Le détachement/renoncement est-il source de bonheur ? (Suraffection gay)

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Anonyme
13/02/2020 à 17:43

Bonjour/Bonsoir à tous/es, ici un jeune homme sur la dure quête de la dictature du bonheur comme tant d'autres. J'ai longuement hésité avant de publier ma demande d'aide, car ce n'est pas vraiment dans mon habitude de quémander aussi ouvertement ce genre de soutien, étant solitaire dans l'âme. Cependant en ce moment le besoin s'en fait urgemment ressentir...

Je vais essayer de ne pas trop m'étendre sur mon anamnèse, car je doute que cela soit intéressant pour vous néanmoins ce sera un sujet essentiel pour comprendre la suite: mon enfance s'est construite en étant fortement isolé des autres, dans un environnement semi-rural assez peu proche de la ville mais fut paradoxalement plutôt très heureuse, étant surprotégé par l'affection parentale, ne manquant de rien en ce qui concerne les livres et mon imagination parfois trop présente, en plus d'avoir eu la chance de disposer d'une grande maison rustique avec cour familiale et d'un immense jardin comme espaces pour grandir. Mes premiers chocs traumatiques remontent évidemment à ma confrontation avec les autres jeunes de mon âge; étant plutôt hypersensible je l'ai extrêmement mal vécu par les pleurs et un sentiment constant d'ostracisme, le refuge salvateur ayant été l'intériorisation de mes ressentis qui m'a permis je pense de développer une certaine force d'âme mais aussi le monde onirique, majoritairement sur le thème des épopées historiques, néanmoins le plus grand et à la fois le plus problématique fut le sujet de l'Amour ou peut-être ce que l'on nomme plus justement la dépendance affective. Je rêvais constamment du fantasme masculin que je n'étais pas, je me sens être un homme mais pas suffisamment "mâle viril et protecteur" et je voulais de tout coeur vivre une histoire avec ce genre de gars. Les garçons sur lesquels je fantasmais secrètement au collège/lycée étaient assez à l'opposé de mon caractère doux et romantique et je n'ai jamais eu le courage ou la volonté de m'assumer pleinement, d'autant plus que je suis persuadé que la quasi-totalité d'entre eux étaient hétéros. À l'époque un autre de mes refuges merveilleux a aussi été les récits érotiques gays. Je vais maintenant en venir à ma situation actuelle.

Aujourd'hui je suis à la fin de ma vingt-cinquième année, je suis toujours "malheureusement" trop proche de ma famille autrement dit la moitié d'un gosse, toujours passionné d'Histoire à la fin du cycle universitaire et bientôt en passe de trouver ma voie professionnelle, ayant bien suffisamment de ressources pour pouvoir mener une vie indépendante mais étant comme "mort" intérieurement, une existence vide sans but(s) ni envie(s) personnelle(s). Mon manque absolu de relations réelles et sociales ainsi que de lâcher prise, la peur d'oser sortir pour autre chose que des devoirs impératifs ou rendre service m'aura définitivement mis à terre je crois. Je n'arrive plus à apprécier une relation maintenant, en ce qui concerne mon fantasme masculin je pense bien l'avoir malheureusement rencontré mon "horrible prince charmant" dont je tairais le nom par respect; c'était il y a bien des années au début de ma vie étudiante et il n'est plus sur ce site depuis longtemps, j'ai conscience de l'avoir totalement ou presque idéalisé par ma candeur émotionnelle d'époque encore un peu présente, mais je ne pensais pas que l'on pouvait aussi odieusement se servir des ressentis et des besoins d'autrui. Être jeter comme ça après avoir déguisé subrepticement ses envies; en soit avoir des pulsions sexuelles est parfaitement normal, mais il y a certaines choses avec lesquelles on ne doit pas jouer, surtout que personne n'a la même fragilité. Je suis donc aujourd'hui un loup gravement blessé dans ses émotions, oscillant désormais entre l'apathie, l'indifférence de tout le monde, parfois même une envie de leur "sauter à la gorge" ce qui serait bien naturel pour un carnassier remarquez mais aussi faiblement pathétique; je recherche néanmoins toujours ce sentiment réciproque qui pourrait me réveiller de ma "léthargie" ou même de la bienveillance chez les humains. Après je reconnais parfois accorder trop d'importance à la physionomie d'une personne en particulier les traits de son visage, moi même je ne m'estime pas le plus beau ou le plus mignon loin de là, mais je ne pense pas être le vilain petit canard. J'ai mes propres envies également, j'aimerais simplement avoir au moins une chance de "réciprocité compréhensive" dans ma vie car tout le monde le mérite.

