bonsoir à toutes et tous... sujet éminemment humain... suffirait-il de dire le mot "amitié" pour en vivre qu'il nous faudrait encore en délimiter le sens et en atteindre les limites, bref comment et surtout pourquoi est-il nécessaire de connaitre le bon usage de l'amitié...et si ce sentiment relationnel porte en lui tant de nuances, est-il possible de choisir un ami ou une amie sans savoir en quoi il ou elle l'est ? autrement dit qu'est-ce-que l'amitié au plan pratique ?
Commencer à faire des rencontres ?
Ancien membre 13/08/2016 à 08:01
pleine de bon sens et de référencement solide, votre intervention donne bien le ton générale de cette acceptation sans condition que nous avons de l'amitié, tel nous acceptons de même le manger le boire, respirer et dormir, tel il semble que nous acceptions aussi l'amitié comme un fait, évident et naturel... mais ce pourquoi je voulu lier l'amitié à un questionnement pratique sur ce comportement, bien que je sache, et vous le rappelez très ben, qu'il y a une certaine évidence dans le vivre en commun de l'amitié et qu'elle se dispense de mode d'emploi...il est intéressant tout de même de chercher dans l'agir vertueux, quelque chose comme une stabilisation de l'amitié...suivant en cela la leçon d'Aristote...
Ancien membre 13/08/2016 à 18:42
Je ne sais quoi dire mais juste que: L'amitié a un sens avec certaines personnes Mais n'a aucun sens avec d'autres. Aimer son prochain pourait etre la chose la plus importante pour donner un sens a ce fameux mot amitié. (Je ne dis rien, je sais :p ) Peace..... ;-);-):p
Ancien membre 13/08/2016 à 23:47
Openinitiative , l'amitié semble être encore plus qu'une prédilection ou un choix de nature à former un assemblage sociale adéquat et dynamique, il y a une spécificité inhérente à toute les amitiés, c'est la gratuité ! et par cela nous pouvons mieux percevoir ce que sera le bon usage qui s'en dégage...
Ancien membre 06/01/2018 à 19:19
L'amitié au sens noble du terme date de l'Antiquité, puisque Sénèque l’évoque au début de sa correspondance avec Lucilius, jeune homme épicurien. Selon le stoïcien, le terme d’ami n’est pas de nature publique au sens où on l’emprunterait le plus communément qui soit, de la famille aux connaissances les plus brèves. Reste que malgré cet avertissement est flou. On peut construire sur la nature privée de l’ami une notion de partenaire privilégié ; en particulier si l’on partage une partie du vécu, typiquement les amis d’enfance, les soirées étudiantes ou les réceptions régulières entre couples puis entre familles, sans oublier toutes les associations. A tout âge, l’amitié peut s’appuyer sur ces socles pour entamer un dialogue avec l’autre, quelle que soit sa nature : correspondance écrite, cafés de temps en temps, etc. L’un des avantages réside dans les réseaux sociaux, mais je suis de ceux qui pensent qu’ils doivent être dépassés par une vraie union, indépendante du support qu’elle emploie.