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@Fantomette,
Il est possible sans avoir le syndrôme d'asperger d'avoir des "traits autistiques". Beaucoup de hauts potentiels ont ces traits aussi. Peut etre que cela participe a cette minimisation des difficultés des aspies dans le regard de certains.
Bref, tout ça pour dire que plus l'info circule et plus la comprehension progresse (de soi, des autres..).
Plume
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Désolée je ne peux pas m'empêcher de mettre mon grain de sel. Une chose est sûre c'est que je ne suis pas aspie. Mais je crois que la problématique se pose ailleurs et ne concerne pas que les aspies dans ce que j'ai lu, mais à tte personne atypique. Se mettre à la hauteur de l'autre pour se comprendre ... soit la personne à neurobiologiquement les mêmes composantes que nous et là , la communication passe . Si c'est un partenariat atypique et non atypique pourquoi ca serait au non atypique de porter tout les efforts... où même 2 atypiques de famille differente ...style aspie et hp ...pourquoi ca serait à l'HP de faire tout les efforts pour comprendre l'autre , et se mettre à la hauteur de..alors que lui meme souffrirait egalement de ne pas etre compris dans ce qu'il
elle est ... Effectivement, je ne vois pas comment peut tenir ce genre de relation. Parce que toute relation pour moi est fondé sur la réciprocité et le partage , et on ne peut pas demander à l'autre de porter tout le poid , c'est tout aussi fatiguant pour cette personne. C'est un 50 /50, soit chacun fait un pas vers l'autre , soit faut lacher l'affaire tout simplement.
@Flynie,
Perso je ne demande pas a être comprise ni a ce qu'on "me porte". Juste qu'on me laisse tranquille et etre moi-meme sans me demander l'impossible ou me juger. Et il me semble que cette attente est assez partagée avec les autres autistes avec qui je communique.
Bref si tu veux qq qui agisse comme un non autiste ben faut chercher un non autiste cest aussi simple que ça!^^
Plume
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@plume je crois que les attentes dont tu parles est commune à tous. En d'autre terme pour étayer mon 1er post, n'importe qui peut tomber amoureux.se d'un.e aspie puisque l'amour a un caractère irrationnel et que l'effet de cristallisation gomme les côtés negatifs de l'autre ou qui ne nous convienne pas. En revanche, une relation durable est compliquée et là je rejoins ApoFFtX , comme elle le precise une aspie est limité dans le allé vers l'autre , ca peut etre plus couteux et fatiguant pour un.e aspie (c'est ca ou j'ai tout faux :p) mais dans un couple la communication reste un point central, sinon on vit vite l'un à côté de l'autre...interet 0. Ce qui demande une forte adaptation de l'autre, pour faire perdurer la communication et sur du long terme ca peut être couteux et source de fatigue aussi. Je dis juste que c'est loin d'être simple . Et il y a une différence entre se mettre à la porté de..chose que des atypiques font de manieres incessantes , ce que j'appelle jouer au cameleon ET "porter l'autre". Je parle essentiellement de communication.
En ce qui me concerne je sais avoir des attirances pour les autistes , parce qu'ils.elles m'apaisent et qu'intellectuellement on s'entend bien, pour autant je suis très consciente sur tout les autres aspects qui peuvent ne pas me convenir dans ce que je suis. Et l'amour ne se cherche pas au final dans le sens où on ne choisit pas vraiment sur qui ca peut tomber.
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Bon alors, ça craint parce que quand je suis galvanisée par un sujet, je suis incapable de le lire très sérieusement et avec la concentration qu'il mérite, j'ai donc lu très en travers et j'en suis par avance désolée (mais je sais que je lirai après, logique).
Déjà, clairement, je pense qu'il faut être soit concerné par le neuroatypisme, soit clairement câblé pour le comprendre. Quasiment toutes les femmes avec qui j'ai vécu une histoire sentimentale sincère et profonde étaient soit surdouées, soit aspies, soit les deux en même temps. Et quand je parle de "câblé pour", là je fais référence à une femme qui accompagne encore ma vie et qui est d'une bonté, d'une empathie et d'une sensibilité de manière générale que je n'ai jamais vu auparavant. Donc on pourrait aussi rajouter le critère "soit concerné par l'hypersensibilité, mais la vraie, pas la "zypersensibilité" issue de l'effet barnum marketing".
