Moi j'adore les villes. J'habite à Caen, je suis allé à Bordeaux, à Bruxelles, à Lille, à Paris, au Havre. J'aime les villes pour l'espace, le mouvement, les transports en commun... : la disponibilité pour les soins comme les hôpitaux, les livraisons de repas, etc... Et même pour les rencontres, c'est plus pratique.
Je n'aime pas être isolé. Donc la ville idéale, c'est celle où il y a tout ce que je viens de dire. Et qui sont celles que j'ai cité en début de ce commentaire. Mais la ville idéale où je rêve d'aller : Los Angeles.
Citation de Ancien membre #235272
Sans vouloir vous heurter, je trouve votre projet de ville simplement effrayant.
Tout, dans votre description, n'est qu'obligation, interdiction et imposition. Cette description me fait penser aux dystopies du genre "Divergente". Un mix entre le kolkhoze et la révolution culturelle chinoise qui envoyait les citadins encadrés par l'armée rouge gratter la terre. J'y vois même un antagonisme flagrant : qui dit uniforme, dit uniformisation. Qui dit uniformisation dit négation de la différence et de l'individualité. La négation même de l'affirmation de personnalités et donc de la créativité. Je ne dis pas que les idées que vous posez sont toutes à rejeter, mais il y a de forts antagonismes dans ce que vous proposez : silence/échange, liberté/contrainte, etc.
Rien qu'à conceptualiser votre ville idéale, je me sens mal à l'aise. Je ne voudrais absolument pas vivre dans votre ville idéale mais, bien sûr, je ne dis pas que l'idée est à éliminer et qu'il faut vous censurer.
Ce type de ville serait à tester en vase clos. C'est d'ailleurs le propos de "Divergente" : chacun DOIT être assigné à une tâche, n'a pas la liberté de changer de catégorie, doit être investi ... en un mot "rentable". Ça ressemble très fortement aux phalanstères et utopies productivistes sociales du XIXème siècle.
Tout ceci est, pour moi, nier l'infinie diversité des individus. Diversité qui enrichit les autres et permet l'effervescence et la créativité.
Un tel projet, rien que d'y penser, m'étouffe et m'angoisse. Dans une telle ville, je me suiciderais de désespoir.
Mais je n'empêche personne d'adhérer à un tel projet. Et d'ailleurs c'est la liberté et le libre-arbitre qui permet de créer sa ville idéale, même si elle est totalement dystopique et concentrationnaire.
Ce que je relève, dans les différentes villes idéales évoquées, c'est un antagonisme (mais il n'est pas nouveau) entre liberté et contrainte, individu et société, calme/isolement et bruit/foule.
Il faudrait peut-être se mettre d'accord sur les concepts de base : qu'est-ce qu'une ville ? Quel est son but ? Comment et par qui est-elle administrée ? Car chacun développe sa vision, mais une ville, ça vie et évolue en permanence. Quelles règles mettre en place pour que la ville idéale reste idéale ? Entre ouverture/accueil et conservatisme permettant la préservation de l'idéal, il y a une réalité : les populations bougent, il y a des naissances, des décès, des entreprises qui elles aussi vivent et meurent ...
Bref, une ville n'est que le reflet d'un projet de société. Et il faut poser le projet de société avant tout. Une fois cela posé, il faut aussi réfléchir à l'urbanisme, c'est à dire l'organisation générale de la ville : espaces de circulation espaces verts, espaces de commerce, de services, d'habitation ... Comment cela interfère pour répondre aux besoins, aux attentes et aux impératifs qu'ils soient communs et individuels.