En conclusion, je prends acte du fait que j'ai bien plus évoqué mes déboires personnels que l'aspect philosophique de la question du sujet: "Le détachement/renoncement est-il source de bonheur ?" Alors perso au vu de ma psyché morcelée je pense y être condamné; en ce qui concerne d'éventuelles réponses je m'attends autant à des pistes de réflexion sur ma situation personelle que d'ordre plus général, je ne demande pas à être à plaindre ou à apitoyer sur mon vécu, simplement des solutions psychiques et pratiques concrètes en dehors du carcan médical. Le bonheur commence d'abord par soi dit-on. Mais il ne peut se développer seul. C'est de la réalité de me sentir enfin bien vivant et d'avoir un minimum de compagnie par chez moi, autrement que via mes chats, dont j'ai le plus besoin en ce moment depuis ma tanière du grand Nord.

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Ancien membre
13/02/2020 à 19:57

Salut je me permet de te donner mon avis car ta situation me fait penser à la mienne sur certains points.

Tout d'abord peut être que changer d'environnement , et si tu peux être autonome et vivre seul,pourquoi ne pas te lancer ? Cela pourrait te permettre de changer de style de vie et te distancer d'une situation peut etre trop familière qui t'empêcherait d'aller de l'avant et de rencontrer de nouvelles personnes. Ensuite peut être que tu apportes trop de crédit aux regards des autres, c'est ta vie, pas la leur et donc tu vie ta vie comme tu l'entend. Qu'est-ce que tu voudrais faire plus tard et à quoi voudrais tu ressembler. Essaie peut être d'atteindre un épanouissement personnel sans forcément te voir avec quelqu'un d'autres dans un premier temps, devenir une meilleure version de toi-même dont tu peux être fier et qui te permettre de marcher avec la tête haute.

Au final peut être qu'en allant dans ce sens tu rencontrera des gens avec qui tu partage des points communs et tu pourra créer nouveaux liens et relations amicales dans un premier temps et avec la confiance avec le temps et qui sait trouver l'amour. Discuter simplement avec des gens sans attendre quoi que ce soit en particulier et en te laissant porter par les vagues te permettra peut être de faire une belle rencontre, pas forcément amoureuse.

Je pense qu'il serait dommage que tu devienne complètement apathique et froid alors qu'a la base tu sembles être plutôt sympathique et chaleureux, oublie un peu tes attentes aux niveaux des autres dans un premier temps et dans un second temps essaie de créer des liens saints hors du cercle familiale.

Sur ce bonne soirée et hésites pas si tu veux parler, les gens sur ce site sont plutôt sympa et à l'écoute.

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Ancien membre
13/02/2020 à 20:18

Bonsoir Cher « Loup »,

J'espère que tu ne vas pas me sauter à la gorge... !

Aussi, je vais essayer de trouver, non pas "la" réponse à ta question, mais une réponse possible ; tout simplement la mienne.

Il y a deux aspects bien distincts chez chacun de nous : l'esprit et le cœur.

Les deux peuvent être en corrélation,…..ou non.

Car, à trop vouloir philosopher, nous risquons de perdre cette spontanéité humaine qui nous pousse vers l’avant. Tu comprends ?

L’immobilisme est incompatible avec la recherche du bonheur. Car, en fait, c’est bien lui que tu recherches, non ?

Et tu ne pourras t’émanciper qu’à la condition de couper le cordon ombilical qui te relie à ta famille et à ce lieu qui symbolise ta jeunesse…

A mon avis, il est temps, pour toi, de tourner la page et, même, de refermer le livre… Vas de l'avant.