Parce que bien sûr, des charlatan.e.s qui vont vous vendre leur différence, il y en a autant qu'il y a de personnes sur Terre, pourquoi ? Parce que tout le monde se croit exceptionnel (c.f biais de supériorité illusoire, effet Dunning-Kruger, biais d'identification, d'étiquetage, et tout leurs copains les biais cognitifs), et certains ont raison, certains vivent vraiment une différence d'eux au monde. Mais je crois qu'il n'y a rien de pire que quelqu'un qui va vous lâcher par exemple qu'il/elle est hypersensible, alors qu'il s'agit seulement d'une personne qui découvre que vivre une émotion, c'est pas juste se réjouir qu'on a super bien beurré sa tartine et que la confiture est aussi parfaitement étalée sans une goutte sur le doigt. Alors forcément, quand on part de l'insensibilité ou de l'alexithymie, une émotion qui survient apparait comme une expérience si rare qu'elle est vécue comme démesurée. Big up à toutes les "zypersensibles" crève-coeur qui ne se reconnaitront pas sur ce site :)
Après, je pense aussi (je donne mon avis de future psy là, ne me lancez pas de tomates svp) qu'il faut avoir un vrai recul avec les auto-diagnostics. Oui, certains individus sont assez intelligents, assez "rat de bibliothèque" pour savoir se saisir d'une information et la repérer dans son environnement, la comparer avec une réelle justesse quant à soi-même. Néanmoins, croyez moi que même après 5 ans d'étude dans un domaine, parfois poussé dans sa spécialisation, on entretient encore des doutes sur certaines facettes de divers fonctionnements psychologiques. Il n'y a pas de permanence, seulement des marqueurs qui eux-mêmes peuvent parfois être remis en question. Je ne remets certainement pas en question ce qu'une personne peut vivre d'elle-même, mais j'ai toujours pensé que l'auto-catégorisation était une erreur car elle forme la personne concernée à adhérer au stéréotype qu'elle porte sur l'entité clinique en question, en créant ainsi des enjeux identitaires parfois forts, parfois inextricables. Ainsi, ce qui initialement découlait par exemple de traumas émotionnels mineurs par vécu de rejet, etc, peut être mué en "manière d'être" permis par le repérage "diagnostic" offert par la vulgarisation psychologique, tels que "j'ai lu ça, je m'y reconnais, donc j'ai de l'autisme". Ce sont des distorsions cognitives, et je pense que beaucoup de professionnels ont aussi ce réflexe de préjugés. Or, le regard clinique est une enquête de long terme.
De mon côté, je suis TDAH et HPI, mais ça fait plus de 10 ans que je me trainais ces doutes, et même malgré toute la littérature scientifique -qui est elle-même tout le temps retournée- la réponse absolue quant à ce qu'on est ne peut jamais arriver, parce que ce ne sont que des modélisations partielles de ce que fait l'esprit humain. Et en effet, on peut avoir des traits autistiques sans avoir d'autisme, tout simplement parce que les particularités de fonctionnement peuvent aussi se recouper dans d'autres, et parce que beaucoup d'expressions comportementales, psycho-affectives, etc, sont aussi du ressort de l'adaptation (je pense notamment au fait d'avoir besoin de s'isoler lorsque trop de stimulations surviennent, ce qui se retrouve dans beaucoup de fonctionnements, mais pas au même seuil).
Et je pense qu'en amour, quand on est neuroatypique, il faut au moins le dire de cette manière, d'emblée. Même parfois, ce n'est pas un argument suffisant pour provoquer l'empathie la plus juste chez l'autre, parce que les enjeux narcissiques basculent soudainement, parce que les enjeux affectifs deviennent moins sûrs, parce que la nature des interactions est tout de suite différente, pour le meilleur ou pour le pire.
Ce n'est pas aux neuroatypiques de changer. Selon moi, c'est surtout aux autres de s'éveiller, ou de se réveiller tout court. De se désengourdir le coeur, d'accepter de connecter certaines synapses, d'arrêter de vouloir changer ce qui est déjà beau tel qu'il est, parce que trouver sa propre beauté et oser se la reconnaitre, c'est déjà tellement violent...
