Bonjour, à
tous merci pour vos conseil je me suis fait aidé et J-4 avant le Freedom project 😂
Et j'ai eu confirmation que je ne suis pas coupable de quelconque reproche d'arrêter de chercher à réparer un truc en moi que je suis en face de PN
Citation de Kendany
Cest j'avais du mal à me réveiller car pour moi la famille c'est sacré par amour je peux pouvais tout accepter
Citation de callmeAlex
Je comprend tout à fait.
Citation de Kendany
Comme on m'a dit ça reste ma famille mais il est préférable que j'ai un espace à moi sécurisé pour me protéger
Et je voulais trouver l'amour mais là je vais plutôt me reconstruire moi savoir pleinement qui je suis quitter mon boulot enfin pas tout de suite pour trouver ce que moi je veux car comme je l'ai dit j'ai commencé à faire le même boulot qu'elle et elle voulait même que j'ai la même patronne qu'elle dans la même entreprise
Je ne sais pas si la "pathologie" ou le terme de pervers narcissique est admis par les psychologues / psychiatres, mais ces vampires de l'âme humaine existent bel et bien. Il faut tout simplement les fuir (si cela est possible), mais lorsque celui-ci (celle-ci) fait partie de notre entourage familial, ce n'est pas si simple. Il faut mettre en place une digue psychologique, des limites, et dès que celles-ci sont franchies, dire stop. Parfois, on ne peut pas faire autrement que de couper les ponts, car il faut penser à soi, et de toute manière, rester, c'est nourrir la psychose du pervers narcissique. Je ne suis pas sûr que l'on puisse les aider, sauf à les enchaîner au fauteuil d'un psy pendant dix ans, mais la nature profonde de l'être humain atteint d'une telle alliénation, est-elle simplement soignable ? Si votre réponse est NON, si vous souffrez à ne plus vivre votre vie, à ne plus être vous même, partez, car certaines personnes sont un poison lent qui vous détruit jour après jour et si vous attendez trop longtemps, il vous sera alors presque impossible de vous reconstruire.
Citation de eldar
Tout à fait d'accord. Ca sent le vécu aussi.
Eldar,
Selon ma psychologue et selon un ami psychologue dans le privé (Master 2 + diverses formations), oui cela existe bel et bien.
Eux-mêmes ne sont pas toujours capables de détecter le pervers narcissique, et quand ils le demasquent c'est "au revoir monsieur". Il y a un tel déni que pour eux ce n'est pas possible de les aider.
Bref, pour l'avoir vécu fraîchement, je sais ô combien ils peuvent être manipulateur, cacher des parts sombres de leur personnalité et user de leur intelligence pour parvenir à leurs fins. Ca vaut dans leur couple, dans leur entourage familial, amical... Pro sans doute aussi mais là je n'en ai pas été témoin.
Bref, à fuir évidemment. Mais quand on esr dedans, difficile d'en sortir...
Arf je ne pense pas qu'on garde une partie de ceux qui nous ont fait du mal en nous, mais en effet un travail est nécessaire pour échapper à leur emprise.
Une fois cela fait on devient juste +méfiant mais on a pas une partie de leur noirceur en nous je pense.
Hello,
Je suis tombée sur ce post et je vais apporter un témoignage sur ma vie commune avec un tordu.
Au début, on se voyait par intermitance, il était proche de Paris et moi en rase campagne à plusieurs 100 aines de km de là. Il était là, super attaché, et puis, il devenait froid comme le marbre, voir odieux et je n'avais plus de nouvelles. Des chauds froids il y en a eu plusieurs. Et moi comme une idiote je pensais que c'était parce qu'il avait un choix important à faire dans sa vie et qu'il lui fallait du temps.
Ensuite on a aménagé ensemble, et là, ça s'est dégradé. D'abord, quoi que je fasse, ce n'était jamais bien. Je faisais à manger, c'était "ça se mange" ou alors, j'en faisais trop j'avais qu'à faire une boite. J'ai trouvé un job à temps complet, moins de temps pour cuisiner... ça n'allait pas parce que je ne lui faisais plus de bon petits plats. Il me disais "je ne ressens rien, c'est le vide, c'est quoi aimer". Et moi je lui disais qu'il fallait qu'on se quitte alors. Et là il inversait la vapeur, et s'excusait, disait qu'il n'allait pas bien, qu'il m'aimait, etc..