Bonne soirée, Frango.

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Ancien membre
13/02/2020 à 20:26

Bonsoir Anonyme :)

Le détachement n'est pas le renoncement .

C'est pour ne pas renoncer , qu'il te faut d'abord sortir de cette apathie , te détacher de tes attentes , de tes quêtes sélectives . Léo le dit au dessus : fais toi des amitiés , trouves toi des passions . (un sport ?)

Je comprends ce "vide intérieur" dont tu parles , j'étais "morte à l'intérieur" jusqu'à la naissance de ma fille .

D'un coup , tout s'est éclairé tout est devenu lumineux ...

"Morte à l'intérieur" mais ça ne se voyait pas - d'avoir comme toi "de la ressource" .

Fais toi du bien , fais toi plaisir , aimes toi d'abord : il n'y a pas d'autre possibilité pour te sortir de cette dépendance affective qui ne peut que t'abîmer un peu plus , te maintenir dans la vulnérabilité .

Bienvenue à toi :)

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Ancien membre
13/02/2020 à 23:02

Bonjour anonyme.

Tout d´abord merci pour ta prose dynamique et fluide.

Je dirais que le detachement peut etre source d´appaisement. Le bonheur ne veut pas dire grand chose en soi. La vie est faite de joie et de douleur. l´appaisement de tes souffrances peut deja ameliorer un peu ta condition. Comme tu me sembles assez sensible et intellectuel, tu pourrais tenter de developper une dimension spirituelle, qu´elle soit chretienne ou autre. C´est un bon moyen de nourrir ton ame et lui permettre de patienter avant de developper les plaisirs charnels ou les passions terrestres. Je te fais confiance pour te reprendre et redevenir inventif et createur. 🗝️

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Ancien membre
14/02/2020 à 08:35

au travers de votre exposé, Anonyme, nous percevons une des qualifications existentielles qui plombe bon nombre de personnes vivant en relation affective avec une autre, j’ai nommé cette insatiable et insociable recherche d’autonomisation trans-individuelle, partant de notre désir de bonheur et devant assumer nos envies et même nos besoins naturels comme vous le précisez fort adroitement…

Pourquoi insatiable et pourquoi insociable ?

C’est que la double figuration que nous parvenons à isoler de notre quotidien, celle qui nous motive intérieurement comme représentation d’un bonheur possible et celle qui nous oblige à partager notre milieu de vie avec une multitude de personnes non éligible pour une relation amoureuse , ne sont pas, ou plus exactement sont rarement … en synergie !

En effet au mieux notre monde culturel idéalise la relation amoureuse comme une des qualités relationnelles indispensables à l’épanouissement de la personne humaine, et au pire il la présente comme une singularité obsessionnelle qui sélectivement asservie plus qu’elle ne libère…

Il n’en est rien, car des deux manque inexorablement cette part de réalisme qui devrait inspirer toute personne amoureuse, (et en ce jour de la St Valentin cela s’imposerait même), ce réalisme de l’amour c’est le passage du partage nécessaire à l’échange gratuit que seule cette relation opère naturellement…

Et c’est à cette gratuité d’échange que nous devons d’être amoureuse/amoureux ou pas, car elle prédispose à ce point nos facultés spirituelles et physiques, que de vouloir ou de savoir son existence ne suffise pas, mais qu’il nous faille aller en cette "Terra incognita" sans cartes topographiques…

Alors sans essayer de vous donner une once de conseil, je conclurais en citant Virgile : « l’amour triomphe de tout mais nous cédons à l’amour »…

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Ancien membre
16/02/2020 à 11:00

…évidement nous percevons tous cet appel à quérir (l'on eu dit conquérir au temps de l’amour courtois) un autre « cœur », que les modalités de notre modernité en ai changé les paramètres n’en modifient aucunement l’urgence, car c’est bien cette célérité qui nous motive dans l’intime de notre personne humaine, tout comme un torrent qui cours et bouscule tout par la force acquise de sa haute origine, la fraîcheur de son eau se réchauffe au soleil, parfois se mêle à d’autres mais semble tendre toujours vers la mer…

