Vos avis sur ce texte

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Ancien membre
07/04/2016 à 22:04

Bonsoir!  Voilà, je suis tombé par hasard sur ce truc et j'aimerai savoir ce que vous en pensez. En réalité, j'avais vu le nom sur le net et je l'avais ajouté à mes favoris pour le lire et je viens de le faire (sûrement 3 mois après) et j'aimerai savoir ce que vous en pensez. Pour moi, tout est dit...  http://buzzly.fr/lettre-ouverte-a-une-jeunesse-desabusee.html
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Ancien membre
07/04/2016 à 22:29

je ne sais pas ce que c'était en ce qui me concerne, je ne sais pas si j'ai vraiment été comme ça car je n'identifie pas quel était le vrai problème chez moi pour être malheureux et "dérangé", mais si c'est ce dont parle le texte et que j'étais comme ça alors je dis ça :     -avant j'étais comme ça, être pourrit par cette société a presque détruit ma vie car j'étais plus sensible que d'autre et surtout, plus naturel et moins confortable là dedans, puis j'ai compris. et franchement à force de lire, de me renseigner sur des choses, de parler et de réfléchir j'ai compris ce qu'était la vraie vie, et ce qui m’effraie le plus c'est ça : pourquoi m'a t-il fallut aussi longtemps pour en sortir et comprendre ce qu'était vraiment la vraie vie? n'est ce pas effrayant de regarder tout ce que j'ai du traverser pour comprendre ce qui était si évident? moi l'adolescent entouré de tout ces murs construit autour de moi par la société? qu'en est il des autres adolescent/enfants et même adultes qui seront dans le même cas? y arriveront -ils? et mes enfants à moi? c'est vraiment effrayant de réaliser ça.  Je ne sais pas si c'était vraiment ça mais si c'est ça qui me détruisait alors je le dis : ce que j'en pense? c'est effrayant x) 
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Ancien membre
08/04/2016 à 08:17

ThomiDePain    salut à toi ... tout d'abord excellant témoignage de Simonydidi... ...je me permet de déposer la fin de l'article auquel tu te réfère pour donner juste mon avis de "vieux" ....(le début faisant le descriptif des relations médiatisées des "jeunes" mais pas de tous) ...  Alors on décide de réapprendre à aimer et à être aimer. On aime les petits défauts qui rendent les autres sincères. On se redécouvre. On accepte la critique car elle est bienveillante. L’autre n’est plus un concurrent mais devient notre allié. On se serre les coudes, et on dessert les poings. On décide tous ensemble d’arrêter de faire semblant. Enfin, on se déconnecte de Facebook. On éteint son portable et on boucle son sac à dos. Plus de pouce levé sur Youtube, cette fois-ci on va seulement le tendre pour prendre la route. On est prêt. Les discussions bruyantes des copains et la lumière du soleil sur sa peau sera le plus beau des cadeaux. Plus beau même que cette photo retouchée d'Instagram. si ce texte illustre qu'il soit possible de rééquilibrer notre présence au monde... cela ressemblant à une prise de conscience que le rythme des "contacts" qui apporte une quantité d’événements relationnels, risque d'en "diluer" la qualité propre, c'est-à-dire la finalité de notre présence mutuelle ! ...ceux qui pourrons réussir ce nouvel équilibrage seront sûrement des initiateurs de cette énergie trans-personnelle, qui ne porte pas encore de nom, mais pourrait être identifiée comme : "la lucidité permanente de voir et de ressentir, où et comment, la délimitation de mon être est donnée aux autres et au monde pour une finalité heureuse" je sais que cela paraîtra un peu long et compliqué (ou trop abstrait pour certains ) mais ramené au quotidien de chaque acte personnel, c'est en fait très simple... comme nous n'avons pas directement de pouvoir sur le conditionnement communautaire, puisqu'il est l'addition de toutes les participations, nous avons donc à avoir une autorité sur notre capacité à déterminer là où je veux être présent, surtout pourquoi je le suis et le serais ! nuance subtile ? non pas ! plutôt une revendication à la sagesse, qui comme on dit "n'attend pas le nombre des années" ...  
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Ancien membre
09/04/2016 à 20:40

merci beaucoup de vos réactions!  personnellement, le texte m'a parlé mais en même temps non. je m'identifie pas à tout ce délire instagram, snapchat, facebook, au contraire, je suis plutôt passif. Genre, je regarde ce qui se poste, je like, et c'est tout je me contente de ça. Mais quand même, je me sens comme ça. J'ai besoin de faire croire que je suis bien alors que non, parce que je passe ma vie à faire le bien et j'ai pas envie qu'on me voie comme le faible qui arrive à faire aller mieux les autres sans être moi-même bien. Et maintenant je le dis, parce que je m'en suis rendu compte.  Au stade du texte, personnellement j'en suis là : On repasse avec nostalgie des musiques car l’on voudrait revivre ces fragments de nos souvenirs. La suite, qui traite la question des sex-friends, j'aurai pu être concerné. Tellement déçu, j'étais tellement dégoûté que j'ai eu envie de le faire mais je l'ai jamais fait par respect pour moi-même, et dieu sait que j'en ai peu, je l'ai fait passer là. Et après, "Sauf qu’à un moment on en a marre. Marre de faire semblant. Marre de faire croire que tout va bien pour des gens qu’on ne connait même pas et qu’on n’a jamais vraiment appréciés. Alors on accepte de souffrir et même de pleurer." Je me suis arrêté là, et ces larmes font mal. Pas comme dans le texte, pourtant j'aimerais tellement y arriver mais comment? Et comme le dit Simonydidi, c'est effrayant. Affolant, et même complètement angoissant...  encore une fois, merci d'avoir réagi!
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Ancien membre
09/04/2016 à 20:50

sans doute un challenge que vous seuls jeunes du troisième millénaire vivez comme des précurseurs....être perdu dans un monde qui décale le bien chaque jour vers un horizon de viduité est une angoisse "métaphysique " ...car ce monde à en même temps une assurance et même une arrogance contagieuse... le chemin personnel doit être ajusté au jour le jour ... 
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Ancien membre
10/04/2016 à 12:45

Je dirais que tous ce qui a été dit dans cette lettre ouverte tombe sous le sens, c'est un ressenti partagé par énormément de personnes la question n'est pas la, la véritable question est sommes nous prêt à renoncer à ce monde qui désormais fait partie de notre quotidien? Et tous le monde sait à quel point le changement est un exercice qui demande beaucoup de travail et d'effort afin de changer une habitude, une attitude ou un comportement même si consciemment nous savons que cela doit être fait, surtout si ces comportements sont intégraient a l'échelle d'une société voir à toute la planète dans un système de plus en plus globalisé,  je ne minimise pas les propos tenus dans ce texte, et la façon de se libérer de ce dictat que nous nous sommes imposé, c'est juste que je me pose la question avons nous la force collectivement de lutter contre cela, car après tout c'est nous qui l'avons voulu consciemment ou inconsciemment.


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