Tout d'abord bonjour/bonsoir/bon matin a tous. Je me demandais, comment avez vous su que cous aimiez les personnes du meme sexe que le votre ? Je pose ce forum autant par simple curiosité que par curiosité intéréssée car je ne sais pas si j'aime aussi les personnes du meme sexe. Donc a vos claviers ;)
Je me sens à ma place quand je m'imagine aux côtés d'une femme ou proche d'une femme, même quand ça reste une attirance légère, alors qu'un homme, aussi beau/sexy soit-il, j'ai l'impression de me voir de l'extérieur jouant un rôle dans un film... c'est pas en soi désagréable ni du dégout, juste une impression de "pas à ma place".
Mes premiers coups de coeurs féminins, je les appellais pudiquement des "admirations", mais je sentais bien que j'avais une autre attente derrière, quelques chose de difficilement avouable sans trop savoir pourquoi (quand j'avais 7-10 ans). Alors que mes coups de coeurs masculins, c'était d'avantage crée mentalement pour pouvoir dire "moi aussi j'suis amoureuse de quelqu'un", style "tel mec est plutôt beau, sympa etc, il devrait pouvoir me plaire", mais toujours avec cette impression de jouer l'ado qui trouve un mec beau. Tu remarquera que je parle en terme de beau pour les hommes, et en terme d'attirance pour les femmes, ça résume pas mal les choses. Bref le voile à fini par se dissiper par petites touches, jusqu'à me dire que "lesbienne" c'était pas un mot réservé aux autres et à des gens abstraits.
C'est intéressant comme sujet :) Personnellement c'était un peu comme une sorte de révélation. Toute mon enfance j'étais convaincu que l'amour ou même simplement le désir ce n'était tout simplement pas quelque chose pour moi. J'observais d'un œil détaché les garçons de mon âge vivre leurs premiers émois. Il y a eu quelques événements qui auraient pu me mettre la puce à l'oreille mais sur le coup je n'y avais pas fait attention. Par exemple une fois, un garçon de ma classe m'avait pris mon cahier pour relire mes notes, et j'avais eu des bouffées de chaleur et le cœur qui battait à toute vitesse. Ce n'est qu'autour de mes 17 ans que j'ai compris. Je me rappelle très bien, j'étais allongé dans mon lit et d'un coup j'ai réalisé "ah mais c'est ça". Tout bêtement haha. Et la suite m'a prouvé que je ne me trompais pas :) Voilà
Et toi qu'est-ce qui te fait douter de ton orientation ?
Effectivement il y a une période de la vie où on ressent une attirance pour le même sexe (le début de l'adolescence environ) mais on essaye de faire comme tout le monde car on est trop influencé par le monde qui nous entoure. Puis vient un moment où on se dit que on vit pour soi et pas pour les autres, et à ce moment là on s'assume et on va naturellement vers des personnes du même sexe. C'est souvent une très grande libération qui se fait toujours bien trop tard dans la vie, mais qui est fondamentale.
Pour ce qui est l'attirance c'est quelque chose de tellement naturel que c' est difficile de l'expliquer. C'est comme une évidence. Ce garçon me plaît. Et bien entendu quand on se retrouve avec une personne du même sexe pour des relations sexuelles tout est beaucoup mieux, le plaisir est réel, on a envie de fusionner avec la personne.
balthazarbux##
Et buen a vrai dire je n'en sais rien. Je suis toujours tomber amoureux de femme mais reste curieux par rapport aux hommes, meme si je peine a en trouver de seduisant. Je pense que c'est une curiosité qui aboutiras peut etre ou non ^^
Être attiré par les garçons ça ne veut pas forcément dire être attiré par tous les garçons. Peut-être que tu n'as pas croisé de garçons qui te plaisent. Je pense que pour ta réflexion il faut que tu isoles bien ce que toi tu aimes profondément, de ce que la société te dit d'aimer. Souvent l'entourage et la société te "dicte" tellement ce que tu dois faire que au final ça se transforme en certitude ou quasi certitude. Mais ta démarche d'interrogation est peut-être le début d'un affranchissement, en tous cas elle n'est pas neutre. Souvent cela prend beaucoup de temps, et c'est parfois des événements de la vie qui poussent à aller de l'avant et vivre pour soi et pas pour les autres.