Je pense que lorsqu'on est face à une personne capable de résonner avec nous, on le ressent tout de suite.
@ApoFFtX,
Carrément d'accord avec l'effet du post antérieur et avec le tien. Et j'écris pour te permettre de le compléter si c'est de celui-ci que tu parles. ; )
Plume
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HELLOOOO :)
(j'avais envie de visuel. Une impulsion.)
Pour reprendre le titre du sujet : je n'en sais rien.
Je me rends compte déjà qu'en étant hypersensible (avec un diagnostic HPI à faire cet année mais là j'ai trooooop de trucs à faire...et je pense que ce sera juste une confirmation), j'ai été une plaie pour mes partenaires de vie.
Bref. Passons les angoisses, les exigences, l'humour un peu hystorien, les fulgurances qui tuent genre 'are you a fucking psychic ???"...
Et pourtant même avec un dépliant, une soirée à thème et des livres pour nourrir l'autre, le vécu est autre chose que la théorie.
J'ai côtoyé une aspie. Et j'avais juste l'impression de glisser à la surface de quelque chose qui ne me laissait pas pénétrer (comme un miroir noir, si je peux me permettre l'image). Ce qui m'était déjà arrivé avec d'autres personnes ayant ce profil.
Je sens donc que cet écho dont j'ai viscéralement besoin pour vivre l'échange sera très difficile à mettre en place.
J'ai pourtant conscience que les profils aspie sont forts d'une grande richesse, mais il est vrai que j'aurai beaucoup de mal car mon profil est essentiellement basé, dans la relation à l'autre, sur le principe de neurones-miroir.
En même temps, peut-être serait-ce là ma chance d'être juste moi face à l'autre...
Bon je vais prendre un café.
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@kano tu viens de faire l'unanimité , et ca rejoint mes longues conversations qu'on a eu avec une amie psy....avec une touche d'explication supplémentaire sur les distorsions cognitives. Et il en va de même pour @ApoFFtX qui a mis le doigt sur une chose essentielle de "l'auto-evaluation". Mais je rejoins à 100% @Hystorie sur son ressenti et peut-être que tu mets le doigt sur quelque chose avec le principe de neurones-miroir. Etre juste soi, face à l'autre je n'en sais rien, parfois par amour, on ne fait pas tout bien et on finit par tellement forcer "notre adaptabilité" pour plaire, qu'on peut finir par ne plus être vraiment nous même, sans s'en rendre compte, je ne sais pas...personnellement cette idée me rend triste... tellement de choses communes et pourtant....
Citation de ApoFFtX #363838
Clairement, oui, je me sens face à un casse-tête.
J'ai développé une méthode qui me permet de faire un genre de mapping relationnel (comme un jeu d'échec multidimensionnel), avec assez d'infos, j'arrive à prévoir les mouvements et les réactions d'un individu ou d'un groupe avec assez de justesse.
Face à une personne aspie, je n'ai pas les points d'accroches habituels. Je n'arrive pas à "ouvrir" la tête de l'autre. Les spécificités font que je suis là en mode "qu'est-ce que je dois faire pour créer du lien, pour m'adapter ou anticiper".
Les personnes normotypiques sont très souvent très prévisibles. Les schémas (réactions, comportements, etc) sont si souvent identiques, à mes yeux.
Je sais que ça peut paraître profondément insultant au regard de l'unicité de chaque personne. Pourtant, je ne peux m'empêcher de voir des groupes de profils.
@Phoenix, clairement, cette adaptabilité, fruit de cette empathie, qui nuit dans l'intimité au quotidien.
Après serait-ce plus vivable en relation non-cohabitante ? Je le souhaite et l'espère.
En tout cas, si je devais relationner avec une personne aspie, et bien j'irai certainement plus à la rencontre de moi-même que jamais auparavant.
Mais cette personne y trouverait-elle son compte avec mes élans émotionnels intenses ?
Je le serais, pas de problème... Les autistes sont multiples, l'important c'est d'avoir de l'affinité et de la réciprocité.
Moi oui mais je suis beaucoup plus vieux que toi et femfeminin seulement à l intérieur...
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