Pas par esprit de contradiction mais plutôt par overdose d'injonctions sociales qui finalement dissuadent plus qu'autre chose. Néanmoins, personnellement je ne la ressens pas le moins du monde et ne me sens donc en aucun cas obligé d’avoir des enfants : c’est peut-être pour ça que j’envisage sereinement d’en avoir. En conclusion, il est préférable d’avoir des enfants si on en a envie ainsi on sera de meilleurs parents qui vont amener un nouvel humain qui va apporter quelque chose de bon à l’humanité et qu’on épaulera de notre mieux. Chacun doit faire ce qu'il souhaite et personne ne devrait se sentir obligé selon moi.
C'est une réponse interressante aux arguments "contre" principaux en effet, notamment sur la liberté (avoir un enfant ferme des possibilités mais en ouvre d'autres, et comme tu dis certaines occupations sont bien à 20-30 ans mais souvent moins attractives à 40). Après sans parler de jacasser en boîte de nuit.. disposer de son temps reste un luxe que j'suis pas prête de céder, mais là c'est complètement personnel ^^
Le dernier point (passer outre les difficultés du monde qu'on offre à notre progéniture), je pense quand même que s'il y'a certaines exceptions (des personnes très peu gâtées par la nature, qui par un fort mental font de leur vie quelques chose qui en vaut la peine), ça reste très hasardeux, et l'amour extérieur (bien qu'indispensable) ne suffit pas toujours. Amour ou pas si dans quelques décennies il fera 50 degrés l'été dans ce monde tout cassé, bah ça va bien douiller.. enfin ça s'éloigne du sujet x)
En tout cas ça conforte effectivement mon idée que lorsque quelques chose fait sens pour nous, les multiples désavantages sont plus facilement relativisables, que les raisons de ne pas faire de gosses ne sont pas des arguments absolus, mais des ressentis qui passent du coup au premier plan lorsque que la motivation parentale n'est pas là pour contre-balancer.
Bonsoir,
Moi, personnellement, je n'ai jamais eprouvé l'envie de devenir papa mais comme disait "Sandflower" chacun sa route !
Si tu ne sais pas trop si tu veux ou pas d'enfant, c'est que tout simplement, ce n'est pas le sujet du moment dans ta vie ! Laisse le temps courir et la réponse à ton hésitation viendra à toi le moment venu ! Bonne continuation alors et tous mes voeux de bonheurs.
Il ne faut pas se sentir obligé de re peupler le monde lol.
Pour moi, personne n'est obligé de faire des enfants. Ce n'est pas égoïste, c'est un choix personnel, et c'est aussi un choix d'en vouloir.
D'après moi chacun est libre de faire comme il veut.
Pour ma part, je n'ai pas cette chance de pouvoir donner la vie même si je donnerai ma vie pour être enceinte. Je souhaite être maman depuis toute petite ahaha. Pour moi c'est sûr qu'un enfant dans ma vie la changera et je ferais mon maximum pour que ce dernier soit heureux.
Pour l'adoption j'y ai souvent pensée comme je ne peux donner la vie mais toute seule c'est mission impossible. Bref un jours je serais maman et c'est peut-être la seule chose en laquelle je crois encore ahaha.
En ce qui concerne la liberté je pense que tout dépend du tempérament qu’on a. Ce n’est pas parce qu’on doit s’occuper d’autre personne qu’on est emprisonné, il y a tout de même beaucoup de choses qu’il est possible de faire en famille. Certes on ne va pas en boite jusqu’à 5h du mat quand on a des enfants en bas âge mais est-ce qu’on va en week-end en famille dans un parc aquatique quand on est seul ?
Je suis d'accord mais je trouve l'exemple de la boîte de nuit trop extrêmiste 🙂 Il y a de multiples raisons qui peuvent faire que notre train n'est pas compatible avec le fait d'avoir un enfant, et notamment le travail... Les horaires, tout ça... C'est quand même un peu plus terre à terre que sacrifier ses samedis soirs pour aller se bourrer la gueule et danser jusqu'à 5 heures du mat 😉 Bref, tu as raison, c'est une question de tempérament. Cela dit, je pense que même seul tu peux aller dans un parc aquatique hein ! Si c'est ce qui te plaît, pas besoin de "prétexte" ("may oui c'est pour les enfannnts") pour le faire 😆
Le monde est trop peuplé… Soit. Mais pourquoi devrait-on être le seul à « se sacrifier » pour que ça s’arrête ?
