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Hello à tout le monde ! 😄
Je me suis inscrit ici pour parler de ça. Des blocages sur ma sexualité ! Je n'ai jamais dit ça à personne, c'est quelque chose de très intime, je prends mn courage à deux mains pour en parler. Être quasiment anonyme derrière un écran aide un peu. Je remercie d'avance toutes celles et ceux qui prendront le temps de me lire et de me répondre, et je serai le plus court et le plus concis possible !
Je suis bi : mon coming out s'est fait douloureusement, mais c'est derrière moi, aujourd'hui j'assume pleinement ce que je suis et je peux le dire librement ! J'en suis fier et heureux.
Le couac, c'est au niveau ... opérationnel. J'ai découvert le plaisir anal grâce à la drogue, la MDMA. Un soir, seul, voulant me faire du mal, j'ai pris de la MD seul. J'avais acheté deux semaines avant un gode ventouse, mais jamais osé l'utiliser.
Avec la déshinibition de la drogue, j'ai passé le cap. Et là ... J'ai découvert un plaisir inouï, bien plus puissant que la pénétration avec mon sexe, ou l'éjaculation. C'était comme ... Un orgasme continu. Malheureusement, j'ai pris cette drogue dans de mauvaises dispositions, ce qui m'a conduit à l'hôpital. Malgré ça, ça ne m'a pas empêché de penser à recommencer durant mes 3 jours d'observation à l'hosto, à regarder les godes ventouses, quelque chose de plus gros...
Et en sortant, une semaine après, j'ai recommencé.
J'ai pris la MD correctement cette fois, je me suis bien hydraté, je n'en ai pas pris trop d'un coup, j'ai régulièrement scanné mon état global de santé malgré l'état second. Le gode était plus gros, taille parfaite pour moi, et j'ai pris un plaisir ...
Immense. Je n'ai pas de mots pour le décrire. RIen que d'en parler, j'ai envie d'y être. Je me sentais comme une entité sexuelle. Un être dédié au sexe, créé uniquement pour jouir. Tout mon corps hurlait de plaisir. Chaque cellule éjaculait en continu.
Et voilà où ça coince : je n'arrive pas à recréer ça sans la drogue.
J'ai essayé, un bon nombre de fois, complètement sobre de toute substance. Gros problème, et c'est le moment où ça devient plus excitant du tout : les selles. J'ai beau aller aux toilettes avant, prendre mon temps, contracter et pousser, faire plusieurs lavements, me détendre ... rien à faire, à CHAQUE putain de fois, ça arrive. Je commence à me détendre, à ressentir des trucs, et à un moment, ya une gêne qui arrive, et je sais que c'est ça. Je vais aux toilettes, je lave tout, bien désexcitant comme il faut, mais j'y retourne, une fois, deux fois ... il reste toujours quelque chose.
Maintenant, je suis totalement bloqué. Je sais que ça va arriver.
Pour cette raison, je ne peux absolument pas passer le pas avec des mecs dans le réel. J'ai déjà fait pas mal de trucs, mais jamais en étant pénétré, ce que j'aime le plus dans cette part d'homosexualité. Je rêve de baiser pendant des heures avec un mec, deux, trois, une double, une touze, un gang bang, des plans bi ... J'adore le sexe masculin, je le trouve beau, puissant, excitant. Mais tout ça m'est inaccessible.
Ma seule solution pour l'instant, c'et la drogue ... Mais évidemment, ça n'en est pas une bonne. Sur le moment tout paraît extrêmement intense, mais le lendemain, tout est creux et vide. Comme artificiel. J'ignore si cela sera aussi puissant sans la drogue néanmoins ...
Voilà, j'ai tout dit. Ca fait du bien de parler de ça, même si j'ai un peu peur des réponses, puisque rien n'est plus intime que ça ! Je ne vous connais pas, mais je vous fais confiance. "Betolerant" m'a inspiré ; bienveillance, tolérance, écoute ... Je ne sais pas si je trouverai la réponse dans vos mots, mais qui sait ?
Je vous remercie encore de m'avoir lu !
Bisous à tous les sexes et toutes les identités !
Damien
Ca m'intrigue ce que tu dis...
Parce que moi à part juste un peu de plaisir et mal au début le sexe anal ça me fait rien. Et pourtant mes quelques partenaires avaient des gros chibres. Je suis pour l'instant assez décu du coup (on m'avait vendu mieux que ça). Etant bi ça "risque" mème de me faire pencher vers l'heterosexualité à la longue. Ou pas parce que la gayté ne se résume pas au sexe. Enfin on verra. C'est peut ètre parce que j'utilise pas de drogue. Mais ça m'a l'air dangereux les drogues, d'ailleurs fait gaffe.
Amicalement et curieusement,
LouRrr
Bonsoir Garlow,
Pourquoi aurais-tu peur des réponses ? Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises questions. Il y a TES questions, et c'est ce qui importe.
Je crois que l'une des réponses que tu cherches est dans le message que tu as écrit.
En effet, tu nous dit : "Ma seule solution pour l'instant, c'est la drogue ... Mais évidemment, ça n'en est pas une bonne. Sur le moment tout paraît extrêmement intense, mais le lendemain, tout est creux et vide. Comme artificiel".
Eh bien oui, l'un des problèmes de la drogue, c'est que ça te créé un monde totalement "artificiel" ! ça te vend du rêve, de l'illusion. Ce n'est pas la vraie vie et tu passes à côté de l'essentiel !
L'un des autres problèmes de la drogue, c'est qu'elle va détruire les neurones de ton cerveau et que tu vas devenir de moins en moins intéressant pour les autres.