Je pense aussi meme s'il m'est deja arriver de trouver un homme mignon et de m'imaginer faire des choses avec lui mais quand je m'imagine tenir la main d'un mec... ça me va pas du tout je trouve
Citation de Ramund #280834
Bonsoir Ramund, je suis nouvelle sur le site et je tombe sur ta question...perso je me suis posée la même question à un moment de ma vie. J'ai été avec une seule femme et plusieurs hommes mais depuis toute petite j'ai toujours trouvé la femme, belle, élégante, douce et à l'écoute. Ma première (et seule copine) me l'a confirmer et même si aujourd'hui je suis heureuse avec mon homme, je sais que je reste très attirée par les femmes. Je ne sais pas ce que je trouve aux femmes qui fait que je me sente beaucoup plus attirée par elles que par les hommes mais avec elles je me sens bien, comprise et aimée. Ça se ressent enfaite, ça ne s'explique pas vraiment. Moi je l'ai toujours vu comme ça :)
Je suis sortit avec plusieurs filles pendant mon adolescence. Mais quand je les embrassaient, cela ne me faisait rien . Je faisait surtout pour faire comme tout le monde .
A 19 ans j'ai rencontré un garçon et je me suis laissé faire quand il m'as embrassé. Là, cela a été un tourbillons de sensation ( Coeur qui bat plus vite , Excitation , montée de chaleur ... ) C'est ce jour là que j'ai enfin compris que j'étais homo.
Je me l'étais caché jusqu'à ce jour là.
Et en repensant à mon adolescence, il est vrai que je me suis rendu compte que je mattais plus les fesses des mecs que celles des filles :D
Citation de Liferil #280837
J'ai eu le même ressentis (coeur qui bat à la chamade, palpitations etc etc) que toi la première fois que j'ai embrassé une fille. Et maintenant que j'y repense, mon premier baiser avec un mec n'avait pas du tout eu le même effet 🤔 lol
Citation de lylihud #280838
Le premier baiser ,c'est radical pour comprendre qui nous attire lol
Pour ma part, je n'ai encore jamais été avec une femme mais je n'attends que ça.
J'ai toujours été avec des hommes. Les coups de coeur que j'avais ont toujours été pour des hommes qui avaient de "l'influence" sur le groupe auquel ils appartenaient. Ils avaient une caratéristique précise qui les mettaient en situation de supériorité (de mon point de vue), un peu comme pour dire "ce gars intelligent/beau/influant est à moi". Mais maintenant je me rends compte que ce n'était pas de l'amour, un profond attachement, mais pas de l'amour.
Pendant que je sortais avec ce genre de mec, il y avait cette fille qui était mon amie, que je savais pan et que je trouvais très jolie. Je pensais que je l'appréciais uniquement comme une très bonne amie. Plus tard, j'ai appris que cette fille souhaitait être un garçon, quelle se sentais mieux comme tel et qu'on devait le traité comme un homme (accord quand on parle et autre) et que je ne la reverrais plus. Puis un jour que j'étais au fond du trou parce que je ne comprenais pas pourquoi ça me mettait si mal, je me suis "et pourquoi pas", j'ai compris que je l'avais aimée et que j'étais lesbienne.
Maintenant l'homme qu'il est, est moins attirant, et mes sentiements pour cette fille(maintenant disparue) ont fini par disparaître, pour laisser place à une belle amitié entre lui (anciennement elle) et moi. Je me porte très bien en tant que lesbienne et je ne compte pas changer !!
C'est clair que le fait de se révéler et s'assumer est vraiment fondamental. Je pense vraiment que le plus tôt est le mieux car enfouir sa propre réalité et nier la vérité au nom de prétendues normes sociales, cela crée une très grande souffrance. Personnellement j'ai beaucoup regrette d'avoir mis du temps à m'assumer gay et je suis bien content de l'avoir fait. On n'a qu' une vie, elle nous appartient, il faut la vivre tel qu'on est et pas comme les gens voudraient qu'on soit.
Citation de Djgay #280854
Tout a fait vrai. Il faut passer outre les normes sociales et être la personne que l'on veut être.
Donc pour ma part c'est un peu différent, mais bon, chaque histoire est différente.
En quatrième j'ai été très attiré par un garçon de ma classe.
Je ne me sentais pas amoureux de lui, mais uniquement du désir, et je dois avouer je ne comprenais pas trop ce qui se passait. Je me voyais dans le long terme avec femme, enfants et labrador, et dans le même temps je ne pouvais pas nier que physiquement il me plaisait. Je ne savais pas où j'en étais.