Le problème c'est que tout le monde se dit ça pour un peu tout : "pourquoi moi je devrais alors que lui il ne le fait pas" (notamment pour l'écologie). L'idée n'est pas de se dire "j'ai toujours rêvé d'avoir un enfant mais je me sacrifie pour la planète" mais tout simplement "puisque cela ne m'a jamais fait rêvé, autant que je passe mon tour". Je ne suis pas pour se restreindre et comprimer nos libertés pour le bien commun, mais faire ou ne pas faire quelque chose qui ne nous contraint pas particulièrement, c'est toujours ça de pris.
Dans ce cas il faut aller au bout de l’idée et éventuellement manifester pour que des lois qui limitent les naissances soient instaurées.
J'admets que personnellement, je ne compte pas aller me faire casser la gueule pour militer pour la limitation des naissances. Pour les droits LGBTQI+ ok, mais là j'ai un peu la flemme 😆 Bon je dis ça parce que ce n'est pas au goût du jour mais bon... Je fais déjà ce que je peux sur plusieurs sujets, pour celui-là je baisse les bras. Déjà j'affronte le regard noir et les critiques gratuites simplement en disant "je ne veux pas d'enfant" alors que cela ne concerne que mon compagnon et moi, alors cette idée-là j'évite souvent de l'aborder, j'avoue.
En France, on en est toujours là : le droit de faire des enfants est un droit fondamental qu'on ne peut pas retirer. Même quand né le septième d'une fraterie dont tous les enfants sont placés après mauvais traitement, on ne fait rien. Même si les deux parents sont déficients et incapables de s'occuper déjà d'eux-même, on leur dit "félicitations". Même en hôpital psy, on n'a pas le droit d'imposer un moyen de contraception pourtant peu invasif malgré l'instabilité totale et le comportement à risque d'une personne ayant des rapports sexuels pouvant amener à fécondation. Malgré tout cela la plupart des français continuent de penser "ouais mais on ne peut pas les empêcher d'avoir des enfants, c'est dans la nature humaine". On ne pense jamais au futur et au bien-être des enfants qui naîtront et grandiront dans des circonstances abominables. Pour moi ce serait du bon sens. Vu les autres combats à mener qui rapportent déjà beaucoup plus de suffrages et qui ne sont pourtant pas prêts de voir le jour, je pense que celui-là ce n'est pas demain la veille.
Je dirais que pour bien élever un enfant et que ce ne soit pas une corvée, il faut surtout en premier lieu en avoir envie donc si on en a pas envie c’est mieux de s’abstenir plutôt que de céder sous la pression sociale puis être des parents horribles…
Oui, complètement. Pression sociale à laquelle il reste difficile de ne pas céder, ce qui donne beaucoup de parents en difficulté. Même si comme je l'ai dit, on n'est jamais à l'abri d'un bug dans la matrice malgré une parentalité exemplaire.
Je pense cependant que même si la vie n’est pas que bonheur et que venir au monde est le début d’une longue série d’épreuves, on peut s’en sortir si on est entouré de gens qui nous aiment.
Oui ben oui... c'est l'idée. La vérité c'est que c'est plus "tiens mon enfant, je t'offre une vie de galère dans laquelle tu trouveras du bonheur" que "tiens mon enfant, je t'offre une vie de bonheur malgré quelques galères", c'est tout. Après si tu viens au monde, tu as deux choix : faire en sorte de profiter de la vie ou te lamenter sur ton sort. C'est sûr qu'il vaut mieux choisir la première option 😃
Je pense que la plupart des gens ne veulent pas d’enfants pour ne pas céder à la pression sociale surtout.
Non. On ne veut pas d'enfant parce qu'on ne veut pas d'enfant. C'est tout. C'est n'est pas forcément parce qu'il y a pression sociale qu'on ne veut pas d'enfant mais à partir du moment où tu décides de ne pas avoir d'enfant qu'il y a pression sociale, ou en tout cas renforcement de la pression sociale.