Métaphore imparfaite ? Oui évidement, mais impliquant tout de même une réponse sur ce que pourrait être ce renoncement ou se détachement, car si l’amour est la naturelle relation finalisant notre personne (la pente du torrent), elle est aussi la seule qui nous permette de choisir absolument, c’est-à-dire de nous engager avec la totalité de notre être, et cela c’est aussi un renoncement car celle ou celui qui choisi-e, exclu-e inévitablement toutes les autres occasions, non pas en les niant, mais en accomplissant l’acte sélectif ultime que la vie puisse lui offrir…

Le détachement est dès lors évident aussi, car la quête d’amour est aussi une purification intérieure et pourquoi me direz-vous ? Simplement pour que cette relation de qualité pure soit reçue en un lieu pur, et là c’est à notre intelligence de prendre sa part de responsabilité dans la quête du bonheur, inutile de préciser tout le monde aura comprit…

Enfin, si le risque d’aimer n’en était pas un, nous serions dans l’incapacité de percevoir aucune nécessité vitale à préserver car le risque s’accompagne de prudence et cette dernière préside à la pérennité de la vie…

l’amour par sa fragile gratuité est donc cause et fin de ce que nous sommes…

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Ancien membre
16/02/2020 à 14:18

Bonjour,

Je reviens sur ton sujet parce que de toute évidence il te tient beaucoup à coeur.

"Je suis donc aujourd'hui un loup gravement blessé dans ses émotions, oscillant désormais entre l'apathie, l'indifférence de tout le monde, parfois même une envie de leur "sauter à la gorge" ce qui serait bien naturel pour un carnassier remarquez mais aussi faiblement pathétique; je recherche néanmoins toujours ce sentiment réciproque qui pourrait me réveiller de ma "léthargie" ou même de la bienveillance chez les humains. Après je reconnais parfois accorder trop d'importance à la physionomie d'une personne en particulier les traits de son visage, moi même je ne m'estime pas le plus beau ou le plus mignon loin de là mais je ne pense pas être le vilain petit canard. J'ai mes propres envies également, j'aimerais simplement avoir au moins une chance de "réciprocité compréhensive" dans ma vie car tout le monde le mérite."

Dès la première lecture, et même après relecture après que tu aies remanié tes textes, j'ai le sentiment que tu insistes sur ce que tu penses être ta vulnérabilité, mais aussi que tu évoques un traumatisme plus important que ne laissent transparaître tes mots mesurés. Il y a souvent un lien entre vulnérabilité et traumatisme, ne serait que parce les auteurs de ces traumatisme ne sont pas toujours maladroits ou dans l'air du temps, mais souvent ont aussi l'intuition des personnes vulnérables. Et comme souvent, tu sembles l'avoir digéré, ou en tout cas enfouis, en t’enfermant et te forgeant des anticorps. Situation sans doute peu propice aux rencontres affectives. Style chat échaudé craint l’eau froide comme on dit.

Je ne sais pas si on peut t’aider, dans mon premier post je proposais une prudente voie du milieu, entre trop de détachement et trop de ce qui pourrait ressembler à une revanche sur la vie. A ce stade j’aimerais plutôt pouvoir dire, on te comprend, et on t’écoute. Parce que c’est bien souvent en réfléchissant à voie haute en étant écouté que l’on peut (que tu pourras) trouver une voie convenable, ni trop idéaliste, ni pas assez ambitieuse.

Un chose est sure, il faudra de nouveau tenter l’eau tiède, car qui ne tente rien n’a rien, sauf météorite qui lui tombe sur la tête...

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Ancien membre
13/03/2020 à 22:53

Je tenais à vous remercier pour l'ensemble de vos réponses instructives sur mon thème, ainsi que sur ma situation perso même si j'en attends (possiblement) d'autres peu importe lesquelles; sans prétendre à l'exhaustivité je pense que mon vécu, en parallèle à des milliards d'autres différents, possède cette résonance universelle qu'est la quête de l'affection réciproque commune à ceux et celles qui ont un jour ressenti leur coeur vibrer. Finalement je prends aussi conscience que mon éducation, reposant quasi exclusivement sur la culture livresque peut en dérouter plus d'un, mais je dispose également d'émotions extrêmement puissantes quoique assez intériorisées vers moi même pour l'instant...

