Les différentes formes d'homosexualité

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Ancien membre
03/12/2016 à 20:07

Bonsoir, Je lance ce soir un sujet concernant différentes formes de sexualité. Certains vont peut-être s'opposer sur le principe que nous sommes d'abord des êtres humains qui aiment, et nous n'avons pas à nous catégoriser. Soit, il n'empêche pas moins qu'on peut se poser des questions pour peut-être mieux se comprendre toutes et tous. Au travers de mes expériences, de mes connaissances et de mes lectures, j'ai découvert qu'il existe 2 grands types d'homosexualité assez distincts et globalisants: L'homosexualité structurelle: elle concerne les personnes qui se sont toujours senties homosexuelles. L'origine provient surement d'une origine biologique et-ou génétique. L'homosexualité réactionnelle: elle concerne des personnes n'étant pas homosexuelle à la base, mais que cela s'est développé bien souvent à cause d'événements. Qu'en pensez-vous? Croyez-vous qu'il n'y a qu'un type d'homosexualité, c'est-à-dire par exempleque tout le monde serait bisexuel avec une à plusieurs différenciations au cours de la vie? Les formes d'homosexualité sont-elles plus nombreuses?
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Ancien membre
03/12/2016 à 21:34

Dans nos modèles de société contemporains, je pense qu’il faut avant tout distinguer l’homosexualité en tant que pratique et l’homosexualité en tant qu’orientation affective. Il y a ainsi l’homosexualité de circonstances de personnes hétérosexuelles (milieux fermés masculins, interdictions religieuses et culturelles, homosexualité par curiosité, etc.). Pour ce qui est de l’orientation amoureuse, on parle parfois d’homosexualité structurelle. Celle-ci peut se diviser en une homosexualité dite « de naissance » (cela reste à prouver, la piste biologique n’a pas abouti et la piste génétique est hasardeuse) et une homosexualité que tu qualifies de « réactionnelle » dans ton post, c’est-à-dire la réaction d’une personnalité donnée à des événements extérieurs ou des personnes (structure parentale dysfonctionnelle ou en tout cas atypique, viols, abus divers, etc.). Comme je l’ai écrit dans un autre post (), je pense que l’environnement naturel et un grand nombre de choix de modèles de sociétés dépendant de cet environnement nous ont poussés à favoriser en tant qu’espèce l’hétérosexualité exclusive. Ensuite, l’environnement familial et amical ont pu changer la donne au niveau individuel. Cela expliquerait pourquoi nous trouvons en face d’hétérosexuels exclusifs, des homosexuels exclusifs, comme dans un jeu de miroir inversé.
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Ancien membre
03/12/2016 à 21:51

Je pense que c'est notre environnement étant enfant qui détermine ce qu'on sera après et l'ouverture d'esprit aussi. Je pense aussi qu'à la base nous sommes tous bi. Il y a une étude à ce sujet d'ailleurs je crois. :) 
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Ancien membre
04/12/2016 à 03:13

Pour moi, le fait de ne pas vouloir catégoriser la sexualité c'est surtout pour ne pas tomber dans le "wishful thinking". J'ai lu certains livres de psychologie et je constate que les théories sexuelles sont souvent construites de façon ad hoc et non pas pour comprendre les bases théoriques. De ce fait, ces théories répondent à une problématiques et échouent à expliquer une dizaine. Par exemple, la bisexualité innée est trop symétrique pour une réalité asymétrique où l'hétérosexualité est favorisée biologiquement pour la survie de l'espèce. Cette théorie rentre en conflit avec la biologie évolutionnaire. On peut au mieux dire que l'homme est né prédisposé à une certaine fluidité sexuelle qui se concrétise (évolue dans un sens, dans l'autre ou reste comme elle est) pendant la période prépubertaire, et puis le reste de sa vie. Cette prédisposition peut être partiellement génétique, et donc héréditaire, chose qui explique certaines corrélations importantes mais pas parfaites: e.g. 1) étant donné deux jumeaux A et B, si A est homo, B n'est pas forcément homo, mais il a plus de probabilité que la moyenne, 2) les femelles proches des mâles homos sont plus fertiles que la moyenne, etc. Cela veut dire qu'on est "né" hétéro dans la mesure où on est contraint à participer à la survie de notre espèce, et que nos sentiments, nos désirs et nos attirances sont conditionnés par nos gènes égoïstes. Mais la Nature n'a pas façonné ces sentiments/désirs/attirances de façon binaire (comme l'a fait pour les organes génitaux) car ils restent quand-même secondaires au "but" principal de l'évolution: la reproduction. De ce fait, c'est l'environnement qui joue le rôle ultime pour confectionner notre produit final appelé orientation. Et puisque chaque personne a un passé, une éducation et un parcours différents, chaque personne a sa propre orientation. Donc, catégoriser, c'est construire des modèles qui peuvent pourtant répondre à une problématique, mais restent limités car on ne comprend pas toujours les bases scientifiques. Ainsi, je vois que la dichotomie homosexualité structurelle vs. réactionnaire est faite pour répondre à une seule problématique: certaines personnes sentent basculer d'une orientation à une autre, suite à un événement. Pour moi, ça veut juste dire que notre orientation évolue encore et que certains déclencheurs environnants (événements particuliers) peuvent altérer cette évolution. C'est vrai que ça peut paraître évidente comme réponse, mais c'est pour accentuer que cette homosexualité réactionnaire est aussi biologique et structurelle que l'homosexualité dite structurelle.
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