De plus en plus j'ai eu l'impression que j'aurais mieux vécu avec un collocataire. Au bout de même pas un an, il m'a fait des blagues du type, chercher une autre nana sur internet, de façon pas très fine. De nombreuses prises de têtes, promesses... Il a fini par arrêter (enfin, la réalité?).
De plus en plus il me dénigrait physiquement, intellectuellement.
Mais ce n'est pas tout, il effaçait mes données sur mes disques durs. La première fois, alors que j'avais mis dessus des créations musicales auquel je tenais et des documents importants. Il m'a pris le disque sans me dire, l'a amené à son travail et a tout effacé. Ne trouvant pas mon périphérique, je lui ai demandé s'il ne l'avait pas vu. Il m'a répondu en s'ennervant qu'il ne savait pas ou je mettais mes affaires, et que j'avais qu'à mieux le ranger. A cause de mon problème de confiance en soi bien dégradé, j'ai pensé que c'est moi qui déconnais. Et puis un jour je suis allée le voir au bureau... Et quelle surprise! Mon disque dur. Il m'en a effacé d'autres après.
Il brulait (quand on louait une maison avec chauffage au bois) mes papiers. Parfois j'étais obligée de redemander certains papiers aux administrations (qui devaient me prendre pour une dingue), parce que je ne les trouvais plus. Jusqu'au jour où je l'ai surpris en train de les brûler. Sa réponse? Ils traînaient, t'avais qu'à mieux les ranger.
Des objets, des livres que je venais d'acheter, que je n'avais pas le temps de lire, à la déchetterie. Idem, un jour, où il y allait (ça lui arrivait de temps à autres), je vois des affaires à moi dans le coffre. Il a commencé à protester en disant que je n'allais pas le faire chier quand il a vu que je m'approchais de la voiture. Et cet enfoiré me faisais douter de moi en disant que c'était moi qui égarait mes affaires.
Il me traitait de folle régulièrement. Et je crois bien que j'ai fini par devenir dingue.
Et je ne parlerais même pas de quand on s'est quitté (menace de mort, insultes, douches écossaises, chantage, etc...)
C'était ma petite parenthèse.
c´est tres moche tout ça. C´est meme insupportable car les victimes sont souvent des filles en or.
J´avais un collegue de travail qui etait mon ami le plus proche, en tout cas dans le cadre du travail. Quequ´un de tres fin sur le plan intellectuel, avec une culture litteraire et artistique tres affinée et une facullté d´analyse tres pointue, legerement superieure à la mienne me semblait-il. Il a essayé de me rabaisser finement quelques fois, mais je l´envoyais vite chier. Il n´avait pas de prise sur moi. Par contre il a mis son devolu sur une collegue gentille comme tout, une fille en or. Elle est tombée amoureuse follement de lui, surement pour sa finesse intellectuelle. Et il est devenu ignoble avec elle, la rabrouant violement, la faisant pleurer. Il la garde bien au chaud mais se refuse à vivre avec elle, continuant à rechercher quelqu´un d´autre, disant qu´il s´enmerde avec elle. Il prend toujours ses congés sans elle. j´en passe et des meilleures car je ne suis plus dans cette entreprise. Mais ca me fait grand peine car elle va tres mal, elle qui etait pleine de sensibilité, de joie de vivre et à l´ecoute de tout le monde. Elle s´est refermée et ne dit plus rien. En outre, elle a dans les trente cinq ans, sans enfant et elle va passer dans un age d'ici quelques années ou il lui deviendra difficile de fonder un foyer.
C´est tres difficile d´intervenir. Quand je la vois j´essaie de lui lancer des petites sonettes d´alarme mais elle n´a pas l´air de vouloir les entendre. Quand à lui, je n´ose rien lui dire frontalement de peur qu´il s´en prenne à elle. Je lui dirai ce que je pense de lui si un jour ils se separent. ça fait deja trois ans sur ça dure !
Citation de NoLove #336163
'Il était là, super attaché, et puis, il devenait froid comme le marbre, voir odieux et je n'avais plus de nouvelles. '
Cet extrait me parle beaucoup, mais en l'occurence une femme toxique et du mal à s'en dépatouiller mais bon c'est fait.