Manque de bol, d'autres garçons de ma classe ont compris avant moi ce qui se passait. Je suis passé (pas très longtemps) par la case harcèlement scolaire, qui m'a plongé dans une période de déni.
En terminale j'étais en classe avec un garçon qui me plaisait beaucoup physiquement et qui en plus me plaisait aussi intellectuellement.
J'adorais passer du temps avec lui, le voir rire, s'énerver, se concentrer dans les révisions....
Petit (Enorme) bémol... Il était hétéro.
En tout cas cette histoire m'a fait comprendre que peut-être c'était peut-être pas qu'une passade ou qu'un accident.
A mon crush suivant, j'ai osé dire à ma meilleure amie que je pensais être gay. C'est le dire à haute voix à quelqu'un d'autre qui a été le déclic pour moi.
L'étape suivante a été de le dire à la personne qui me plaisait... Ca a été moins facile... Mais ça c'est une autre histoire.
Liferil
Personnellement si j'avais dû me fier à mon premier baiser, ça n'aurait pas été simple de tenter d'autres expériences avec des mecs haha. C'était dans une soirée costumée, le gars était déguisé en Ouioui et entrechoquait ses dents contre les miennes... 😂
Ramund
Te prends pas la tête et si un jour tu rencontres un gars qui te fais ressentir du désir, fonce :)
C'est à l'adolescence que je me suis rendue compte que j'étais surtout attirée par les femmes. Les garçons ne m'intéressaient pas, ou très très peu (j'ai d'ailleurs perdu ma virginité assez tard par rapport à la moyenne même si j'étais déjà très torturée par mes hormones à l'l'adolescence, lol). Mais j'ai gardé cela pour moi jusqu'à aujourd'hui, où je sort doucement du placard, car j'ai évolué dans un milieu très religieux, et qui dit religion catholique dit forcément homophobie... (Ma mère était aussi catholique, mais elle était plus ouverte vis-à-vis de certaines choses excepté la sexualité), mais elle n'aimait pas les lesbiennes car elle aurait eu une mauvaise expérience avec l'une d'elles (elle aurait dormi avec l'une d'elle et la fille aurait commencé à la tripoter sans son consentement). Ma mère est aujourd'hui décédée... :( Même si cela a été une forme de libération, elle me manque malgré tout. Elle n'était pas facile à vivre mais je ne rentrerai pas dans les détails. Mais elle a eu des amis gays. Aujourd'hui je me dit qu'elle était sans doutes au moins une bisexuelle refoulée. Elle m'avait une fois révélé que quand elle était ado et dans un penssionnat de jeunes filles, elle a eu des "amoureuses".
Aujourd'hui, je me demande si j'aurai dû lui avouer mon attirance pour les femmes...
Mais bon, passons, et donc, à cause de ce parcourt assez atypique, j'ai tout refoulé. Je voulais être avec des filles, mais j'avais tellement peur de mon entourage, déjà que je 'm'en prenait plein la tronche aussi bien par une bonne partie de cet entourage religieux que par mon entourage scolaire (harcèlement sévère, mise à l'écart, insultes) car je suis toujours restée moi-même et je ne suis jamais rentrée dans le moule, et donc si en plus je dévoilais mon homo ou bi-sexualité, imaginez ce que je me serait pris!!!! Pour l'anecdote, à l'adolescence, quand j'ai commencé à me maquiller etc, je me faisait insulter, traiter de "rien du tout" ou de "fille de mauvaise vie" par cet entourage religieux uniquement pour ça alors que j'étais une ado très "sage" malgré ma coquetterie. (En même temps j'avais mes raisons d'être sage, je n'aimais pas trop les garçons, lol)
Et donc j'étais très renfermée et je 'n'avais pas confiance en moi. J'étais convaincue d'être laide, nulle, etc.