Dans un post précédent, quelqu'un pose le sujet : une ville est un espace de rencontre et d'échange, historiquement consacré aux échanges commerciaux et siège des pouvoirs (politique, religieux, financier). Quelles que soient les sociétés et les époques, c'est LA constante de la ville. Il y a donc, dans une ville, des forces en jeu, qui s'affrontent, s'allient et parfois s'entrechoquent. Le résultat de ces échanges (car se battre est aussi une forme d'échange, tout au moins d'interaction humaine) modèle une ville. Un exemple simple : les quartier riches/bourgeois à Paris se trouvent à l'Ouest et les quartiers pauvres à l'Est. Pourquoi ? Pourquoi cette absence de mixité ? Tout simplement parce que les usines au XIXè et XXè siècle étaient plutôt situées à l'Est qu'à l'Ouest. Pourquoi ? Parce que Paris est dans un climat océanique tempéré et que le vent vient de l'Ouest. Les bourgeois avaient remarqué que le vent venant de l'Ouest poussaient les fumées vers l'Est. Ils se sont donc installés à l'Ouest de Paris et ont placé leurs usines à l'Est, pour ne pas subir les désagréments de la pollution. Il y a donc bien des enjeux tacites dans une ville, tellement ténus et informulés que personne n'y prête attention.
Pour moi, il n'y a donc absolument aucune ville idéale. Car qui dit ville, dit concentration de population. L'homme étant enclin à faire valoir SA vision du monde, la ville est forcément l'endroit où les visions des individus créent des communautés d'idées, qui deviennent des groupes de pression, voire des groupes d'oppression. Et donc le groupe le plus fort entraîne la ville dans SA vision, au détriment de celle des autres. C'est, très grossièrement, l'ambition politique (au sens étymologique du terme).
Alors, quelle solution pour la ville ?
Une ville par communauté d'idée et de vision d'une société ? Pourquoi pas, à condition que l'ambition de l'un ne donne pas envie de faire la guerre à l'autre. L'homme n'étant pas suffisamment raisonnable pour se satisfaire de ce qu'il a, c'est forcément une mauvaise idée, car il finira toujours par vouloir imposer SA vision à l'autre.
Pas de ville ? Autre idée. Mais quid des services dont nous avons besoin. D'ailleurs, de quels services avons-nous vraiment besoin ? C'est aussi une question qui se pose dans une ville. Des services de santé, de communication et de culture me semblent vraiment l'essentiel. Tout le reste me semble superflu.
Alors, des villes uniquement faites de bâtiments de services (santé, communication, culture), sans habitants mais ouverts à ceux qui en ont besoin ? Et de l'habitat dispersé où chacun serait très autonome et échangerait quand c'est nécessaire avec les autres, le troc étant préférable à l'argent, qui crée déséquilibres/envie/jalousie ...
Mais, déjà, le projet que je développe devient politique, puisqu'il suppose une nouvelle organisation sociale, radicalement différente de notre monde et suppose une "révolution" pour abandonner le productivisme et le capitalisme.
En conclusion : un projet de ville est forcément un projet politique. Et plus qu'une ville idéale, c'est le cadre idéal qu'il faut penser avant tout. Et ce cadre est forcément politique.
Désolé de proposer un post totalement déceptif, je souhaite juste alimenter la réflexion.
Haaa! La ville ou le pays idéal!! L'endroit ou regne la tolérance, le respet de l'autre, les bonnes intentions .. j'ai cherche et ça n'existe Pas 😊
Je souhaite etre a cote de la mer, dans une ville vivante et une temperature plutot chaude. Pleins de petits bars au Coín de chaque rue et des fêtes conviviales
Ma ville parfaite serait celle où il y aurait un bar queer à chaque coin de rue! Un lieu où toute la populace pourrait se réunir et festoyer toute la night à grands coups de chopine remplie d'hydromel!! 😜
J'aime bien la Nouvelle Orléans pour le côté historique, mystique et musical ou sinon le Connemara pour le côté coupé du monde, le romantisme, la paix et la sérénité, un petit cottage là bas c'est ultra romantique je m'arrête la car je risque de nommer de nombreuses villes et lieux 😅
J'ai beaucoup aimé Los angeles car il y'a plein de délires différents et que les gens sont ouverts à la conversation. La communauté LGBT est très présente, c'est festif et en plus y'a du surf.