Ces gens détruisent tout sur leur passage c'est exaspérant..
Mimosa ton histoire évoque chez moi une foutue phrase:
"pourquoi je peux pas moi avoir une belle nana comme ça!"
En gros il était là que parce qu'il ne pouvait pas avoir autre chose.
Citation de NoLove #336219
Oui, le fait de desirer ouvertement quelqu´un d´autre plus joli peut s´entendre comme : soit contente d´etre avec moi , car tu vois qu´ il existe bien mieux que toi. Une façon de plus de vulnérabiliser l'autre.
Bonjour à tout·e·s,
J'ai envie de vous partager une vidéo qui m'a beaucoup intéressé au sujet des pervers narcissique (PN).
Elle a malheureusement à certain moment un ton un peu désinvolte, si vous êtes directement affecté par des PN, et avez peur de mal vivre le visionnage, peut-être qu'un proche peu prendre la température pour vous en parler ou vous en proposer le visionnage.
L'auteur est hynothérapeuthe, sa chaine s'appelle Hypno machie
Et sa vidéo se nome : Les pervers narcissiques : analyse à contre-courant
Pourquoi vous partager cela ?
J'entend beaucoup de souffrance autour des PN et j'en suis triste, pour les dégats qu'ils causent d'une part, mais aussi pour l'enfermement dans la quelle l'étiquette PN maintient le concerné, et donc les dégats futurs qu'il est succeptible de faire en reproduisant des shéma toxiques dans chacun de ses liens.
Pourquoi le sujet m'affecte particulièrement ?
Je me suis imaginé PN ou questionné sur le fait d'être PN moi-même. En effet, pendant des années j'ai vécu très coupé de mes émotions, et j'ai fait des dégats autour de moi avec des stratégie de manipulation généralement inconsciente ou fortement occulté par mon besoin de me regarder dans une glace sereinement.
Il se trouve que je suis allé voir une psy (par stratégie pour que ma compagne accepte d'y aller vu que selon moi, c'est elle qui avait des problèmes, et que je me racontait qu'elle n'accepterais pas de consulter pour elle, mais seulement pour le couple). Ca n'a pas sauvé notre couple (de mon point de vu actuel, heureusement vu à quel point nos vie, style de vie, convictions et centre d'intérêt on divergé depuis. Heureusement aussi vu comme, de mon regard actuel, nous avions des comportement mutuellement toxique bien trop ancrés pour être capable de les déconstruire dans une relation aussi passionnée par nos blessures, troma et conditionnements), mais ça m'a permi d'apprivoiser mes émotions, de ré-apprendre la notion de respect, comme un spectre de prise en compte de l'autre plutôt que comme un protocole dans le quel si je coche la bonne case selon moi, c'est bon je respecte l'autre, peut importe son vécu... Bref, j'ai beaucoup apris, et même si mon rapport aux émotions reste hors du commun, j'imagine mal les personnes qui me fréquente aujourd'hui m'associer à la notion de PN, alors qu'il y a 5 ou 10 ans, probablement plus.
Ce témoignage personnel illustre selon moi la capacité d'évolution de la psyché humaine, plus particulièrement avec un bon accomagnement et sans s'enfermer dans des étiquettes, et pour autant, se servir des étiquette comme point de départ me semble utile pour décrire un état, une souffrance, un comportement... bref, nommer sans enfermer, et pour cela je préfère parler de comportement toxique que de personne toxique, et je préfère parlé de personne utilisant des stratégies associé au stéréotype PN plutôt que de les essentialiser en PN. Pour autant, la stratégié pour se protéger d'un lien aussi abimé que celui qui amène à voir l'autre sous l'étiquette PN reste là même : Fuir ! Se reconstruire, (ré)apprendre à s'aimer et à se respecter.
J'ai l'impression de trop m'étaller, de finir en donneur de leçon alors que je ne prétend pas avoir plus raison qu'autrui... Bref, j'espère que mon mieux du moment sera suffisant pour apporter plus d'appaissement que de crispation, et si ce n'est pas le cas, j'espère que vous oserez me le dire, idéalement avec bienveillance.
@Hensa.
J'ai écouté le début de cette vidéo (dont le ton est effectivement désinvolte).