Néanmoins, personnellement je ne la ressens pas le moins du monde et ne me sens donc en aucun cas obligé d’avoir des enfants
Pardon mais je crois lire "homme" sous ton profile, et ça par contre ça doit beaucoup jouer sur l'absence de pression sociale : c'est plus admis pour un homme de ne pas avoir d'enfant. Quand tu as un vagin, tu entends : 1) tu as a priori un utérus fonctionnel, c'est fait pour t'en servir (on est bien d'accord, ce n'est pas toujours le cas...) 2) l'horloge biologique tourne, tu dois les faire avant la ménopause 3) une femme sans enfant n'est pas une femme accomplie (moi je m'en fous mais c'est tout aussi con de dire ça aux cisgenres sans enfant). Ah et 21 ans aussi, c'est pire en approchant de la trentaine.
En tout cas ça conforte effectivement mon idée que lorsque quelques chose fait sens pour nous, les multiples désavantages sont plus facilement relativisables, que les raisons de ne pas faire de gosses ne sont pas des arguments absolus, mais des ressentis qui passent du coup au premier plan lorsque que la motivation parentale n'est pas là pour contre-balancer.
Oui, je le pense aussi.
bonsoir!
pour ma part, j'ai que 19 ans, donc je suis encore jeune et j'ai le temp. mais, je me suis toujours dit que je voudrais un enfant dans ma vie. 2 maximum. apres a voir ce que la vie reserve ????????
Re-salut à tous.
AposJK je suis entièrement d’accord avec toi lorsque tu dis que la pression sociale pour faire des enfants est plus forte sur les femmes que sur les hommes. Je pense tout de même qu’elle n’est pas inexistante sur les hommes et donc qu'un « vieux garçon » de 40 ans aura lui aussi droit à son lot de réflexions. J’avoue que mon exemple de la boite de nuit est un peu extrême : ce que je voulais dire par là c’est surtout que la « liberté » qui nous est enlevé par le fait d’avoir des enfants n’est pas vraiment vitale enfin pour moi en tout cas.Par ailleurs, si l’on n’est pas un parent célibataire il reste encore possible de temps en temps de se relayer pour pouvoir faire une activité seule un peu nocturne comme aller boire un vers avec des amis par exemple. Tout est une question d’organisation mais c'est vrai que certains parents voire beaucoup de parents ont tendance à s'oublier.
L’argument du bonheur d’un nouvel être humain à venir est vraiment dur à contrer : clairement ma réponse n’a rien d’absolue. Mais la souffrance n’est pas toujours insurmontable, et parfois des personnes qui sont atteintes de maladies très invalidantes trouvent le courage de continuer à vivre avec le sourire ce que je trouve vraiment admirable. Et puis si l’on admet qu’en effet cette souffrance est insupportable alors il serait urgent que tout le monde arrête de faire des enfants parce que c’est inadmissible de faire souffrir quelqu’un. Il faudrait même que l’on supprime toute forme de vie car dès lors qu’il y a de la vie il y a de la souffrance. Bref, je n’aime pas trop cet argument car je trouve qu’il culpabilise les parents et qu’en plus si on va au bout de l’idée il faut vraiment faire des choses extrêmes. Mais comme tu l’as dit, on peut juste se dire que comme on n’a pas envie d’avoir des enfants ça tombe bien on limite un peu la souffrance. Mais pour moi ce serait un peu comme si une personne qui ne digère pas la viande et pense qu’on devrait éviter de faire souffrir les animaux (disons grossièrement qu'elle adhère au véganisme) se disait « Chouette je ne participe pas à la souffrance des animaux du coup mais tant pis s’ils souffrent à cause des autres ».