Je n'ai été qu'une seule fois avec une femme, en 2011 ou 2012, et il n'y a rien eu de sexuel (contexte particulier, c'était une amie, une fille douce et sensible dont le concubain abusait d'elle donc elle était très fermée et craintive et on avait également peur de se faire prendre si on en venait à se retrouver au lit, mais je suis heureuse de lui avoir apporté un peu de présence et de tendresse durant cette période sombre de sa vie, maintenant elle a quitté ce sale type, vit ailleurs avec sa fille et semble heureuse donc je suis contente pour elle même si sa présence et son amitié me manquent même si nous sommes toujours amies sur facebook et qu'on se parle encore parfois)
Je n'ai eu que 2 relations hétéro sérieuses, j'étais très attachée à ces hommes, car oui, même en était gay ou bi refoulée, on peut s'attacher à des hommes avec lesquels on est en couple, mais dans les 2 cas j'ai mis un terme à ces relations (Le 1er était un contrôlant, immature avec un sérieux pète au casque et le 2ème un menteur pathologique manipulateur et infidèle), mais avec le recul je me suis aperçue que c'était le fait de vouloir être "normale" et de fonder une famille, car j'ai toujours voulu avoir des enfants, qui m'ont fait aller avec ces hommes...
Maintenant je ne veux plus des hommes même si je me considère être bi avec un plus gros penchant lesbien et j'aimerais vraiment être avec une femme...
Je ne maitrise pas encore les outils de tag et de citation du site mais merci d'avoir repondu. Quelque part je vous admire car ce n'est pas rien de se dire que.l'on aime les personne du meme sexe face a l'opinion de la société. Mais ce que j'ai cru comprendre c'est qu'une fois assumée vous etes heureux comme ça. Ça fait chaud au coeur et plaisir a voir ^^
Les yeux qui sont absorbés sans qu'on ne puisse rien y faire.
Le fait de saliver (ça m'est arrivé lol)
Les réactions intérieures qui se ressentent...
Bonjour,
Personnellement j'ai su que j'étais attiré par les garçons depuis la primaire, les filles n'ont toujours étaient que de bonne amies.
Je me suis forcé à me dire que je pouvais être hétéro, me mentant à moi-même pendant des années.
Jusqu'au jour où j'ai pu établir mon orientation de façon audible disons, c'est mieux (je faisais des nuit blanche de ce fait).
Au dela de ça, n'étant jamais sorti avec personne, je verrai bien ce que cela donnera.
Citation de BalthazarBux #280864
lol c'est clair qu'un baiser comme ca, c'est loin de procurer des émotions ????
Citation de Liferil #280837
la meme chose pour moi au feminin 😋
Il n'y a jamais que les femmes qui me font tourner la petite cuillère 😁
Moi c'est pas les baisers qui me font cet effet là (je le vois plus comme une coutume donc du coup j'me suis longtemps culpabilisée de pas ressentir de cocktail d'émotions, à me demander si j'étais pas lesbienne mais asexuelle), par contre les câlins/papouilles oui, là je suis comblée ! Donc oui ne pas forcément se fier à l'absence de ressentis pour certains trucs majoritairement vus comme "le top du top où ça trompe pas", mais de toute façon tu le ressens plus généralement au fond de toi si t'as un engouement particulier, que c'est pas juste une entente amicale/cérébrale (car les calins/papouilles d'amis c'est génial aussi, mais si c'est platonique ou plus tu le sais.. ).
Je l'ai découvert grâce au mari d'une femme que je cotoyais...
Le toucher du mec sur ma peau m'a fait une sensation encore plus forte que sa femme. Et de là j'ai opté pour essayer les hommes et de mâles (XD) en pis j'ai fait du chemin ^_^
Hello !
Pour ma part, ça a été rapide. C'était pendant les vacances d'été entre la classe de première et de terminale.
Je discutait avec un ami qui m'a fait son coming out sur sa bisexualité. Or je ne connaissais pas du tout ce que c'était. Il m'a expliqué, et c'est en y réfléchissant plusieurs nuits que je me suis découvert bi. Ça a été une transition pour moi puisqu'un an après je sentais plus homo que bi.
Pendant ces nuits de réflexions, je repensais à mon passé et certaines choses ne trompaient pas. Au collège j'aimais bien mater mes camarades dans les vestiaires ou dans la cour par simple "jalousie de leur beau corps". En seconde j'avais un camarade sur qui je m'imaginais avoir une relation. J'ai trouvé ça bizarre de penser à ça mais je n'y ai pas prêté attention.
La chose étrange par contre c'est qu'en 4ème (la pire année de ma vie) j'ai été victime d'harcellement scolaire. On m'insultait de '' pd'' à longueur de journée. Or je me croyais encore hétéro à cette époque là.
Mon coming out s'est super bien passé, chose étrange pour certains, c'est à ma mère que je l'ai fait en premier (je ne voyais pas trop à quels amis je pouvais l'annoncer à cette période là.
Voilà voilà !