Je suis d'accord sur l'idée qu'il n'y a pas de PN partout et qu'on croise beaucoup de manupulateurs qui ne le sont pas. Je suis également d'accord sur le fait que beaucoup de gens pensent en voir partout et qu'il existe mille autres raisons de passer pour «insensible» ou pour blesser son entourage.
Par contre je ne suis pas d'accord avec la theorie de leur inexistence qui participe à mon sens à l'état de sidération de leur victimes..
Plume
Yes Hensa.
Je suis d'accord avec le concept des besoins et strategies pour les satisfaire. Les "pneus" sont des gens avec de grosses failles en eux sur le plan narcissique et affectif, qui les mettent en danger. Leur objectif sera donc de sauver leur peau et d'aller mieux, au détriment bien-sur des autres. Mais ils n'ont à priori pas conscience du mal qu'ils font.
Ensuite, il est normal que chacun sauve sa peau, y compris la victime en coupant les ponts, meme si c'est insoutenable pour l'oppresseur. Je l'ai fait moi-meme avec quelqu'un de ma famille. J'ai mis bcp de temps à le faire, justement car les situations ne sont jamais toutes blanches ou toutes noires, et cette personne n'avait pas mauvais fond à priori et se disait toujours m'aimer. Sauf qu'elle me faisait toujours plus de mal que de bien.
Mais je suis d'accord avec toi que les gens sont infiniment complexes et que les liens qui les unissent le sont tout autant. Il faut etre bien sur de soi avant de catégoriser les gens dans des pathologies lourdes.
Hensa, merci pour ce beau témoignage. Je trouve qu'il est toujours intéressant d'avoir la vision des "2 côtés".
Je me pose la question d'un comportement toxique de la part de mon mari. Je ressens quelque chose de malsain dans notre fonctionnement de couple depuis plusieurs années. Je reconnais que cela m'a probablement convenu à un moment, j'ai participé à ce fonctionnement. Maintenant, je ne le tolère plus, je me suis progressivement éteinte, presque perdue. Je ne crois pas que mon mari veuille volontairement me faire du mal. Il survit comme il peut avec ses blessures d'enfant. J'ai cru pouvoir l'aider et maintenant, je réalise que je ne peux rien. Je crois que j'ai fait le maximum. Ça me fait beaucoup de peine de le voir continuer à souffrir, de le voir encore croire que je suis responsable de tous ces problèmes. Je ne peux plus me débattre en me perdant, cela ne solutionne pas son mal-être et cela en crée un gros chez moi. Soit on continue à errer tous les 2, soit je sauve au moins ma personne.
@Multicolore
Je n'arrive pas à identifier si ton message est plutôt un témoignage, partage de ton vécu, ou plutôt une question, recherche de piste sans tournure intérogative.
Du coup j'ai envie de te partager quelques élément que m'évoque ton message et j'ai peur de sortir du sujet PN pour aller sur le sujet patriarcat.
Ce qui m'a fait évoluer à l'époque, outre 2 ans de thérapie sont les ressources suivantes :
et la découverte d'une nouvelle grille de lecture des relations pour moi (et du respect et des liberté entre être humain) au travers du blog les fesses de la crémière, dont voici un article qui me semble pertinant que vous ayez des afinité poly ou non : https://lesfessesdelacremiere.wordpress.com/2013/04/05/infidelites-inacceptables-et-neanmoins-banales/
En outre, j'aurais je pense beaucoup aimé connaitre à l'époque :
et quelques brochure Infokiosque comme https://infokiosques.net/spip.php?article1620
Ou encore le livre Troubles dans le consentement, d'Alexia Boucherie
En espérant avoir été plus utile qu'hors sujet,
Hensa
PS : nouveau sur ce site, je ne connais pas les uses et coutume en matière de tutoiement/vouvoiement, mon feeling va au tutoiement, invitez-moi à changer ça si besoin.
Témoignage et questionnement en même temps... Je suis encore dans le doute, le flou... J'avance doucement, prudemment, sans conclusion trop hâtive, en essayant de ne pas trop blesser min mari et moi-même.
Merci pour les liens, je regarde dès que je peux. Je suis nouvelle aussi et je vouvoie ou tutoie en fonction de l'autre. Peu importe, l'essentiel étant le respect.