Je loue votre extraordinaire empathie, je ferais des efforts pour ne pas trop en attendre des autres afin de pouvoir espérer trouver une relation équilibrée; même si je désire toujours ardemment l'Amour masculin et que ce sujet me tient sans doute bien trop à coeur. Que la grâce des Valar vous accompagne, votre anonyme reconnaissant à votre bienveillance et soucieux de la perfectibilité de ses réponses, Fenris/Steeve ❤️

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Ancien membre
13/03/2020 à 23:00

Un peu de sport , Fenris ... ou une rando ?!

Allez , lance-toi : il y a sûrement de plus timides que toi ici :)

:)))

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Ancien membre
13/03/2020 à 23:12

Je suis très peu sportif comme je te l'avais dis ma chère Suzanne, en fait je suis plutôt littéraire même si je me rêve en chevalier lol Mais pourquoi pas une possible randonnée nordique en effet; je suis plus souvent un observateur distant avant d'être un homme engagé malheureusement... Je recherche parfois la sérénité absolue même si cela pourrait m'endormir profondément :/

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Ancien membre
13/03/2020 à 23:17

Réveilles-toi !

🤗

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Ancien membre
13/03/2020 à 23:20

J'irai au bout de mes rêves, tout au bout de mes rêves, j'irai au bout de mes rêves où la raison s'achève, tout au bout de mes rêves... Jusqu'au réveil x)

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Ancien membre
13/03/2020 à 23:59

Hello,

Très belle écriture, j'apprécie beaucoup ta manière d'exprimer tes sentiments. C'est très émouvant.

je n'écrirai sûrement pas aussi bien que toi mais j'essaie.

j'essaie de me rappeler ce que je faisais y a 10 an et 11,5 mois, c'est à dire à ton âge,ah, j'étais en train de faire la deuil pour aller au Japon et préparer pour venir en France. je me suis séparé de mon tout premier amour, une des plus grandes douleurs de ma vie sentimentale, je quittais mes proches, je me faisais mal, je renonçais tout ce que j'aimais, je reprenais le courage, j'entamait une nouvelle relation amoureuse, que je fus con et aveugle, que je fus heureux.

Suraffection gay, sûrement à cet époque là. Cependant, j'ai été plus perdu que m'épanouir. Le changement constant de mon environnement, de mon entourage me fait perdre de repère, puis le retrouver. Le goût à la vie, change aussi. De l'amertume à édulcorant, en passant par quelques piment et salé. J'ai pas spécialement cherché à goûter la vie, pas comme ce que je fais aujourd'hui . Cependant, il m'a laissé des souvenirs aussi profonds, que même aujourd'hui je donne à fond à vivre, je ne retrouve plus ce même ressenti.

ce que j'ai vécu , change. Te forcer à changer, change ton habitude, ton environnement, et ton périphérique de confort ou insécurité . Te perdre puis te retrouver. Tu verras par tes propres yeux ton évolution.

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Ancien membre
14/03/2020 à 01:15

Coucou à toi Gael, j'espère que tu vas bien :) Je te remercie pour ce compliment à l'égard de mon écriture ainsi que de l'expression de mes ressentis; par contre ne te dénigre pas dans ta manière d'écrire STP, chacun peut s'améliorer et quand bien même il s'agit de ton écriture et c'est ça le plus important. La réminiscence ce n'est pas si aisée, quoique parfois agréable et emplie de nostalgie; en tout cas ta vie à mon âge comporte sûrement bien plus de péripéties que la mienne, je connais encore fort peu de choses à la vie... Je sais juste que j'en ai assez peur quelquefois et que par conséquent je me referme un peu. Je dois continuer mon évolution et enfin être acteur de ma propre vie.

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