Et je vais m'arrêter à un troisième problème de la drogue (même s'il y en a bien d'autres crois-moi - j'ai des amis qui en sont morts), elle va diminuer ta libido et tes capacités sexuelles. Tu vas te retrouver à 40 ans avec le sexe d'un veillard.
Alors, tu cherches la performance ? Continue comme ça et je te promets que dans 10 ans tu seras seul. C'est vraiement ça que tu veux ?
C'est sans doute vrai, Garlow, tu avais peur des réponses, parce que tu les connaissais...
Mais si j'avais été hétéro et si j'avais eu la chance d'avoir un fils comme toi, j'aurais tout fait pour qu'il ne touche pas à cette merde.
Il y a d'autre moyens de trouver le bonheur et de le partager.
Je t'embrasse, Frango.
D'abord merci à ceux qui ont répondu !
Je suis d'accord avec vous à 100%, la drogue c'est bien naze . Maintenant, comment s'en détacher ?
Y a t il des gens dans ma situation ? Comment pourrais-je entamer une transition ?
Et surtout, comment gérer le problème majeur que j'ai décrit ci-dessus ?
Bisous !
Salut Damien.
Tu sembles te sentir déjà un peu piégé par l'illusion de la drogue. Evidement que ça fausse la donne et que la vie normale parait bien fade ensuite.
Demande -toi si la prise de substance ne cache un malaise plus profond chez toi. Si jamais c'est le cas et si tu arrives à le déceler, cela peut t'aider à prendre de la distance avec le produit. Ensuite, c'est une histoire de temps et de détermination.
N'hésite pas à en discuter en IRL avec ton medecin.
Prends soin de toi. C'est dommage de se détruire.
Citation de Garlow
"Le problème majeur", ce n'est pas un problème de sexualité ou de technique pour moi....
Je ne crois pas qu'on puisse t'apporter la réponse que tu attends..
Plume
Salut Garlow,
Je préfère préciser que je n'ai jamais pris de drogue, alors je ne pense pas être bien placé pour te diriger, alors à toi de voir si tu veux considérer ou non ma réponse.
Je pense que c'est en partie une question de perception, d'habitudes et d'attachement.
Par perception, j'entends ce que la drogue t'a fait ressentir au point de ne plus arriver à ressentir des antérieurs que tu as eu, alors que je pense qu'il faudrait prendre le temps de faire reconstruire ces plaisirs (après, je ne sais pas depuis quand tu as ce problème, comment ton organisme évolue par rapport à ça et la longueur de la période de transition si c'est possible : de "je n'éprouve plus les plaisirs que j'avais" à "j'ai retrouvé ces plaisirs que j'avais perdu"). Je veux dire par là que je ne pense pas que ces plaisirs aient définitivement disparu, que c'est malheureusement cette drogue (qui s'est bien installée / a pris le temps de bien se construire et s'ancrer en toi, puisque t'en as pris sur le long terme si j'ai bien compris) qui a fini par te faire "croire" ou ressentir concrètement que ce sont ses plaisirs que t'as avec cette drogue qui sont plus puissantes et pris le pas sur les plaisirs antérieures (je ne dis pas que ce que tu ressens est faux, je pense que je l'aurais aussi ressenti, mais que ça finit par te convaincre sur le long terme que ça ne peut pas être réversible).
Par habitude et attachement, je veux dire que si tu continues de garder cette habitude avec cette drogue (facile à dire je sais, j'imagine bien que c'est difficile voire que ça paraît impossible) ça ne va faire qu'empirer cette perception que t'as avec elle. Alors que si tu prends l'habitude de t'en détacher, petit à petit, sur le long terme (et là je parle en terme de mois, voir d'année, selon la façon dont ton corps évolue face à ça) des résultats pourraient apparaître je pense, même minimes.
Maintenant le truc, c'est qu'il faudrait savoir vers quoi te diriger qui pourrait combler ses plaisirs que t'aimerais retrouver et là, je pense qu'il n'y a que toi qui peut retrouver ces réponses. Peut-être que tu devrais découvrir des plaisirs autres (sans drogue bien sûr haha) et te reconstruire petit à petit là-dessus.
Ou sinon, pour te donner un exemple personnel, j'étais curieux de savoir combien de temps je pouvais ne pas me branler et quel plaisir j'aurais une fois la limite atteinte : j'ai tenu un mois (30 jours) maximum et j'ai fait cette expérience deux fois, très décalé bien sûr (mais j'avais commencé par 1 puis 2 semaines pour commencer). Et je peux t'assurer que, une fois la limite atteinte, j'ai ressenti un de ces plaisirs... c'était intense.
En d'autres termes, si tu fais une pause relativement longue pour toi sur tes plaisirs (toujours sans drogue) que t'avais avant, peut-être que t'arriveras retrouver un minimum de plaisir que t'avais, même petit à petit, après il n'y a que toi qui pourras le ressentir si c'est présent, à quel degré et si ça te satisfait un minimum/si tu te sens sur la bonne voie.
Voila voila, j'espère que ça t'aura aidé ! =)
Merci pour vos réponses !! Ça me touche !
Point bonus pour Aaron, qui a pris du temps pour une belle réponse . . . ;)
Ça me paraît évident maintenant : si j'arrive à prendre ne serait-ce qu'un oeu de plaisir par là sans la drogue, je suis sauvé. Besoin d'une étincelle !
Il reste a régler le problème des selles . . . Le problème majeur . . .
Merci pour ta réponse, Hugotheo !
C'est mon objectif d'oublier la drogue . Quand tu y as goûté c'est pas si facile ! !
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