Je suis aussi d’accord que féliciter des personnes qui ne peuvent déjà pas s’occuper d’eux quand ils ont des enfants est un peu... étrange. Le problème c’est qu’en effet on ne peut pas empêcher des gens d’avoir des enfants ou en tout cas on ne souhaite pas le faire pour éviter les dérives. Je me rappelle d’un article que j’avais lu ou des parents se sont vus retirer leur enfant parce qu’ils sont « trop bêtes » : ils avaient un QI très bas. Il faudrait donc créer une sorte de certificat dont il faudrait remplir toutes les clauses pour pouvoir devenir parent. Imaginons que l’une des clauses est un revenu supérieur à une certaine valeur : je pense que les débats n’en finiraient pas…
Et tu as bien fait de corriger mon passage sur la pression sociale qui serait la raison pour laquelle des gens ne veulent pas d’enfants : en effet ce que je voulais dire c’est que la pression sociale conforte dans la décision (ou plutôt l'absence d'envie ce qui n’est pas vraiment une décision). Comme GrillePain l’a bien résumé : devenir parents ça comporte beaucoup d’inconvénients que l’on se sent prêt à surmonter grâce à l’envie mais qui sont bien réels. Enfin, certains ont parfois des enfants « par accident » aussi mais ça c’est une autre histoire. En bref, je pense qu'on ne devrait culpabiliser ni ceux qui veulent des enfants ni ceux qui n'en veulent pas : chacun est libre de mener sa vie comme il l'entend.
oui
Bonjour à tous,
Je suis entièrement d'accord avec Stéphane. Les gens veulent des enfants parce q'un enfant c'est la vie, la joie mais les conditions dans lesquelles, il va évoluer, on n'en tien pas compte ! Alors, bien entendu, l'envie aussi de créer une famille. Ok mais lorsque l'on voit la durée de vie d'un couple ! Et dans tout ça, qui en souffre ?
Comme je le disais plus haut, je n'ai jamais eu l'envie d'avoir des enfants mais je peux aussi comprendre que la création d'une famille peut représenter un désir profond de chérir, transmettre et perpétuer la vie.
Je pense tout de même qu’elle n’est pas inexistante sur les hommes et donc qu'un « vieux garçon » de 40 ans aura lui aussi droit à son lot de réflexions.
Ah oui, complètement ! Désolée j'ai écrit un peu vite. Après je te dis, normalement c'est plus à partir de 25 ans que les réflexions commencent, avant on te dit simplement "t'es un peu jeune encore pour y penser (may ça vyiendra)".
Et puis si l’on admet qu’en effet cette souffrance est insupportable alors il serait urgent que tout le monde arrête de faire des enfants parce que c’est inadmissible de faire souffrir quelqu’un. Il faudrait même que l’on supprime toute forme de vie car dès lors qu’il y a de la vie il y a de la souffrance.
Bon c'est un peu différent d'aller tuer tout le monde pour leur éviter de souffrir 😆 mais bien sûr oui, après on revient au fait que ça dépend des personnes : c'est un peu voir le verre à moitié vide ou à moitié plein. Pour moi cet argument m'importe mais on ne ressent pas tous les choses de la même manière et on n'a pas les mêmes priorités.
Bref, je n’aime pas trop cet argument car je trouve qu’il culpabilise les parents
En bref, je pense qu'on ne devrait culpabiliser ni ceux qui veulent des enfants ni ceux qui n'en veulent pas : chacun est libre de mener sa vie comme il l'entend.
Au nombre de personnes qui pensent comme ceux qui nous culpabilisent nous et au nombre de personne qui pensent comme moi, ne t'inquiète pas, il y a peu de chance que je fasse tomber des parents dans la dépression avec ce simple argument. Pour exemple, qu'en pensent mes parents quand je leur dis cela ? Et bien eux-même y ont pensé et ont hésité avant d'avoir des enfants, parce que déjà à l'époque ils craignaient pour l'avenir, et ils comprennent malheureusement encore plus cet argument aujourd'hui pour nous. Pour autant c'était leur choix d'avoir des enfants, je ne leur en "veux" pas (certes !), on se comprend simplement des deux côtés et puis voilà 🙂 mais c'est juste que la question est posée par le topic, je réponds (sans répondre "voulez-vous des enfants ? non" sinon c'est pas drôle), mais je ne vais pas courrir après les parents dans la rue pour leur dire "vous n'avez pas honte ?! Quel avenir pour eux, bande d'inconscients !" 😝 (contrairement à certains pro-enfants qui ne se gênent pas d'ailleurs).
« Chouette je ne participe pas à la souffrance des animaux du coup mais tant pis s’ils souffrent à cause des autres ».
Là je le redis, je suis d'accord que c'est bien de faire les choses, c'est bien aussi de militer pour ses causes. Mais au bout d'un moment je fais déjà ce que je peux sur d'autres sujets qui me tiennent à coeur, donc si quelqu'un veut lancer la pétition, pas de souci, je la signe, mais j'ai conscience que je ne vais pas sauver le monde non plus 🙂 je pense qu'à un moment donné faut faire des choix de priorités dans la vie, parce que si tu montes au créneau pour tout ce qui t'énerve tu vas vite péter un câble. Ce n'est pas pour ça que tu n'as pas le droit d'avoir un avis, non ? 🙂
Le problème c’est qu’en effet on ne peut pas empêcher des gens d’avoir des enfants ou en tout cas on ne souhaite pas le faire pour éviter les dérives. Je me rappelle d’un article que j’avais lu ou des parents se sont vus retirer leur enfant parce qu’ils sont « trop bêtes » : ils avaient un QI très bas. Il faudrait donc créer une sorte de certificat dont il faudrait remplir toutes les clauses pour pouvoir devenir parent. Imaginons que l’une des clauses est un revenu supérieur à une certaine valeur : je pense que les débats n’en finiraient pas…
Pour être assistant(e) familial(e) tu passes des "examens" justement. Donc pour attester que tu es apte à t'occuper d'enfants, on vient chez toi, vérifie l'état de ta maison, et tu vois un psy qui certifie que tu es... bah juste pas complètement cinglé en fait hein. On ne te demande pas d'être exemplaire, juste d'être stable. Cela n'a rien d'extraordinaire et c'est vite passé. Retiré pour parents trop bêtes ? C'est en France ? Dans quel département 😆 parce que franchement y a tellement de département déjà surchargés que les services sociaux ont rarement que ça à faire. Après on extrapole souvent sur les placements... en France, on retire les enfants parce qu'il y a eu signalement et danger potentiel pour l'enfant (préjudice physique ou moral à court ou long terme). Après c'est le temps de l'enquête et si tout va bien et que l'enfant évolue dans une environnement qui ne lui est pas nuisible, on le rend hein. Mais ça après ce sont souvent les parents qui se plaignent à qui veut l'entendre et qui font peser des soupçons d'abus de la part des Services Sociaux, c'est rarement le cas. Et si, on peut empêcher les gens d'avoir des enfants, je pense notamment à un exemple tout bête, sans partir dans l'extrême, que sont les progestatifs injectables pour les femmes suivies par une institution qui ne sont prescrits qu'en cas de demande de la patiente alors qu'on ne leur demande rien et on les informe juste pour le reste du traitement. Enfin bref, j'ai la flemme de détailler précisément mais dans beaucoup de cas ce serait utile au moins sur le moment sans être super invasif non plus.
Enfin, certains ont parfois des enfants « par accident » aussi mais ça c’est une autre histoire.
Ah oui, ça c'est complètement une autre histoire, un de mes pires cauchemars 😖
C'est mon rêve d'avoir environ 2 ou 3 enfants, j'ai pas de plus grandes ambitions que celle là
Mais bon mon orientation n'aidant pas, peut-être que je me tournerai vers la co-parentalité
Personnellement, je ne ressens nullement l'envie d'avoir un enfant.
J'invoquerai des raisons assez simples: je n'ai pas très envie de faire subir à un/e enfant le fait d'avoir des parents différents des autres. N'étant déjà pas très à l'aise avec ma propre orientation sexuelle, le fait de devoir être obligé de l'assumer/montrer auprès des enseignants, des camades de classe et des parents d'élèves ne me réjouit pas trop.
J'ajouterai également que ne suis pas prêt à sacrifier mon confort (soyons honnête) pour un enfant. Je n'ai pas spécialement envie de déménager (hors de question d'élever un enfant dans une ville aussi détestable que Bruxelles), d'adapter mon emploi du temps, de devoir trouver une école pour un public plus "ouvert" voire devoir payer une école privée...
Mon copain par contre, a (eu) envie d'en avoir un. Il est vrai que cela fait plus de 10 ans que nous sommes ensemble, nous n'avons pas de problème financier, nous avons de la famille et des amis pouvant aider dans l'éducation ddudit enfant; ce sont des conditions idéales je dirais pour adopter...
La seule raison que pourrait me faire regretter de ne pas avoir (eu) d'enfant, c'est de ne pas pouvoir léguer une histoire et un patrimoine... je ne veux pas que tout cela disparaisse (et revienne à l'Etat faute de descendance !).